A contresens - Film en avant-première from Nous Production on Vimeo.
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En plein engouement pour les « zéro émission », les Citroën ë-C4, Renault Twingo ZE, Hyundai Kona, Volkswagen ID.3, Fiat 500 électrique et Peugeot e-208 pourraient inciter les réticents à sauter le pas.
Cela commence à devenir sérieux.
Depuis janvier, plus de 80 000
ventes de voitures 100 % électriques ont été conclues en France, en progression
de 132 % en un an. La récente décision de prolonger jusqu’au 30 juin le bonus
réservé à ces véhicules (7 000 euros jusqu’à un prix d’achat de 45 000 euros, 3
000 euros pour un tarif compris entre 45 000 et 60 000 euros) comme la
multiplication de modèles inédits devraient soutenir cet engouement, malgré le
maillage encore insuffisant du réseau de bornes de recharge. De quoi se poser
pour de bon la question de l’achat d’une « watture ». Parmi les toutes
dernières nouveautés, nous en avons retenu six susceptibles de déclencher
l’envie de sauter le pas.
Citroën ë-C4, moelleuse
Renault Twingo ZE, épanouie
Grâce à son moteur à aimants
implanté sur l’essieu arrière, elle conserve un diamètre de braquage riquiqui
(8,6 m), et oublie les trépidations de sa motorisation thermique. Silencieuse,
vive et passe-partout, la Twingo ZE démocratise la voiture électrique. Son
tarif de base est assez modéré (15 585 euros, bonus déduit), mais il faudra
dépenser un peu plus pour disposer d’un équipement correct. L’autonomie peut
sembler limitée (190 km en usage mixte) et le chargeur embarqué accepte une
puissance de charge limitée à 22 kW. Pourtant, avec un rayon d’action de
quelque 250 km en agglomération, la Twingo ZE répond à ce que l’on attend d’un
véhicule à vocation urbaine.
Hyundai Kona, généreuse
Volkswagen ID.3, prometteuse
Fiat 500 électrique, revigorée
Peugeot e-208, pétulante
Jean-Michel Normand dans Le Monde du 25/11/2020
10 ans et un demi-million
d'exemplaires en circulation font de la Nissan LEAF un véritable best-seller de
la mobilité 100% électrique. Pionnière de ce marché depuis 2010, totalement
renouvelée en 2017, la Nissan LEAF revoit sa gamme pour 2021 : nouvelles versions,
connectivité accrue et équipements supplémentaires sont au programme.
Deux versions supplémentaires :
la LEAF e+ toujours plus accessible
La berline compacte 100%
électrique est toujours disponible en deux versions :
Cette dernière était jusqu'à
présent disponible uniquement en finitions haut de gamme N-Connecta et Tekna.
Pour les clients à la recherche de
davantage d'autonomie -385 km selon cycle mixte WLTP- et d'une offre plus
accessible, la LEAF e+ est désormais proposée en finition intermédiaire Acenta.
Et pour les professionnels, qui représentent en France environ un client LEAF
sur cinq, la version e+ est également proposée en finition Business.
La Nissan LEAF e+ Acenta est proposée à 40300 € et la Nissan LEAF e+ Business à 40420€; tandis que la gamme Nissan LEAF 2021 est accessible à partir de 33900 €, hors aides gouvernementales.
Nouvelles technologies,
connectivité, wifi à bord
Toutes les finitions de LEAF
voient leur équipement de série amélioré. Premier élément, qui porte sur
l'ergonomie : le volant est désormais ajustable en hauteur et en profondeur.
La Nissan LEAF a inauguré la
conduite assistée ProPILOT en Europe, première étape vers la conduite autonome
chez Nissan. Elle bénéficie également de la technologie e-Pedal, qui permet
d'accélérer, ralentir, freiner et même s'arrêter avec la seule pédale
d'accélérateur dans 90% des cas. Et pour 2021, plusieurs technologies de
sécurité viennent s'y ajouter : un détecteur d'angle mort intelligent et un
système de maintien dans la voie équipent désormais toutes les Nissan LEAF.
Pour 2021, la Nissan LEAF devient
l'un des véhicules Nissan les plus connectés, à l'image du crossover urbain
JUKE lancé début 2020. L'application pour smartphone NissanConnect Services va
plus loin avec de nouvelles fonctionnalités : verrouillage/déverrouillage des
portes à distance, autonomie et état de charge sont notamment au programme. Et
les clients pourront également recevoir une alerte si le véhicule sort d'une
zone ou dépasse une vitesse prédéfinies.
Et pour toujours plus de connectivité pour les passagers, un hotspot wifi est installé à bord, accessible via un abonnement.
Rétroviseur intérieur
intelligent, et une –double- nouvelle couleur
La plupart des conducteurs en ont
déjà fait l'expérience, l'usage du rétroviseur intérieur peut être perturbé par
un objet volumineux que l'on transporte… ou par la tête du passager occupant la
place centrale arrière ; voire par des conditions météo défavorables.
Pour garantir une rétro-vision
optimale dans toutes les situations, Nissan innove sur la LEAF 2021 en
introduisant un rétroviseur intérieur intelligent à affichage numérique.
