mardi 29 octobre 2019

UN MOTEUR PAR ESSIEU, TRANSMISSION INTEGRALE : LE NOUVEAU PROTOTYPE DE DEVELOPPEMENT 100% ELECTRIQUE PAR NISSAN

Un moteur électrique par essieu, 310 ch., 680 Nm, une transmission intégrale intelligente Nissan a dévoilé un véhicule test unique, basé sur la berline LEAF e+, et comportant de nombreuses autres technologies en cours de développement. Celles-ci sont destinées à la prochaine génération de véhicules électriques  de la marque.
Voir la vidéo de présentation
"D'ici peu, Nissan com-mercialisera une nouvelle génération de véhicules électriques qui constitueront, une nouvelle fois, une véritable rupture » affirme Takao Asami, senior vice president for research and advanced engineering de Nissan. "La technologie 100% électrique associée à une transmission intégrale intelligente, s'ajoutant à la technologie Nissan Chassis Control, va permettre des progrès significatifs en termes de reprises, de tenue de route, de freinage ; à l'image des performances de véritables voitures de sport ».
Cette technologie électrique, axée sur le Plaisir de conduit, est un élément-clé découlant de la vision Nissan Intelligent Mobility, vision de la marque quant à la propulsion, à la conduit et à l'intégration des véhicules à la société.
Double motorisation : forte puissance et progressivité
En utilisant deux moteurs électriques, soit un par essieu, la chaîne cinématique de cette LEAF particulière développe 227 kW –environ 310 ch.- et un couple maximal de 680 Nm. Cette puissance est gérée grâce au contrôle haute-précision des moteurs électriques. Résultat : des accélérations très franches, sportives, mais une très grande facilité de conduite grâce à la progressivité de ces accélérations.
Pour les conducteurs, la transmission intégrale et son, contrôle permettront une pklus grande sécurité, et une confiance renforcée, quell que soit l'état de la route ou la météo.
Un confort à bord inégalé
La précision de la gestion des moteurs permet un confort à bord inégalé, grâce à la progressivité dispensée. Roulis et tangage sont minimisés grâce à la régénération d'énergie renforcée au lever de pied et au freinage. Lors des ralentissements en agglomération, cela évite aux passagers de subir de trop forts mouvements de caisse, et réduit d'autant leur inconfort. De la même façon, sur chaussée dégradée, et en accélération,  le contrôle des moteurs électriques est optimisé afin de maintenir un confort optimal en minimisant les mouvements irréguliers.
Contrôle de freinage indépendant
Par-delà le contrôle indépendant du couple entre les essieux avant et arrière, la technologie permet une repartition de freinage indépendante à chacune des quatre roues afin d'optimiser l'efficacité et la force du freinage. Cela permet au conducteur de profiter pleinement des trajectoires qu'il souhaite suivre, et avec une sécurité maximale.
Le porte-drapeau de Nissan Intelligent Mobility
Même s'il s'agit d'un véhicule-test, banc d'essai roulant de technologies de pointe, le design de cette LEAF spéciale n'a pas été oublié. L'objectif : faire ressentir l'enthousiasme pour les performances offertes par le véhicule. Elargisseurs d'ailes, bas de caisse, jantes issues du rallye, l'aspect visuel de la voiture démontre qu'elle est développée pour affronter des conditions de roulage dégradées lors de ces tests.
A bord, un écran de 12,3'' occupe le centre de la planche de bord. Sur cet écran apparaissent, en temps réel, toutes les informations à propos de la gestion des deux moteurs électriques et du Nissan Chassis Control, via une interface dédiée. Ainsi, conducteur et passagers peuvent aisément comprendre le fonctionnement du véhicule et sa gestion intelligente.

lundi 28 octobre 2019

Un 26 Octobre 2019 mémorable ! Merci à tous !

Alors que nous fêtions mes 75 ans, 500.000 vues atteintes par ce blog lancé en Octobre 2013

Le 1er article du 25 Octobre 2013 :
  
👉Non la voiture électrique n'est pas qu'un véhicule urbain !👈

👉et le même trajet accompli 6 ans plus tard ! 👈


Les statistiques de ces 6 ans de parutions




OZON/GLATIGNY sur Tesla S75 remportent le 4e E-Rallye Monte-Carlo;

Retour sur le 4e E-Rallye Monte-Carlo : Pour accéder à chaque reportage vidéo journalier de l'organisation Cliquer sur chaque lien ci dessous.


