jeudi 29 décembre 2016

Ian Motion, solution de mobilité durable : Electrification de véhicules anciens

Alors que notre planète est menacée par le changement climatique et que la pollution de l’air pose un vrai problème de santé publique, réduire les émissions de gaz à effet de serre ainsi que la pollution locale est devenu une nécessité absolue. Nous pensons qu’il n’est pas question pour autant de tout arrêter, de ne plus bouger ! Pour pouvoir continuer à se déplacer librement tout en respectant l’environnement, dans et aux abords des villes – et même encore plus loin dans un futur proche – la voiture électrique est une solution pleine de promesses. Mais il ne faut pas oublier que la construction d’un véhicule électrique neuf nécessite beaucoup d’énergie et génère beaucoup de gaz à effet de serre et d’émissions polluantes. Dans le même temps, nous faisons le constat que beaucoup de véhicules anciens dorment au fond de leur garage et ne sont que très peu utilisés par leur propriétaire. Certaines de ces voitures partent même à la casse alors que, bien souvent, la plus grande partie du véhicule est encore intègre. A-t-on alors toujours vraiment besoin de construire des voitures neuves et d’envoyer les anciennes à la casse pour rouler à l’électrique ? C’est parti de cette interrogation que Ian Motion a été créé par notre équipe, passionnée et issue de l’industrie automobile. Notre ambition est de participer de façon pertinente à la transition énergétique en proposant l’électrification de véhicules anciens pour leur offrir une réelle seconde vie, zéro émission.

Notre solution de mobilité durable consiste donc à allier la mobilité électrique à la seconde vie véhicule 

Pour avoir du sens, cette démarche requiert cependant que le véhicule transformé soit d’une part suffisamment ancien pour n’avoir plus qu’une faible espérance de vie s’il n’est pas restauré et d’autre part que le véhicule transformé soit adapté à l’électrification, c’est-à-dire petit et léger. L’Austin Mini réunit ces conditions et s’est imposée à notre équipe. La première Austin Mini électrifiée est aujourd’hui une réalité et le véhicule sublime avec modernité les qualités du véhicule d’origine : l’agrément de conduite d’un véhicule électrique pour un gabarit de citadine, 150km d’autonomie, un poids mieux réparti et un habitacle neuf conçu en collaboration avec une styliste, un ébéniste et un sellier.

L’Austin Mini électrifiée sublime les qualités de l’Austin Mini d’origine 

Ian Motion rentre maintenant dans une deuxième phase qui consiste à poursuivre le développement de son véhicule et de sa solution de mobilité afin qu’elle puisse être commercialisée. Si notre solution suscite suffisamment d’intérêt auprès du public et des investisseurs, elle sera disponible à la fin de l’année 2017.

lundi 26 décembre 2016

2017 une mobilité électrique tous azimuths

Le LILIUM JET premier avion électrique à décollage vertical.

La société munichoise LILIUM Aviation procèdera aux essais du premier avion électrique à décollage vertical. Caractéristiques : Nombre de passagers 2 - Nombre de turbines électriques: 36 - Max. masse au décollage: 600kg - Charge utile: 200 kg - vitesse de croisière estimée 250-300 km / h - Autonomie estimée: 300 km  - Puissance: 320 kW / 435 ch.

Pneus larges, moteur pédalier électrique le TOMY FAT un VTT électrique qui permet de passer partout ( boue, neige, sable ...) 


Ce qui fait la spécificité du Fat Bike électrique, ce sont ses roues imposantes. Elles sont épaisses, présentant une largeur minimale de 44 millimètres, alors que les pneus font au moins 4 pouces. Certains modèles atteignent même les 4,8 pouces.
Pour pouvoir s’adapter à de telles roues, les dimensions des autres éléments du Fat Bike électrique sont également revues à la hausse. Les moyeux sont, en effet, nettement plus larges que sur les autres montures. Il en est de même pour les haubans. 
Pour assurer un bon freinage, le fat bike électrique Tomyfat est équipé de freins à disque hydraulique pour mieux doser le freinage.
En augmentant sa taille et son volume, le risque que ce VTT électrique puissant affiche un poids important est bien établi. Néanmoins, pour contourner cet inconvénient, les concepteurs ont eu l’idée de percer l’intérieur des jantes, ce qui allège considérablement l’ensemble. Ce choix permet, en plus, d’obtenir une déformation plus importante du pneu, ce qui augmente la surface de contact avec le sol.
Le moteur du Fat Bike électrique doit être à la fois performant et judicieusement géré. S’il délivre trop de puissance, le contrôle du vélo devient difficile. Si, au contraire, l’assistance est insuffisante, il devient encore plus compliqué d’avancer sur les portions délicates, comme les montées.
C'est pour cela que nous avons équipé le Tomyfat d'un moteur pédalier
Autonomie entre 90 et 180 km suivant le dénivelé et le niveau d'assistance utilisé. 