Celui-ci comporte deux positions : un rétroviseur-miroir traditionnel et un
mode écran. Quand le mode écran est activé, il est alors connecté à une caméra
fixée en haut de la lunette arrière. Il suffit au conducteur d'actionner une
commande située en bas du rétroviseur pour passer instantanément d'un mode à
l'autre.
Déjà plébiscité sur de nombreux
véhicules Nissan au Japon et en Amérique du Nord, le rétroviseur intérieur
intelligent à affichage numérique est disponible de série sur la finition Tekna de la Nissan LEAF 2021.
Enfin, une toute nouvelle couleur de carrosserie fait son apparition : le gris Argile, qui peut se décliner également en biton gris Argile – toit noir.
Après 10 ans de succès et deux générations, la LEAF s'est écoulée à plus de 500 000 exemplaires, dont 180 000 en Europe et 25 000 en France.
Les commandes de la Nissan LEAF
2021 viennent d'être ouvertes dans le réseau Nissan en France. Les premières
livraisons interviendront tout début 2021.
- Le jury AUTOBEST, constitué de journalistes représentant 31 pays européens, vient de récompenser Citroën Ami en lui remettant le prix spécial " A STAR IS BORN ".
- Ce prix salue le caractère
innovant de cette nouvelle solution de mobilité individuelle électrique qui
permet de faciliter la liberté de mouvement pour le plus grand nombre.
- Commercialisé depuis mai, Ami
est une alternative originale et complémentaire aux modes de déplacements
urbains, accessible à tous dès quatorze ans, permettant de se déplacer à deux
dans un habitacle fermé et protecteur.
UNE STAR EST NÉE
Ami est une réponse concrète aux
nouvelles attentes de mobilité. Avec sa taille compacte, son design unique, et
son approche graphique inédite, Ami casse les codes, créant la surprise et un
attachement immédiat.
Et bien au-delà de l’objet
lui-même, c’est tout l’écosystème d’Ami qui a été pensé différemment, tant au
niveau de son parcours entièrement digital, que dans son mode de distribution.
Les éléments qui ont séduit le jury AutoBest sont :
UN OBJET DE MOBILITÉ
ANTICONFORMISTE
Ami est électrique : zéro émission
de CO2 pour l’agrément de tous et l’accès à tous les centres-villes, avec une
conduite facile, silencieuse et fluide. Une batterie qui se recharge en
seulement 3 heures sur une prise électrique standard, comme un smartphone.
• Compact
et agile : un gabarit ultra-compact de 2,41m et un diamètre de braquage de
7,20m qui simplifient les trajets en ville et le stationnement.
• Confortable
et protecteur : petit à l’extérieur et grand à l’intérieur Ami permet à deux
personnes de se déplacer côte à côte en tout confort, avec un habitacle fermé
et chauffé, bénéficiant d’une grande luminosité, protégé de des aléas de la
météo.
• Une
identité affirmée et personnalisable : son style original, une conception
innovante intégrant notamment des pièces symétriques et ses 6 packs
d’accessoires qui donnent à Ami un look atypique.
ACCESSIBLE À TOUS
• Sans
permis dès 14 ans en France,
• Des
offres " à la carte ", attractives et modulables, qui permettent à
chacun d’accéder à la mobilité selon son besoin, de l’achat au comptant dès 6
000€ (bonus de 900€ déduit) au loyer mensuel à partir de 19,99€/mois en
location longue durée, en passant par les offres d’autopartage dès
0,26€/minute,
• Des
offres désormais accessibles aux professionnels.
UN PARCOURS DE VENTE ENTIÈREMENT
DIGITAL
• Avec
Ami, Citroën réinvente son mode de distribution pour s’adapter à l’évolution
des modes de consommation de ses clients. Un site de vente en ligne unique,
store.citroen.fr/ami a été développé pour simplifier la vie des clients en leur
offrant liberté et gain de temps.
• Disponible
24h/24 et 7j/7, n’importe où, à partir d’un appareil numérique de type
smartphone, tablette ou ordinateur, tout le monde peut découvrir, configurer,
commander, payer Ami sans se déplacer et aussi réserver un essai, obtenir des
informations complémentaires via le centre d’appels dédié, accéder à la liste
des points de vente agréés, choisir son lieu de livraison…
• Autre
originalité concernant Ami : il peut être livré à domicile comme n’importe quel
produit de consommation courante.
UN MODE DE DISTRIBUTION SPECIFIQUE
• En
s’associant avec le réseau Fnac-Darty, une référence en matière de distribution
(vente en ligne et services client) et un acteur majeur sur le marché de la
mobilité urbaine, Citroën témoigne de sa culture de l’innovation pour aller à
la rencontre de nouveaux clients.
• Ami
est exposé au cœur d’un pop-up kit qui casse les codes du showroom automobile
traditionnel en jouant avec les matériaux (bois, métal) et les couleurs
(orange) pour apporter un esprit à la fois ludique et décalé. Les accessoires
d’Ami sont fixés à des panneaux par des tendeurs, le tout rappelant les
éléments d’un jeu de construction.
UN DISPOSITIF D’ESSAIS COMPLET ET
ORIGINAL
Pour faire connaître et essayer
Ami au plus grand nombre, Citroën a élargi son dispositif d’essais habituel.
