lundi 28 février 2022

Bornes de recharge rapide POWER DOT pour VE sans aucun coût ni investissement pour...

Power Dot : Opérateur de bornes de recharge pour voitures électriques et fonds d'investissement pour les retailers et foncières commerciales. Démocratisation de la recharge rapide pour tous les français dans tous les territoires : nous investissons sur les parkings des espaces commerciaux pour les équiper gratuitement.

mercredi 23 février 2022

La Nissan LEAF 2022, toujours à la pointe de la technologie, arbore un nouveau design.

  • La LEAF 2022 se dote de nouveaux éléments de design, de nouvelles jantes en alliage et de couleurs inédites qui mettent en avant son identité de marque 100% électrique.
  • La pionnière des véhicules 100% électriques grand public continue de jouer un rôle clé dans l'accélération de l'électrification de Nissan.
  • La LEAF 2022 sera disponible à la commande dès le 1er mars, à partir de 34 400€

La Nissan LEAF, premier véhicule 100% électrique grand public au monde, bénéficie pour 2022 d'un design plus affirmé et de technologies innovantes et éprouvées telles que le système d'aide à la conduite ProPILOT et le système d'info divertis -sement NissanConnect. 

La LEAF 2022 sera commercialisée dès le mois d'avril, alors que Nissan continue d'accélérer vers l'électrification de ses gammes de produits avec une offensive majeure qui permettra de proposer une gamme entièrement électrifiée après l'été.

« La Nissan LEAF a toujours eu pour objectif de rendre la technologie de pointe et le plaisir de la conduite 100% électrique accessibles à tous. La LEAF 2022 s'appuie sur cette philosophie, offrant aux clients un design attrayant, une connectivité performante et une motorisation efficiente. » a déclaré Arnaud Charpentier, Region Vice President, Product Strategy and Pricing, Nissan AMIEO.

Un design dynamique et attrayant

La LEAF 2022 reçoit de subtiles modifications de style extérieur qui renforcent l'apparence distinctive de ce modèle.

Les nouvelles jantes en alliage de 16 et 17 pouces apportent un élément de sportivité accru et une surface noire lisse, qui ajoute une touche d'élégance, orne désormais la face avant. Les jantes, ainsi que la calandre, arborent le nouveau logo Nissan, symbole réinventé et audacieux de la marque.

Les clients de la LEAF 2022 bénéficient également d'une nouvelle palette de couleurs élargie avec des teintes plus élégantes et modernes. Enrichissant une offre totale de cinq couleurs unies et cinq options bicolores, deux nouvelles teintes sont disponibles sur toutes les versions : Bleu Sukumo élégante et singulière, tandis que le Bleu Magnétique apporte encore plus de dynamisme au modèle.

Une expérience de conduite efficiente et connectée

Forte de plus de 10 ans d'expérience de Nissan dans la conception et l'innovation en matière de véhicules électriques, la LEAF 2022, disponible avec deux options de batterie, offre jusqu'à 385 km d'autonomie (version e+, cycle WLTP).

La LEAF 2022 combine une efficience électrique remarquable avec le meilleur des technologies d'aide à la conduite et de connectivité Nissan.

La technologie ProPILOT permet à la LEAF 2022 d'automatiquement s'arrêter, démarrer et maintenir une distance de sécurité par rapport au véhicule qui précède. L'innovante e-Pedal offre la possibilité d'accélérer, de décélérer et de s'arrêter avec la seule pédale d'accélérateur pour un confort maximal.

La LEAF 2022 offre également un ensemble complet de fonctionnalités d'infodivertissement au sein du système NissanConnect, et propose une intégration simplifiée des smartphones via Android Auto et Apple CarPlay.

L'application NissanConnect permet de commander à distance plusieurs fonctionnalités telles que la climatisation. Les clients peuvent connecter leur LEAF à leur assistant vocal Amazon Alexa pour plus de commodité.

« Alors que la popularité des véhicules électriques ne cesse de croître, Nissan continue d'écrire un chapitre passionnant de son histoire en matière de mobilité électrique. La LEAF a joué un rôle clé dans l'élaboration de la vision de Nissan en matière de mobilité et au-delà. Nous tirons parti de notre expertise en matière de véhicules électriques pour lancer 23 nouveaux modèles électrifiés - dont 15 véhicules 100% électriques - d'ici l'exercice 2030. » a déclaré Arnaud Charpentier.

La LEAF 2022 sera disponible à la commande dès le 1er mars 2022, avec des prix à partir de 34 400€.

Pour en savoir plus sur la Nissan LEAF et les produits Nissan sur les sites grand public de Nissan Europe, rendez-vous sur www.nissan.fr

mercredi 16 février 2022

Nissan participe au projet ServCity en testant un véhicule autonome dans les rues de Londres

ServCity, le plus récent projet de recherche sur les services de mobilité autonome au Royaume-Uni, a franchi une étape importante en commençant sa phase de test dans les rues de Londres. L'objectif est d'aider les villes à comprendre comment elles peuvent exploiter les dernières technologies de véhicules autonomes et les intégrer avec succès dans leur environnement complexe.

