vendredi 26 janvier 2024

Baromètre national des infrastructures de recharge ouvertes au public en 2023

Depuis2021, l'Avere-France et le Ministère de la Transition énergétique se sont associés pour produire un baromètre de référence sur les infrastructures de recharge des véhicules électriques. Ils ont confié cette mission à Gireve, expert de l'électromobilité, pour son savoir-faire et la qualité de ses outils, afin de créer des indicateurs robustes et transparents permettant le suivi des évolutions des déploiements, mais aussi des usages. Depuis le début de l’année, 8860 nouvelles stations représentant 35 902 points de recharge ouverts au public, ont été déployés sur le territoire.



jeudi 25 janvier 2024

Hausse des prix de l’électricité : “une décision politique extrêmement mauvaise” par Nicolas Goldberg

Nicolas Goldberg, 
Ingénieur Supélec et manager
chez Colombus Consulting
C’était attendu : par le rétablissement partiel d’une taxe, le gouvernement a décidé que les prix de l’électricité augmenteront d’environ 10% au 1er février 2024 alors que la Commission de Régulation de l’Énergie (la CRE, en charge du calcul des tarifs réglementés) avait calculé que les tarifs réglementés devaient être stables, voire en baisse.

Comment est répartie la facture d’électricité ? 

Vos factures d’électricité peuvent être découpées en trois parts.

  • Premièrement, une part d’électricité, dont une partie de nucléaire vendu à prix fixe pour que tous les Français profitent de la compétitivité du parc nucléaire existant et une autre partie de prix de marché. C’est cette part qui s’était envolée avec l’invasion de l’Ukraine. Elle est désormais stable, voire en baisse car les prix de marché de l’électricité sont en train de s’écrouler en raison des baisses de consommation, du redressement du parc nucléaire, du déploiement massif (mais toujours insuffisant) d’énergies renouvelables partout en Europe et de la stabilisation des approvisionnements en gaz. Rappelons-le, en Europe, une grande partie de l’électricité est toujours produite à partir de gaz.
  • Deuxièmement, une part de réseau, pour permettre à l’électricité d’être acheminée des centrales jusqu’à chez vous. Cette part est pour le moment stable mais devrait augmenter dans les prochaines années avec tous les investissements à réaliser (réseau électrique en mer pour les éoliennes offshore, adaptation aux énergies renouvelables…).
  • Enfin, une part de taxe sur laquelle le gouvernement a complètement la main, avec la TVA et une taxe nommée “accise sur l’électricité” (précédemment nommée taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité, TICFE),

C’est cette taxe que le gouvernement, et lui seul, a décidé de relever pour “mettre fin aux boucliers tarifaires”. Depuis, les justifications pleuvent pour tenter de justifier cette hausse : “il faut penser aux finances de l’Etat”, “c’est pour payer la transition” ou encore “c’est un retour à la normale”.

Pourquoi les justifications à cette hausse de taxe ne tiennent pas?

Cette décision est une mauvaise nouvelle pour la transition énergétique à plusieurs titres et les éléments rhétoriques avancés par le gouvernement ne tiennent pas.

Même dans les scénarios énergétiques les plus sobres, il y a une hausse du besoin en électricité, malgré la baisse de consommation énergétique globale. C’est le cas dans les scénarios « sobriété » de RTE comme le scénario négaWatt ou trois des quatre scénarios de l’ADEME. Nous consommons en effet environ 470 TWh d’électricité aujourd’hui et les scénarios les plus sobres de RTE pour 2050 prévoient que nous montions à 555 TWh d’ici 2050, et ce chiffre pourrait même être atteint beaucoup plus tôt selon RTE si nous réussissons la réindustrialisation et l’électrification des usages (véhicule électrique, pompe à chaleur, sortie du fioul dans le chauffage etc…). 

Taxer l’électricité apporte certes des recettes fiscales mais désincite au report des consommations fossiles vers l’électricité (chauffage au fioul ou gaz vers la pompe à chaleur, passage au véhicule électrique…). On n’encourage pas la consommation d’un bien en le taxant mais au contraire en le détaxant par rapport aux énergies fossiles !