• Des
pop-up stores nomades (une déclinaison des pop-up kit destinés aux lieux
d’exposition des points de vente agréés) qui ont sillonné la France cet été.
• Une
sélection de magasins Fnac et Darty exposent Ami et le proposent également à
l’essai.
• Le
réseau Citroën participant.
• L’essai
à partir du domicile du client.
Citroën Ami séduit le jury d’AutoBest mais également le public puisqu’à ce jour déjà 2 400 clients en France ont été séduits par cette solution de micro-mobilité individuelle innovante et pensé pour la ville : facile, électrique et accessible.
· Pour fêter ses 10 ans de succès, Nissan offre une prime jusqu’à 7 000 € pour l’achat d’une LEAF 40 kWh 100% électrique
· Pour tous et sans condition, cette prime Nissan est valable jusqu’au 31 mars 2021 et s’ajoute aux différentes aides gouvernementales actuelles
· La Nissan LEAF est accessible batterie incluse, dès 21.990 € pour tous, et même 16.990 € pour les bénéficiaires de la prime à la conversion
Pour toute commande d’une Nissan LEAF 40 kWh neuve par un
particulier, livrée et immatriculée avant le 31 mars prochain, Nissan ajoute
une prime supplémentaire aux 7 000 € de bonus gouvernemental. Cette prime peut
atteindre jusqu’à 7 000 € selon version. Et ce, sans aucune condition.
Le client pourra donc bénéficier d’un avantage total
atteignant 14 000 €. Et en cas d'éligibilité à la prime à la conversion, il est
même possible de cumuler jusqu'à 19 000 € d'aides. Et l’ensemble de ces aides
est cumulable avec les aides à l’achat octroyées par certaines régions.
Cette offre porte sur la LEAF 40 kWh, batterie incluse. La
LEAF 40 kWh est la version la plus plébiscitée par les clients : elle
représente aujourd’hui 80 % des ventes.
La Nissan LEAF 40 kWh, avec ses 150 ch, une autonomie de 270
km (cycle mixte WLTP), batterie incluse, avec 5 vraies places est par exemple accessible
dès 21 990 €, et même 16 990 € avec la prime à la conversion.
Ce tarif inclut naturellement un câble domestique pour se
charger chez soi ou au bureau, comme le font 90% des clients.
Et pour aller plus loin, il comprend l’accès au premier
réseau de recharge rapide de France, mis en place par Nissan. Fort de plus
de 350 bornes, le réseau Nissan a enregistré plus de 120 000 sessions de
recharge en 2019. Evidemment, les clients Nissan bénéficient de 30 mn
gratuites par session grâce au badge Nissan Charge fourni avec leur véhicule.
Lors de son lancement en 2010, la Nissan LEAF a été la
pionnière des véhicules 100 % électrique accessibles. Une décennie plus tard,
la Nissan LEAF doit notamment son succès mondial à ses nombreuses technologies
de confort et de sécurité, comme la conduite assistée ProPILOT, première étape
vers la conduite autonome chez Nissan.
Plus de 500 000 Nissan LEAF sont en circulation dans le
monde, dont 180 000 en Europe et 25 000 en France.
Note aux lecteurs :
L’ensemble des aides à l’achat d’un véhicule électrique, locales et nationales, est consultable sur : Je Change ma voiture
Le conseil d'administration de l'Avere-France est composé des administrateurs suivants :
- HERTEMAN Antoine, président- - GUILLARME Bernard, vice-président
AFBE - Association Française pour le Bateau Electrique, DE MONTGROS Xavier, - CLUB DES ASSOCIATIONS, PERRAULT Laurent - EDF - Direction de la Mobilité Electrique, RIVOALEN Hervé, ENEDIS, TERRAL Olivier FORSEE POWER, TRICAUD Sophie , GIREVE, PLAQUET Eric GNFA, SENECAL Xavier , GROUPE LA POSTE, GERARDIN Laurent, IFP ENERGIES NOUVELLES, HENRIOT Stéphane, MAIRIE DE PARIS , Direction de la Voierie et des Déplacements, BOURDAS Thierry, MICHELIN, BOUILLON DELPORTE Valérie, MOBIVIA GROUPE, BARBRY Bénédicte , MORBIHAN ENERGIES, CEREUIL Edouard , PSA GROUPE, MAESTRACCI Jérémie, PROXISERVE, PLACE Eric, RENAULT SAS, LE-NAIRE Marie-Laure , RENAULT TRUCKS, LANGE Jean-Marc , SCHNEIDER ELECTRIC, JARDIN Aurélie, TESLA, CASTELLI Marie , TOTAL, DUMAS Stéphane, VOLKSWAGEN GROUP, BONAVENT Laurent
Antoine Herteman succède à Joseph Beretta, Ingénieur INSA Génie Electrique et DEA énergétique, Président de l'Avere-France depuis 2012. Le Conseil d'administration tient à remercier Joseph Beretta pour son investissement sans faille qui a permis de faire de l'Avere-France un acteur de référence dans l'écosystème de la mobilité électrique. Pour sa contribution exceptionnelle au développement de l'association, il est nommé Président d'honneur. Il pourra ainsi continuer de mettre son expertise au service de la filière.