Energy Observer le tout premier navire hydrogène autour du monde.

Le premier bateau autonome en énergie et sans émission de gaz à effet de serre, propulsé aux énergies renouvelables et à l'hydrogène, grâce au couplage énergétique. 
6 ans, 50 pays et 101 escales, et des challenges pour tester, optimiser notre technologie mais aussi pour aller chercher, là où elles se trouvent, des solutions pour le développement durable.
Une Odyssée tout en images et en contenus multimédias innovants, incarnée par Victorien Erussard, coureur au large et officier polyvalent de marine marchande, et Jérôme Delafosse, explorateur et réalisateur de documentaires, ainsi qu’une équipe d’hommes et de femmes passionnés et engagés. 
Actuellement en chantier à Saint-Malo, ENERGY OBSERVER partira de Paris en 2017 pour ce tour du monde exceptionnel.



Les batteries lithium-ion sont elles dangereuses ? ( Sciences et vie 12/2016 )


Suite aux explosions de téléphones portables, cigarettes électroniques , à découvrir dans le numéro de décembre de Sciences&Vie l'article de Simon Devos qui fait le point sur le développement de la technologie des batteries Lithium-ion et les accidents provoqués par l'accroissement des contraintes imposées aux producteurs. 

Augmentation de la taille des électrodes, diminution des temps de recharge par l'augmentation de l'intensité des courants électriques de charge favorisent l'apparition de dendrites causant les courts-circuits ravageurs. 

vendredi 23 décembre 2016

Coup de pouce fiscal pour inciter les entreprises à passer au VE

La loi de finances adoptée par le Parlement pour 2017 apporte un important coup de pouce à l'équipement ou la location de VE de tourisme par les entreprises en remontant le seuil d'amortissements possibles à 30.000 € pour les VE et 20.300 € pour les hybrides. 

Ci dessous, en attendant la rédaction définitive, notre interprétation des modifications apportées: 
l'article 39 du code général des impôts est ainsi modifié

4. Qu'elles soient supportées directement par l'entreprise ou sous forme d'allocations forfaitaires ou de remboursements de frais, sont exclues des charges déductibles pour l'établissement de l'impôt, d'une part, les dépenses et charges de toute nature ayant trait à l'exercice de la chasse ainsi qu'à l'exercice non professionnel de la pêche et, d'autre part, les charges, à l'exception de celles ayant un caractère social, résultant de l'achat, de la location ou de toute autre opération faite en vue d'obtenir la disposition de résidences de plaisance ou d'agrément, ainsi que de l'entretien de ces résidences ; les dépenses et charges ainsi définies comprennent notamment les amortissements.
Sauf justifications, les dispositions du premier alinéa sont applicables :
a) A l'amortissement des véhicules de tourisme au sens de l'article 1010 pour la fraction de leur prix d'acquisition qui dépasse 18 300 €. 
Modifications apportées par la loi de finances adoptée pour 2017.
I « Cette somme est portée à 30 000 € lorsque les véhicules mentionnés au premier alinéa du présent a ont un taux d’émission de dioxyde de carbone inférieur à 20 grammes par kilomètre, et à 20 300 € lorsque leur taux d’émission de dioxyde de carbone est supérieur ou égal à 20 grammes et inférieur à 60 grammes par kilomètre.
« Elle est ramenée à 9 900 € lorsque ces véhicules ont un taux d’émission de dioxyde de carbone supérieur à :
« – 155 grammes par kilomètre, pour ceux acquis ou loués entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2017 ....
II. – Le I s’applique aux véhicules acquis ou loués à compter du 1er janvier 2017.

jeudi 22 décembre 2016

Icône d'une nouvelle ère à commande électrique: Volkswagen présentera un autre modèle de la famille des ID à Detroit

L'ère de la mobilité électrique commence. Au Salon international de l'Amérique du Nord Auto (NAIAS, du 8 au 22 Janvier) à Detroit, Volkswagen présente un nouveau modèle de la famille ID - un véhicule multi-fonctionnelle d'une nouvelle ère. Le véhicule concept tisse des liens entre les origines légendaires de la marque Volkswagen et son avenir électrisant. Comme l'ID, ce concept est également basé sur le kit modulaire Electric Drive (MEB), et il montre le potentiel et la bande passante du MEB.

Depuis la présentation de l'ID au Salon International de Paris en Septembre de cette année, ces initiales ont résisté principalement pour une nouvelle génération de pleinement connectés, des véhicules tout-électriques de Volkswagen. L'ID est également synonyme de clarté dans le langage de conception, forme pure, le caractère honnête, émotionalité authentique - et bien sûr un concept spatial idéal aussi bien comme une qualité dans les détails qui est typiquement Volkswagen. 