Encore et toujours plus intense !
Pour ce 4e E-Rallye Monte-Carlo, le Comité d’Organisation de l’Automobile Club de Monaco continue de prôner la diversité en proposant un parcours composé de 12 spéciales de régularité, pour certaines inédites et, pour d’autres, mythiques, celles ayant fait les grandes heures des Rallyes Monte-Carlo WRC et Historique…
Et pour la toute première fois depuis sa création originelle en 1995, l’opus électrique des Rallyes Monte-Carlo prend la direction d’une ville hôte bien connue de l’organisation, Valence
Au programme, le Champ de Mars, à partir du mercredi 23 octobre, de 7h30 à 12h30 pour les vérifications administratives et techniques, puis, à 14h00, pour le grand départ. Aussitôt en course, les concurrents prendront la direction de la vallée de l’Isère et le massif du Vercors pour débuter la 1ere Étape, avec pour hors-d’œuvre, une épreuve de mise en jambes « Saint-Pierre-de-Chérennes – Choranche / SR 1 / 13 km / 15h30 » sans difficultés notoires. C’est ensuite, sur la route retour du département de la Drôme, que tous devront réellement rentrer dans le vif du sujet avec « Léoncel – Barbières / SR 2 / 14 km / 16h00 », et le franchissement du Col de Tourniol (1145m), dont les réputées épingles en descente doivent être le juge de paix de cette fin d’étape, dont l’arrivée à Valence est prévue à 18h30.
Les terres ardéchoises seront au menu de la 2e Étapejeudi 24 octobre, après un départ de Valence à 07h30. Avec pour premier terrain de jeu de la journée « Gilhoc-sur-Ormèze – Saint-Barthélémy-Grozon / SR 3 / 13 km / 08h30 », une épreuve à ne pas sous-estimer et qui, d’entrée, peut se révéler décisive sur des routes très étroites. Et les difficultés vont aller crescendo pour les concurrents, qui, dans la foulée, vont devoir affronter la mythique épreuve du Championnat du Monde des Rallyes WRC « Saint-Martial – Burzet / SR 4 / 30 km / 10h00  », empruntée par la descente du Ray Pic. En guise de conclusion de cette journée, « Antraigues-sur-Volane – Vals-les-Bains / SR 5 / 21 km / 11h30 », avant un retour sur Valence à partir de 16h30.
Vendredi 25 octobre, le départ de Valence est programmé à 06h00. Cette 3e Étape débute par un long routier de la Drôme vers les Hautes-Alpes et disputer « Oze – Lardier-et-Valença / SR 6 / 32 km / 09h30 » avec les cols de la Bachassette (940m), des Verniers (1042m) et d’Espréaux (1160m) à franchir. Pas de répit pour la suite, avec au programme, dans les Alpes-de-Haute-Provence, la redoutable et redoutée épreuve « Digne-les-Bains – Chaudon-Norante / SR 7 / 16 km / 11h30 » et son célèbre col de Corobin (1211m). Direction ensuite le département du Var, avec une doyenne des « Monte-Carlo » d’antan «Castellane – Chateauvieux / SR 8 / 16 km / 13h30 », avant un retour en Principauté de Monaco, dont l’entrée des premiers concurrents en parc fermé est fixé à partir de 20h00.
Le lendemain, samedi 26 octobre, place à la 4e Étape, avec un départ programmé de Monaco à partir de 8h00, en direction des Alpes-Maritimes. Et pour terrain de jeu, les fabuleux décors de « Toudon – La Penne / SR 9 / 20 km / 10h00 » et « Conségudes – Bouyon / SR 10 / 13 km / 11h15 ». Retour ensuite pour les participants au parc fermé et de recharge de Monaco à partir de 14h00.
Le départ de l’Étape Finale aura lieu depuis Monaco à partir de 21h00. Avec au programme de cette dernière nuit du samedi 26 au dimanche 27 octobre, les traditionnelles épreuves de « Sospel – La-Bollène-Vésubie / SR 11 / 31 km / 22h00  » et « Lantosque – Lucéram / SR 12 / 16 km / 23h00  »
Arrivée prévue à Monaco aux alentours de 01h30


À propos du E-Rallye Monte-Carlo
Véritable compétition routière, réservée aux véhicules 100% Électrique, sans utilisation de prolongateur, et 100% Hydrogène, cette épreuve de régularité est désormais très prisée des constructeurs et préparateurs automobiles, venus démontrer pour l’occasion et en conditions réelles, le potentiel technologique et avant-gardiste de leurs véhicules. Depuis sa nouvelle dénomination en 2016, succédant ainsi au Rallye Monte-Carlo des Véhicules Électriques (1995, 1996, 1997, 1998 et 1999), au Rallye Monte-Carlo Fuel Cell & Hybrids (2005, 2006), au Rallye Monte-Carlo des Véhicules à Energie Alternative (2007, 2008, 2009, 2010 et 2011) et au Rallye Monte-Carlo des Energies Nouvelles / Rallye Monte-Carlo ZENN (2012, 2013, 2014, 2015), ce 4e opus de l’E-Rallye Monte-Carlo compte cette année pour la 12e et avant-dernière manche de la Coupe E-Rallye de Régularité de la FIA 2019.
Par définition, les E-Rallyes ont pour objectif de promouvoir les nouvelles technologies automobiles, conçues pour émettre les plus faibles quantités possibles de polluants, de particules fines et de CO2. Ils visent également à encourager les pilotes à adopter une conduite écoresponsable, la priorité étant accordée à la protection de l’environnement et à la transition du secteur des transports, via l’utilisation de l’électricité comme source d’énergie de propulsion des véhicules. Et c’est justement ce que l’Automobile Club de Monaco s’efforce de démontrer depuis plus de 20 ans, en poursuivant avec insistance et conviction son rôle de pré­curseur. L’Automobile Club de Monaco est force de proposition en la matière. Cette épreuve dédiée aux véhicules de nouvelle génération a évoluée sans cesse au fil des années, pour correspondre toujours un peu plus au modernisme.
Déjà aux côtés de l’Automobile Club lors de la précédente édition, le réseau public de bornes de recharge « eborn » avec aujourd’hui 1000 bornes au compteur dans 11 départements du grand Sud-Est, repart dans l’aventure en mettant à disposition ses bornes situées le long des routes du E-Rallye.
Des bornes de recharge pour véhicules électriques seront également fournies dans les parcs par EVBox, partenaire historique du E-Rallye Monte-Carlo. Avec une base de plus de 75 000 points de charge installés à travers le monde, EVBox est moteur de la mobilité électrique et propose des solutions de recharge aux particuliers, aux entreprises et aux collectivités publiques, de 3,7 kW à 350 kW.   
Les voitures inscrites sont de nouvelle génération, représentant plus d’une dizaine de constructeurs automobiles, leaders sur le marché, aussi bien avec les modèles électriques que les voitures à pile à combustible, alimentés à l’hydrogène… 

vendredi 25 octobre 2019

Flottes d'entreprise : Electrique: virage obligatoire. (Le Monde 24/10/2019)