AVERE poursuit sa série d' ambassadeurs d'électromobilité présentant des personnes et des organisations dont le travail contribue réellement à l'adoption généralisée de l'électromobilité en Europe et dans le monde.
Joseph, merci de vous joindre à nous aujourd'hui et merci pour tout votre travail et celui d'Avere-France pour promouvoir l'électromobilité. Comment voyez-vous le secteur de la mobilité électrique aujourd'hui et à l'avenir?
Le secteur de la mobilité électrique est en train de changer très rapidement. Même s'il a fallu un certain temps pour émerger, aujourd'hui toutes les conditions sont réunies pour avoir un véritable marché de masse du transport électrique. En fait, nous devons comprendre cela comme un marché de la mobilité électrique et pas seulement des véhicules électriques. C'est très important car, grâce à cette compréhension plus large, nous sommes sûrs que toutes les conditions sont désormais remplies: premièrement, nous devons, bien sûr, acheter suffisamment de véhicules, ce que nous faisons maintenant. Une autre condition est qu'il doit y avoir un financement public soutenant ce marché. C'est désormais le cas, car dans de nombreux pays, il existe des incitations et des avantages financés par l'État pour que les consommateurs acquièrent et utilisent des véhicules électriques, ce qui les rend compétitifs par rapport aux véhicules à moteur à combustion interne. La troisième condition est que nous ayons besoin d'infrastructures de recharge faciles, intuitives et pratiques à utiliser pour tous. Nous sommes actuellement en train de réunir ces conditions pour vraiment façonner le marché de masse de la mobilité électrique afin d'en faire une réalité pour chaque consommateur.
En regardant vers l'avenir, alors que la mobilité électrique a démarré très lentement, nous devons maintenant vraiment accélérer. Le gouvernement et l'industrie ont des raisons d'accélérer le processus: les constructeurs automobiles doivent atteindre leur objectif d'émissions de CO2 pour 2021, ils doivent donc vendre des modèles électriques pour pouvoir le faire. Les gouvernements doivent trouver un moyen pour que les citoyens aient une bonne qualité de vie dans les grands conglomérats urbains. Cela signifie avoir un air non pollué mais aussi une meilleure qualité de l'environnement au sens large. Les véhicules électriques sont une solution parfaite pour atteindre ces objectifs, les grandes villes doivent donc mettre en place des politiques qui facilitent l'adoption de l'électromobilité. Il est très important qu'ils ne fassent pas cela uniquement pour les voitures, mais aussi pour le transport de marchandises et pour le transport public de masse de personnes, comme les bus.
Quel est votre moment le plus remarquable en tant que membre d'AVERE?
C'est sûrement EVS32 qui s'est passé l'année dernière en France à Lyon. C'est quelque chose que j'ai voulu organiser depuis quand j'ai connu et rejoint Avere-France et AVERE. J'ai rejoint les deux associations en 1993. A l'époque, j'étais directeur adjoint de la recherche et de l'innovation dans le domaine des véhicules électriques, hybrides et à pile à combustible chez PSA Peugeot Citroën. Depuis, je suis membre du conseil d'administration d'Avere-France et de l'AVERE européenne, avec seulement trois ans d'interruption dans tout ce temps. Durant ces trois années, j'ai été détaché au ministère de la Recherche français où j'étais membre français du Conseil européen FP6 qui a défini les thèmes des projets de recherche dans le secteur des transports routiers et maritimes.
Je vois EVS32 comme le couronnement de toutes mes années de travail, même si ce n'était pas toujours facile à mettre en place et à gérer. C'était aussi le reflet de mon expérience, car j'ai souvent remarqué les mêmes mérites et les mêmes difficultés dans l'association européenne et nationale et cet événement a vraiment réuni toutes ces expériences. Ce fut un grand événement qui reflétait vraiment notre engagement envers la cause de la mobilité électrique et a aidé à concentrer les efforts de chacun pour soutenir son adoption massive.
De plus, je suis né à Lyon donc cet événement m'a fait encore plus de ma ville d'origine.
Que faut-il pour garantir une adoption massive des VE en Europe et dans le monde?
Quand j'ai parlé à des experts universitaires dans les années 90/2000 de l'électromobilité, ils disaient que c'est une technologie «éternellement émergente».
Aujourd'hui, cette technologie a réellement émergé. L'avenir est là, et nous avons toutes les conditions pour une transition en douceur vers l'adoption massive de l'électromobilité. Nous sortons tout juste de la crise du COVID-19, qui a eu un impact sur notre liberté de mouvement ainsi que sur l'économie. C'est, pour moi, aussi l'occasion de questionner nos modèles économiques et sociaux pour aller encore plus loin dans la transition énergétique y compris bien sûr la transition vers l'électromobilité. Pour moi, l'électromobilité comprend les véhicules à batterie, à brancher et à pile à combustible appliqués aux deux roues, aux voitures, aux camions, aux bus et aux bateaux.
Si nous examinons tous les avantages de la mobilité électrique, une meilleure qualité de l'air en est certainement un, mais nous devons également tenir compte de son impact positif sur le réchauffement climatique et la réduction des émissions sonores. Cela n'est vrai qu'à la condition que la production d'électricité soit sans énergie fossile. Il est donc nécessaire que nous nous efforcions de décarboner complètement nos sources d'énergie de la manière la plus rapide et la meilleure possible.