Ce véhicule concept ID sera également capable de conduire de façon entièrement autonome à l'avenir. Une légère pression sur le logo Volkswagen, et le volant rétractable électriquement disparaît dans le cockpit. Alors que le conducteur se détend, les scanners laser, des capteurs et des caméras à ultrasons et radar surveillent les autres usagers de la route et les environs. 



Le véhicule concept d'identité à Detroit tisse des liens entre les origines légendaires de la marque Volkswagen et son avenir électrisant. Son concept global est révolutionnaire. Il combine un grand espace pour Voyage avec une longue plage d'entraînement électrique. Un nouveau sentiment de liberté - avec zéro émissions. Une nouvelle époque de la mobilité.

mardi 20 décembre 2016

La communauté des convertis (à l'électrique) Paru dans Le Monde du 20 Décembre 2016.

Ils sont 20 000, environ. Plutôt des hommes, jeunes, qui vivent pour la plupart d'entre eux en milieu périurbain, voire rural. Leur point commun : rouler dans des voitures " zéro émission " 
L'instauration, début décembre, de la circulation alternée en région parisienne n'a pas fait exploser les carnets de commandes de la nouvelle version de la Zoé, la voiture électrique de Renault. La succursale de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) a surtout été confrontée à une forte recrudescence des demandes de prêt émanant de VIP soucieux d'échapper aux contraintes imposées par l'alerte à la pollution aux particules. Pour autant, Benoît Treilhou, qui dirige l'établissement, se dit persuadé que cet épisode " va forcément amener de nouveaux clients, d'autant que l'autonomie de la nouvelle version a doublé " pour atteindre officiellement 400  km, soit quelque 300  km dans la vraie vie.
Les voitures électriques ne représentent aujourd'hui qu'un peu plus de 1  % des ventes, mais leur croissance est régulière et plutôt soutenue (25  % en  2016). D'où la tranquille assurance des rares constructeurs de modèles grand public (Renault, Nissan, Tesla, Kia et plus récemment Hyundai), persuadés que même s'ils ne gagnent pas d'argent avec leurs véhicules " zéro émission ", ils s'inscrivent dans le sens de l'Histoire.
" Des clients comme les autres "
Qui sont les quelque 20 000 particuliers qui, ces trois dernières années, ont acheté une voiture électrique, faisant du marché français le plus important d'Europe ? Le temps des pionniers, passionnés de technologie ou militants écologistes, est révolu. Bernard Dumont, ingénieur retraité d'EDF, était de ceux-là. " J'ai acheté ma première Zoé il y a deux ans et demi, car tout ce qui tourne autour de l'électricité me passionne. Je ne comprends pas que les ventes de ces véhicules ne décollent pas plus vite ", s'étonne cet habitant de Chaville, dans les Hauts-de-Seine, qui s'apprête à acquérir la nouvelle version de la petite Renault commercialisée 23 600  euros (en ajoutant 69  euros par mois pour la location de la batterie mais en déduisant 6 300  euros de bonus écologique).
Selon Renault, qui domine largement les ventes, le profil de la clientèle a fortement évolué ces dernières années. " Elle reste un peu plus masculine et plus jeune que la moyenne du marché automobile mais la part des CSP + tend régulièrement à diminuer. Le revenu moyen annuel des acheteurs est passé de 70 000  à 45 000 euros en trois ans ", observe Nicolas Vallet, chef de produit Zoé. " Les primes à l'achat ont créé un effet d'aubaine et démocratisé le marché. Ceux qui roulent en électrique tendent à devenir des clients comme les autres ", confirme Benoît Treilhou.
Persistent tout de même deux fortes particularités. La première n'a rien d'étonnant : l'immense majorité des acheteurs de véhicules " zéro émission " dispose, par ailleurs, d'une voiture conventionnelle pour partir en vacances. L'autre pourrait surprendre de prime abord : seule une minorité des propriétaires (environ un quart chez Renault, qui a diffusé 30 000 Zoé en France depuis 2013) habite au sein d'une grande agglomération. Les autres demeurent en milieu périurbain, voire rural (la moitié de la clientèle Renault déclare habiter dans " un village "). L'habitat individuel, plus propice à l'installation d'une borne de recharge qu'un immeuble collectif, n'explique pas tout. En ville, le kilométrage parcouru n'apparaît guère suffisant pour rentabiliser l'achat d'un véhicule électrique dont les utilisateurs effectuent, dans les faits, une moyenne quotidienne de 40  km.
Un achat rationnel
