mercredi 4 décembre 2024
L'avion 100% électrique de la start-up toulousaine Aura Aéro a décollé ce mardi 3 décembre 2024 (France bleue)
lundi 18 novembre 2024
Les batteries des véhicules électriques pourraient faire économiser 100 milliards d’euros au système énergétique entre 2030 et 2040 (T&E)
Un cadre réglementaire européen sur la recharge bidirectionnelle est nécessaire pour que l’ensemble des véhicules électriques puissent être compatibles avec tous les chargeurs.
La capacité des véhicules électriques (VE) à stocker de l’énergie et la réinjecter dans le réseau pourrait bientôt faire économiser des milliards d’euros par an aux entreprises du secteur de l’énergie ainsi qu’aux automobilistes européens. Une nouvelle étude des instituts de recherche Fraunhofer ISI et Fraunhofer ISE pour Transport & Environnement (T&E) démontre comment les VE équipés d’un système de charge bidirectionnelle peuvent servir de « batteries sur roues », en prélevant de l’électricité en période de surproduction et en la restituant lorsque la demande augmente. Cependant, en l’absence de normes européennes communes garantissant l’interopérabilité entre tous les VE et tous les chargeurs, ce potentiel pourrait tout simplement rester inexploité.
Jusqu’à 100 milliards d’économie entre 2030 et 2040
La technologie dite « vehicle-to-grid » (V2G) peut permettre au système énergétique français de réaliser des économies croissantes chaque année, pouvant atteindre jusqu’à 4,4 milliards d’euros par an en 2040, selon le rapport. Dans l’ensemble de l’UE, les économies réalisées pourraient représenter 22 milliards d’euros par an en 2040, soit une réduction de 8 % du coût de construction et d’exploitation des systèmes énergétiques européens. L’étude montre que cette stratégie pourrait permettre d’économiser plus de 100 milliards d’euros entre 2030 et 2040.
Des “batteries sur roues” pour faciliter l’intégration des énergies renouvelables
Ces réductions de coûts, potentiellement massives, sont dues au fait que les VE facilitent la transition vers une électricité renouvelable au sein des réseaux . D’ici 2040, les VE branchés à la maison ou au travail pourraient réduire jusqu’à 92 % le besoin de stockage par batterie stationnaire (nécessaire pour stocker l’excédent d’énergie éolienne ou solaire produite). Grâce à la technologie V2G, le réseau européen pourrait intégrer jusqu’à 40 % de capacité supplémentaire en énergie solaire photovoltaïque.
En stockant cette énergie renouvelable excédentaire – qui serait autrement perdue –, le parc européen des VE pourrait couvrir jusqu’à 9 % des besoins annuels en électricité de l’Union européenne d’ici 2040. Les VE deviendraient ainsi le quatrième plus grand ‘fournisseur’ d’électricité de l’UE et réduiraient le besoin de capacité de production supplémentaire.
« Les véhicules électriques ont mis le transport routier sur la voie de la décarbonation, mais ils seront d’autant plus utiles dans la transition qu’ils seront déployés en même temps que les énergies renouvelables. » explique Marie Chéron, responsable des politiques véhicules à T&E France. « La charge bidirectionnelle facilitera les échanges entre les “batteries sur roues” et le système électrique, et peut permettre d’augmenter de manière significative la capacité de stockage du réseau pour absorber l’excédent d’énergie éolienne et solaire sans coût additionnel. »
Des factures d’électricité divisée par 2 et une durée de vie des batteries plus longue
En permettant aux VE de prélever l’électricité excédentaire lorsqu’elle est bon marché, ou de prélever celle des panneaux solaires domestiques, la charge bidirectionnelle pourrait permettre aux conducteurs de VE en France d’économiser jusqu’à 52 % sur leurs factures d’électricité annuelles, selon l’étude. Cela représenterait des réductions pouvant aller jusqu’à 565 € par an, selon différents facteurs tels que l’emplacement, la présence de panneaux solaires à domicile et la taille de la batterie du véhicule. Les chargeurs bidirectionnels à domicile devraient coûter environ 100 € de plus que les bornes murales conventionnelles.
La charge bidirectionnelle pourra, contrairement aux idées reçues trop souvent répandues, prolonger la durée de vie des batteries de VE, car elle permet de maintenir un état de charge optimal. Selon le rapport, la durée de vie des batteries pourrait ainsi être prolongée de 9 % par rapport aux pratiques de charge standard des VE.
Un défi pour l’Europe : uniformiser les systèmes de recharge
L’Europe peut profiter des avantages de la technologie V2G à moindres frais : les coûts supplémentaires liés aux bornes murales et aux chargeurs intégrés bidirectionnels seraient compensés, en l’espace de quelques mois, par les réductions de factures d’électricité. Cependant, comme les différents constructeurs automobiles se concentrent actuellement sur des systèmes bidirectionnels en courant alternatif ou en courant continu, le manque d’interopérabilité freine l’adoption de la V2G.
« La V2G ne pourra décoller que si nous nous assurons une simplicité d’usage : tous les véhicules électriques doivent pouvoir se recharger avec tous les chargeurs. Les législateurs peuvent libérer le potentiel de cette technologie en établissant des normes européennes concernant la charge bidirectionnelle. Ce sera une avancée pour les consommateurs, pour l’environnement et pour la progression vers les objectifs climatiques et énergétiques de l’UE », conclut Marie Chéron.
vendredi 15 novembre 2024
Petit livre "Anti-Mythes" au sujet du véhicule électrique (FFAUVE)
Que répondre face à la désinformation encore trop fréquente dans les médias à propos de la voiture électrique ? Notre livre vient de paraître et vous aidera à répondre sur tous les points. A diffuser sans modération !
lundi 28 octobre 2024
L'ingénieuse et économique recharge VE mutualisée de Temlab.
mercredi 23 octobre 2024
Stellantis et Factorial accélérent l’avenir des véhicules électriques grâce à la technologie des batteries à l’état solide
- Stellantis intègre les batteries à l’état solide de Factorial dans une flotte de véhicules de démonstration des tout nouveaux véhicules Dodge Charger Daytona basés sur la plateforme STLA Large.