ServCity est financé conjointement par le gouvernement et l'industrie britanniques. Le fonds gouvernemental Intelligent Mobility, doté de 100 millions de livres sterling, est administré par le Centre for Connected and Autonomous Vehicles (CCAV) et mis en œuvre par l'agence de l'innovation du Royaume-Uni, Innovate UK. Pendant trois ans, six partenaires - Nissan, Connected Places Catapult, TRL, Hitachi Europe, l'Université de Nottingham et SBD Automotive - travailleront ensemble pour éliminer les obstacles au déploiement de véhicules autonomes dans les villes du Royaume-Uni.

Après des mois de recherches, de simulation et de tests sur des pistes d'essai privées, le projet ServCity a maintenant atteint un stade où le ServCity Connected and Autonomous Vehicle (CAV) est testé dans les rues de Londres, au Smart Mobility Living Lab (SMLL) basé à Greenwich.

Construit sur une Nissan LEAF 100% électrique, le véhicule autonome et connecté ServCity sera mis à l'épreuve au cœur de la capitale dans un environnement urbain complexe. ServCity tirera parti de toutes les capacités du Smart Mobility Living Lab en utilisant sa puissance de traitement et des capteurs en bordure de route pour créer un environnement d'infrastructure favorable à l'acquisition de connaissances.

Grâce à une combinaison de simulations, de recherches sur l'expérience de l'utilisateur final et d'essais dans le monde réel, ServCity montrera comment les villes peuvent exploiter le potentiel des futures solutions de mobilité et accélérer leur déploiement. En se concentrant sur les trois domaines clés que sont la technologie, les personnes et l'évolutivité, ServCity vise à garantir que l'expérience utilisateur soit aussi intuitive, inclusive et « engageante » que possible.

Ce projet, soutenu par un financement du gouvernement britannique, contribuera non seulement à rendre les véhicules autonomes plus conviviaux, mais rassurera également les utilisateurs sur leur capacité à réagir rapidement et en toute sécurité face à toutes les situations auxquelles ils peuvent être confrontés sur la route.

Bob Bateman, Project Manager de Nissan, explique : « Nous sommes extrêmement fiers de faire partie du projet ServCity et sommes heureux de mettre à l'épreuve notre Nissan LEAF 100 % électrique en tant que véhicule d'essai de ce programme. Notre stratégie Nissan Intelligent Mobility vise à créer un avenir fait d'une mobilité plus électrique, plus autonome et plus connectée, et nous sommes impatients de travailler en collaboration avec les autres partenaires de ServCity pour y parvenir. »

Edward Mayo, Programme Manager de Connect Places Catapult, a déclaré : « Connected Places Catapult aide les organisations à exploiter les technologies émergentes et à développer de nouveaux services. ServCity est un parfait exemple de la manière dont nous pouvons utiliser cette approche pour déployer des véhicules autonomes à grande échelle afin d'atteindre l'objectif d'une mobilité intelligente, et améliorer la circulation des personnes et des biens. Le début des tests à Londres représente une étape importante pour le projet ServCity. »

Lucien Linders, General Manager du SMLL, ajoute : « En tant que leader mondial dans la conception du futur du transport, TRL s'engage à développer des systèmes sûrs et accessibles à tous. Le Smart Mobility Living Lab de TRL est un banc d'essai dans le monde urbain réel dont l'infrastructure et les installations de capteurs en bordure de route accompagnent le processus de développement des véhicules autonomes et connectés afin d'acquérir une meilleure connaissance partagée de ce domaine. En tant que principal centre de test urbain de CAM Testbed UK à Londres, nous sommes idéalement placés pour tester et éprouver les futurs services de mobilité en vue de leur déploiement commercial. Nous continuons d'être très fiers d'offrir notre expertise à ce projet révolutionnaire de ServCity et de travailler avec les autres partenaires du projet. »

Nick Blake, Chief Innovation Strategist d'Hitachi Europe, explique : « L'équipe de l'European Research & Development Group d'Hitachi se concentre sur la résolution des défis techniques complexes liés à la conduite autonome dans des environnements urbains encombrés. Notre rôle dans le projet ServCity est de développer la technologie permettant de prédire le comportement d'autres objets en mouvement tels que les piétons, les cyclistes et les voitures, et d'y réagir en toute sécurité, ainsi que de fournir des solutions de localisation précises et fiables. »

Gary Burnett, Chair of Transport Human Factors du Human Factors Research Group de l'Université de Nottingham, a déclaré : « Notre équipe apporte une expertise significative dans la conduite et l'analyse d'études sur les utilisateurs pour évaluer les interactions homme-ordinateur. Nous sommes enthousiasmés par notre rôle au sein de ServCity pour générer des théories, des modèles et des méthodes derrière l'expérience utilisateur des occupants du véhicule. À cette fin, nous veillerons à ce que la conception et le développement du service de véhicule autonome soient centrés sur l'utilisateur et répondent réellement aux besoins des consommateurs. »