La Zoé de Baptiste Gauvin, 35 ans, est connue de tous les habitants de la commune de 300  habitants proche d'Orléans où il réside. " Je roule une trentaine de kilomètres par jour pour me rendre au travail. Les gens me regardent avec des airs étonnés mais cette voiture colle parfaitement à mes besoins ", assure ce pompier professionnel. Spontanément, les utilisateurs de modèles électriques mettent en exergue la dimension rationnelle de leur achat.
Passionné de voitures de sport, Alexandre Hardouin, cadre chez Drone Volt à Villepinte, en Seine-Saint-Denis, délaisse pendant la semaine sa Volkswagen Golf à moteur V6 au profit de sa Renault électrique. " Avec le superbonus lié à la revente de mon vieux diesel, elle m'a coûté 12 000  euros au lieu de 22 000  euros. Lorsque je sors le soir à Paris voir des amis, je peux réserver un emplacement Autolib pour recharger la voiture tout en étant assuré de pouvoir me garer. "
Dimitri Batsis, fondateur de cette même société qui fabrique et distribue des drones civils, circule au volant d'une Tesla Model S (à partir de 77 640  euros, hors bonus écologique de 6 300  euros) avec laquelle il a avalé 30 000  km en deux ans. " Pas de coûteuses révisions à effectuer, pas de détours à faire pour trouver une station-service et une voiture plus fiable, car disposant de beaucoup moins de pièces mécaniques en mouvement qu'un modèle classique… ", résume-t-il. Et puis, ses enfants adorent la Tesla qu'ils ont surnommée " Space Mountain " pour les accélérations en mode " vitesse-lumière " qu'elle peut délivrer en un clin d'œil.
En revanche, interroger les adeptes de l'automobile propre sur leurs convictions écologistes provoque parfois une sorte de gêne. Ils habitent souvent dans une maison en bois, ont fait installer des panneaux solaires sur leur toit et mangent bio mais le terme les bloque un peu. " Ecolo ? Je n'ai pas acheté cette voiture pour ça. Et puis, il faut aussi prendre en considération la question des batteries, de leur retraitement. Cela posé, en tant que médecin, je considère que la collectivité a tout intérêt à voir se multiplier ces véhicules qui permettent de ne pas polluer au jour le jour ", estime Fanny Tiercelin, médecin généraliste près de Lyon. " Conduire une voiture électrique, c'est une démarche volontaire, c'est aller de l'avant. Moi, je ne suis pas dans le bio-rétrograde ", prévient Isabelle Litzler, conductrice alsacienne d'une Nissan Leaf (31 900  euros hors bonus écologique) qu'elle a couvert de petites fleurs.
Partisans du " zéro émission " mais allergiques à l'étiquette " écolo ", les tenants de l'électrique affichent la foi des nouveaux convertis, prêts à défendre mordicus leur mode de locomotion. La plupart d'entre eux avouent ne pas être des passionnés d'automobile. Pourtant, rouler au volant d'un véhicule non polluant leur inspire une fierté certaine. Hôtelier dans le Vercors, Richard Sauvageon loue les bienfaits de la conduite d'un véhicule électrique " doux, silencieux, agréable à vivre ". " Sur la route, mon comportement est différent lorsque je suis au volant de ma Zoé que lorsque je conduis ma BMW ", confesse-t-il. " Est-ce que c'est valorisant, une voiture électrique ? Oui, on peut dire ça ", assure de son côté Fanny Tiercelin.
Des appels de phares complices
Ces conducteurs forment une communauté qui s'échange de petits signes ou des appels de phares complices lorsqu'ils se croisent et se retrouve sur Internet. Constitué par des acheteurs de Nissan, le Leaf France Café permet d'échanger des conseils d'utilisation et les adresses des nouvelles bornes de recharge disponibles avec stationnement gratuit. Voire des arguments face aux sceptiques car il faut, parfois, savoir défendre ses choix.
" Il y a ceux qui croient que l'on ne peut pas mettre le chauffage sous peine de voir l'autonomie s'effondrer et ceux qui haussent les épaules en vous accusant de faire le jeu du nucléaire ", prévient Anne-Sophie Descamps, adjointe au maire, chargée du développement durable d'une commune rurale de Charente-Maritime, habituée à répondre à ceux qui s'étonnent de la voir rouler en Leaf.
L'adepte de la voiture électrique appartient à une catégorie de clients comme en rêvent les constructeurs. Il en assure la promotion par le bouche-à-oreille, le canal promotionnel le plus efficace qui existe, et pardonne tout à sa chère auto. Les sueurs froides vécues à la recherche d'une borne de recharge disponible deviennent de plaisantes anecdotes. " Je n'ai jamais entendu un client se plaindre de l'autonomie de sa voiture. Les gens sont pragmatiques, leur capacité d'adaptation est remarquable ", se félicite Benoît Treilhou. Dans la gamme Renault, Zoé est le véhicule qui affiche le plus haut niveau de satisfaction de la part des consommateurs.
Jean-Michel Normand

40 réseaux de recharge français ouverts à l’interopérabilité au travers de la plateforme GIREVE. Un déploiement international en cours.