Télécharger le Supplément du Monde 
Dossier très complet paru dans "Le Monde" et son supplément Flottes d' entreprise du 24/10/19.
Dans son editorial Eric Béziat pose clairement les ejeux auxquels sont confrontés les entreprises à partir de 2020 :
" Telle un pilote de course sans freins, voyant se dresser un obstacle au bout de la ligne droite, l’industrie automobile fonce à toute vitesse vers le « mur du CO² ». L’impact est imminent : à partir de l’année 2020, les émissions de dioxyde de carbone des véhicules vendus seront examinées, comptabilisées, et gare à ceux qui auront dépassé leur objectif de réduction. Les contrevenants sont menacés d’amendes sévères en 2021.
Les constructeurs doivent donc prendre le virage qui leur permettra non seulement d’éviter de perdre leur chemise mais aussi de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique. Et, dans cette manœuvre, les Flottes d’entreprise peuvent apporter une aide précieuse. "
.../...
Pour y parvenir, une seule issue : augmenter très fortement la part des voitures à zéro ou très faible émission dans les ventes des constructeurs. Donc immatriculer beaucoup plus de voitures électriques qu'aujourd’hui.  Et c’est là que le marché des véhicules professionnels est à même de jouer un rôle-clé. "
A l'appui de son propos, ce témoignage de François Piot, président de l’Arval Mobility Observatory, think tank spécialisé dans le véhicule d’entreprise et la mobilité: « Il y a des signes de l’intérêt croissant des gestionnaires de flottes pour l’électrique . Notre étude annuelle réalisée auprès de 3.000 chefs de parc montre que 17 % d’entre eux ont au moins une voiture électrique dans leur flotte et surtout que 34 % envisagent désormais l’achat ou la location d’un véhicule à batteries...Tour à tour, les freins à l’achat des véhicules électriques par les sociétés sont en train de tomber... Les marques proposent maintenant des véhicules qui arrivent dans la zone des 300 à 400 kilomètres sans avoir à recharger. Si c’est évidemment insuffisant pour un commercial qui doit traverser la France, une telle autonomie convient largement à des véhicules qui accomplissent des tournées de proximité.»

Egalement au sommaire de ce supplément : 

  • Les véhicules électriques et hybrides préférés des entreprises.
  • Haro sur les SUV : Les 4x4 urbains, très à la mode, sont pointés du doigt: plus lourds, ils consomment et polluent plus.
  • Une conversion à la carte : Les loueurs longue durée ont développé des solutions d'aide au passage vers l'électrique dans les flottes.
  • Entre hybride et pur électrique il faut choisir: Avant de convertir sa flotte d'entreprise, il est nécessaire d'évaluer les besoins des salariés et de respecter les critères de coût.
  • Les utilitaires se branchent au réseau: Alors que les camionnettes sont soumises au nouveau protocole de test des émissions, les modèles électriques se multiplient. 
  • Le recharge des batteries en net progrès: Les réseaux de bornes se développent et les avancées technologiques permettent de faire le plein plus vite.
  • Les quatre options technologiques: Pour passer à l'électrique, les entreprises ont différents choix possibles.
  • La télématique s'impose comme un outil essentiel : Les entreprises cherchent à tirer avantage des données générées par de véhicules toujours plus connectés, notamment pour adapter leur flotte aux usages. 
  • De nouveaux services pour la voiture connectée vont arriver: Pour Fawzt Nashashibi, directeur de recherche à l'Inria, la 5G va permettre l'essor des véhicules autonomes.
  • Le covoiturage, une idée qui fait son chemin : Installé sur les longues distances, le système, pourtant très économique pour les salariés, commence tout juste à émerger sur les trajets domicile-travail.
  • L'Union Européenne durcit ses normes antipollution : Les constructeurs doivent respecter des seuils de plus en plus bas d'émission d'oxydes d'azote et de CO².