Andrew Hart, Director de SBD Automotive, explique : « Les robots taxis ont le potentiel de transformer fondamentalement la mobilité des consommateurs et les villes dans lesquelles ils opèrent. L'expérience utilisateur est au cœur de cette transformation, car les opérateurs devront soigneusement équilibrer les attentes des clients avec les contraintes technologiques du monde réel. SBD est fier de faire partie du projet ServCity, apportant ses décennies d'expérience de travail avec les constructeurs automobiles pour aider à définir et tester différentes approches pour offrir une expérience intuitive de robot taxi. »

Agriculture: Orio - 2021 - Le nouveau robot électrique autonome de Naïo Technologies


Après 10 ans d’existence, Naïo Technologies consolide son statut de leader de la robotique agricole en étant la première entreprise au monde à certifier ses robots agricoles de grande taille pour fonctionner sans supervision dans les champs dès le printemps 2022!
Après avoir certifié le petit assistant agricole Oz en 2015, c’est maintenant au tour de Dino, dédié au désherbage des légumes en planches et Ted, dédié au secteur viticole, d’être en capacité de travailler en toute autonomie sans aucune surveillance humaine.

L’autonomie d’un robot agricole, qu’est-ce que ça signifie ?

La « véritable autonomie, celle demandée par nos clients, c’est de pouvoir laisser le robot travailler tout seul dans un champ pour se consacrer à des tâches à plus forte valeur ajoutée », nous explique Matthias Carrière, Responsable pôle Commercial et Clients. « L’enjeu c’est de déléguer une tâche, simple et répétitive, à son robot. Comme vous laissez un robot aspirateur ou un robot tondeuse effectuer son travail », ajoute-t-il.
Forte de son expérience de 10 ans dans l’automatisation du désherbage mécanique avec aujourd’hui plus de 250 robots en circulation dans le monde entier et 60 000 heures de travail effectuées, Naïo Technologies est à présent en passe de rendre totalement autonome au champ sa flotte de robots agricoles.

Dino et Ted, certifiés pour travailler sans supervision en 2022

Nous l’attendions impatiemment et c’est chose faite. Après 5 années de recherche et de développement et 2 demandes de brevets déposées, Dino et Ted s’équipent de systèmes de sécurité leur permettant de fonctionner sans surveillance dans toute l’Europe dès le printemps 2022.Et cela n’a pas été chose facile!
Du fait de leur poids et leur vitesse, ils sont par nature potentiellement plus dangereux. Afin de respecter la Directive Machine Européenne, et répondre à la demande de nos clients en termes d’utilisation de nos robots sans surveillance, il a fallu redoubler d’efforts. Nous avons créé de tous nouveaux systèmes de sécurité d’une grande fiabilité qui répondent spécifiquement aux contraintes du monde agricole.

Ces solutions seront présentées à la 6ème édition du Forum International de la Robotique Agricole (FIRA), qui se tiendra ces 07, 08 et 09 décembre en France, à Toulouse.

Des enjeux techniques et légaux à prendre en compte

Pour Cédric Seguineau, Responsable Qualité, Sécurité et Environnement chez Naïo Technologies, et Président du groupe de travail PT4 « Safety of Autonomous Functions » au CEMA (le syndicat européen du machinisme agricole), des défis étaient à relever pour respecter le cadre légal européen et permettre l’utilisation de nos robots en toute sécurité.
« Avec l’autonomie, de nouveaux risques apparaissent qui ne sont pas formellement identifiés dans la réglementation actuelle. Nous avons dû repartir d’une feuille blanche, refaire nos analyses de risque et inventer des dispositifs particuliers pour gérer notamment les deux risques majeurs : entrer en collision avec une personne, et sortir de la zone de travail autorisée (sortir du champ et aller sur une route par exemple). 
Le premier s’appuie sur des systèmes de détection d’obstacles et d’identification pour distinguer un humain d’un pied de vigne, même dans la végétation. Le second se gère avec des modules dits de geofencing qui vérifient que le robot reste à chaque instant dans une zone délimitée par l’utilisateur. »

C’est un travail de plusieurs années avec les équipes d’ingénierie et des spécialistes de la sécurité comme Dintec et Bureau Véritas, qui ont permis de répondre techniquement à ces enjeux tout en garantissant la fiabilité de nos robots.
Franck Jung, Directeur de l’ingénierie système chez Naïo Technologies, nous présente les derniers résultats:
« Nous nous attelons chaque jour à éliminer les risques liés à l’utilisation de nos machines. L’un des risques principaux est la sortie de la zone de travail, qui sera écarté au printemps prochain grâce au système de geofencing. C’est un système sécurisé dédié, qui vient vérifier, grâce à des données de positionnement redondantes, que le robot se trouve en permanence dans la zone de travail autorisée. 
Concernant l’enjambeur Ted dédié au secteur viticole, il restait le risque d’enjamber un être humain présent au milieu du rang de vignes. Nous terminons actuellement l’intégration d’un système de sécurité innovant, basé sur des palpeurs mécaniques. Ce dispositif très simple et robuste, pour lequel nous avons déposé un brevet, a montré des résultats tout-à-fait satisfaisants lors des essais en vignes. Il nous permettra de livrer les premiers Ted 100% autonomes et sans surveillance humaine requise, dès le printemps 2022 !  »