Au ministère de l’environnement et en présence de Bruno Léchevin, président de l’ADEME, et de Joseph Beretta, président de l’AVERE, GIREVE a officialisé le 40ème réseau de recharge ouvert au travers de sa plateforme.  Au cours du dernier trimestre de cette année, GIREVE a conclu des accords de connexion avec des opérateurs étrangers afin de garantir aux automobilistes européens une mobilité électrique transfrontalière.  
40 réseaux de recharge français ouverts à l’interopérabilité 
En signant le 13 Décembre dernier avec le groupement Révéo (déploiement de 12 réseaux de recharge dans le Sud-Ouest), GIREVE consolide sa progression dans le déploiement de l’interopérabilité en France. 2500 points de recharge sont déjà ouverts à l’itinérance au travers 40 réseaux. Il y en aura 11 000 à l'issue de leurs déploiements.














Cette nouvelle situation va permettre aux opérateurs de mobilité déjà connectés à GIREVE (Bosch pour le compte de Renault et Daimler, Sodetrel et Freshmile) d’étoffer leurs offres en proposant à leurs abonnés conducteurs de véhicules électriques, l’accès à la recharge sur ces nouveaux réseaux. GIREVE a par ailleurs annoncé plus tôt cette année la connexion de Chargemap qui proposera bientôt une offre d’accès en plus de son service de cartographie.


2017 : Internationalisation et nouvelles offres de service 
Par ailleurs GIREVE accélère son déploiement en dehors de France et poursuit le développement de services innovants.
Ainsi la plateforme prévoit d’accueillir dès le premier trimestre 2017 de nouveaux opérateurs au RoyaumeUni, en Belgique, au Luxembourg, au Pays-Bas, en Suisse, en Finlande, en Autriche et au Portugal.
GIREVE entend, dès le premier trimestre, ouvrir un portail en ligne pour les opérateurs connectés et lancer son offre de service pour l’intermédiation des réservations et de la recharge intelligente.

A propos de GIREVE 
GIREVE est une plateforme digitale au service de la transition énergétique. Créé à l’initiative de Renault, EDF, Enedis, la CNR et la Caisse des Dépôts, GIREVE rend les infrastructures de recharge pour véhicules électriques visibles, accessibles et interopérables en Europe.  

lundi 19 décembre 2016

L'amendement du Gouvernement souhaitant porter de 30 à 50% le crédit d'impôt pour l'installation d'un point de charge chez les particuliers a été refusé par les députés.