- Ces véhicules électriques seront sur la route d’ici 2026, ce qui représente une étape clé dans l’introduction de la technologie des batteries à l’état solide dans la production de masse.
- En utilisant la technologie de batterie à l’état solide de Factorial avec une densité énergétique de plus de 390Wh/kg, Stellantis renforce son engagement à développer des véhicules électriques performants et abordables, deux éléments au cœur de la stratégie d’électrification de Stellantis.
mardi 22 octobre 2024
SAP s'associe à Gireve pour renforcer sa stratégie de mobilité électrique
Ce partenariat repose sur une première collaboration réussie
en 2019,
lorsque SAP France a connecté sa solution de recherche en mobilité électrique à
la plateforme de Gireve afin d’améliorer la visibilité de son réseau de
recharge en France. L'entreprise a choisi le protocole OCPI pour son
application de supervision, garantissant des services interopérables avec une
visibilité maximale des points de recharge. Le module de mobilité électrique de
SAP peut être utilisé en conjonction avec d'autres solutions SAP, comme SAP
Concur, pour permettre divers scénarios de recharge. Avec ce partenariat
élargi, SAP renforce sa collaboration avec Gireve en adoptant le protocole
OCPI 2.2.1 mis à jour pour améliorer ses fonctionnalités et offrir à ses
clients l'accès à plus de 536 000 points de recharge.
Le module innovant E-Mobility
de SAP est une solution d'entreprise complète, sécurisée et évolutive, conçue
pour permettre aux opérateurs de bornes de recharge (CPO) et aux fournisseurs
de services de mobilité électrique (eMSP) de gérer facilement les réseaux de
recharge de véhicules électriques (VE). En tant que leader mondial des
solutions back-office, SAP propose une plateforme e-mobilité robuste et
tout-en-un qui simplifie la gestion des dispositifs de recharge, optimise les
sessions de recharge et offre des services de tarification, de facturation et
d'invoicing de bout en bout.
En intégrant Gireve, SAP
élargit sa portée, permettant ainsi une couverture accrue de l'infrastructure
de recharge publique pour les CPO et les eMSP.
Une fois l'enregistrement et la
configuration dans SAP E-Mobility complétés, Gireve communique les emplacements
de recharge disponibles aux conducteurs de véhicules électriques. Si un
conducteur présente un badge inconnu de SAP E-Mobility à une station de
recharge, une demande d'autorisation est envoyée à Gireve avant le début de la
session de recharge. Ce processus est simplifié, à condition que l'entreprise
ait un contrat avec Gireve et soit enregistrée auprès de l'autorité
d'itinérance de sa région.
« SAP E-Mobility propose une
plateforme sécurisée, évolutive et ouverte pour développer des opérations de
mobilité. Avec l'extension de notre partenariat de confiance avec Gireve, nous
ajoutons des fonctionnalités clés à notre dernière plateforme E-Mobility. Ce
partenariat garantira une gestion fluide de tous les scénarios de recharge pour
nos clients entreprises et nos partenaires en mobilité électrique. » explique Ulrich Scholl, VP
et Chief Product Manager chez SAP E-Mobility.
SAP Labs Global est une unité clé de SAP qui se
consacre à la recherche et au développement de solutions innovantes pour
répondre aux besoins des entreprises à l'échelle mondiale. Avec des
laboratoires situés dans des régions stratégiques, SAP Labs se concentre sur
l'évolution de technologies avancées, permettant de développer des logiciels
qui favorisent la transformation numérique dans des secteurs variés, y compris
la mobilité durable. L'entreprise met en œuvre des plateformes d'entreprise
sécurisées, évolutives et ouvertes, telles que SAP E-Mobility, qui simplifient
la gestion des infrastructures de recharge des véhicules électriques. Ces
solutions sont conçues pour optimiser les opérations des entreprises en leur
offrant des outils de gestion, de tarification, de facturation et d’invoicing,
tout en assurant une interopérabilité maximale avec d'autres systèmes
d'entreprise SAP.
Gireve est la plateforme digitale leader pour
l’interopérabilité de la recharge électrique. Partenaire clé des acteurs du
secteur, Gireve
connecte les acteurs via sa plateforme digitale, pour permettre les échanges
contractuels et l’itinérance de la recharge. Gireve facilite le clearing des opérateurs en leur proposant une gestion
innovante de leurs tarifs et un contrôle automatisé de leur facturation. Avec
sa plateforme digitale, Gireve référence près de 500 000 points de
recharge dans plus de 30 pays, opère plus de 10 000 contrats d’itinérance et
gère des millions de transactions dans ses systèmes chaque année.
Gireve
traite et enrichit les données sur les bornes de recharge et les comportements
des conducteurs pour fournir des services d’analyses et de conseil aux instances gouvernementales comme aux acteurs privés.
Ces derniers font appel à Gireve pour obtenir un état des lieux de la recharge
sur un territoire, construire une stratégie de développement sur un nouveau
marché, réaliser la transition énergétique de leur entreprise, étendre leurs
services ou anticiper les problématiques à venir.
Pour
en savoir plus : www.gireve.com
jeudi 10 octobre 2024
Nissan lancera une technologie abordable d’alimentation électrique V2G « du véhicule vers le réseau » à partir de 2026
Nissan annonce aujourd'hui le lancement d'un système abordable de recharge bidirectionnelle embarqué sur certains de ses modèles électriques à partir de 2026. Cette initiative constitue une étape clé dans le cadre de sa vision ayant pour objectif de créer un écosystème énergétique durable.