mercredi 23 octobre 2019

Concept-car Nissan ARIYA devoile au Salon de Tokyo

Ce crossover 100% électrique illustre le virage de la marque à l’ère de la conduite autonome
Nissan a dévoilé aujourd'hui le concept-car Ariya, un crossover 100% électrique doté de deux moteurs électriques, d'une accélération puissante, de technologies d'aide à la conduite et d'une esthétique qui montre à quel point le design de la marque a été repensé.
Le nouveau concept-car Nissan Ariya, présenté à l'occasion du 46° Salon de Tokyo, évoque l'aube d'une ère nouvelle. Ainsi, le constructeur désire redéfinir la philosophie de la marque face à l'évolution du secteur automobile.
Le concept de crossover Nissan Ariya offre un habitacle spacieux et haut de gamme, des technologies de pointe et une carrosserie qui se veut à l'image de sa propulsion électrique. Il incarne la vision Nissan Intelligent Mobility, qui prévoit que l'électrification et l'intelligence des véhicules offriront des trajets plus harmonieux et adaptatifs, sans accidents ni émissions à l'échappement.
Le concept-car Ariya reprend des éléments de design aperçus pour la première fois sur le concept-car Nissan IMx lors du Salon de l'Automobile de Tokyo de 2017. Parmi ces éléments figurent l'audacieux et caractéristique bouclier marqué d'une griffe lumineuse en forme de V, une lame de feux arrière impressionnante, une face avant et un arrière courts, et enfin un intérieur qui évoque davantage un salon qu'un véhicule conventionnel.
S'il s'agit encore d'un concept-car, ce crossover électrique à la fois audacieux, élégant et atypique pourrait être produit dans un futur proche.
«Le concept-car Ariya est le fruit d'une collaboration étroite entre le design et l'ingénierie de Nissan», explique Yasuhiro Yamauchi, Representative Executive Officer, Nissan Motor Co., Ltd. «Il représente le futur langage du design Nissan, qui entre dans une nouvelle ère. C'est la prochaine étape de l'évolution de la marque.»
Lors de ce Salon de l'Automobile de Tokyo, l'Ariya partage la vedette avec le concept-car Nissan IMk, concept de micro-citadine elle aussi 100% électrique. Ensemble, ces deux véhicules constituent les deux pôles de la nouvelle identité électrique telle que la marque l'imagine.
Nissan Intelligent Mobility: un nouveau langage pour le design
Le concept-car Nissan Ariya représente une toute nouvelle conception du design pour Nissan.
«Une nouvelle architecture automobile, comme c'est le cas avec l'électrification, est synonyme de nouvelles opportunités pour redéfinir les interactions des véhicules au sein de la société. Ainsi, un véhicule électrique doté de fonctions avancées offre une toute nouvelle perspective», affirme Alfonso Albaisa, Senior Vice President of Global Design, Nissan. «Avec ce véhicule et l'IMk, nous voulions nous assurer que chaque voiture Nissan intègre en son âme un esprit japonais caractéristique, qui se traduit de façon simple mais puissamment moderne, et que nous appelons le «futurisme japonais intemporel».
«Élégant», «fluide» et «sexy», tels sont les mots-clés du Nissan Ariya dès l'extérieur, avec ses larges ailes avant, ses phares à LED ultra-fins et son bouclier avant qui remplace la calandre traditionnelle sur les véhicules essence; marqué d'un emblème Nissan sur mesure et lumineux. Ce bouclier incorpore en outre un motif géométrique subtil qui se révèle lorsque la griffe en forme de V s'allume.
«Nous avons remplacé la calandre traditionnelle par ce que nous appelons un bouclier, une pièce expressive présentant une texture 3D innovante et qui, en plus d'être esthétique, laisse deviner les technologies cachées dans le véhicule», analyse Alfonso Albaisa. «Dans le cas présent, le concept-car Ariya abrite un capteur radar et d'autres technologies qui lui permettent de lire la route et visualiser des éléments que le conducteur ne peut pas voir.»
De profil, le véhicule est sublimé par des jantes en aluminium de 21 pouces à 5 branches équipées de pneumatiques sur mesure. En outre, son toit abaissé aux lignes pures est particulièrement favorable à l'aérodynamique. L'arrière est inspiré des crossovers, avec un pilier abrupt qui se fond parfaitement dans un arrière musclé. Une bande lumineuse d'un seul tenant à verres noirs s'étend sur toute la largeur de la carrosserie. Les balises lumineuses sur les garde-boues arrière et l'aileron suggèrent sans détour la puissance du véhicule.
«L'extérieur affiche un équilibre entre beauté dynamique et précision technologique, avec des proportions qui illustrent les possibilités offertes par la plateforme 100% électrique de Nissan», précise Alfonso Albaisa. «Le nez et le coffre étonnamment courts, le grand habitacle, les larges roues et la peinture à deux tons assortis garantissent une apparence élégante qui vient équilibrer l'impression sportive et luxueuse.»
Le concept-car Ariya se pare d'un bleu «Suisei» offrant deux aspects différents en fonction de la distance d'où on l'admire. De loin, ce bleu profond donne l'impression d'un fini mat. De plus près, de gros flocons de verre incrustés réfléchissent la lumière à profusion, rappelant la traînée d'une comète dans un ciel étoilé.
Le toit et les roues sont soulignés par une nouvelle couleur qui démarquera les futurs véhicules électriques Nissan: le cuivre, couleur du soleil levant au début de l'aube. Ainsi, il symbolise l'aube d'une ère automobile nouvelle, tout en faisant référence aux artisans japonais traditionnels qui transformaient le cuivre en œuvres d'art fonctionnelles.
Si l'extérieur de l'Ariya exprime essentiellement ses aspects «élégant» et « sexy », l'intérieur illustre la notion d'harmonie, représentée par l'intégration des technologies dans la vie quotidienne et la précision de l'artisanat japonais.
« Avec son plancher plat, rendu possible par la disposition du bloc-batterie et l'absence de moteur à combustion interne, le concept-car Ariya accueille ses occupants par une impression d'espace et d'ouverture », explique Alfonso Albaisa. « Les panneaux se fondent naturellement les uns dans les autres, en parfaite harmonie à l'avant, sur les côtés et à l'arrière, donnant une impression panoramique aux occupants, où qu'ils soient installés.
Par ailleurs, le tableau de bord minimaliste n'est pas encombré des boutons et manettes que l'on trouve dans les véhicules conventionnels. Lorsque l'Ariya est allumé, des commandes tactiles parfaitement intégrées le long du tableau de bord apparaissent dans un scintillement. Lorsque la voiture est éteinte, elles disparaissent. Les seules commandes physiques sont le bouton de démarrage, le bouton de commande de l'écran d'affichage de 12,3 pouces, et les commandes de la ventilation, qui sont ingénieusement incrustées dans la section inférieure en bois véritable du tableau de bord. De même, le tableau de bord s'intègre harmonieusement dans les portes et les garnitures intérieures, devenant ainsi invisible lorsqu'il n'est pas utilisé.
Par ailleurs, les sièges, qui offrent à la fois confort et maintien, sont constitués d'un cadre particulièrement fin qui libère encore plus d'espace et de visibilité. Les sièges avant et arrière sont positionnés de façon à offrir à chacun une excellente vision de son environnement. Ils donnent l'impression de flotter sur un tapis volant. Pour rendre les longs trajets plus confortables, le dossier et l'assise présentent des garnitures en cuir perforé. Un tissu cuivré et brillant sous les perforations ajoute encore de la beauté et de la profondeur à ces sièges.
Tous les matériaux utilisés dans l'habitacle ont été soigneusement sélectionnés pour exprimer la solidité, la technologie et la fonctionnalité. Un matériau souple noir à l'aspect raffiné recouvre le tableau de bord et les contreportes. Un matériau distinct au grain texturé orne les montants de pare-brise le ciel de toit. Il en résulte un contraste visuel subtil mais marquant. Des touches en aluminium cuivré et satiné, intégrées dans le tableau de bord, les sièges et le volant, créent un sentiment d'unité avec l'extérieur.