Des robots connectés pour assurer qualité et sérénité

Nos équipes ne se sont pas arrêtées au « minimum légal » pour garantir la sécurité des personnes. Au-delà de pouvoir laisser un robot travailler seul dans le champ, il faut être en mesure d‘assurer aux clients une efficacité dans la réalisation des travaux qu’il entreprend. Pouvoir déléguer une tâche en toute sérénité est un enjeu capital pour les agriculteurs.
Pour ce faire, nous développons également des services connectés, permettant de garantir en continue la sécurité des cultures et la qualité du travail effectué par nos robots.
Clément Fraisier-Vannier, Directeur de l’ingénierie logicielle, et spécialiste de l’expérience utilisateur, rappelle les fondamentaux de nos services connectés:
« L’objectif principal des robots est de réaliser un travail de qualité en toute autonomie. Dans ce but, nous les connectons depuis l’an dernier en 4G afin de pouvoir remonter des données directement depuis le champ, permettant de surveiller en temps réel, une ou plusieurs machines et d’avoir l’historique des travaux réalisés sur les parcelles.
Ces données collectées (en accord avec la loi sur la RGPD) nous permettent aussi de développer une intelligence artificielle notant la qualité du travail réalisé. Cette future brique logicielle permettra au robot d’ajuster et d’améliorer constamment son travail. Il devient ainsi toujours plus autonome et intelligent, permettant à l’agriculteur de vérifier la qualité et/ou la progression des travaux effectués, afin de développer la confiance entre lui et sa machine et lui apporter la sérénité d’un travail bien fait. » 
Grâce à ces dernières innovations, Naïo Technologies entend garder son statut de leader en apportant toujours plus de valeur ajoutée à ses clients. Rendez-vous au FIRA pour obtenir plus de détails techniques sur ces nouveautés et découvrir les futurs robots qui viendront enrichir notre gamme actuelle dès 2022.

lundi 14 février 2022

Baromètre des immatriculations en 01/2022 : Le segment des voitures électriques particulières a enregistré une hausse de ses immatriculations de + 58 %. (AVERE France)

 

jeudi 10 février 2022

Renault Group, Valeo et Valeo Siemens eAutomotive s’associent pour développer et produire en France le moteur électrique automobile de nouvelle génération

 Renault Group, Valeo et Valeo Siemens eAutomotive annoncent avoir signé un memorandum of understanding en vue de nouer un partenariat stratégique pour la conception, le co-développement et la production en France d'un moteur électrique automobile de nouvelle génération, permettant d’éliminer les terres rares.

Les trois partenaires associeront leur savoir-faire et expertise reconnue pour concevoir un système de propulsion électrique unique et sans équivalent dans le monde : plus de puissance avec moins d’énergie nécessaire, et sans recours aux terres rares.

© Olivier Martin-Gambier
Dans le cadre de ce partenariat, chacun des trois partenaires apportera sa contribution au développement et à la production des deux pièces maîtresses du moteur électrique : le rotor et le stator.

Renault développera et produira le rotor de technologie EESM (Electrically Excited Synchronous Motor ou moteur synchrone à excitation électrique). Conçu sans utilisation de terres rares, il permet de gagner en rendement énergétique. Outre une fourniture de composants basée sur le meilleur de l’expertise de chacune des entreprises, l’architecture générale du moteur « all-in-one » pour Renault Group sera également conçue par Renault.

Valeo et Valeo Siemens eAutomotive développeront et produiront le stator, issu de la maitrise technologique de Valeo dans l’assemblage des fils de cuivre. Grâce à son savoir-faire unique dans ce domaine, qui permet d’intégrer une plus grande densité de cuivre dans le stator, Valeo parvient à générer plus de puissance sans avoir besoin d’utiliser plus d’énergie électrique.

Renault Group, Valeo et Valeo Siemens eAutomotive seront ainsi les premiers acteurs à produire à grande échelle un moteur électrique de 200kW conçu sans terres rares et ce, dès 2027. La production du moteur pour les propres besoins du constructeur automobile sera basée à l’usine Renault Group de Cléon en Normandie.

« Nous sommes ravis de nous associer avec Valeo, dont le savoir-faire est reconnu mondialement. Ensemble, nous allons concevoir et développer une nouvelle génération de moteurs électriques de haute technologie, produits dans notre usine de Cléon. Ce partenariat est une nouvelle démonstration de notre capacité à être à l’avant-garde de la révolution électrique et à ancrer en France la nouvelle chaîne de valeur automobile », déclare Luca de Meo, CEO Renault Group.