Ce projet s'inscrit également dans les engagements du plan The Arc de Nissan en proposant une innovation qui permet la transition vers les véhicules électriques, tout en débloquant de nouvelles sources de revenus. Il s'inscrit aussi dans la vision à long terme de l'entreprise, Ambition 2030, visant à créer un monde plus propre, plus sûr et plus inclusif.
La technologie « Vehicle to Grid » (V2G) permet aux propriétaires de véhicules électriques d'utiliser l'électricité stockée dans la batterie de leur voiture pour alimenter leur maison ou la revendre au réseau. Elle sera lancée dans un premier temps au Royaume-Uni, puis sur d'autres marchés en Europe.
Nissan a mené 40 projets V2G depuis 10 ans
Ce projet s'appuie sur la grande expérience de Nissan en matière de V2G, avec environ 40 projets pilotes menés dans le monde entier au cours de la dernière décennie.
Suite à un projet réussi pendant un an à l'Université de Nottingham, au Royaume-Uni, Nissan est devenu le premier constructeur automobile à obtenir la certification G99 Grid avec une solution basée sur le courant alternatif*, nécessaire pour alimenter en électricité le réseau national britannique.
Sous la bannière de Nissan Energy, l'objectif de l'entreprise est de déployer la technologie V2G sur les marchés européens et au-delà, en offrant aux consommateurs des solutions basées sur le courant alternatif ou continu, en adéquation avec les infrastructures locales et les exigences réglementaires.
Les avantages de la technologie « Vehicle-to-Grid »
En utilisant la technologie V2G bidirectionnelle embarquée de Nissan, les clients peuvent réduire le coût annuel d'alimentation d'un véhicule électrique de 50 %**. La même technologie peut également réduire les émissions nettes de CO2 liées à la charge de 30 % par année et par véhicule électrique (chiffre pour un ménage britannique moyen).
Les véhicules électriques équipés de la technologie V2G peuvent jouer un rôle crucial dans l'augmentation du mix d'énergies renouvelables dans l'approvisionnement énergétique, en stockant de l'électricité d'origine éolienne ou solaire et en la renvoyant vers le réseau, réduisant ainsi la dépendance aux énergies fossiles.
Ce système bidirectionnel Nissan pour courant alternatif certifié au Royaume-Uni s'appuiera sur un chargeur embarqué permettant de réduire les coûts et d'ainsi rendre la technologie accessible au plus grand nombre. Nissan vise à proposer son chargeur bidirectionnel pour courant alternatif à un prix comparable à un chargeur monodirectionnel disponible aujourd'hui
En plus de leur permettre de réduire leurs dépenses, le système V2G de Nissan offrira aux clients un contrôle et une flexibilité dans leur gestion de l'énergie via une application dédiée.
Ce lancement s'inscrit dans la stratégie de Nissan visant à créer un écosystème énergétique entièrement intégré avec des véhicules électriques fabriqués de façon durable offrant une motorisation zéro émission, utilisant une énergie propre et capables de fournir de l'électricité au domicile du client ainsi qu'au réseau.
Hugues Desmarchelier, Vice President Global Electrification Ecosystem & EV Programs de Nissan, a déclaré : « La technologie que nous proposons à nos clients est susceptible de changer la façon dont nous percevons la voiture. Ce n'est pas seulement un moyen de se rendre d'un point A à un point B, mais aussi une unité de stockage d'énergie mobile, capable de faire économiser de l'argent à ses utilisateurs, de participer à la transition de nos systèmes énergétiques vers l'abandon des énergies fossiles et de nous rapprocher d'un avenir sans carbone.
Nissan est fier de démocratiser la technologie au profit de la société. L'introduction d'une solution embarquée de recharge bidirectionnelle entraînera pour le client une réduction substantielle du coût d'intégration d'un futur véhicule électrique dans sa consommation énergétique et la possibilité d'utiliser la voiture comme source de revenus tout au long de son cycle de vie.»
Nissan a pour objectif de devenir une entreprise véritablement durable et, dans la région Afrique, Moyen-Orient, Inde, Europe et Océanie (AMIEO), utilise sa diversité unique pour mener des actions locales et introduire des solutions qui contribuent concrètement à un monde plus propre, plus sûr et plus inclusif pour tous.
dimanche 6 octobre 2024
jeudi 3 octobre 2024
En septembre la part de marché des VE progresse fortement de 4,7 points, à 20,1 %.(INSEE)
(Statistiques INSEE)
mardi 1 octobre 2024
mercredi 25 septembre 2024
Stellantis s’impose au Mondial de l’Automobile de Paris 2024 avec cinq premières mondiales, des technologies innovantes et la marque chinoise Leapmotor
AMSTERDAM - Stellantis a annoncé aujourd’hui sa participation à la 90ème édition du Mondial de l’Auto / Paris Motor Show 2024 du 14 au 20 octobre 2024, mettant en avant trois marques emblématiques – Citroën, Peugeot et Alfa Romeo – et pour la première fois au salon, la marque chinoise Leapmotor.
Les visiteurs de la Porte de Versailles (Hall 4) auront un aperçu détaillé de la gamme étendue de nouveaux véhicules électrifiés des quatre marques. Au total, 26 modèles des quatre marques seront exposés au salon, dont cinq en première mondiale.