M. Michel Sapinministre. Cet amendement introduit une nouvelle disposition, que vous n’avez pas encore eu à examiner. Il entend envoyer un signal fort et propose, afin de lutter contre la pollution atmosphérique, particulièrement dans les villes, de renforcer l’incitation à l’acquisition de systèmes de charge pour véhicules électriques.
Il existe déjà des mesures pour inciter à l’acquisition de véhicules électriques, car le coût de ces véhicules est un premier obstacle. Mais celui de l’installation des bornes électriques en est un autre. En augmentant le taux du crédit d’impôt pour la transition énergétique – CITE – pour l’acquisition de ces bornes, nous donnerons un signal fort en faveur du développement du parc de véhicules électriques. Il est proposé que ce taux soit porté de 30 à 50 %, spécifiquement et uniquement pour ce qui concerne l’installation de systèmes de charge.
Mme la présidente. Quel est l’avis de la commission ?
Mme Valérie Rabaultrapporteure générale. Puisque cet amendement vient juste d’être déposé, la commission n’a pas pu l’examiner. Je vais donc donner un avis personnel.
Monsieur le ministre, une voiture électrique coûte environ 25 000 euros. L’acquéreur d’une telle voiture bénéficie déjà d’une aide de l’État de 6 700 euros, et même de 10 000 euros s’il se sépare en même temps d’une vieille voiture diesel. Et là, vous nous demandez, pour une borne qui coûte 1 000 euros, que l’État fasse un chèque de 500 euros au contribuable qui va l’installer ! Quand on peut payer une voiture 25 000 euros, je pense qu’on peut aussi payer une borne à 1 000 euros !
M. Marc Le Fur. Vous avez raison !
M. Gilles Carrezprésident de la commission des finances. En effet, ce n’est pas raisonnable !
Mme Valérie Rabaultrapporteure générale. Je pense que vous gaspillez de l’argent public.
M. Gilles Carrezprésident de la commission des finances. Très bien !
Mme Valérie Rabaultrapporteure générale. En outre, cet amendement arrive en deuxième délibération, alors qu’il n’a jamais été examiné. Je regrette qu’il en soit ainsi, d’autant plus que nous avons passé toute la soirée d’hier à repousser des amendements de l’opposition et des députés écologistes, qui proposaient de faire passer le taux du CITE de 30 à 50 %. Le Gouvernement nous a dit que ce n’était pas possible, qu’au nom de la simplification, il fallait que le taux reste à 30 % pour tout le monde, et aujourd’hui c’est vous qui nous proposez de le faire passer à 50 %. Si j’avais su, j’aurais donné un avis favorable aux amendements de l’opposition !
M. Marc Le Fur. Très bien !
Mme Valérie Rabaultrapporteure générale. Ce n’est pas raisonnable. C’est de l’argent public qui est gaspillé. Il existe déjà des dispositions importantes en faveur des voitures électriques.
Mme Valérie Rabaultrapporteure générale. Je répète qu’une voiture électrique coûte 25 000 euros et que l’aide publique s’élève déjà à 10 000 euros par véhicule. Je pense que ceux qui achètent une telle voiture peuvent ajouter 1 000 euros pour payer la borne.
M. Gilles Carrezprésident de la commission des finances. Très bien ! J’approuve la rapporteure générale !
M. Serge Grouard. Vous êtes courageuse, madame la rapporteure générale !
Mme la présidente. La parole est à M. Razzy Hammadi.
M. Razzy Hammadi. Cet amendement me pose un problème. Au-delà des arguments que vient de développer Mme la rapporteure générale, je me pose la question de la pertinence de cette stratégie. Quel est le problème qui se pose en France, concernant la voiture électrique ? Le problème n’est pas que chacun puisse payer sa borne de recharge ! Le problème, c’est que nous manquons d’une infrastructure de recharge qui soit répartie d’une manière équilibrée sur le territoire. Quand on voit les problèmes qui se posent dans la première et la deuxième couronne de Paris, comme dans Paris intra-muros, il est clair qu’il faut une programmation et une planification.
Permettez-moi d’ajouter une chose. Je l’ai dit au sujet de la rénovation urbaine, et je n’ai pas été entendu ; je l’ai dit au sujet des infrastructures dans le domaine du haut débit, et je n’ai pas été entendu : la France est le seul pays d’Europe qui finance ses infrastructures publiques avec 100 % d’argent public. Dans les autres pays d’Europe, on met 10 ou 20 % d’argent public pour créer un effet de levier, et les 80 % qui restent, on les consacre aux pauvres, on les utilise pour lutter contre les inégalités. Nous, on fait l’Arc Express avec 100 % d’argent public !
Je vais vous donner une solution, monsieur le ministre. On fait un grand appel d’offres, sur cinq zones, en distinguant les zones tendues, celles qui rapportent peu d’argent, celles qui en rapportent beaucoup… On équilibre la chose, on étudie les flux de transport et, en dix ans, on a un zonage. Il faut aussi veiller à l’interopérabilité, parce que cela ne sert à rien d’installer une borne à 1 000 euros si celle qui est juste à côté ne fonctionne pas avec la même voiture. Si on faisait cela, avec les fonds d’investissement, les contrats de partenariat, les opérateurs publics, les aménageurs, on aurait, en trois ou quatre mois, 30 000 ou 40 000 bornes sur les territoires les plus tendus de ce pays. Au lieu de cela, on va dépenser des millions d’euros avec un crédit d’impôt qui correspond à une vieille politique, parce qu’elle a été pensée par de vieilles têtes. (Sourires sur les bancs du groupe socialiste, écologiste et républicain.)
Mme la présidente. La parole est à M. Marc Le Fur.
M. Marc Le Fur. Je souscris tout à fait aux propos qui viennent d’être tenus par notre rapporteure générale. Je voudrais également alerter l’Assemblée sur un autre sujet : le risque de rupture d’approvisionnement électrique dans certaines régions. C’est un risque très réel.
M. Alain Fauré. On touche le fond !
M. Marc Le Fur. Nous avons été alertés récemment, car certaines centrales nucléaires sont à l’arrêt. Or les voitures électriques fonctionnent bien grâce aux centrales nucléaires !
M. Alain Fauré. Vous dépassez les bornes ! (Sourires.)
M. Marc Le Fur. Vous niez la difficulté ! On va multiplier la consommation électrique dans des secteurs qui sont déjà, quelques heures par jour, quelques jours par an, à la limite ! Sur la pointe de Bretagne, nous avons déjà plusieurs fois été au bord de la rupture électrique !
Mme Valérie Rabaultrapporteure générale. Allez, il est temps de voter cet amendement !
M. Marc Le Fur. Ce n’est pas en générant une nouvelle consommation électrique, qui sera nécessairement d’origine nucléaire, que nous allons résoudre le problème. Je suis très inquiet de ce développement de la consommation électrique, et je crains que nous n’arrivions à un point de rupture, qui va poser des problèmes à notre économie.
M. Razzy Hammadi. Nous pourrions développer les voitures au feu de bois !
Mme la présidente. La parole est à M. Pascal Cherki.
M. Pascal Cherki. Monsieur Le Fur, il faut que vous accordiez vos violons, dans votre parti, parce que votre candidat à l’élection présidentielle a fait hier l’apologie de la croissance du parc nucléaire !
M. Marc Le Fur. Justement, il faut l’accroître !
M. Pascal Cherki. Je me range aux arguments de Mme la rapporteure générale et à ceux de M. Razzy Hammadi. Il faut favoriser l’usage de véhicules électriques, et l’État a déjà introduit des dispositifs fiscaux en ce sens. Mais la question qui se pose ici est celle des infrastructures de réseau. Moi, je ne suis pas favorable au développement d’un système dans lequel chaque particulier aura sa borne. Il faut créer une infrastructure de réseau de bornes.
Mme Valérie Rabaultrapporteure générale. Nous sommes d’accord.
M. Pascal Cherki. Il faut organiser le maillage du territoire. Qu’il existe des dispositifs fiscaux pour amener les propriétaires d’un véhicule polluant, diesel ou à essence, à passer à l’électrique, c’est tout à fait normal : on a toujours procédé ainsi quand on a voulu changer les modes de locomotion. En revanche, il n’est pas raisonnable de défiscaliser l’achat des bornes en demandant aux particuliers de faire l’acquisition de leur propre borne.
Mme la présidente. La parole est à M. Alain Fauré.
M. Alain Fauré. Nous avons voté une loi, portée par ma collègue Frédérique Massat, présidente de la commission des affaires économiques, pour favoriser l’installation de bornes électriques sur tout le territoire. Des subventions sont attribuées aux collectivités pour qu’elles installent ces bornes dans des lieux stratégiques, en fonction de plans départementaux. Nous n’allons pas ajouter à cela des bornes dont nul n’a besoin !
(L’amendement n1 n’est pas adopté.)