Ensuite, le gaz fossile sera à partir du 1er février 2024 moins taxé que l’électricité… allez comprendre. Rien n’empêchait le gouvernement d’avoir la logique inverse si le but était bien la transition énergétique.

Les tarifs horosaisonnalisés, c’est-à-dire ceux vous invitant à moins consommer d’électricité lorsque celle-ci est produite à partir d’énergies fossiles, perdent également leurs aides et augmentent encore plus que les tarifs où le prix est le même à chaque heure. Là encore, allez comprendre, alors que les 3% de Français qui ont un tarif à forte incitation à ne pas consommer les jours où l’électricité est produite à partir de fossiles permettent à eux seuls d’économiser une demi-centrale à gaz ! Pour l’avenir, ces tarifs seront très importants pour que l’électricité soit consommée à des moments où la produire a le moins d’impact possible pour l’environnement. Désinciter ces tarifs est une grave erreur pour la transition.

Enfin, le gouvernement a annoncé que cette hausse de taxe permettrait de financer la transition énergétique… mais pourquoi ne pas mobiliser d’autres poches budgétaires pour cela ? Pourquoi ne pas taxer davantage les fossiles pour le faire ? Cette taxe sur l’électricité n’a aucun « fléchage », au sens où elle n’est pas affectée à une dépense précise. Dès lors, pourquoi taxer l’électricité pour financer d’éventuels investissements dans la transition énergétique ?

Ce que le gouvernement aurait pu annoncer hier pour une transition climatique juste qui préserve ses finances

Entendons-nous bien : il est logique que l’argent vienne de quelque part pour financer la sobriété et le basculement des consommations d’énergies fossiles, pétrole et gaz fossiles en tête, vers des consommations d’énergies décarbonées. La logique de taxer ce que l’on veut inciter est toutefois contradictoire. Pour avoir une logique climatique, voilà tout ce qui aurait pu être fait :

  • Renforcer le malus aux véhicules lourds ;
  • Taxer plus le gaz fossile par rapport à l’électricité et gaz verts (qui sont taxés de la même façon que les gaz fossiles) ;
  • Protéger les tarifs horosaisonnalisés, c’est-à-dire ceux vous invitant à moins consommer quand il est nécessaire de démarrer des centrales à gaz ou à fioul pour assurer l’équilibre entre la production et la consommation d’électricité ;
  • Mobiliser d’autres ressources fiscales que les taxes sur l’électricité pour financer la transition (taxe sur les jets privés ou tout autre consommation fossile… l’accise sur l’électricité n’ayant pas de fléchage, il était tout à fait possible de jouer sur un autre paramètre pour financer la transition).

Car rappelons-nous d’une chose : la transition énergétique n’est pas une dépense mais un investissement. Les boucliers tarifaires ont coûté à l’Etat en raison de la hausse des énergies fossiles. S’en débarrasser définitivement sera bénéfique sur le plan climatique mais aussi économique pour éviter d’être condamné à payer des boucliers tarifaires dans un monde où les tensions géopolitiques s’exacerbent.

Investir dans la transition a un coût, même avec de la sobriété. C’est pourtant un investissement alors que les énergies fossiles ont un coût climatique, humain et économique hallucinant. Les boucliers tarifaires ont coûté à l’Etat 85 Md€ sur une seule année en 2023 : c’est cela le coût de la non-transition. 

Si tous les investissements à réaliser portent uniquement sur les consommateurs plutôt que les producteurs d’énergies fossiles, la transition n’aura pas lieu et ce sera catastrophique pour notre pays comme pour le reste du monde. A nous de trouver les bons leviers et d’éviter les contre-sens comme c’est le cas aujourd’hui avec cette nouvelle taxe sur l’électricité.

vendredi 19 janvier 2024

La plateforme STLA Large de Stellantis

  • La plateforme STLA Large offre des capacités inégalées sur le segment, notamment en termes d’énergie embarquée (118 kWh), d’efficacité de charge (4,5 kWh par minute) et d’accélération (0-100 km/h en approximativement 2 secondes)
  • Avec des architectures BEV 400 et 800 volts, STLA Large est la plateforme native BEV la plus flexible du marché, compatible avec les silhouettes berline, crossover et SUV dans les segments D et E
  • Les véhicules conçus sur STLA Large seront produits et vendus dans le monde entier. Huit lancements de véhicules issus de cinq marques sont prévus entre 2024 et 2026
  • Dodge et Jeep® seront les premières à être lancées, suivies par Alfa Romeo, Chrysler et Maserati
  • STLA Large est l’une des quatre plateformes qui permettent à Stellantis de réaliser les ambitions du plan stratégique Dare Forward 2030