La présence de Stellantis inclue :
Peugeot présentera sa gamme 100 % électrique, la plus large de tous les constructeurs automobiles européens grand public, et son engagement en faveur de l’innovation technologique pour améliorer le plaisir de conduire. La toute nouvelle Peugeot E-408 sera présentée en première mondiale et viendra compléter une gamme de 12 véhicules 100 % électriques (dont 9 voitures particulières et 3 véhicules utilitaires) parmi les plus performants. Les versions Long Range de ses SUV fastback E-3008 et E-5008, qui offrent respectivement jusqu’à 700 et 668 km, soit la meilleure autonomie du segment, seront également présentées. À l’intérieur de son stand, la marque présentera deux innovations technologiques majeures : Le concept INCEPTION et le volant révolutionnaire HYPERSQUARE, accompagnés d’un simulateur unique. Tout au long de l’événement, Peugeot proposera de nombreuses animations sur son stand, plaçant les visiteurs au cœur de son univers. Peugeot sera également présent à La Seine Musicale, à Boulogne Billancourt, où un centre d’essai de l’ensemble de la gamme sera installé.
Citroën présentera une gamme entièrement renouvelée avec trois premières mondiales dans le segment clé de l’Europe. Engagées à fournir une mobilité électrique abordable aux clients européens, les C3 et C3 Aircross seront exposées pour la première fois et accessibles au public. Pionnier de la micromobilité avec Ami, Citroën présentera sur son stand une Ami Tower pour fêter ses quatre ans de succès en France et sur de nombreux marchés européens. Le studio Citroën, en partenariat avec YouTube, accueillera les visiteurs du stand et réalisera des interviews et des podcasts avec des experts, des leaders d’opinion et des journalistes.
Alfa Romeo reviendra au Mondial de l’Automobile de Paris en présentant sa gamme complète, y compris la première nationale de la nouvelle Junior VELOCE 280ch, la version la plus sportive de la gamme, et la présentation en avant-première mondiale de sa version IBRIDA. Les visiteurs pourront également découvrir en avant-première mondiale le Tonale 2025, présenté pour la première fois avec de nouvelles fonctionnalités, ainsi que l’emblématique 33 Stradale Fuoriserie, produite à seulement 33 exemplaires. Également sur le stand, la Giulia Quadrifoglio SuperSport, une édition limitée qui célèbre l’histoire sportive d’Alfa Romeo avec une réinterprétation audacieuse du logo Quadrifoglio, désormais en noir pour la première fois en plus de 100 ans d’histoire.
Leapmotor présentera ses solutions de mobilité électrique abordables et axées sur la tech. Zhu Jiangming, fondateur, CEO de Leapmotor, et Carlos Tavares, CEO de Stellantis, dévoileront le tout nouveau B10, un SUV du segment C, complétant ainsi leur gamme de produits dans le segment principal de l’Europe, grâce à ce partenariat unique dans l’industrie automobile. Ce modèle très attendu est le premier modèle mondial basé sur la nouvelle plateforme B de Leapmotor. Il marque une étape importante dans la croissance stratégique de Leapmotor dans la région en mettant sa technologie avancée à la portée d’un public encore plus large. Leapmotor présentera également le C10, un SUV du segment D, électrique familial entièrement équipé et la Leapmotor T03, un véhicule électrique urbain compact du segment A doté d’un espace intérieur du segment B. Le Leapmotor C10, construit sur l’architecture technologique LEAP3.0, est doté d’une architecture électronique et électrique centrale intégrée, de la technologie CTC (cell-to-chassis) et d’un cockpit intelligent.
Leapmotor International, une coentreprise dirigée par Stellantis, lance dès à présent ses activités en Europe avec les modèles T03 et C10 dans 350 points de vente dans le monde entier d’ici à la fin de l’année. L’entreprise s’attache à redéfinir le paysage des véhicules électriques en s’appuyant sur une technologie et une innovation de pointe.
Stellantis, Carlos Tavares, CEO interviendra lors du Paris Automotive Summit, le 15 octobre 2024.
Le portefeuille diversifié de Stellantis, composé de 14 marques et de sa nouvelle marque chinoise, garantit qu’il existe un véhicule pour chaque type de conducteur, de la citadine urbaine à quatres roues, comme la Citroën Ami, à l’amateur de luxe avec Maserati et au passionné d’aventure avec Jeep® et Ram. Stellantis met en œuvre une stratégie multi-énergie à travers ses produits, ses plateformes, sa production et sa chaîne d’approvisionnement, permettant à l’entreprise d’adopter une large variété de scénarios d’électrification avec une gamme d’offres incluant des véhicules entièrement électriques, hybrides rechargeables, hybrides, à combustion interne et à pile à combustible à hydrogène.
Dare Forward 2030
Grâce à la mise en œuvre du plan stratégique Dare Forward 2030, Stellantis ouvre la voie à la mobilité dans le monde en proposant des solutions de mobilité innovantes, propres, sûres et abordables. Stellantis investit plus de 50 milliards d’euros dans l’électrification au cours de la prochaine décennie et prévoit d’atteindre l’objectif de 100 % de ses ventes de voitures particulières en électriques (BEV) en Europe et de 50 % pour les voitures particulières et les véhicules utilitaires légers électriques (BEV) aux États-Unis d’ici à 2030. Pour réaliser ces objectifs, l’entreprise s’assure donc de la disponibilité d’environ 400 GWh de capacité de batterie, avec notamment le soutien de plusieurs usines de production de batteries en Amérique du Nord et en Europe. Stellantis est actuellement en bonne voie pour devenir une entreprise neutre en carbone d’ici 2038, tous champs d’application confondus, avec un pourcentage de compensation des émissions résiduelles à un seul chiffre.