Christophe Périllat, Directeur Général de Valeo, précise : « Ce partenariat stratégique va donner lieu à une grande avancée technologique dans la mobilité électrique. Aux côtés de Renault Group, nous allons donner naissance à un moteur électrique automobile de nouvelle génération, permettant d’éliminer les terres rares. Ce nouveau moteur conjuguera les plus hautes exigences environnementales avec les plus hautes exigences de performance. »

Pionniers de l’électrification automobile, Renault Group, Valeo et Valeo Siemens eAutomotive ouvrent une nouvelle page technologique de la mobilité électrique.

mardi 8 février 2022

Verkor choisit Dunkerque pour sa première Gigafactory

L’entreprise industrielle française Verkor annonce la sélection du port de Dunkerque (Hauts de France) pour la construction de sa première Gigafactory pour le développement de cellules de batterie bas-carbone conçues pour soutenir les objectifs européens de neutralité carbone.

La première livraison de batteries à faible teneur en carbone et à haute performance pour les véhicules électriques, prévue pour juillet 2025, sera fabriquée à Dunkerque.

La capacité de production évoluera de 16 GWh en 2025 à 50 GWh en 2030.

Cette annonce marque une étape importante pour Verkor, fondée en 2020, concrétisant ainsi la vision de l’entreprise et accélérant ses objectifs de développement de batteries. Dunkerque est le site le plus prometteur parmi les 40 sites étudiés par Verkor en France, en Espagne et en Italie. D’une superficie de plus de 150 hectares, le site répondra à la demande croissante des constructeurs automobiles européens et internationaux, et à l’accélération du déploiement des véhicules électriques à hautes performances sur le continent.

La Gigafactory Verkor s’imposera comme la plus moderne et la plus efficace du
monde
 grâce à une architecture de données et une digitalisation industrielle à
 un  niveau jamais atteint jusque-là.    Elle  permettra d' équiper  300.000 V.E.B.

Le site répond à toutes les exigences d’une Gigafactory en termes de terrain, de logistique, de capacité énergétique, de proximité des clients, d’accès à une main-d’œuvre qualifiée et d’expansion. Jusqu’à 1 200 emplois directs et plus de 3 000 emplois indirects pourront être créés au cours de la première phase du projet. La Gigafactory de Verkor à Dunkerque permettra de créer un nouvel écosystème d’acteurs et de solutions pour accompagner le développement de la chaîne de valeur des batteries en Europe. Les batteries haute performance et bas carbone produites par Verkor contribueront au maintien de l’excellence et de l’innovation de l’industrie automobile française et européenne.

La production lancée, la Gigafactory approvisionnera plusieurs clients, et notamment Renault Group suite à la signature d’un partenariat stratégique avec Verkor l’été dernier.

Benoit Lemaignan, PDG de Verkor a déclaré : « Nous sommes maintenant impatients de travailler avec nos partenaires pour réunir toutes les conditions gagnantes afin de construire la meilleure usine de cellules de batterie au monde. Dunkerque est le meilleur choix parmi de nombreuses opportunités et je tiens vraiment à remercier toutes les personnes des territoires, ainsi que nos partenaires dont le Groupe IDEC, qui nous ont accompagnés dans cette démarche. »

Verkor et la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) poursuivent le processus de consultation nationale engagé pour ce site en décembre dernier.

Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie : « Maîtriser la chaîne de valeur des batteries est fondamental dans la transition vers la mobilité électrique. Je salue cette nouvelle étape cruciale pour Verkor. Ce choix d‘implantation vient renforcer la « vallée de la batterie électrique » qui prend forme dans les Hauts-de-France et son écosystème dynamique. C’est un signal positif pour la plateforme industrielle de Dunkerque qui dispose d’atouts critiques pour ce type d’activités. Verkor, comme l’ensemble des acteurs de la filière, peuvent compter sur le soutien du Gouvernement, qui se poursuivra dans le cadre de France 2030. »

La construction de la Gigafactory devrait débuter en 2023. La recherche et le développement resteront basés à Grenoble où la construction du Verkor Innovation Centre (VIC) a déjà été initiée. Les innovations qui y sont développées préfigurent l’excellence de fabrication de la première Gigafactory de Verkor.

Centrée sur la production de batteries bas carbone, Verkor produira dans sa Gigafactory deux types de cellules de batteries :

  • des cellules de grande taille : les cellules Pouch
  • des cellules cylindriques, de taille plus réduite (format 2170 et au‑delà)
Verkor a fait le choix de se concentrer sur la production de cellules de batteries à haut volume, destinées aux marchés du véhicule électrique et du stockage stationnaire à grande échelle.


Néanmoins, des cellules spécifiques pourront être développées et fabriquées au sein du Verkor Innovation Centre afin de servir des marchés différents.

lundi 7 février 2022

Electromobilistes occitans, F²AUVE vous invite à participer au projet MOBELSOL associant électromobilité et photovoltaïque.

Vous roulez en véhicule électrique ? Vous souhaitez favoriser le développement de l'électromobilité et du photovoltaïque ? Rejoignez nous pour participer à cet innovant projet !