Bus électriques: Transdev * a remporté le marché couvrant une partie de la banlieue d’Amsterdam, aux Pays-Bas.


Ebusco TransdevTransdev * a remporté jeudi 15 décembre le marché couvrant une partie de la banlieue d’Amsterdam, aux Pays-Bas. Le réseau de bus qui dessert cette zone comporte une particularité : il comptera au démarrage du contrat fin 2017 une centaine de bus 100 % électriques, et ce chiffre montera à 200, voire 250, bus à l’horizon 2020, soit 90 % de la flotte. "Nous venons par ailleurs de commencer l’exploitation de 50 bus de ce type dans un contrat à Eindhoven, avec l’objectif de passer bientôt à 100", souligne aux Thierry Mallet, nouveau PDG de Transdev.  (Source Les Echos, photo Olivier Meyer)
* Le groupe est détenu à 60 % par la Caisse des dépôts à 40 % et par Veolia .








vendredi 16 décembre 2016

COMMERCIALISATION EN FRANCE DU NISSAN xStorage


Eaton et Nissan élargissent leur portefeuille de solutions de stockage domestique de xStorage Home avec une gamme de six  produits qui offrira davantage de choix aux consommateurs pour répondre à leurs besoins énergétiques.

xStorage residential energy storage
·      Les précommandes commencent  aujourd’hui en France
·      La gamme Nissan xStorage Home comprend désormais une gamme de six de produits, à partir de 3 500 € (HT et hors coûts d’installation)
·      Ces solutions permettent aux clients de contrôler quand et comment utiliser l’énergie chez eux pour optimiser leur consommation pendant les périodes où l’énergie est particulièrement coûteuse
·      Le système utilise des batteries Nissan qui ont déjà fait leurs preuves en alimentant plus de 260 000 véhicules 100% électriques

Quelques jours après sa commercialisation dans plusieurs pays d’Europe, Nissan et Eaton lancent les pré-commandes de la gamme xStorage Home aujourd’hui en France. Le système de stockage énergétique xStorage Home est déjà disponible en précommande en Allemagne,en Norvège et au Royaume-Uni. Il le sera également dans d’autres pays européens dans les mois à venir.


Capable de capter l’énergie du soleil ou du réseau électrique, le système xStorage Home rend la consommation énergétique plus abordable et encourage les propriétaires à faire des choix plus écologiques. En outre, la technologie dernier cri du système xStorage Home se tourne résolument vers l’avenir en permettant aux clients de revendre de l’énergie au réseau électrique. Une opportunité que les entreprises spécialisées dans le secteur énergétique devraient offrir plus tard.

Grâce à ce système, les consommateurs peuvent contrôler quand et comment utiliser l’énergie chez eux pour optimiser leur consommation pendant les périodes où l’énergie est particulièrement coûteuse. Cette gamme élargie offrira plus de choix en matière de capacité énergétique, de prix et d’unité aux consommateurs, qui pourront choisir d’acheter des unités alimentées par des batteries d’occasion ou des batteries neuves.