À propos de Stellantis
Stellantis N.V. (NYSE : STLA / Euronext Milan : STLAM / Euronext Paris : STLAP) est l’un des principaux constructeurs automobiles au monde, dont l’objectif est d’offrir à tous une liberté de mobilité propre, sûre et abordable. Connu pour son portefeuille unique de marques emblématiques et innovantes, notamment Abarth, Alfa Romeo, Chrysler, Citroën, Dodge, DS Automobiles, FIAT, Jeep®, Lancia, Maserati, Opel, Peugeot, Ram, Vauxhall, Free2move et Leasys. Stellantis est aujourd’hui dans la mise en œuvre son plan stratégique audacieux Dare Forward 2030, afin de devenir une ‘tech company’ de mobilité et d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2038, avec un pourcentage de compensation des émissions résiduelles à un seul chiffre, tout en créant de la valeur ajoutée pour l’ensemble des parties prenantes. Pour en savoir plus : www.stellantis.com
dimanche 22 septembre 2024
VE: Ne pas dévier de la trajectoire ( Le Monde 21/09/2024 )
Cet excellent éditorial du "Monde" démonte la mensongère campagne anti-VE en rappelant l'exclusive responsabilité des constructeurs que nous dénonçons dans ces colonnes depuis des années.
vendredi 20 septembre 2024
Enquête Comportementale auprès des Utilisateurs de Véhicules Electriques Septembre 2024 (ENEDIS)
- 31% ne disposent pas de parking
- 41 % disposent d’un parking souterrain
- 11 % disposent d’un parking extérieur sans attribution des places
- 20 % disposent d’un parking extérieur avec attribution des places
vendredi 13 septembre 2024
BrèVE ☝️: Qui veut tuer le VE déverse sa baVE ...
vendredi 6 septembre 2024
Concept "MANY" de TEMLAB : la recharge VE partagée au bénéfice des coûts de gestion et de la sobriété énergétique*.
- est stationné en moyenne 90% du temps
- roulant en moyenne 40 km par jour
- il a besoin d'être rechargé 1h30 au quotidien sur une recharge standard de 7 kW.
- Une unique armoire raccordée en 7 kW monophasés ou 22 kilowatts triphasé qui permet d'alimenter jusqu'à 8 terminaux de points de charge partagée;
- Chaque véhicule se branche sur son terminal de point de charge respectif,
- Les véhicules se rechargent les uns après les autres par cycle de recharge de 30 minutes.
- 8 véhicules électriques stationnés et branchés au quotidien
- durant une journée de travail de 8 heures à 18h
- l'armoire d'une puissance de 7 kW produit 70 kwh
- elle permet à chaque véhicule de récupérer # 9 kWh (l'équivalent de 50 km d'autonomie)
- le système permet donc à chaque salarié de faire son aller-retour quotidien domicile travail.
- le système est fonctionnel de jour pour les salariés comme de nuit pour les véhicules de service.
- d'équiper les places de stationnement d'accès sécurisé à usage privatif avec des bornes de recharge pour véhicules électriques et réalisation d'une étude portant sur l'adéquation des installations électriques existantes aux équipements de recharge et, si nécessaire, travaux à réaliser à cet effet.
- d'installer des ouvrages nécessaires à la production d'énergie solaire photovoltaïque et thermique sur les toits, les façades et les garde-corps.
mardi 3 septembre 2024
vendredi 23 août 2024
BrèVE ☝️: Visite électrique au Pic du Midi : 9072 m de dénivelé ...
Voyage de retour par le col du Tourmalet et Barèges que nous mettrons 1 heure à traverser pour cause de fête locale.
Après cette nouvelle aventure pyrénéenne je ne peux m'empêcher de me remémorer la beaucoup plus stressante aventure vécue lors de mon premier test d'électromobiliste tenté, sur les mêmes pentes du Tourmalet il y a 11 ans déjà , avec la Nissan Leaf et sa batterie de 24 kWh.
Un scoop qui mériterait bien un sujet sur TF1 ! Visite électrique au Pic du Midi : 285 km et 9072 m de dénivelé dont 6818 en VE (sans recharge) et ... 2254 en téléphérique !
mardi 13 août 2024
BrèVE ☝️: Carenelec rétrofite les bateaux avec des moteurs électriques.(France Bleue Hérault)
lundi 12 août 2024
BrèVE ☝️: Copilot le paramoteur électrique de l'entreprise Exomo (France Bleue Hérault)
vendredi 12 juillet 2024
Du 27 au 29 septembre 2024 l'Occitania Electric Tour 2024 (en préparation)
L’Occitania E-Tour 2024 a pour double objectif de promouvoir la mobilité électrique et de mettre en lumière les trésors de notre région. L’Occitanie, riche en patrimoine, offre une variété impressionnante de sites classés, monuments historiques, sites UNESCO, Châteaux du Pays cathare et paysages à couper le souffle. Cette nouvelle édition vous fera voyager à travers quatre départements remarquables : l’Ariège, l’Aude, la Haute-Garonne, les Pyrénées-Orientales. Nous traverserons également la Catalogne Espagnole ! Le parcours débutera à Toulouse, passera par l’Ariège, l’Aude, fera étape à Perpignan, passera par l’Espagne et se terminera de retour à Perpignan.
mercredi 10 juillet 2024
BrèVE ☝️: 80% des besoins de recharge pourraient être satisfaits, en faible puissance, pendant les périodes de stationnement du VE !
Comme nous l’avons vu 👉 dans un précédent article elle concerne 63% des besoins* pour les trajets quotidiens pendulaires et 18% pour les recharges à destination dans l’itinérance et représente #80% de la consommation en recharge d’électricité des VE.
Or, comme il est hélas souvent proclamé, point n’est besoin pour ce type de recharge sur d'onéreuses installations de bornes de puissance mais plutôt d’emplacements équipés de prises renforcées ou de solutions de recharge mutualisées, beaucoup moins énergivores, du type de 👉 celles proposées par la société TEMLAB permettant avec 7 KVA la recharge de 8 véhicules par exemple et la recharge pendant la nuit des véhicules de service. Cerise sur le gâteau, avec ce type de recharge il n'est plus nécessaire de libérer la place de parking puisque c'est la "recharge qui se déplace".