La Fédération F²AUVE lors de sa dernière assemblée générale a souhaité inviter les électromobilistes et adhérents de ses associations membres à participer au projet MOBELSOL qui s'inscrit parfaitement dans les objectifs d'actions de la fédération pour diminuer notre empreinte carbone. 
Dans un souci de cohérence et pour faciliter les échanges et coopérations inter associatives nous souhaitons que cette participation se fasse sous le label CoopéractiVE marqueur de la communauté d'énergie renouvelable de F²AUVE. Les personnes intéressées voudront bien se faire connaître par mail: lacooperactive@gmail.com 

dimanche 6 février 2022

Les 5 grandes propositions de l'AVERE France en faveur de la mobilité électrique pour l'élection présidentielle.

Dans la perspective de l’élection présidentielle à venir, l’Avere-France (association nationale pour le développement de la mobilité électrique) porte cinq grandes propositions, déclinées en une vingtaine d’actions concrètes, en vue de renforcer encore davantage le rôle de la mobilité électrique en France au service de la transition écologique et de la décarbonation des transports. Le prochain quinquennat s’annonce crucial pour la mobilité électrique et les trajectoires engagées pour atteindre les échéances fixées par les législations nationales et européennes ainsi que l’Accord de Paris sur le Climat devront être poursuivies et renforcées. Compte-tenu de son expertise et de sa capacité à fédérer l’écosystème de la mobilité électrique depuis 1978, l’Avere-France, forte de plus de 200 membres dans les domaines industriel, commercial, institutionnel et associatif, partage ses propositions d’actions concrètes pour continuer d’accélérer l’électrification de nos transports. Le développement de la mobilité électrique est essentiel pour faire face aux enjeux économiques et écologiques d’aujourd’hui et de demain. Pour accompagner les actions politiques en faveur de l’électrification de notre parc de véhicules et de nos différents moyens de transports, l’Avere-France publie ce jour 👉 une note de position 👈 détaillant ses propositions stratégiques et opérationnelles :


1 – Éviter la fracture sociale liée aux transports en étendant l’accès à la mobilité électrique à tous les Français par la réduction des coûts (à l’achat, en comparaison avec le marché des véhicules d’occasion thermiques…)

2 – Dynamiser massivement l’accès à la recharge, tant publique que privée et tant en termes de qualité que de quantité et de prix

3 – Mieux informer les particuliers et mieux former les professionnels sur la valeur ajoutée des véhicules électriques par rapport à leurs équivalents thermiques

4 – Accélérer l’électrification du transport routier et de la logistique urbaine

5 – Développer les compétences et les réalisations de projets pour faire de la France la championne européenne en matière de décarbonation des transports.


vendredi 4 février 2022

A Contresens : Enfin la vérité sur les voitures électriques (L'analyse de Philippe Schwoerer pour l'AVEM)

(L'analyse de Philippe Schwoerer pour l'AVEM)


A LA GENÈSE DU PROJET

Pour rappel, l’écologiste Marc Muller est un adepte de la mobilité douce comme la marche et le vélo. Les voitures électriques, il connaît aussi très bien. En particulier en ayant parcouru une partie du monde en 2010-2011 avec son Icarette très efficiente conçue à partir d’un Twike. Puis en utilisant un Combi Volkswagen de 1969 converti à l’électrique pour l’émission « Aujourd’hui » qu’il a animée avec Jonas Schneiter. L’équipe vivait de plus en plus mal les informations massives véhiculées sur les réseaux sociaux et dans les grands médias au sujet d’une voiture électrique qui serait au final plus désastreuse pour l’environnement que les modèles thermiques.
UNE DÉMARCHE À TÂTONS

Marc Muller et Jonas Schneiter le reconnaissent : ils sont partis, caméras en route, sans savoir ce qu’ils allaient trouver ni comment allait se dérouler l’enquête, rebondissant d’une information à une autre pour constater leur véracité sur le terrain. Avec en tête, au départ, les certitudes alignées sur la voiture électrique par le journaliste Guillaume Pitron, dont les ouvrages sur le sujet ne pourront plus être lus de la même manière à partir de maintenant. Globalement, les terres et métaux rares ont été présentés à toutes les sauces pour dézinguer la voiture électrique, même quand ces éléments en sont absents. En démontant et en analysant les pièces d’une Renault Zoé et d’une thermique équivalente, l’équipe d’A Contresens a pu au contraire démontrer que le cérium, de numéro atomique 58, est présent dans les catalyseurs des modèles à dépolluer avant échappement. Le fameux « TerreRareGate » agité par un grand constructeur pour retarder l’arrivée des VE se déclencherait bien plus sûrement en continuant sur la voie des voitures diesel et à essence, s’en amuseraient presque les auteurs du film-documentaire.

OÙ SONT PASSÉS LES ENFANTS DU COBALT ?