Bien sûr, nous devons aussi être réalistes et comprendre que ce processus prendra du temps et que nous n’y arriverons pas d’une année sur l’autre. Mais les choses vont de mieux en mieux et la part de marché de l'électromobilité augmente régulièrement. Nous devons toujours regarder la situation dans son ensemble et ne pas diminuer nos efforts à la lumière de certains succès locaux comme la Norvège qui, bien qu’un cas important, reste un petit marché par rapport à l’ensemble de l’Europe. Au final, les marchés prescriptifs sont les plus grands et il y en a cinq en Europe: l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni, l'Italie et l'Espagne. Ce sont les principaux marchés et, comme nous y voyons une réelle adoption, nous pouvons commencer à être optimistes quant à l'électrification de masse des transports à l'avenir.
Pour rappel, nous sommes vraiment à l'aube d'une adoption massive très rapide de l'électromobilité et nous devons nous concentrer sur les infrastructures de recharge. La technologie est là, donc nous devons vraiment nous en tenir à l'essentiel. Dans le contexte de la crise économique actuelle, nous pourrions être tentés de décider de ne plus rien changer, de nous en tenir aux énergies fossiles et de continuer à polluer et de dire que nous verrons quoi faire plus tard. Je pense que le moment est venu de changer et nous devons le faire sans aucune retenue.
Pouvez-vous nous en dire plus sur le travail d'Avere-France dans le secteur?
Avere-France fait beaucoup de choses différentes. Il est intéressant de regarder son histoire: Avere-France a été créée comme AVERE en 1978 et les deux associations ont grandi ensemble, avec des hauts et des bas dans leur vie et leur coopération, souvent liés au stade de développement du marché de l'électromobilité.
Lorsque je suis devenu président d'Avere-France, j'ai travaillé à recentrer notre travail non seulement sur les véhicules électriques mais sur la mobilité électrique. J'ai expliqué que nous ne pouvions pas simplement regarder les véhicules, mais que nous devions plutôt comprendre la mobilité électrique comme un service holistique. Si nous voulons son adoption massive, nous devons traiter tous les aspects, comme l'énergie, les différents moyens de transport, comme les camions et les bus, mais aussi tous les services de mobilité électrique
En Avere-France, nous avons quatre grands objectifs: l'un est d'éliminer tous les obstacles législatifs qui ralentissent l'adoption de l'électromobilité, et nous faisons beaucoup de lobbying auprès des institutions publiques pour atteindre cet objectif. Nous sommes connus en France mais aussi au niveau européen, les décideurs européens nous demandant d'expliquer ce qui se passe en France. Nous représentons la chaîne de valeur française de l'électromobilité et nous travaillons en étroite collaboration avec le gouvernement français.
Deuxièmement, nous dispensons une éducation et une formation aux consommateurs et utilisateurs actuels et potentiels du transport électrique. Cela nous a pris du temps, mais nous avons développé un partenariat avec le gouvernement et avec de grandes entreprises qui nous permettent de fournir des informations clés à quiconque souhaite acquérir un véhicule électrique d'usage. Nous gardons nos informations à jour sur la base des dernières technologies. Nous recueillons également des informations sur tous les programmes de soutien locaux, régionaux, nationaux et européens. Toutes ces informations sont accessibles sur le site web jerouleenelectrique.fr .
Troisièmement, nous aidons tous les acteurs à obtenir des financements. Nous pensons que le dernier gros obstacle à surmonter est la disponibilité des infrastructures de recharge car l'offre sur le marché est là et les nouvelles technologies ont largement amélioré l'autonomie des véhicules. Nous avons contribué à la mise en place de programmes de financement pour l'installation de bornes de recharge publiques et privées. Le programme, baptisé «Advenir», passe désormais de sa première phase, où nous avions dix millions d'euros disponibles, à une deuxième phase avec un budget de cent millions d'euros sur une période d'investissement de trois ans. Ces fonds sont disponibles pour couvrir jusqu'à 50% des coûts de création et d'installation de nouvelles bornes de recharge spécifiquement dans les entreprises, dans les immeubles en copropriété, dans les parkings publics et sur les autoroutes.
Enfin, on nous a souvent demandé de travailler avec les collectivités territoriales sur des projets régionaux c'est pourquoi nous avons créé un réseau d'associations régionales en France, et aujourd'hui nous sommes présents dans toutes les grandes régions de France et notre réseau agit comme un multiplicateur de nos initiatives. . Nous essayons également d'être actifs dans les grands événements. Nous avons beaucoup à faire et nous avons augmenté nos budgets et ces dernières années, nous sommes passés d'un effectif de trois à un effectif de dix.
Quels sont vos projets à venir pour aider la croissance de l'électromobilité?
Je pense qu’il est toujours bon de se remettre en question et c’est pourquoi nous avons lancé un plan quinquennal pour établir nos priorités dans les années à venir. Dans deux ou trois ans, nous aurons vraisemblablement traité la question des infrastructures de recharge, mais de nouveaux problèmes risquent de se poser. Nous nous attendons à ce que la relation avec les réseaux électriques devienne un problème avec l'adoption massive de l'électromobilité et nous voulons que ce soit une relation gagnant-gagnant sans pénurie d'énergie.