AMSTERDAM, 19 janvier 2024 - Stellantis N.V. a dévoilé aujourd’hui STLA Large, sa toute nouvelle plateforme très flexible, native BEV, qui constitue la base d’une large gamme de véhicules à venir pour les marchés mondiaux des segments D et E. Cette plateforme offre un niveau inédit de performances dans son segment, notamment l’énergie embarquée, l’efficacité de la recharge, des qualités dynamiques exceptionnelles et la conduite tout-terrain Trail Rated.

Les véhicules de grande taille basés sur STLA Large sont au cœur de la demande des clients sur les principaux marchés mondiaux et seront d’abord utilisés sur le marché nord-américain pour les marques Dodge et Jeep®, suivies par d’autres marques telles qu’Alfa Romeo, Chrysler et Maserati. Huit véhicules seront lancés entre 2024 et 2026.


La plateforme STLA Large est conçue avec une flexibilité technologique inégalée offrant une plus grande diversité de véhicules, une qualité et une satisfaction client de premier ordre avec un ensemble de composants de base associé à des processus de fabrication robustes et rentables pouvant être déployés dans plusieurs usines d’assemblage. Les futurs produits couvriront une gamme de véhicules, des berlines aux crossovers en passant par les SUV qui offriront aux clients les avantages de la propulsion électrique, tels qu’une réponse instantanée du couple combinée à l’absence d’émissions. Les annonces de produits spécifiques à chaque marque commenceront cette année.

« Nos objectifs relatifs à nos plateformes STLA sont ambitieux, et c’est ce que nos clients attendent de nous aujourd’hui », a déclaré Carlos Tavares, CEO de Stellantis. « Notre ambition est de créer une famille de véhicules à partir d’un ensemble de composants bien conçus et suffisamment flexibles pour couvrir plusieurs catégories de véhicules et de motorisations, avec un niveau de performances supérieur à tous nos produits actuels et à laquelle chacun des clients de nos marques emblématiques aura accès. La flexibilité et l’agilité de cette plateforme sont sa marque de fabrique et seront le moteur de notre succès dans la transition électrique en Amérique du Nord. »

STLA Large est l’une des quatre plateformes BEV mondiales, présentées lors de l’EV Day 2021, qui constitueront la base des produits futurs de l’entreprise. Elles sont essentielles à la réalisation des objectifs audacieux du plan stratégique Dare Forward 2030 de Stellantis. Il s’agit de la deuxième plateforme à être révélée après le lancement, en juillet 2023, de STLA Medium, la meilleure de sa catégorie. STLA Large sera déployée dans plusieurs usines en Europe et en Amérique du Nord et sera disponible dans des variantes multi-énergies, y compris hybride et à combustion interne. Les marques emblématiques de Stellantis adapteront les véhicules STLA Large aux besoins et aux désirs de leurs clients, qu’il s’agisse de véhicules familiaux, de véhicules hautes performances, de véhicules tout-terrain 4x4 ou de véhicules de luxe.

La flexibilité inhérente à la plateforme permet aux ingénieurs et aux concepteurs d’ajuster les dimensions totales d’empattement, de longueur, de largeur, de hauteur ainsi que la garde au sol. Divers modules de suspension et de berceaux pour le groupe motopropulseur peuvent être utilisés pour répondre aux objectifs de performances spécifiques du véhicule, notamment en matière de conduite, de maniabilité et de confort. Les ingénieurs peuvent ajuster des dimensions clés, telles que la distance entre l’essieu avant et le pied conducteur, le porte-à-faux avant et arrière ou le plancher de l’habitacle, afin d’affiner les capacités et les performances de la voiture.