Le Congo a été visité avec un Suisse originaire de ce pays d’Afrique. Les portes se sont sans doute ouvertes plus facilement grâce à lui. Sur place, l’équipe a visité le cadastre minier qui permet à coup sûr de pouvoir s’approvisionner auprès d’entreprises respectant les droits sociaux. Dans les mines industrielles où de gros engins permettent un travail décent et correctement rémunéré, pas d’enfants. Elles représentent 80% de l’extraction du cobalt sur le territoire. Pas plus de très jeunes dans les mines artisanales légales (10%) qui sont également très encadrées. Des enfants à creuser, on en trouve sans doute dans les 10% d’exploitations restantes, c’est-à-dire dans les mines artisanales illégales. Comme sur les sites sauvages d’extraction de l’or, où ils sont le plus souvent poussés par les familles.

NE SURTOUT PAS FUIR LE CONGO !

Les autorités et la population blessée par une forme insupportable de stigmatisation appellent les constructeurs de véhicules électriques à ne surtout pas fuir le Congo : des centaines de milliers de creuseurs vivent décemment du commerce du cobalt. Sur place, l’Etat a pris les choses en main. Il ferme les centres de négoce non officiels pour ne créer qu’un seul point sous contrôle. Une démarche qui supprime petit à petit les possibilités d’exploiter les enfants à des tâches inhumaines. Marc Muller a visité la plus grosse mine industrielle au Congo, exploitée par Glencore. De l’acide est employée, mais neutralisé ensuite par de la chaux afin d’obtenir un pH neutre en fin de processus.

LES FLAMANTS ROSE DE BOLIVIE ET DU CHILI

On a beaucoup parlé du tort que causerait l’exploitation du lithium en Bolivie sur les flamants roses. Sauf qu’il n’y a pas à ce jour sur ce territoire d’extraction industrielle installée (juste expérimentale) et que le pays sait que son image touristique dépend en partie du sort de ces volatiles. Pas question donc de tuer le flamant aux œufs d’or ! C’est au Chili que le problème pourrait véritablement exister. Mais sur place, les ONG elles-mêmes, tout en s’alarmant de la baisse des populations de ces grands oiseaux, reconnaissent qu’elles ignorent les causes exactes du phénomène. Il règne sur place une sécheresse depuis des années qui à elle seule pourrait expliquer leur migration. Selon les observations sur site, les eaux de surface du salar d’Atacama ne devraient pas craindre grand chose de l’industrie du lithium.

POLLUTION ET ASSÉCHEMENT DE L’EAU

Sur les lieux chiliens d’extraction, l’eau consommée par les populations et les animaux ne communique pas, ou peu, avec la saumure que l’on trouve à un niveau bien inférieur sous terre. C’est de ce produit plus que millénaire qu’est obtenu le lithium, par évaporation, sans produits chimiques. Marc Muller s’est étonné sur place de la dimension relativement modeste de l’usine SQM qui fournit 20% du lithium dans le monde. C’est tout simplement parce que cet élément n’est présent qu’à 4% dans les batteries des voitures électriques (et 2% pour le cobalt). Il n’est en outre au départ qu’un déchet résiduel de la production du potassium. Un déchet si abondant qu’il permettrait de répondre en l’état à une forte augmentation de la demande en lithium.

RECYCLAGE, RÉSEAUX ÉLECTRIQUES ET AUTRES INFOX

Les batteries des voitures électriques ne se recyclent pas : Faux, le spécialiste Umicore, visité par Marc Muller, assure récupérer 95% des métaux. A l’EMPA (laboratoire fédéral suisse d’essai des matériaux et de recherche), le journaliste écologiste a même pu constater qu’en quelques secondes, simplement avec de l’eau, le cuivre et le graphite se séparent parfaitement. Le Hummer moins polluant qu’une Toyota Prius simplement à cause de sa petite batterie d’hybride : Faux encore, une démarche et des calculs flous qui relèvent totalement de la fausse information. En outre, Christian Bauer du PSI, le plus grand institut de recherche suisse pour les sciences naturelles et les sciences de l’ingénierie, l’a à nouveau affirmé, devant Marc Muller, les voitures électriques sont bien plus écolos que les thermiques, quel que soit le mix énergétique. Un réseau d’électricité qui ne supportera pas le développement des voitures électriques : toujours faux, car une conversion sur 20 ans permettra aux opérateurs de s’adapter. Sur le sujet, Bertrand Piccard a insisté lors du débat sur l’importance du V2G en soutien.

A VOIR ET REVOIR

Bien sûr, dans son enquête, l’équipe de A Contresens a aussi observé qu’il y a des points encore à éclaircir ou des voies d’amélioration à suivre. Ne serait-ce qu’en utilisant moins les voitures individuelles. Les problèmes causés par les modèles thermiques sont très largement supérieurs, et le plus souvent ignorés ou effacés dans les médias et sur les réseaux sociaux qui ont finalement pris l’habitude de relayer un peu trop systématiquement les arguments des faux lanceurs d’alertes. Le documentaire devrait dans quelques mois être accessible de différentes manières. Bravo et merci pour eux à ceux qui ont soutenu hier la démarche de l’équipe de Marc Muller et de Jonas Schneiter. Lors du débat, j’ai vu passer avec plaisir quelques noms de lecteurs : petit clin d’œil, par exemple, à Pascal et Dominique…
_____________________________________________