Les unités xStorage Home qui offrent une deuxième vie aux batteries des véhicules électriques Nissan seront proposées à partir de 3 500 € (hors TVA et coûts d’installation), un prix très concurrentiel, pour une capacité énergétique de 3,5 kW. L’unité la plus chère (6 kW) coûtera 3 900 €. Le prix des unités alimentées par des batteries Nissan neuves sera compris entre 5 000 € et 5 580 € pour la plus haute capacité. Ces unités seront couvertes par une garantie prolongée de 10 ans.

Connectée à une source d’alimentation électrique résidentielle et/ou à des sources d’énergie renouvelables comme les panneaux solaires, cette unité offre une flexibilité qui pourrait bien révolutionner la façon dont nous gérons notre consommation d’énergie.

Des convertisseurs solaires sont déjà intégrés aux solutions xStorage Home, ce qui signifie que si un consommateur est déjà équipé de panneaux solaires, il peut se connecter directement à xStorage Home, stocker une énergie propre et renouvelable et l’utiliser pour alimenter son foyer en électricité. C’est également un moyen de réduire les factures d’électricité : il est possible de recharger l’unité lorsque l’énergie renouvelable est disponible ou moins chère, et de redistribuer l’énergie stockée lorsque la demande et les coûts sont élevés.

L’unité xStorage Home permet également de redistribuer l’énergie au réseau dans les pays autorisant cette pratique, représentant une source de revenus potentielle pour les clients qui pourront revendre l’énergie stockée au réseau électrique lorsque la demande et les coûts seront élevés.

Le système fournit également une énergie de réserve idéale lorsque les réseaux électriques sont très sollicités et peut être connecté à un smartphone, permettant aux consommateurs de passer d’une source d’énergie à l’autre en appuyant sur un simple bouton.

Bernard Loire, Directeur Général de Nissan France, déclare : « Marque accessible et pionnière du marché des véhicules 100% électriques, Nissan développe une réflexion qui dépasse largement le marché automobile. Véhicules, infrastructure de recharge, smart-grids ou stockage de l’énergie : la marque innove et prend une part importante dans la révolution électrique en cours. Ce leadership de Nissan franchit une nouvelle étape en France : nous sommes heureux de commercialiser une solution accessible du stockage de l’énergie pour les particuliers, la gamme Nisssan xStorage Home ».

Cette transition vers l’utilisation de sources énergétiques alternatives est en parfait accord avec la demande des consommateurs européens. Selon le rapport Nissan’s Social Index, les enjeux environnementaux figurent parmi leurs principales préoccupations pour l’avenir. Une grande majorité des personnes interrogées (91 %) sont favorables au développement d’autres sources d’énergie et 89 % souhaitent que les matériaux recyclés soient utilisés de manière plus novatrice.

Jean-Philippe Dieudonné, Vice-Président, Canaux de distribution du secteur électrique d’Eaton pour la zone EMEA, déclare : « Nous avons travaillé en partenariat avec Nissan pour développer une gamme de six solutions de stockage d’énergie résidentielles abordables et prêtes à l’emploi. D’autres produits de stockage d’énergie résidentiels sont disponibles sur le marché, mais notre objectif est d’éviter les frais cachés et de proposer le coût d’exploitation le plus faible possible. »

Le nouveau portefeuille xStorage Home marque le début d’un engagement durable d’Eaton et Nissan, qui ont pour ambition de lancer de nouveaux produits sur le marché pour les entreprises comme pour les particuliers. Par exemple, l’offre commerciale xStorage Buildings d’Eaton et Nissan est une solution robuste et puissante qui permet aux entreprises de gérer leur consommation d’énergie avec efficacité et d’alimenter leurs locaux en électricité de manière plus intelligente et durable.

A propos de Eaton
Eaton est un acteur mondial majeur en contrôle et automatismes industriels ; en solutions de distribution, supervision et sécurisation de l’énergie ; en éclairage et sécurité ; en dispositifs de câblage ; en solutions pour les environnements difficiles et dangereux ; en services d’ingénierie. Grâce à son offre globale, Eaton est en mesure de relever les grands défis que pose actuellement la gestion de l'énergie électrique.
Eaton est une entreprise spécialisée dans la gestion de l’énergie dont le chiffre d'affaires a atteint 20,9 milliards de dollars en 2015. Eaton propose des solutions éco énergétiques afin  d’aider ses clients à gérer efficacement l’énergie électrique, hydraulique et mécanique de façon plus économique, plus durable et plus sûre. Eaton emploie environ 95 000 personnes et commercialise ses produits dans plus de 175 pays. Pour plus d'information, veuillez consulter www.eaton.com.