Nous nous préparons désormais à mettre en place des actions dans ce sens et nous avons déjà réalisé quelques études en collaboration avec les plus grands acteurs de l'énergie électrique en France, comme EDF, ENEDIS, RTE. Il s'agit de garantir que nous pourrons parvenir d'ici 2050 à n'avoir que des véhicules à émission zéro sur les routes. Cela signifie que les réseaux électriques français devraient pouvoir absorber la demande d'une trentaine de millions de véhicules électriques sans problème, étant donné certaines conditions qui nécessitent des travaux: une production sans énergie fossile avec beaucoup de production éolienne et solaire intermittente, qui permettent également le stockage d'énergie. Ce dernier implique une interaction claire entre les véhicules électriques et les réseaux d'énergie qui permet d'utiliser ce stockage. C'est l'une des principales raisons pour lesquelles nous ne couvrons pas seulement les véhicules à batterie, mais aussi l'énergie hydrogène, car ils permettent un stockage plus facile de l'énergie électrique. Les batteries sont efficaces pour répondre rapidement à une demande d'énergie lorsque l'hydrogène permet un important stockage d'énergie pour les variations saisonnières. La complémentarité entre mobilité batterie et mobilité hydrogène doit être clairement définie et soutenue dans les années à venir.
Cela est également nécessaire pour aider au développement de futurs modèles commerciaux qui reposent sur une chaîne de valeur de l'électromobilité fluide, des véhicules aux infrastructures. Cela nécessite la coopération des centres de recherche, de l'industrie et du gouvernement. Nous aurons besoin de politiques appropriées à l'avenir, également au niveau européen, car ces modèles commerciaux devront pouvoir fonctionner n'importe où sur le continent.
Comment la coopération élargie entre Avere-France et le réseau européen a-t-elle contribué à la mobilité électrique dans votre pays?
Les réseaux européens nous aident vraiment à savoir ce qui se passe dans d'autres pays et à apprendre des meilleures pratiques d'autres associations similaires. Pour le développement de l'e-mobilité, nous devons nous tourner vers la Norvège, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Espagne,…. Si nous regardons ces pays, nous voyons que l'État soutient le processus. Il doit supprimer certains obstacles, comme le prix et l'infrastructure, sinon cela prendrait trop de temps.
AVERE fait au niveau européen ce qu'Avere-France fait au niveau national, c'est-à-dire fournir les informations qui permettent aux acteurs nationaux de savoir ce qui se passe et quelle est la meilleure façon d'agir pour faire avancer une législation qui aide l'électrification de masse des transports.
Des dernières pensées?
Aujourd'hui, Avere-France tourne une page car, après vingt-cinq ans au conseil d'administration et huit ans comme président, j'ai quitté la présidence en septembre. A cette époque, je sens que j'ai contribué à l'évolution à la fois de l'électromobilité et de l'association de manière significative et j'espère que mon successeur continuera à travailler de cette manière et que cette façon de travailler s'appliquera également à travers l'Europe.
Mon rôle de président a pris beaucoup de mon temps et j'ai maintenant besoin de plus de temps pour d'autres aspects de ma vie, comme ma famille et mes amis. C'est une bonne chance d'avoir un style de vie plus harmonieux. J'ai quitté la présidence, mais je reste président d'honneur. Je continuerai, même si je n'ai plus de rôle opérationnel en Avere-France, mes actions pour permettre à mes enfants et petits-enfants d'utiliser demain les modes de transports durables et écologiques.
L'esprit de la mobilité électrique me guidera toujours.
Qui l'eût cru ? Quand la Nissan LEAF est dévoilé en 2010, c'est la première –donc la seule- berline 100% électrique accessible. Une décennie et un demi-million d'exemplaires plus tard, l'heure est venue de regarder ce qu'est devenu le marché de la mobilité 100% électrique, que la LEAF a engendré. A travers l'histoire de la LEAF, une décennie d'innovation et d'expertise, Nissan met en lumière l'exceptionnel chemin parcouru, de la définition de la voiture 100% électrique en 2010 aux plus récentes ruptures technologiques.
Et l'avenir est plus prometteur encore : l'actualité montre une croissance de ce marché de +132% sur la période juillet-septembre 2020 (1) par rapport à l'année précédente.
En tant que premier véhicule 100% électrique grand public il y a dix ans, la LEAF a ouvert le chemin de l'électrification moderne. Avec son approche innovante de la mobilité électrifiée, la Nissan LEAF a aidé les clients et les collectivités locales à construire un avenir sans émission à l'échappement.
« La naissance puis les transformations de la Nissan LEAF au cours de la dernière décennie témoigne des innovations et progrès de Nissan dans le développement des véhicules 100% électriques. » a déclaré Helen Perry, Directrice des Véhicules Electriques chez Nissan Europe. « Les clients continuent de choisir la Nissan LEAF pour son agrément de conduite, enrichi par nos technologies avancées telles que la e-pedal ou la conduite assistée ProPILOT. »
Dès le départ, elle a suscité l'enthousiasme : voiture mondiale de l'année 2011, voiture européenne de l'année 2011, voiture de l'année 2011 au Japon. Une première pour une électrique, évidemment.