Utilisant des matériaux avancés à haute résistance, la plateforme est optimisée en termes de poids et de rigidité afin d’offrir les meilleures performances de sa catégorie. Les composants de la plateforme sont conçus de manière à optimiser l’espace intérieur utilisable et la capacité de chargement. Les principaux éléments de confort et de performance, telles que la climatisation, la direction, l’assistance au freinage et la propulsion, sont conçus pour réduire la consommation d’énergie afin d’améliorer l’autonomie du véhicule.

La flexibilité comprend les systèmes de propulsion de la plateforme monocoque. STLA Large est conçue comme une plateforme native BEV native avec l’option offrant des architectures électriques de 400 et 800 volts. Les modules trois-en-un d’entraînement électrique (EDM) qui intègrent le moteur, le convertisseur de puissance et le réducteur de vitesse peuvent être configurés en traction avant, en propulsion arrière et en traction intégrale. L’onduleur de puissance utilise la technologie des semi-conducteurs au carbure de silicium pour minimiser les pertes de puissance. Les performances du système de propulsion peuvent être améliorées pendant la durée de vie du véhicule grâce à des mises à jour software en temps réel.

En fonction des objectifs spécifiques du véhicule, la plateforme STLA Large offre la possibilité de configurer la transmission avec l’activation des différentiels à glissement limité ou la déconnexion des trains roulants afin d’améliorer l’efficacité et l’autonomie. La plateforme STLA Large a le potentiel de supporter une puissance exceptionnelle capable de dépasser celles des actuelles motorisations V8 Hellcat.

Afin de concilier l’autonomie et le coût, la plateforme intègre des packs de batteries d’une capacité énergétique comprise entre 85 et 118 kilowattheures (kWh). STLA Large vise une autonomie globale de 800 km (500 miles) et est conçue pour accepter facilement les futures technologies de stockage d’énergie lorsqu’elles seront prêtes à être produites.

La première génération de composants de propulsion permet une accélération de 0 à 100 km/h (62mph) en 2 secondes. La charge rapide peut charger jusqu’à 4,5 kWh par minute à la batterie de 800 volts.

STLA Large prend également en charge les systèmes de propulsion hybrides et à combustion interne sans compromettre les capacités clés du véhicule. Cette flexibilité permet aux clients du monde entier d’accélérer vers la transition électrique et de développer un réseau de recharge robuste et largement disponible. La souplesse de conception comprend des configurations transversales et longitudinales de montage du moteur, compatibles avec tous types de transmissions de la traction avant à la propulsion arrière en passant par les 4 roues motrices (FWD/RWD/AWD).
Principales caractéristiques de STLA Large :
Longueur totale : 4 764 - 5 126 mm
Largeur totale :    1 897 - 2 030 mm

Plage d’empattement : 2 870 - 3 075 mm
Plage de garde au sol : 140 - 288 mm

Diamètre maximal des pneus : 858 mm

Les quatre plateformes mondiales BEV de Stellantis - Small, Medium, Large et Frame - sont conçues et fabriquées pour des cycles de vie étendus grâce à l’interchangeabilité de la chimie des modules de batterie, des EDM, des onduleurs de puissance et du logiciel de commande. STLA Large porte les nouvelles générations de technologies électrique et software à travers STLA Brain, STLA SmartCockpit et STLA AutoDrive.

Stellantis va investir plus de 50 milliards d’euros au cours de la prochaine décennie dans l’électrification afin d’atteindre l’objectif de 100 % des ventes de voitures électriques à batterie (BEV) pour les voitures particulières en Europe et de 50 % des ventes de BEV pour les voitures particulières et les pick-up aux États-Unis d’ici 2030. Pour réaliser ces objectifs, l’entreprise s’assure donc d’une capacité d’environ 400 GWh, par six usines de fabrication de batteries en Amérique du Nord et en Europe. L’entreprise prévoit de commercialiser 48 BEV d’ici 2024 Stellantis s’est fixé pour objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2038, tous champs confondus, avec un pourcentage de compensation des émissions résiduelles à un seul chiffre.
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NDLR :  Une efficacité de charge de 4,5 kWh par minute permettrait de recharger en 10 mn l'équivalent 200 à 300 km dans une batterie de 50 à 60kWh. Cela ravirait la grande majorité des utilisateurs de VE. 
Le VE que beaucoup de monde attend ! Inutile de trimbaler une batterie de 110 kWh pour l'utiliser quelques fois par an (sauf peut-être les mangeurs de bitume) ! 
Que des bénéfices, environnementaux (moins de poids et de matière), économiques (moins cher à fabriquer donc plus accessibles à l'achat )...
Encore un effort M Tavarès !   