Une icône de la vision Nissan Intelligent Mobility
Nissan a conçu l'Ariya comme une concrétisation absolue des trois piliers de la vision Nissan Intelligent Mobility : la conduite intelligente (Intelligent Driving), la motorisation intelligente (Intelligent Power) et l'intégration intelligente (Intelligent Integration). Associant des technologies 100% électriques avancées à une connectivité d'interface homme-machine d'une fluidité inédite, ce véhicule propose une expérience de conduite complètement nouvelle.
De plus, le concept-car Ariya est doté de la dernière version du système de conduite assistée de Nissan, le système ProPILOT 2.0, pour une conduite plus sûre et confortable. Ce système permet une conduite guidée sur voies rapides et sans les mains sur un axe unique. Lorsque le système de navigation du véhicule est activé pour faciliter la conduite sur un itinéraire prédéfini passant par certaines routes spécifiques, il aide le conducteur lors des dépassements, des changements de ligne et des sorties d'axes majeurs à plusieurs voies.
Le système ProPILOT 2.0 permet en outre la conduite sans les mains sur une voie unique. À l'approche d'un embranchement ou en préparation d'un dépassement, le système calcule le moment idéal pour la manœuvre en fonction des informations fournies par le système de navigation et les détecteurs à 360°. Le conducteur reçoit alors des instructions sonores et visuelles intuitives et est invité à placer ses deux mains sur le volant, puis à confirmer le lancement de ces manœuvres à l'aide d'un interrupteur. Lorsque le système ProPILOT 2.0 est mis en route, l'éclairage intérieur change de couleur afin de signaler que la conduite sans les mains est activée, tout en créant une atmosphère apaisante.
Doté d'un système de propulsion 100% électrique haute performance, le concept-car Nissan Ariya transmet instantanément le couple aux roues grâce à une double configuration avant/arrière de l'entraînement. Cette disposition permet d'obtenir une puissance équilibrée sur les quatre roues, équivalente ou même supérieure à celle de nombreuses voitures de sport de premier plan.
Le concept-car Nissan Ariya promet d'excellentes performances en courbes et une très bonne traction sur les sols glissants comme la neige ou les chemins, sans que le conducteur n'ait à adapter sa conduite, l'angle de braquage ou même la pression exercée sur la pédale. Tout cela est rendu possible grâce au système de commande des quatre roues doté de deux moteurs et d'une grande puissance. S'appuyant sur l'expérience acquise au cours d'années de développement de systèmes de commande de véhicules, notamment le système de répartition du couple ATTESA E-TS de la Nissan GT-R et le système Intelligent-4X4 du Nissan PATROL, les ingénieurs ont créé ce nouveau système pour gérer automatiquement la puissance électrique et le freinage. Cela garantit un ralentissement en douceur avec un dérapage réduit au minimum. Ainsi, le conducteur n'a pas besoin de changer d'attitude ou de sacrifier son confort : le système fait tout le travail.
Intégration harmonieuse
Les technologies intuitives du concept-car Ariya lui permettent de s'intégrer harmonieusement à la vie quotidienne du conducteur. Et ce, que celui-ci soit à bord ou non.
En effet, l'aide au déplacement ne se limite pas au véhicule. Ainsi, l'interface homme-machine inclut la navigation de porte à porte, qui permet de définir une destination sur un smartphone, de la transférer au véhicule, et de cette façon d'utiliser le système de navigation de ce dernier pour connaître l'itinéraire à suivre. Si, une fois stationné, le conducteur termine son chemin à pied, le système transfère à nouveau les instructions restantes au smartphone.
À l'approche de l'Ariya, le conducteur est accueilli par une lumière de bienvenue tandis que le véhicule se déverrouille automatiquement : plus besoin chercher ses clés. Avant même d'entrer dans le véhicule, des paramètres tels que la position du siège ou encore le chauffage ou la climatisation sont ajustés en fonction des préférences personnelles du conducteur, qu'il peut définir sur son smartphone en créant un profil unique. La voiture peut se synchroniser avec le planning du conducteur pour prévoir l'heure de départ et ainsi préparer le véhicule pour qu'il soit à bonne température et prêt à prendre la route. L'autonomie s'en trouve améliorée par l'utilisation de l'électricité du réseau pour réchauffer ou refroidir la voiture.
Une fois le conducteur à l'intérieur, l'assistant personnel virtuel peut l'aider à rechercher des informations ou à trouver un emplacement de stationnement, afin qu'il ne quitte pas la route des yeux.
Pendant le trajet, le planificateur d'itinéraire intelligent identifie automatiquement les bornes de recharge sur la route, afin de garantir l'arrivée à destination, quelle que soit la distance à parcourir.
Une excellente gestion du stockage de l'énergie permet au crossover de parcourir de longues distances, sans avoir à prévoir de longs délais de chargement. Pour recharger la batterie rapidement et facilement, le concept-car Ariya s'appuie sur le système de charge rapide CHAdeMO, le plus répandu au monde. Le port de charge se déverrouille à l'approche du conducteur, qui connaît en un coup d'œil le niveau de charge du véhicule grâce aux couleurs distinctes qui s'affichent.
Si le conducteur doit accueillir à bord des amis sur le chemin, une fonction de chat vidéo intégrée permet de confirmer les détails du programme avant le départ. Celui-ci peut également communiquer avec leurs smartphones et l'écran d'informations central de l'Ariya pour afficher leur emplacement exact.
Une fois arrivé à destination, le conducteur peut utiliser son smartphone ou un appareil dédié pour garer automatiquement son véhicule en se tenant à proximité, grâce au système ProPILOT Remote Park. Cette fonction peut être utile pour les personnes qui ont besoin de plus d'espace ou d'aide pour sortir du véhicule.
Par ailleurs, la technologie FOTA (Firmware Over The Air) fournit en continu et sans le moindre effort des mises à jour pour le système de navigation, l'interface graphique utilisateur et les caractéristiques de conduite, afin que la voiture fonctionne toujours efficacement et dispose des dernières versions et fonctionnalités. Le conducteur bénéficie ainsi toujours d'une expérience moderne et agréable.
Garé à domicile ou au travail, le concept-car Ariya prend en charge la technologie Nissan Energy. Celle-ci permet de se connecter à des systèmes électriques pour charger la batterie du véhicule, alimenter un bâtiment ou même revendre de l'énergie au réseau. Nissan Energy aide les conducteurs à profiter pleinement des capacités du concept-car Ariya en repoussant les limites de son utilisation, qui va au-delà de la conduite pour s'intégrer à chaque aspect de la vie quotidienne.
Concept-car Ariya : le nouvel univers des véhicules électriques Nissan
« Nissan a une vision claire de la mobilité globale. Le concept-car Ariya n'est que le commencement. En effet, Nissan réfléchit à la façon dont le design, la présentation et le plaisir de conduire peuvent être transformés grâce à l'architecture des nouvelles plateformes électriques », explique Yamauchi. « L'Ariya n'est pas un concept-car développé à partir d'idées abstraites, mais plutôt une voiture incarnant la vision Nissan Intelligent Mobility et laissant deviner une toute nouvelle expérience de conduite à l'horizon. »
Dimensions du concept-car Nissan Ariya
Longueur
4 600 mm
Largeur (sans les rétroviseurs)
1 920 mm
Hauteur
1 630 mm


