vendredi 26 janvier 2024
Baromètre national des infrastructures de recharge ouvertes au public en 2023
jeudi 25 janvier 2024
Hausse des prix de l’électricité : “une décision politique extrêmement mauvaise” par Nicolas Goldberg
Nicolas Goldberg, Ingénieur Supélec et manager chez Colombus Consulting |
Comment est répartie la facture d’électricité ?
- Premièrement, une part d’électricité, dont une partie de nucléaire vendu à prix fixe pour que tous les Français profitent de la compétitivité du parc nucléaire existant et une autre partie de prix de marché. C’est cette part qui s’était envolée avec l’invasion de l’Ukraine. Elle est désormais stable, voire en baisse car les prix de marché de l’électricité sont en train de s’écrouler en raison des baisses de consommation, du redressement du parc nucléaire, du déploiement massif (mais toujours insuffisant) d’énergies renouvelables partout en Europe et de la stabilisation des approvisionnements en gaz. Rappelons-le, en Europe, une grande partie de l’électricité est toujours produite à partir de gaz.
- Deuxièmement, une part de réseau, pour permettre à l’électricité d’être acheminée des centrales jusqu’à chez vous. Cette part est pour le moment stable mais devrait augmenter dans les prochaines années avec tous les investissements à réaliser (réseau électrique en mer pour les éoliennes offshore, adaptation aux énergies renouvelables…).
- Enfin, une part de taxe sur laquelle le gouvernement a complètement la main, avec la TVA et une taxe nommée “accise sur l’électricité” (précédemment nommée taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité, TICFE),
C’est cette taxe que le gouvernement, et lui seul, a décidé de relever pour “mettre fin aux boucliers tarifaires”. Depuis, les justifications pleuvent pour tenter de justifier cette hausse : “il faut penser aux finances de l’Etat”, “c’est pour payer la transition” ou encore “c’est un retour à la normale”.
Pourquoi les justifications à cette hausse de taxe ne tiennent pas?
Cette décision est une mauvaise nouvelle pour la transition énergétique à plusieurs titres et les éléments rhétoriques avancés par le gouvernement ne tiennent pas.
Même dans les scénarios énergétiques les plus sobres, il y a une hausse du besoin en électricité, malgré la baisse de consommation énergétique globale. C’est le cas dans les scénarios « sobriété » de RTE comme le scénario négaWatt ou trois des quatre scénarios de l’ADEME. Nous consommons en effet environ 470 TWh d’électricité aujourd’hui et les scénarios les plus sobres de RTE pour 2050 prévoient que nous montions à 555 TWh d’ici 2050, et ce chiffre pourrait même être atteint beaucoup plus tôt selon RTE si nous réussissons la réindustrialisation et l’électrification des usages (véhicule électrique, pompe à chaleur, sortie du fioul dans le chauffage etc…).
Taxer l’électricité apporte certes des recettes fiscales mais désincite au report des consommations fossiles vers l’électricité (chauffage au fioul ou gaz vers la pompe à chaleur, passage au véhicule électrique…). On n’encourage pas la consommation d’un bien en le taxant mais au contraire en le détaxant par rapport aux énergies fossiles !
Ensuite, le gaz fossile sera à partir du 1er février 2024 moins taxé que l’électricité… allez comprendre. Rien n’empêchait le gouvernement d’avoir la logique inverse si le but était bien la transition énergétique.
Les tarifs horosaisonnalisés, c’est-à-dire ceux vous invitant à moins consommer d’électricité lorsque celle-ci est produite à partir d’énergies fossiles, perdent également leurs aides et augmentent encore plus que les tarifs où le prix est le même à chaque heure. Là encore, allez comprendre, alors que les 3% de Français qui ont un tarif à forte incitation à ne pas consommer les jours où l’électricité est produite à partir de fossiles permettent à eux seuls d’économiser une demi-centrale à gaz ! Pour l’avenir, ces tarifs seront très importants pour que l’électricité soit consommée à des moments où la produire a le moins d’impact possible pour l’environnement. Désinciter ces tarifs est une grave erreur pour la transition.