2. L'autonomie de la LEAF a plus que doublé
En 10 ans, la capacité et l'autonomie de la batterie de la Nissan LEAF ont augmenté respectivement de 160% et 120%. La batterie est ainsi passée de 24 kWh à 62 kWh, et l'autonomie de 175 km (NEDC) à 385 km (WLTP). Ces progrès ont conforté la confiance des clients à l'égard de la LEAF. Aujourd'hui, cette dernière offre le double de la puissance d'origine, passant de 109 à 217 ch., améliorant ainsi l'expérience de conduite et le plaisir de conduite.
3. La LEAF est à la pointe de l'innovation technologique
La LEAF a introduit de nouvelles technologies qui ont permis d'optimiser son utilisation. Nnovation exclusive, sa e-pedal permet d'accélérer, ralentir et même freiner et s'arrêter avec le seul accélérateur, dans 90% des cas. La Nissan LEAF a ainsi ouvert la voie aux futurs véhicules électriques Nissan, comme le nouveau crossover coupé 100% électrique Nissan Ariya.
4. Depuis l'arrivée de la Nissan LEAF, l'infrastructure publique de recharge se développe rapidement… et grâce à Nissan 90% des clients ne se rechargent qu'à domicile ou au bureau, et la moitié d'entre eux sur une simple prise domestique.
Mais pour aller plus loin, Le nombre de bornes de recharge publiques a considérablement augmenté depuis le lancement de la LEAF, passant de 2 379 dans l'Union Européenne en 2011 à 213 367 aujourd'hui (2).
Rien qu'en France, Nissan, a notamment contribué installer plus de 350 bornes rapides. En 2019, elles ont permis plus de 120 000 cycles de recharge. Qui dit mieux ? Et c'est évidemment gratuit pour les clients Nissan.
5. Les clients de la Nissan LEAF sont des conducteurs satisfaits
92% des conducteurs européens de LEAF recommanderaient à leurs amis et à leur famille de conduire un véhicule 100% électrique (3). C'est le record chez Nissan, et c'est un record dans l'industrie.
6. Conduire une LEAF, une histoire qui se renouvelle
Pleinement satisfaits de leur berline compacte 100% électrique, 74% des propriétaires de LEAF déclarent désirer renouveler leur véhicule par une autre LEAF. Et en 10 ans, la LEAF a ainsi conquis –et reconquis- 500 000 propriétaires.
7. La mobilité électrique a créé de nouveaux services pour les clients
En 10 ans, la Nissan LEAF est devenue totalement connectée. Premier véhicule Nissan avec Internet à bord –c'était en 2015- elle a depuis gagné une l'application Nissan Charge qui permet désormais aux propriétaires de Nissan LEAF de surveiller, à distance et en temps réel, la disponibilité et les tarifs des bornes de recharge, leur niveau de charge, et bien d'autres services connectés.
8. Le cycle de vie de chaque LEAF est très efficient
Du processus de production jusqu'à la fin du cycle de vie, les voitures électriques comme la LEAF génèrent jusqu'à 80% de moins de CO2 que les voitures à moteur thermique équivalentes (4). Au fur et à mesure que sa technologie et sa conception s'affinent, la durabilité de la LEAF s'améliore naturellement, et toujours sans émission à l'échappement.
9. Les batteries de la LEAF ont plusieurs vies
Les batteries de la Nissan LEAF peuvent être réutilisées et recyclées. Par exemple, 148 anciennes batteries –dénommées Nissan Xstorage- ont aidé à créer le plus grand système de stockage d'énergie au monde au stade d'Amsterdam en 2018.
10. Les batteries de la LEAF sont sûres et fiables
Les batteries de la LEAF bénéficient d'une garantie de 8 ans/160 000 km qui fait désormais référence dans l'industrie. Les batteries des 500 000 LEAF en circulation –dont 180 000 en Europe- sont extrêmement durables, que ce soit en termes de maintien de capacité, ou de qualité intrinsèque. Nissan n'a pas eu connaissance d'incident majeur sur ces batteries en une décennie.
1 https://www.acea.be/press-releases/article/fuel-types-of-new-cars-petrol-47.5-hybrids-12.4-electric-9.9-market-share-t
2 European Alternative Fuels Observatory, Normal and fast charging points (2020)
3 Nissan Europe Market Intelligence, EV Infrastructure Survey 2019
4 Transport & Environment report, How clean are electric cars? (April 2020), page 11
Le groupe VW et le gouvernement grec ont convenu de mettre en place un «système de mobilité pionnier» sur l'île méditerranéenne d'Astypalea. À cette fin, le système de transport actuel de l'île doit être converti en véhicules électriques et en énergies régénératives.
A terme, Astypalea devrait ainsi devenir une île modèle pour une mobilité climatiquement neutre. La déclaration d'intention correspondante a été signée aujourd'hui.
À eux seuls, ces projets devraient réduire considérablement le parc automobile de l'île. Au total, environ 1 500 véhicules à moteur thermique doivent être remplacés par environ 1 000 véhicules électriques. Les véhicules utilitaires actifs dans l'économie locale ainsi que les véhicules officiels, tels que la police, les ambulances et le parc de véhicules du secteur public, doivent également être électrifiés. Volkswagen prévoit également d'installer les chargeurs muraux d'Elli dans toute l'île «pour assurer une infrastructure de charge complète».