jeudi 18 janvier 2024

MG Motor prend en charge le bonus 2024 pour ses clients et plus encore


Le constructeur automobile MG Motor France a réalisé une année 2023 sans précédent, dépassant largement tous ses objectifs établis en début d’année, avec 34 441 immatriculations et 88% de ses ventes réalisées par des véhicules électrifiés. Le mode de calcul du bonus écologique ayant changé en 2024, les clients MG se voient privés de cette aide à la transition écologique, aussi MG Motor a décidé de prendre à sa charge le bonus sur toute sa gamme de véhicules électrifiés, 100% électrique et hybrides rechargeables.

MG Motor a fait de l’accessibilité à la mobilité électrique son cheval de bataille depuis son retour sur le marché Français mi-2020, s’efforçant de proposer une gamme de véhicules doté des dernières technologies, qu’il s’agisse de connectivité ou d’aides à la conduite. Une formule qui fonctionne grâce à une simplification de la chaine d’approvisionnement et une gamme resserrée. L’accueil enthousiaste des automobilistes démontre l’appétence des citoyens Français pour une mobilité individuelle permettant de réduire son empreinte carbone, avec en 2023 88% de ses 34 441 immatriculations réalisées par des véhicules électrifiés.

Le montant du bonus écologique 2024 n’ayant pas été encore statué, ceci occasionne de nombreuses interrogations chez les acheteurs de véhicules électriques, MG Motor France a décidé de prendre les devants.

Le nouveau mode de calcul du bonus écologique excluant les clients des véhicules assemblés en dehors de l’Union Européenne, MG Motor France a décidé de compenser à tous ses clients particuliers de véhicules électrifiés, la perte de cette aide à la transition vers une mobilité durable.

Une prise en charge qui se traduit par une « Prime Electrique MG » de 4 000 € TTC sur le tarif catalogue, chez tous les distributeurs du réseau MG Motor France, en Métropole ou dans les DROM, lors de l’achat d’une MG4, MG5, MG ZS EV, MG Marvel R ou MG EHS.

En plus de cela, pour tous les véhicules éligibles à la prime électrique MG en stock et jusqu’au 31 janvier, MG Motor vient remplacer le bonus par une « Super Prime Electrique MG » de 7 000 € TTC.

Tous les détails de cette aide à la transition se trouvent sur le site MGMotor.fr

Fruit d'une collaboration entre FFAUVE et la CCI de Seine et Marne le salon REMOOVE se déroulera du 24 au 26 mai 2024

La Chambre de Commerce et d'Industrie de Seine-et-Marne affirme son engagement en faveur de la transition écologique et énergétique.

Pour accompagner les entreprises, les territoires, et les personnes en formation dans leur stratégie d’adaptation, la CCI développe une offre de service de plus en plus diversifiée, avec une équipe de conseillers experts à l’écoute des besoins territoriaux. 

La signature de l'accord entre le président de la CCI Seine-et-Marne, Jean-Charles Herrenschmidt,
et le président de la Fédération FFAUVE, Pascal Hureau,


Étroitement liée à la liberté de déplacement, à l'entrepreneuriat et à la création d'emplois dans les régions, la mobilité évolue avec de nombreuses innovations pour faire face au défi de la décarbonation, alors que le secteur des transports contribue toujours à hauteur de 30% aux émissions de gaz à effet de serre en France. 

Au cours de la mandature 2021-2026, les élus de la CCI Seine-et-Marne ont fait de la sensibilisation à la mobilité responsable et de la coordination du réseau des acteurs impliqués dans la mobilité décarbonée une priorité stratégique. Cette initiative s'aligne sur les objectifs de souveraineté industrielle établis par l'État, témoignant ainsi de l'engagement résolu de la CCI en faveur de pratiques durables et responsables.