Enfin, le gouvernement a annoncé que cette hausse de taxe permettrait de financer la transition énergétique… mais pourquoi ne pas mobiliser d’autres poches budgétaires pour cela ? Pourquoi ne pas taxer davantage les fossiles pour le faire ? Cette taxe sur l’électricité n’a aucun « fléchage », au sens où elle n’est pas affectée à une dépense précise. Dès lors, pourquoi taxer l’électricité pour financer d’éventuels investissements dans la transition énergétique ?
Ce que le gouvernement aurait pu annoncer hier pour une transition climatique juste qui préserve ses finances
Entendons-nous bien : il est logique que l’argent vienne de quelque part pour financer la sobriété et le basculement des consommations d’énergies fossiles, pétrole et gaz fossiles en tête, vers des consommations d’énergies décarbonées. La logique de taxer ce que l’on veut inciter est toutefois contradictoire. Pour avoir une logique climatique, voilà tout ce qui aurait pu être fait :
- Renforcer le malus aux véhicules lourds ;
- Taxer plus le gaz fossile par rapport à l’électricité et gaz verts (qui sont taxés de la même façon que les gaz fossiles) ;
- Protéger les tarifs horosaisonnalisés, c’est-à-dire ceux vous invitant à moins consommer quand il est nécessaire de démarrer des centrales à gaz ou à fioul pour assurer l’équilibre entre la production et la consommation d’électricité ;
- Mobiliser d’autres ressources fiscales que les taxes sur l’électricité pour financer la transition (taxe sur les jets privés ou tout autre consommation fossile… l’accise sur l’électricité n’ayant pas de fléchage, il était tout à fait possible de jouer sur un autre paramètre pour financer la transition).
Car rappelons-nous d’une chose : la transition énergétique n’est pas une dépense mais un investissement. Les boucliers tarifaires ont coûté à l’Etat en raison de la hausse des énergies fossiles. S’en débarrasser définitivement sera bénéfique sur le plan climatique mais aussi économique pour éviter d’être condamné à payer des boucliers tarifaires dans un monde où les tensions géopolitiques s’exacerbent.
Investir dans la transition a un coût, même avec de la sobriété. C’est pourtant un investissement alors que les énergies fossiles ont un coût climatique, humain et économique hallucinant. Les boucliers tarifaires ont coûté à l’Etat 85 Md€ sur une seule année en 2023 : c’est cela le coût de la non-transition.
Si tous les investissements à réaliser portent uniquement sur les consommateurs plutôt que les producteurs d’énergies fossiles, la transition n’aura pas lieu et ce sera catastrophique pour notre pays comme pour le reste du monde. A nous de trouver les bons leviers et d’éviter les contre-sens comme c’est le cas aujourd’hui avec cette nouvelle taxe sur l’électricité.
vendredi 19 janvier 2024
La plateforme STLA Large de Stellantis
- La plateforme STLA Large offre des capacités inégalées sur le segment, notamment en termes d’énergie embarquée (118 kWh), d’efficacité de charge (4,5 kWh par minute) et d’accélération (0-100 km/h en approximativement 2 secondes)
- Avec des architectures BEV 400 et 800 volts, STLA Large est la plateforme native BEV la plus flexible du marché, compatible avec les silhouettes berline, crossover et SUV dans les segments D et E
- Les véhicules conçus sur STLA Large seront produits et vendus dans le monde entier. Huit lancements de véhicules issus de cinq marques sont prévus entre 2024 et 2026
- Dodge et Jeep® seront les premières à être lancées, suivies par Alfa Romeo, Chrysler et Maserati
- STLA Large est l’une des quatre plateformes qui permettent à Stellantis de réaliser les ambitions du plan stratégique Dare Forward 2030
jeudi 18 janvier 2024
MG Motor prend en charge le bonus 2024 pour ses clients et plus encore
MG Motor a fait de l’accessibilité à la mobilité électrique son cheval de bataille depuis son retour sur le marché Français mi-2020, s’efforçant de proposer une gamme de véhicules doté des dernières technologies, qu’il s’agisse de connectivité ou d’aides à la conduite. Une formule qui fonctionne grâce à une simplification de la chaine d’approvisionnement et une gamme resserrée. L’accueil enthousiaste des automobilistes démontre l’appétence des citoyens Français pour une mobilité individuelle permettant de réduire son empreinte carbone, avec en 2023 88% de ses 34 441 immatriculations réalisées par des véhicules électrifiés.