Lilium diffuse de nouvelles images d'un taxi aérien alors qu'il termine les premiers essais en vol et construit la première usine de fabrication


Lilium, la start-up munichoise développant un service de mobilité aérienne à la demande révolutionnaire, publie aujourd'hui de nouvelles images de son Lilium Jet entièrement électrique alors qu'elle célèbre l'achèvement de sa première phase d'essais en vol, un jalon atteint moins de six mois depuis le début de sa campagne d’essais en vol.

Le Lilium Jet, le premier avion au monde entièrement électrique à décollage et atterrissage à cinq places, a été révélé au monde en mai 2019 et a depuis lors été mis à l'épreuve sur un aérodrome du sud de l'Allemagne. L'avion sans émissions, qui pourra parcourir jusqu'à 300 km en une heure avec une seule charge, a maintenant été piloté à une vitesse supérieure à 100 km / h, selon des manœuvres de plus en plus complexes.
La nouvelle séquence révèle, pour la première fois, l’avion en transition d’un vol vertical à un vol à plat. Cette manœuvre de signature, achevée quelques semaines à peine après le vol inaugural de l'avion, constitue l'un des plus grands défis de l'aérospatiale. C'est ce qui confère au Lilium Jet un avantage considérable en termes de portée. par des rotors.
Avec une autonomie de 300 km, le Lilium Jet sera capable de parcourir des trajets beaucoup plus longs que la grande majorité de ses concurrents, ce qui lui permettra de relier des régions entières plutôt que de faire de courts trajets à travers une seule ville.
La publication de ces images a eu lieu alors que la société célébrait également l'achèvement de sa première usine de fabrication, une étape importante dans la préparation de la société à la production en série du Lilium Jet.
Cliquer pour accéder à la vidéo 
La première installation de fabrication, un espace de 3 000 mètres carrés situé au siège de la société, sera bientôt complétée par une deuxième installation, beaucoup plus grande, déjà en construction sur le même site. Ensemble, ils soutiendront l’objectif de Lilium de produire des centaines d’aéronefs par an d’ici le début des services commerciaux en 2025.
Lilium a également annoncé un ajout à son équipe de direction, Yves Yemsi, ancien combattant d’Airbus, qui a rejoint l’équipe en tant que responsable des programmes, après avoir été responsable de la qualité des programmes pour le très réussi avion A350 d’Airbus.
Daniel Wiegand, cofondateur et PDG, a déclaré à propos de ces jalons: "Nous sommes ravis de voir le progrès de Lilium Jet progresser si rapidement et voir notre première usine de fabrication de taxis volants. Nous prenons des mesures concrètes pour concrétiser notre vision de la mobilité aérienne régionale est une réalité et nous le faisons à temps.
"Nous pensons que la mobilité aérienne régionale peut potentiellement être une force remarquable pour le bien de la société et nous sommes impatients de connaître la suite des événements."