L'incontestable avantage écologique et la vertueuse sobriété énergétique de l'utilisation du VE dans ces conditions peuvent encore être augmentés par le recours à de l'électricité photovoltaïque produite par des ombrières ou des "carports".
Jean-Claude LE MAIRE
(*) Concernant le kilométrage moyen annuel parcouru.
En moyenne la distance parcourue quotidiennement par les français en voiture est de 42 km et représente 63% de leurs déplacements soit #8.000 km de déplacements pendulaires.
50 % des déplacements en itinérance font moins de 200 km soit #2500 km réalisables avec 1 plein et une recharge à destination.
Pour les parcours de plus de 200 km, réalisés en itinérance, le recours à une quinzaine de recharges sur des bornes de haute puissance suffira largement pour parcourir les #2500 km.
mardi 9 juillet 2024
[débat] Voiture électrique : l'Europe entre voie rapide et perte de contrôle...
Au sommaire cette semaine ⚡
Aujourd'hui, place au débat : nous nous interrogeons sur la baisse des ventes des voitures électriques, et plus largement sur différents signaux qui semblent montrer que les vents ne sont pas très favorables à ce secteur depuis quelques mois.
Avec JC Gigniac, de la Chaine EV, Charles Rivoire de Weelyke et de la chaine YouTube du même nom, Yohann Desalle de Thlucky Conseils et enfin Sébastien Gall de Green Mobility Solution.
Bienvenue dans le podcast Watts Up par Automobile Propre, épisode 124 du 6 juillet 2024.
🎧 Bonne écoute !
🖥️ 📺 Et n'oubliez pas, retrouvez-nous sur la chaine YouTube du podcast, où sont aussi diffusés les épisodes.
Toute l'actualité de la voiture électrique est sur https://www.automobile-propre.com/ .
L’hydrogène, nouvel or vert : les matériaux sont-ils prêts pour le stockage et le transport ?
L’hydrogène, nouvel or vert : les matériaux sont-ils prêts pour le stockage et le transport ?
La crise énergétique actuelle est un puissant révélateur de la fragilité de notre modèle de société (économique, écologique et social) et impose d’accélérer la transition énergétique. Pour y répondre, les regards se tournent vers l’hydrogène comme un vecteur d’énergie propre, car sa combustion n’émet pas de CO2 (gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique), ce qui constituerait une excellente alternative pour décarboner nos modes de vie.
L’hydrogène est l’élément le plus abondant de l’univers. Sur Terre, on le trouve sous forme de dihydrogène (H2). Cette molécule suscite autant d’intérêt (mobilité, raffinage, chimie, métallurgie, verrerie, cimenterie, électronique…) que d’interrogations (coût énergétique pour sa production, stockage, transport, interaction avec les matériaux). L’industrie consomme aujourd’hui 50 millions de tonnes d’H2. Le domaine du transport (pour la propulsion des véhicules) est le champ d’application le plus important (trains, camions, avions, voitures, bateaux, bus). D’ici 2050, on estime à environ 12 % la part de l’H₂ dans la production mondiale d’énergie dont 70 % environ d’H2 vert (c’est-à-dire bas carbone).
Pendant plus de 160 ans, l’humain a exploité une prodigieuse source d’énergie, le pétrole, pour motoriser, mécaniser, faciliter tous les domaines d’activités humaines. Concrètement, avec un litre d’essence (environ 0,75kg), on peut produire 10 kWh. C’est l’énergie nécessaire pour prendre 5 douches ou parcourir 50km (en moyenne) avec une voiture électrique… Avec un litre d’H2 liquide (environ 0,071kg donc 10x plus léger), on peut produire environ 3 kWh. Autrement dit, avec l’H2 liquide, on obtient donc une énergie spécifique (divisée par la masse) 3 fois plus grande que l’essence.
Un carburant plus léger
Le constat est évident : la même énergie électrique est produite pour une masse de carburant 3 fois plus faible. Et dans le domaine du transport, la masse s’avère un facteur clé : plus un objet est lourd, plus il faut de l’énergie pour le déplacer. L’allègement est donc fondamental pour réduire la consommation d’énergie et par conséquent les émissions de CO2. En 2035, Airbus prévoit le vol inaugural du premier avion à l’hydrogène liquide, appelé zero-e (en référence à zéro émission de CO2). La moitié de la masse de cet avion est composée de matériaux composites légers, associant fibres de carbone et matières plastiques, dérivés d’énergies fossiles (pétrole). Zéro émission de CO2 : un rêve en forme d’illusion ou de révolution ?
En préliminaire de cette révolution, il convient de souligner que la production d’hydrogène (liquide ou gazeux) présente un coût variable. En effet, l’H2 se décline de toutes les couleurs (noir, brun, gris, bleu, jaune, vert, turquoise et blanc – du plus cher au moins cher) selon le procédé de fabrication utilisé, émettant plus ou moins de CO2. Cette différence tient essentiellement au coût énergétique (plus ou moins élevé) de ces techniques. Par exemple, l’hydrogène noir est issu de la transformation du charbon en gaz. C’est donc coûteux en énergie et polluant. A contrario, le blanc est présent à l’état naturel sur terre, il est donc plus propre à exploiter. Mais aujourd’hui, 95 % de l’hydrogène produit provient de sources fossiles.