Le montant du bonus écologique 2024 n’ayant pas été encore statué, ceci occasionne de nombreuses interrogations chez les acheteurs de véhicules électriques, MG Motor France a décidé de prendre les devants.
Le nouveau mode de calcul du bonus écologique excluant les clients des véhicules assemblés en dehors de l’Union Européenne, MG Motor France a décidé de compenser à tous ses clients particuliers de véhicules électrifiés, la perte de cette aide à la transition vers une mobilité durable.
Une prise en charge qui se traduit par une « Prime Electrique MG » de 4 000 € TTC sur le tarif catalogue, chez tous les distributeurs du réseau MG Motor France, en Métropole ou dans les DROM, lors de l’achat d’une MG4, MG5, MG ZS EV, MG Marvel R ou MG EHS.
En plus de cela, pour tous les véhicules éligibles à la prime électrique MG en stock et jusqu’au 31 janvier, MG Motor vient remplacer le bonus par une « Super Prime Electrique MG » de 7 000 € TTC.
Tous les détails de cette aide à la transition se trouvent sur le site MGMotor.fr
Fruit d'une collaboration entre FFAUVE et la CCI de Seine et Marne le salon REMOOVE se déroulera du 24 au 26 mai 2024
La Chambre de Commerce et d'Industrie de Seine-et-Marne affirme son engagement en faveur de la transition écologique et énergétique.
Pour accompagner les entreprises, les territoires, et les personnes en formation dans leur stratégie d’adaptation, la CCI développe une offre de service de plus en plus diversifiée, avec une équipe de conseillers experts à l’écoute des besoins territoriaux.
La signature de l'accord entre le président de la CCI Seine-et-Marne, Jean-Charles Herrenschmidt, et le président de la Fédération FFAUVE, Pascal Hureau, |
Étroitement liée à la liberté de déplacement, à l'entrepreneuriat et à la création d'emplois dans les régions, la mobilité évolue avec de nombreuses innovations pour faire face au défi de la décarbonation, alors que le secteur des transports contribue toujours à hauteur de 30% aux émissions de gaz à effet de serre en France.
Au cours de la mandature 2021-2026, les élus de la CCI Seine-et-Marne ont fait de la sensibilisation à la mobilité responsable et de la coordination du réseau des acteurs impliqués dans la mobilité décarbonée une priorité stratégique. Cette initiative s'aligne sur les objectifs de souveraineté industrielle établis par l'État, témoignant ainsi de l'engagement résolu de la CCI en faveur de pratiques durables et responsables.
mardi 16 janvier 2024
Comment decribiliser le VE ? Explications éclairantes de Carbone 4.
A longueur d'articles, de chroniques mobilité ou de journaux on nous assène la prétendue notion de "kilomètre pivot" à partir duquel la voiture électrique est mieux que la voiture thermique !
Carbone 4 nous explique pourquoi cette question est-elle mal posée ? et à quelles fins ?
Empreinte carbone moyenne d'une voiture vendue en 2020 en fonction de son kilométrage – Segment D | gCO2e/km |
Nissan lance une offre de « leasing social » sur la LEAF à 65 € /mois sans apport
La Nissan LEAF lancée en 2010 est le premier véhicule électrique de grande diffusion dans le monde. Vendue à plus de 650 000 exemplaires à ce jour, la LEAF a ouvert le chemin à l'électrification moderne.