Le projet sert de «modèle pour la stratégie de décarbonation de Volkswagen» et est, par conséquent, «fortement soutenu par le comité consultatif de développement durable indépendant du Groupe». Margo T. Oge, membre du comité consultatif sur la durabilité et ancienne directrice du bureau de la qualité de l'air des transports à l'Agence américaine de protection de l'environnement: «Le changement climatique constitue une menace existentielle pour l'humanité. La mobilité électrique, associée aux énergies renouvelables, contribuera à réduire les pires impacts du changement climatique. Il y a un Aristote qui dit: "C'est pendant nos moments les plus sombres que nous devons nous concentrer pour voir la lumière." Le projet Astypalea est une lumière dans l'obscurité et contribuera à démontrer l'avenir de la mobilité propre. »
Astypalea est une île du sud de la mer Égée d'une superficie d'environ 100 kilomètres carrés, à peu près comparable à l'île de Sylt. Il compte environ 1 300 habitants et est visité par environ 72 000 touristes chaque année. Astypalea ne dispose actuellement que d'un système de transport public très limité avec deux bus ne desservant qu'une petite partie de l'île. À l'heure actuelle, la demande d'énergie est presque entièrement couverte par des sources d'énergie fossile. À l'avenir, l'île devrait jouer un rôle de pionnier dans le tourisme durable. L'un des principaux piliers est le passage à la mobilité durable. La République de Grèce soutient ce changement dans le cadre de son plan national énergie et climat.
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NDLR: Suite aux commentaires négatifs relatifs à ce projet il nous a semblé utile de rapporter le point de vue grec, du moins du gouvernement; nous reproduisons l'article de l'Agence marocaine de presse MAP Ecology.
Athènes – Le gouvernement grec et le constructeur automobile allemand Volkswagen ont signé, mercredi, un accord de « décarbonisation » de l’île cycladique d’Astypalea, en mer Egée, à travers un parc automobile tout électrique.
Ce projet, appelé « Smart and sustainable island », consiste à remplacer les véhicules circulant actuellement sur cette île de 1.300 habitants, visitée chaque année par 72.000 touristes, par un millier de véhicules électriques Volkswagen.
Le vice ministre grec des Affaires étrangères Costas Fragkogiannis a indiqué que « Astypalea donne un aperçu de l’avenir » de l’utilisation de l’énergie verte, lors de la présentation de ce projet en visioconférence avec le directeur général de Volkswagen Herbert Diess, le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis et le maire d’Astypalea Nikolaos Kominea.
De son côté, Herbert Diess a souligné que « la politique, les entreprises et la société ont la responsabilité de limiter le changement climatique », ajoutant que l’objectif à long terme de son groupe était « la mobilité pour tous sans affecter le climat ».
Pour sa part, le Premier ministre a indiqué qu' « Astypalea devrait devenir un modèle de développement durable pas seulement au niveau national mais aussi au niveau européen et mondial », relevant que « la décision de Volkswagen d’investir en Grèce est un vote de confiance pour les perspectives de développement en Grèce ».
Selon une source gouvernementale grecque, l’Etat grec doit engager six millions d’euros pour inciter au retrait des vieux véhicules tandis que Volkswagen offrira à bas prix des véhicules aux habitants ou entrepreneurs d’Astypalea.
Avec 10 € de pénalité par kg au dessus de 1,8 t (poids à vide plus 75 kg), le malus au poids, ajouté au malus lié aux émissions de CO², est censé contribuer à la réduction des émissions de GES. Mais le total des deux malus ne pourra pas dépasser 40.000 € ... toutefois les foyers fiscaux d'au moins 3 enfants pourront bénéficier d'une ristourne de 200 kg par enfant dans la limite d'un véhicule d'au moins 5 places ... bla ... bla ... bla...
Le WLTP après le NEDC, des mesures des émissions scandaleusement trompeuses !
Afin d'en circoncire la valeur on inventa les indices NEDC puis WLTP, censés en mesurer leurs quantités.
Les acheteurs d'hybrides rechargeables seront-ils les victimes d'un futur "électrifygate" ?
Des conditions d'essai scandaleusement mensongères! Notamment pour l'automobiliste désirant un véhicule à grande autonomie qui acquiert un hybride "électrifié " croyant faire un geste vertueux pour la planète, alors que passés les 50 km d'autonomie maximum de sa batterie, il va rouler en thermique jusqu'au terme de son parcours et malheureusement souvent bien au delà s'il ne s'oblige pas à recharger sa batterie.
Déjà fortement encouragées à passer leurs flottes à l'hybride, car trouvant plus avantageux de fournir un véhicule à leurs salariés plutôt que de rembourser des indemnités kilométriques difficiles à vérifier, les entreprises vont contribuer davantage aux émissions de CO² car "mal utilisé, il peut engendrer une consommation moins durable que les véhicules traditionnels ".
Exonérer des deux malus les hybrides rechargeables, est triplement contradictoire par rapport aux bonnes intentions affichées par la Ministre:
Autre exonération aberrante celle accordée aux véhicules électriques à hydrogène