Sur la base de l’utilisation actuelle (40 millions de véhicules particuliers en France), si tous les Français optaient pour l’hydrogène, il en faudrait une quantité de 5 millions de tonnes, soit 300 TWh d’électricité (ce qui représente le coût énergétique pour le produire). Soit la production de 46 réacteurs nucléaires supplémentaires, 30 000 éoliennes ou encore 6 000 km2 de panneaux photovoltaïques. En résumé, produire de l’H2 peut coûter cher en énergie ! Pour en produire, le rendement (le rapport entre l’énergie obtenue sur l’énergie nécessaire en entrée) doit être compétitif par rapport aux autres sources d’énergie.
Quelles contraintes pour les matériaux ?
Intéressons-nous maintenant aux verrous technologiques imposés par l’H2. Et notamment les défis imposés aux matériaux dans l’environnement de l’H2. En effet, changer de modèle de production d’énergie (en remplacement notamment des moteurs thermiques utilisant des énergies fossiles à essence) nécessite d’adapter complètement les systèmes de propulsion et modes de stockage du carburant. Ce qui pose de nombreux problèmes scientifiques et techniques en termes de matériaux.
Tout d’abord le problème de stockage : à la pression atmosphérique, 1kg de H2 liquide prend environ 800 moins de volume qu’un 1kg de H2 gazeux. Pratique, mais complexe à mettre en œuvre ! Pour stocker l’hydrogène sous forme liquide, il faut l’amener à une température de -250 °C (température dite cryogénique). Techniquement difficile et coûteux. Sans évoquer la fragilisation des matériaux à ces températures, dont nous reparlerons.
On peut également utiliser de l’H2 comprimé, mais la pression des réservoirs peut atteindre 700 bars (ce qui correspond à la limite technique des matériaux). Supporter des pressions aussi élevées exige l’utilisation de matériaux très résistants et très légers (pour ne pas alourdir la structure).
Typiquement, les matériaux composites (comme ceux utilisés en aéronautique) associant fibres de carbone et polymères (plastiques) sont des options pertinentes pour répondre aux exigences de résistance des réservoirs. Des études scientifiques tendent à démontrer que l’hydrogène gazeux, utilisé dans certaines conditions de température, provoque peu d’effet sur les plastiques ou les élastomères (par exemple le caoutchouc utilisé dans les tuyaux flexibles). En revanche une décompression rapide du gaz peut être préjudiciable à ces matériaux.
Il faut aussi des matériaux hermétiques, car les molécules d’H2 sont parmi les plus petites et se déplacent très facilement à travers la plupart des matériaux. Il est alors nécessaire d’utiliser un liner (une enveloppe) – par exemple des hydrures métalliques – pour assurer cette étanchéité. Des recherches sont menées depuis plus de 20 ans sur ce sujet. On a atteint aujourd’hui une certaine maturité pour répondre à ces problématiques. L’enjeu principal réside dans la maîtrise des coûts afin de pouvoir « démocratiser » ces réservoirs et leur application dans différents domaines de la vie courante. Le champ s’étend de la voiture aux fusées, en passant par l’industrie et l’alimentation électrique des refuges de haute altitude en remplacement des groupes électrogènes (alimentés actuellement à partir de gasoil).
Des matériaux qui peuvent se fragiliser
Revenons sur la fragilisation des matériaux métalliques par l’hydrogène liquide ou gazeux. Qu’ils soient utilisés pour le stockage ou le transport de l’hydrogène, la fragilisation est un processus physique au cours duquel les molécules vont pénétrer dans le matériau, plus particulièrement dans sa microstructure constituée de grains (assimilables à des cristaux) « collés » les uns contre les autres et favoriser sa fragilisation. Le métal perd sa capacité à se déformer plastiquement (comme un Carambar qu’on étire) et devient cassant (comme un Carambar au congélateur).
Cette évolution du comportement se traduit généralement par une altération des propriétés mécaniques et une défaillance prématurée dans le temps (ce qu’on appelle la fatigue des matériaux). Par exemple, dans le domaine aéronautique, les problématiques matériau sont celles rencontrées dans les turbines à gaz exposées à l’hydrogène et à la vapeur d’eau à haute température. Ces turbines, fabriquées généralement à partir de superalliages (ou alliages métalliques pour des utilisations prolongées à haute température) subissent des phénomènes d’oxydation (formation en présence d’oxygène d’une couche d’oxyde qui provoque la détérioration de l’état de surface du matériau), de corrosion à chaud (conséquence à plus long terme de l’oxydation) et de diffusion de l’H2 au sein de la microstructure. Ce sont des processus rencontrés couramment dans les procédés pétro-chimiques, moteurs, chaudières et réacteurs des centrales nucléaires. Quant aux matériaux composites en interaction avec l’H2 gazeux, les mécanismes physiques mis en jeu ne sont pas du tout les mêmes en raison de la différence de microstructure (pas de grains comme dans les métaux) et de composition chimique. Ils sont donc moins sensibles aux basses températures et à la fragilisation par rapport aux matériaux métalliques.
Parmi les autres verrous matériaux concernant le stockage (dans des réservoirs) ou la distribution de l’hydrogène (dans des tuyaux ou conduites comme le gaz de ville), la tenue au feu est particulièrement importante. Ce gaz étant fortement inflammable et explosif, l’enjeu principal réside dans l’utilisation de matériaux capables de conserver leur rigidité et leur résistance dans des conditions critiques en service (en cas d’incendie). Les matériaux composites renforcés par des fibres de carbone constituent ainsi une solution pertinente, car ils conservent d’excellentes propriétés mécaniques sous flamme et de hautes températures. En particulier, les fibres de carbone se décomposent à haute température, mais maintiennent un haut niveau de performance mécanique sous flamme kérosène,mais peu d’études se sont intéressées au comportement sous flamme hydrogène à ce jour.