Le Lilium Jet et les essais en vol
Le prototype de Lilium Jet a pris son envol pour la première fois le 4 mai 2018 à 08h03, heure locale. Propulsé par 36 réacteurs entièrement électriques, l'avion n'a aucune émission en exploitation et nécessite moins de 10% de sa puissance maximale de 2 000 chevaux en vol de croisière horizontale, grâce à l'ascenseur généré en ayant deux paires d'ailes.
Depuis son vol inaugural, qui comportait un simple décollage et un atterrissage verticaux, l'avion entreprend des manœuvres de plus en plus complexes et des vols plus longs. Après avoir effectué avec succès plus de 100 tests différents au sol et en vol, la première phase des tests s'est terminée par un vol qui a vu l'avion se déplacer à des vitesses supérieures à 100 km / h.
Au cours de la première phase des tests, l’avion a également passé avec succès une série de tests de sécurité, notamment des pannes de moteur et des volets, ainsi que des tests de fusée-soufflage au sol et en vol.
L'avion, qui est contrôlé à distance depuis le sol, passera maintenant à sa deuxième phase d'essais, qui examinera plus particulièrement ses performances à grande vitesse.
Avec une vitesse maximale de 300 km / h, le Lilium Jet devrait bientôt devenir l'avion eVTOL le plus rapide au monde entièrement électrique.
Leandro Bigarella, responsable des essais en vol, a déclaré: "Le Lilium Jet continue de répondre à nos attentes, offrant d'excellentes performances en vol et une transition remarquablement fluide du vol vertical au vol horizontal.
Cela étant dit, nous adoptons une approche sans relâche en matière d'amélioration et, comme tout bon programme d'essais, nous avons eu la possibilité de mettre au point un certain nombre de perfectionnements sur les aéronefs.

"Nous entrons maintenant dans une phase critique de test alors que nous nous préparons aux opérations à haute vitesse et à la certification éventuelle par les autorités compétentes."

Nouvelles installations de production
Daniel Wiegand, co-fondateur et PDG, a déclaré: "Notre ambition est de développer ici un site de production de classe mondiale qui nous permettra de construire nous-mêmes des pièces essentielles, puis de livrer avions entièrement assemblés à l’échelle du secteur automobile mais aux niveaux de qualité extrêmement élevés exigés dans le secteur aérospatial.
Après avoir envisagé de nombreux sites pour produire nos premiers Lilium Jets, nous avons estimé que notre emplacement au cœur de l'Europe était le mieux adapté à nos besoins, compte tenu de la force de la chaîne d'approvisionnement aérospatiale locale.
La co-localisation de notre site de production avec notre siège social a également du sens à ce stade de notre développement, ce qui nous permet de maintenir le rythme rapide auquel nous développons le Lilium Jet, de l’innovation à l’ingénierie et à la fabrication».
Aujourd’hui, Lilium emploie plus de 350 personnes sur son site de Munich, et plus de 150 rôles sont actuellement disponibles dans diverses disciplines. Les nouvelles installations de production devraient créer jusqu'à 500 nouveaux emplois d'ici 2025.

Yves Yemsi embauché pour diriger le programme d'avions
En plus de la mise en place de l'infrastructure matérielle requise pour la production en série, Lilium a également récemment engagé Yves Yemsi, un vétéran de l'industrie, pour superviser le programme d'avions Lilium Jet. En tant que directeur des programmes, Yves dirigera également les activités d’achats stratégiques de la société.
Au cours des 15 dernières années, Yves a exercé de nombreuses fonctions au sein d'Airbus, dont récemment en tant que Vice-président senior, responsable des achats pour leur division Défense et espace. Auparavant, il était responsable de la qualité des programmes pour le très réussi avion A350 d’Airbus, qui a atteint des niveaux de fiabilité sans précédent.
Cette nomination vient compléter l'équipe de production existante de Lilium, dirigée par Dirk Gebser, responsable de la fabrication, qui a également rejoint Lilium en provenance d'Airbus, après avoir dirigé l'assemblage des avions A380 et A320.
L’embauche de ce poste complète l’équipe de direction de Lilium, à la suite de l’arrivée de Christopher Delbrück, ancien directeur financier chez Uniper, au poste de directeur financier plus tôt cette année.