Nissan est aujourd'hui la première marque japonaise à proposer en France une offre de leasing social. Disponible sur la Nissan LEAF Acenta 40kWh, version disposant d'une belle dotation de série, elle est proposée à 65 euros par mois, sans apport, sur 37 mois et 37 500 kilomètres.
Disponible dès à présent dans le réseau de concessionnaires Nissan, il s'agit de l'offre la plus attractive du marché sur le segment des berlines compactes.
LES CONDITIONS D'ELIGIBILITE
Pour rappel, l'offre de « leasing social » mise en place par le Gouvernement est assortie de conditions d'éligibilité qui sont les suivantes :
- Etre majeur et pouvoir justifier d'un domicile en France.
- Appartenir à un foyer fiscal disposant d'un revenu fiscal de référence par part inférieur à 15 400 euros.
- Habiter à plus de 15 km de son lieu de travail et utiliser sa voiture pour s'y rendre ou effectuer plus de 8 000 km par an en voiture, dans le cadre de son activité professionnelle.
A PROPOS DE LA LEAF
D'une autonomie de 270 kilomètres, la Nissan LEAF dispose de 5 vraies places et d'un coffre de 435 litres, faisant ainsi de la berline compacte un véhicule adapté aux familles et aux trajets du quotidien.
Après 14 ans de commercialisation, la Nissan LEAF continue de séduire les clients pour son agrément de conduite et pour les technologies avancées telles que la e-pedal ou la conduite assistée ProPILOT. Dès le départ, la LEAF a suscité l'enthousiasme ; elle a été élue voiture mondiale de l'année 2011, voiture européenne de l'année 2011 et voiture de l'année 2011 au Japon.
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À propos de Nissan
Nissan entend devenir une entreprise véritablement durable, en route vers un monde plus propre, plus sûr et plus inclusif, comme détaillé dans Ambition 2030, la vision à long terme de la marque.
Répondant aux exigences de l'environnement, de la société et des clients, cette stratégie vise à fournir des modèles électrifiés et des innovations technologiques sur les marchés clés du monde entier, en favorisant la mobilité et au-delà.
Ambition 2030 contribue à l'objectif de Nissan d'être neutre en carbone tout au long du cycle de vie de ses produits et de ses opérations d'ici 2050. En Europe, avec EV36Zero en son centre, la marque est prête à accélérer la transition vers un avenir électrifié.
Pour plus d'informations sur les produits, les services et l'engagement de Nissan en matière de mobilité durable, visitez nissan.fr. Vous pouvez également nous suivre sur Facebook, Instagram, Twitter et LinkedIn et voir nos dernières vidéos sur YouTube.
lundi 15 janvier 2024
Richard Pisarski (1969-2024). Disparition d'un pionnier du VE
jeudi 11 janvier 2024
7 choses à savoir avant de rouler sous la neige et le froid avec une voiture électrique (Gerard Campos pour Electromaps)
1. Veiller à ce que la batterie soit complètement chargée ou presque* avant de prendre la route.
2. Monter des pneus d’hiver ou, à défaut, des chaînes.
3. Porter des vêtements chauds.
4. Conduire en douceur et lentement, sans donner de coups de volant. Utiliser de préférence le mode de conduite ECO.
5. Faire monter la voiture en température.
6. Utiliser le frein régénératif.
7. Vérifier que les balais d’essuie-glace du pare-brise sont en bon état.
Pensez aussi à prendre un câble avec vous pour recharger votre voiture électrique, pour le cas où vous seriez amené à utiliser un chargeur sans câble. Et si vous avez prévu de faire un long trajet, surtout dans des conditions extrêmes, n’oubliez pas de bien préparer votre voyage, en vérifiant les points de recharge disponibles sur votre itinéraire et en prévoyant des solutions de rechange afin de pouvoir faire face à toutes sortes d’imprévus.
NDLR :
* Mieux vaut en effet partir avec une batterie PRESQUE complètement chargée pour bénéficier de la "douceur" du frein régénératif (6) qui n'est pas disponible lorsque la batterie est pleine.