La CCI Seine-et-Marne se réjouit de collaborer avec la Fédération Française des Associations d'Utilisateurs de Véhicules Électriques (FFAUVE), un acteur majeur des deux premières éditions réussies du Salon REMOOVE organisées dans le département. La Fédération FFAUVE, cherchant à pérenniser et à développer ce salon, a sollicité la CCI pour assurer la continuité de l'animation et de la promotion de la filière "mobilité décarbonée". 

La signature de l'accord entre le président de la CCI Seine-et-Marne, Jean-Charles Herrenschmidt, et le président de la Fédération FFAUVE, Pascal Hureau, a eu lieu le 22 décembre 2023 dans les locaux de la CCI à Serris, marquant ainsi le début d'une collaboration fructueuse. 

En complément de la présentation des véhicules électriques à batteries, qui a été mise en avant lors des deux premières éditions de REMOOVE, la CCI Seine-et-Marne étendra son champ d'action en 2024 pour inclure une vaste gamme de solutions de mobilité, englobant divers secteurs tels que les véhicules, le transport et l'aérien. 
L'objectif est de répondre aux besoins variés des utilisateurs, en explorant des alternatives telles que l’hydrogène et le gaz vert « bioGNV », produits en France. Le prochain Salon REMOOVE se déroulera du 24 au 26 mai 2024 dans les locaux de la CCI Seine-et-Marne à Serris situé aux abords de l’autoroute A4 et sur le circuit de la Ferté Gaucher. 

Le programme des trois jours sera disponible très prochainement.

Contacts presse 
CCI Seine-et-Marne : Hanaa Gemayel  01 74 60 51 77  - 06 59 49 47 31  - hgemayel@seineetmarne.cci.fr 
FFAUVE : Renaud SOYEZ – 06 24 07 96 96 - renaud.soyez@ffauve.org 

mardi 16 janvier 2024

Comment decribiliser le VE ? Explications éclairantes de Carbone 4.

A longueur d'articles, de chroniques mobilité ou de journaux on nous assène la prétendue notion de  "kilomètre pivot" à partir duquel la voiture électrique est mieux que la voiture thermique ! 

Carbone 4 nous explique pourquoi cette question est-elle mal posée ? et à quelles fins ?

Empreinte carbone moyenne d'une voiture vendue en 2020 en fonction de son kilométrage – Segment D | gCO2e/km



Produire une voiture électrique émet plus de gaz à effet de serre (CO2e) que son équivalent thermique, c'est avéré, essentiellement du fait de la fabrication des batteries. Ce serait un problème pour le climat si ce CO2e excédentaire n'était pas plus que largement compensé par les réductions d'émissions à l'usage. Or, c'est bel et bien le cas puisque sur sa durée de vie en France, une voiture électrique émet globalement 3 à 4 fois moins de CO2e que son équivalent thermique. 

    En fait, la question est mal posée et sert surtout par sa sémantique à décrédibiliser le véhicule électrique. 

Nos évaluations montrent qu'il faut rouler autour de 30 à 40 000 km (soit 2 à 3 ans d'utilisation pour un usage moyen) pour que la voiture électrique devienne meilleure pour le climat que son équivalent thermique "hybride léger". 
    Or, une automobile sur sa durée de vie va parcourir de l’ordre de 200 000 km (la longévité des batteries n’est absolument pas un obstacle pour cela, au contraire)… de sorte que tout véhicule électrique mis en circulation aujourd’hui à la place d’un hybride léger permet de fait de réduire les émissions de manière incontestable sur sa durée de vie. 
    Le seul point d'attention pourrait concerner ceux des "seconds" véhicules des ménages qui roulent très peu, typiquement moins de 3 000 km par an. Mais en pratique, le faible coût kilométrique des voitures électriques est une incitation forte à les utiliser, si bien que ces seconds véhicules peuvent devenir les premiers en termes d’usage.

Extrait de:  "Les idées reçues sur la voiture électrique"  Auteurs et autrices : Stéphane Amant, Clément Mallet, Nicolas Meunier, Juliette Sorret, Marion Subtil

Nissan lance une offre de « leasing social » sur la LEAF à 65 € /mois sans apport

La Nissan LEAF lancée en 2010 est le premier véhicule électrique de grande diffusion dans le monde. Vendue à plus de 650 000 exemplaires à ce jour, la LEAF a ouvert le chemin à l'électrification moderne.