Commentant sa nomination, Yves Yemsi, responsable des programmes, a déclaré: "Je suis extrêmement heureux de rejoindre une autre entreprise emblématique de l'aérospatiale et je suis impatient de jouer mon rôle pour révolutionner ce secteur. J'ai également contribué au développement de normes de qualité rigoureuses pour un tout nouvel avion et je suis impatient de faire de même à Lilium. "


À PROPOS DE LILIUM:
Lilium GmbH est une startup de Munich qui développe un service de mobilité aérienne à la demande révolutionnaire. Pour donner corps à sa vision d'un monde où tout le monde peut voler n'importe où, n'importe quand, il a conçu et prototypé une toute nouvelle forme d'avion qui lui permettra d'effectuer des voyages d'un prix comparable aux solutions actuelles, bien que beaucoup plus rapide. Révélé en mai 2019, le Lilium Jet, un avion entièrement électrique à cinq places pouvant décoller et atterrir verticalement (eVTOL), lui permettra de faire face à une opportunité de marché valant des billions de dollars et qui changera non seulement la façon dont les gens choisissent vivre et voyager, mais reliera également les communautés à un coût bien inférieur à celui des infrastructures classiques à grande vitesse telles que la route et le rail.
Co-fondée en 2015 par quatre fondateurs visionnaires, Daniel Wiegand (PDG), Sebastian Born, Matthias Meiner et Patrick Nathen, la société a attiré plus de 100 millions de dollars de financement d'investisseurs de classe mondiale tels qu'Atomico, Tencent, LGT, Freigeist et. Il est évident que Ventures emploie plus de 350 personnes.
Pour en savoir plus sur www.lilium.com

mardi 22 octobre 2019

Essai de la Tesla Model 3 : l’une des MEILLEURES voitures au monde ! En moins de 30' ... par Charging Station (Belgique)


Petite sœur des Model S et Model X, la Tesla Model 3, 100% électrique, est déjà un carton commercial.

Comme ses grandes sœurs, c’est pourtant un OVNI dans le paysage automobile mondial, un concept qui bouscule les habitudes des conducteurs et réinvente la manière d’utiliser une voiture... en espérant un jour la rendre autonome.
Mais que vaut la Model 3 au quotidien ? La réponse dans cet essai détaillé de Charging Station (Belgique) ...

mardi 15 octobre 2019

Des batteries au sodium à recharge ultra-rapide (CNRS)

Dans un article de Novembre 2015 intitulé "Un nouveau prototype de batterie ions sodium plein de promesses" nous relations les avancées en laboratoire de la recherche du CNRS sur les batteries au sodium. 
La start-up Tiamat, issue des recherches menées au sein du Réseau sur le stockage électrochimique de l’énergie (1), porté par le CNRS, développe et industrialise une nouvelle génération de batteries à recharge ultra-rapide, à base de sodium et non plus de lithium. Le CNRS, via sa filiale nationale de valorisation CNRS Innovation, est entré à son capital.
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Les batteries au lithium se sont imposées dans de nombreux domaines, des véhicules électriques à l'outillage portatif, en passant par le stockage des énergies renouvelables intermittentes (solaire et éolien). Mais cette technologie présente des limites, notamment en termes de vitesse de recharge et de durée de vie, et le lithium est une ressource rare et localisée dans quelques régions du monde. Plusieurs années de recherche menées dans des laboratoires du Réseau sur le stockage électrochimique de l’énergie1, porté par le CNRS, ont abouti à une nouvelle génération de batteries, à base de sodium et non plus de lithium. La start-up Tiamat, fondée en 2017, a pour vocation de développer et produire ces nouvelles batteries. Tiamat a récemment franchi une étape importante en réalisant une levée de fonds de 3,6 millions d'euros, auprès de plusieurs investisseurs. À cet occasion, CNRS Innovation, la filiale nationale de valorisation du CNRS, est entrée au capital de l'entreprise.
Un avantage majeur de la batterie sodium-ion de Tiamat est de se recharger dix fois plus rapidement qu'une batterie au lithium. Elle peut de plus subir un nombre de cycles de recharge dix fois plus important, ce qui prolonge sa durée de vie. Outre la disponibilité du sodium, l’atout de cette technologie est sa puissance, mais elle ne sera pas compétitive en terme de densité d’énergie électrique. Le marché des batteries sodium-ion ne concernera donc pas les voitures électriques mais des applications exigeant une forte puissance et une charge rapide, comme des vélos ou trottinettes électriques, ou bien encore le stockage d’électricité issue de sources renouvelables intermittentes, et les robots industriels.
Grâce à cette levée de fonds, Tiamat accélère la production et la qualification de ses batteries, aujourd'hui réalisées au sein du Hub de l’Energie, à Amiens. La start-up livre ses premiers clients, qui intègrent les batteries Tiamat dans des produits existants, ouvrant la voie à de nouveaux usages. Une phase d'industrialisation est ensuite prévue, avec une première production en série à partir de 2020.
(1) Le Réseau sur le stockage électrochimique de l’énergie (RS2E) est un réseau de recherche et de transfert technologique français qui se consacre aux différents dispositifs de stockage d’énergie: batteries rechargeables, supercondensateurs et technologies alternatives destinés à de nombreux usages (véhicule électrique, électronique portable, stockage de l’électricité issue de sources renouvelables). RS2E est un réseau du CNRS créé avec le soutien du Ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Il est coordonné par Jean-Marie Tarascon (Collège de France, Paris) et par Patrice Simon (Université Toulouse III - Paul Sabatier, Toulouse), spécialistes reconnus internationalement pour leur expertise dans le domaine du stockage électrochimique de l’énergie.