En conclusion, les problématiques matériaux telles que la fragilisation, l’oxydation, la corrosion, l’exigence de hautes performances mécaniques, la tenue au feu illustrent bien les défis potentiels liés aux matériaux dans les pièces et infrastructures en interaction avec l’hydrogène liquide ou gazeux. Ainsi, le choix des matériaux pour des applications impliquant l’hydrogène est une question de compromis entre coût énergétique, disponibilité, recyclabilité, propriétés physiques et performances en service (dans les conditions d’utilisation).
La compréhension des mécanismes physiques mis en jeu est donc fondamentale pour développer et fiabiliser l’utilisation de l’H2 dans différents secteurs industriels. L’état actuel des connaissances et les recherches dans le domaine des matériaux (métalliques et composites) en interaction avec l’hydrogène sont en forte croissance ces dix dernières années. Ils permettent aujourd’hui de répondre à de nombreux verrous technologiques et d’envisager une généralisation des applications de l’hydrogène dans de nombreux domaines industriels. En définitive, le principal défi sera de le produire à un coût énergétique faible.
Benoît Vieille, Professeur en mécanique des matériaux aéronautiques, INSA Rouen Normandie
Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.
vendredi 5 juillet 2024
Xpollens et Gireve facilitent le paiement de la recharge électrique entre opérateurs
Un objectif : simplifier les opérations de facturation
Les opérateurs de mobilités collaborent avec un grand nombre d’opérateurs d’infrastructure. Cela leur permet offrir à leurs clients un réseau de recharge le plus étendu et le plus dense possible. Ces collaborations ont un volet financier. En effet, les opérateurs d’infrastructure facturent aux opérateurs de mobilité les sessions de recharge réalisées sur leur réseau. Gireve propose une suite de services accessibles sur sa place de marché en ligne, afin d’outiller et de simplifier ce volet de leur collaboration. L’entreprise se positionne ainsi comme intermédiaire de confiance et facilitateur des échanges.
Xpollens, le partenaire technologique pour les flux de paiement entre opérateurs
En 2024, Gireve enrichit sa suite de services en permettant la collecte de paiement B2B* et B2B2C*. Cette fonctionnalité vient compléter les services de Clearing. En effet ils comprennent déjà la vérification automatique des CDR, la contestation avant facturation, et la facturation en B2B. Xpollens est une plateforme de Banking-as-a-Service (BaaS) qui propose aux entreprises d’intégrer des fonctionnalités de paiement innovantes par API directement dans leurs outils.
Gireve s’appuie sur tout un éventail de solutions conçues et gérées par Xpollens : création de comptes, virements, IBAN virtuel. La solution Xpollens offre aux opérateurs de bornes de recharge (CPO) une visibilité en temps réel sur leurs flux de paiement entrants. Les opérateurs pourront ainsi bénéficier d’un service de réconciliation automatique entre les factures et les paiements. De leur côté, les eMSP auront aussi accès à un process simplifié puisqu’ils pourront effectuer un paiement unique pour l’ensemble de leurs factures via la Connect Place de Gireve.
La solution sera déployée fin 2024.
Jean Guillaume, CEO d’Xpollens, a dit : « Ce partenariat entre Xpollens et Gireve marque une avancée majeure pour simplifier les paiements entre les acteurs de la mobilité électrique. En ajoutant des comptes, virements et IBAN virtuels directement dans les outils de Gireve et accessibles à portée de main pour leurs utilisateurs, nous permettons de simplifier radicalement les transactions financières, avec une transparence totale dans leurs opérations. »
Eric Plaquet, CEO de Gireve, a dit : « Nous sommes ravis de ce partenariat avec Xpollens. Cela nous permet d’affirmer notre rôle de pionnier dans le secteur de l’électromobilité et de tiers de confiance pour les acteurs de la mobilité. L’objectif est de proposer une nouvelle gamme des produits et de pouvoir accompagner nos clients dans toutes les étapes de la recharge en B2B. »
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NDLR : B2B ou BtoB: Acronyme du terme anglais Business-to-Business; il désigne le fait, pour une entreprise, de s’adresser uniquement aux entreprises par opposition au terme B2C qui désigne le fait de s’adresser aux particuliers.
B2B2C : Business-to-Business-to-Consumer est un modèle commercial dans lequel deux entreprises fournissent des biens ou des services complémentaires pour s’adresser à la même clientèle.
lundi 1 juillet 2024
Des recharges en parking astucieusement modulables et moins onéreuses à installer recommandées par FFAUVE Développement.
vendredi 21 juin 2024
BrèVE ☝️: Vers une taxation renforcée des voitures électriques chinoises (AVEM)
"Dans le cadre de son enquête en cours, la Commission a provisoirement conclu que la chaîne de valeur des véhicules électriques à batterie en Chine bénéficiait de subventions déloyales, ce qui constitue une menace de préjudice économique pour les producteurs de véhicules électriques à batterie de l’UE. L’enquête a également examiné les impacts potentiels sur les importateurs, les utilisateurs et les consommateurs de VE en Europe.
Face à ces résultats, la Commission a entamé des discussions avec les autorités chinoises pour trouver des solutions conformes aux règles de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Simultanément, elle a prévenu les parties concernées de l’instauration possible de droits compensateurs provisoires sur les importations de véhicules électriques en provenance de Chine, à compter du 4 juillet 2024. Ces droits seraient mis en place par constitution d’une garantie (selon la forme qui sera décidée par les autorités douanières de chaque État membre) et ne deviendraient effectifs qu’en cas de confirmation de mesures définitives
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Le taux de taxes pourrait être ajusté pour les constructeurs capables de démontrer qu’ils reçoivent moins de subventions publiques. C’est le cas de BYD (17,4%) et de Geely (20%). En revanche, SAIC, qui commercialise en Europe sous la marque MG et a refusé de partager certaines données, se voit imposer un droit compensateur de 38,1 %."
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