Nissan est aujourd'hui la première marque japonaise à proposer en France une offre de leasing social. Disponible sur la Nissan LEAF Acenta 40kWh, version disposant d'une belle dotation de sérieelle est proposée à 65 euros par mois, sans apport, sur 37 mois et 37 500 kilomètres.

Disponible dès à présent dans le réseau de concessionnaires Nissan, il s'agit de l'offre la plus attractive du marché sur le segment des berlines compactes.

LES CONDITIONS D'ELIGIBILITE

Pour rappel, l'offre de « leasing social » mise en place par le Gouvernement est assortie de conditions d'éligibilité qui sont les suivantes :

  • Etre majeur et pouvoir justifier d'un domicile en France.
  • Appartenir à un foyer fiscal disposant d'un revenu fiscal de référence par part inférieur à 15 400 euros.
  • Habiter à plus de 15 km de son lieu de travail et utiliser sa voiture pour s'y rendre ou effectuer plus de 8 000 km par an en voiture, dans le cadre de son activité professionnelle.

A PROPOS DE LA LEAF

D'une autonomie de 270 kilomètres, la Nissan LEAF dispose de 5 vraies places et d'un coffre de 435 litres, faisant ainsi de la berline compacte un véhicule adapté aux familles et aux trajets du quotidien.

Après 14 ans de commercialisation, la Nissan LEAF continue de séduire les clients pour son agrément de conduite et pour les technologies avancées telles que la e-pedal ou la conduite assistée ProPILOT. Dès le départ, la LEAF a suscité l'enthousiasme ; elle a été élue voiture mondiale de l'année 2011, voiture européenne de l'année 2011 et voiture de l'année 2011 au Japon.

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À propos de Nissan

Nissan entend devenir une entreprise véritablement durable, en route vers un monde plus propre, plus sûr et plus inclusif, comme détaillé dans Ambition 2030, la vision à long terme de la marque.

Répondant aux exigences de l'environnement, de la société et des clients, cette stratégie vise à fournir des modèles électrifiés et des innovations technologiques sur les marchés clés du monde entier, en favorisant la mobilité et au-delà.

Ambition 2030 contribue à l'objectif de Nissan d'être neutre en carbone tout au long du cycle de vie de ses produits et de ses opérations d'ici 2050. En Europe, avec EV36Zero en son centre, la marque est prête à accélérer la transition vers un avenir électrifié.

Pour plus d'informations sur les produits, les services et l'engagement de Nissan en matière de mobilité durable, visitez nissan.fr. Vous pouvez également nous suivre sur FacebookInstagramTwitter et LinkedIn et voir nos dernières vidéos sur YouTube.

lundi 15 janvier 2024

Richard Pisarski (1969-2024). Disparition d'un pionnier du VE


Richard Pisarski, pionnier de la première heure du véhicule électrique nous a quitté le 10 janvier 2024.
C'est avec un grande tristesse que nous avons appris la disparition de Richard des suites d'une foudroyante maladie.  Personnalité discrète mais très attachante, son absence se fera sentir dans les évènements organisés par le monde de l'électromobilité pour lequel il était toujours disponible pour apporter contributions et témoignages.
Adieu l'ami.

jeudi 11 janvier 2024

7 choses à savoir avant de rouler sous la neige et le froid avec une voiture électrique (Gerard Campos pour Electromaps)

 


1. Veiller à ce que la batterie soit complètement chargée ou presque* avant de prendre la route.

2. Monter des pneus d’hiver ou, à défaut, des chaînes.

3. Porter des vêtements chauds.

4. Conduire en douceur et lentement, sans donner de coups de volant. Utiliser de préférence le mode de conduite ECO.

5. Faire monter la voiture en température.

6. Utiliser le frein régénératif.

7. Vérifier que les balais d’essuie-glace du pare-brise sont en bon état.

Pensez aussi à prendre un câble avec vous pour recharger votre voiture électrique, pour le cas où vous seriez amené à utiliser un chargeur sans câble. Et si vous avez prévu de faire un long trajet, surtout dans des conditions extrêmes, n’oubliez pas de bien préparer votre voyage, en vérifiant les points de recharge disponibles sur votre itinéraire et en prévoyant des solutions de rechange afin de pouvoir faire face à toutes sortes d’imprévus.