NDLR : La Fédération F²AUVE,  mobilisée pour en assurer sa promotion aux côtés de l'équipe du film qui n'a pas manqué de l'en remercier, est heureuse d'avoir contribué au succès rencontré par cette première diffusion.  

mercredi 2 février 2022

Pour la première fois en France des véhicules électriques pourront participer à l’équilibrage en temps-réel du système électrique

      


RTE certifie pour la première fois la participation de batteries de véhicules électriques de flottes d’entreprises à l’équilibre temps-réel du système électrique. Ceci est rendu possible grâce à la technologie « vehicule-to-grid » (« V2G ») mise en œuvre par DREEV, coentreprise créée entre EDF et NUVVE. Ainsi, en activant en quelques secondes la charge et la décharge des batteries d’un grand nombre de véhicules électriques répartis sur le territoire national, DREEV peut contribuer à ajuster l’équilibre production-consommation, essentiel au bon fonctionnement du système électrique français et européen.

Historiquement, l’équilibre en temps réel de la production et de la consommation d’électricité, appelé « réglage primaire de fréquence », était uniquement assuré par les moyens de production : centrales nucléaires, hydrauliques, thermiques (fioul, gaz…). Depuis plusieurs années les consommateurs industriels y contribuent également. De nouvelles solutions se développent aujourd’hui pour faire participer d’autres éléments du système électrique dont les batteries des véhicules électriques pendant qu’ils sont stationnés.

La technologie développée par DREEV comprend 3 couches :

  • - des bornes de recharge bidirectionnelles(stockage et déstockage) innovantes réparties sur tout le territoire, dans les entreprises ou dans les collectivités locales ayant dans leur flotte des véhicules électriques compatibles,
  • - une plateforme de pilotage en temps réel garantissant à tout moment le respect des besoins de mobilité des utilisateurs,
  • - la valorisation sur le marché de ce service rendu au système électrique par l’agrégateur Agregio.

« Cette certification prouve que la technologie V2G est mûre. Cela ouvre des perspectives formidables quant aux rôles que vont jouer les véhicules électriques au sein des systèmes électriques national et européen. Au-delà de la preuve technologique, elle montre que les acteurs de deux industries, l’énergie et l’automobile, historiquement assez éloignées, sont capables d’unir leurs forces pour innover. Cela fait ainsi plusieurs mois que DREEV travaille aux côtés de RTE et d’Agregio, mais aussi d’ABB et de Nissan pour mettre au point cette technologie. » a déclaré Eric MEVELLEC, CEO de Dreev.

« Il est essentiel pour RTE, en tant que responsable de l’équilibre du système électrique, d’évaluer les types de service que chaque acteur peut offrir, et de s’assurer que l’ensemble des  contributions couvre bien les besoins du système. Notre étude « Futurs Energétiques 2050 » publiée en octobre dernier a mis en évidence les différentes flexibilités dont le système électrique aura besoin d’ici à 2050. Les batteries* peuvent répondre à certains services grâce à leur capacité à stocker et déstocker très rapidement de l’électricité. C’est cette caractéristique qui est valorisée par cette certification pour le réglage primaire de fréquence. » a déclaré Yannick Jacquemart, directeur de l’Economie du système électrique de RTE

A propos de RTE : RTE, gestionnaire du réseau de transport d’électricité français, assure une mission de service public : garantir l’alimentation en électricité à tout moment et avec la même qualité de service sur le territoire national grâce à la mobilisation de ses 9500 salariés. RTE gère en temps réel les flux électriques et l’équilibre entre la production et la consommation. RTE maintient et développe le réseau haute et très haute tension (de 63 000 à 400 000 volts) qui compte plus de 100 000 kilomètres de lignes aériennes, plus de 6 000 kilomètres de lignes souterraines, 2 800 postes électriques en exploitation ou co-exploitation et 51 lignes transfrontalières. Le réseau français, qui est le plus étendu d’Europe, est interconnecté avec 33 pays. En tant qu’opérateur industriel de la transition énergétique, RTE optimise et transforme son réseau pour raccorder les installations de production d’électricité quels que soient les choix énergétiques futurs. RTE, par son expertise et ses rapports, éclaire les choix des pouvoirs publics.

________________

* Extrait du rapport  "Futurs Energétiques 2050" : Tirer le meilleur parti du potentiel de flexibilité voire de stockage que représentent les véhicules électriques présente un intérêt. Celui-ci porte en premier lieu sur la recharge intelligente des véhicules (au cours de la journée au moment où la production solaire est forte, le week-end ou les nuits par des dispositifs automatiques lorsque les véhicules ne sont pas utilisés) : l’intérêt pour le consommateur et le système est fort et accessible sans surcoût.  Mobiliser, au-delà, les batteries comme des stockages (vehicule-to-grid) constitue une option supplémentaire, mais n’est pas une obligation dans la majorité des configurations étudiées.

Sur le sujet voir également notre article sur l'expérimentation du V2G en Occitanie  👈