NDLR : 

* Mieux vaut en effet partir avec une batterie PRESQUE complètement chargée pour bénéficier de la "douceur" du frein régénératif (6) qui n'est pas disponible lorsque la batterie est pleine. 

mercredi 10 janvier 2024

Le cap du millionième véhicule électrique est franchi !

mardi 9 janvier 2024

Table-ronde MOBENA, le futur des systèmes de recharge


Le consortium MOBENA présente un panel d'expert pour débattre autour du futur des systèmes de recharge, à l'occasion de la conclusion de la première édition du projet le 13 décembre 2023 sur le campus de Télécom Paris à Palaiseau. Table ronde animée par Florence Sueur de bemediatv.fr
Avec la participation de : - Alain Rolland, fondateur & CEO de Stations-e et président de la commission IRVE de Mobilians - Didier Deruy, expert écosystème EV chez Ampere - Guillaume Champvillard, chargé d’opérations mobilité électrique au SIGEIF - Mathieu Aveline, manager électro-mobilité chez Vinci Energies - Vincent Abadie, CTO de IES Synergy - Mourad Tiguercha, directeur du domaine électrification chez Vedecom Chapitres 00:00 Introduction 03:35 Expérience utilisateur, et les tendances des futurs systèmes de charge 07:54 Objectifs pour la recharge en ville et en zone rurale 13:10 Acceptabilité et contrôle de la qualité des réseaux en Ile de France 19:50 Analyse du futur des systèmes de recharge du point de vue des constructeurs de bornes 27:58 L’idéal pour les opérateurs de bornes, les barrière à lever 35:16 La révolution par la connectivité 42:22 Le Plug & Charge face au paiement direct 46:23 Le véhicule électrique, une innovation en rupture qui appelle le besoin d’interopérabilité 51:30 La « Smartisation » des systèmes de recharge

NDLR : Sur la fin de la table ronde ont été (enfin) esquissés la place et le rôle de l'usager.

👉53:18 Nouveaux acteurs pour le mouvement Mobena
Guillaume Champvillard, chargé d’opérations mobilité électrique au SIGEIF : "Il faudra peut-être intégrer les usagers, on les représente un petit peu, comme on est un peu tous en contact avec les usagers on pressent un petit peu ce qu'ils veulent; parfois on en est nous-même usagers. Mais voilà nous on les intègre on est membres bienfaiteurs de fédération d'usagers donc voilà on espère les impliquer un petit peu quand quand le projet sera assez mur pour voir avec eux si on a bien pensé ce qu'on pense tous peut-être très bien mais on pense peut-être tous mal ..."

👉57:56 Quid d’un cadre législatif pour l’infrastructure de recharge ?
Mathieu Aveline, manager électro-mobilité chez Vinci Energies: " La transformation des usages pour moi enfin elle est elle est importante et nous on la suit de façon très précise, notamment quand je disais la recharge au bureau, enfin je prends un exemple, parce que c'est un bon exemple et ça nous arrive.
C'est comment on la met en place ?
Est-ce que quand on a chargé sa voiture on déplace sa voiture et comme ça on laisse la bande libre?
Ca c'est une transformation d'usage qui peut transformer radicalement le nombre de bandes qu'on installera dans les bureaux. Un geste civique j'allais dire ?
Je sais pas si c'est civique ou pas, mais on n'a pas l'habitude de le faire aujourd'hui parce qu'on en a pas le cas. Mais c'est un exemple pour dire à quel point la transformation des usages peut être importante dans la façon derrière dont sont analysés conçus les déploiements des infrastructures. (1)
Et partout c'est un peu la même sujet sur les voitures avec la quantité de kWh qu'on met dans les voitures. Et ces usages là ils vont se transformer.
C'est l'usager qui a ce pouvoir de masse de transformer ces usages là et et je pense que c'est autant important que tout ce qu'on fait sur toute la partie réglementation, innovation "

(1) Manifestement l'intelligente solution TEMLAB de "faire bouger la borne" plutôt que la voiture n'est pas connue des participants 😄