mardi 30 décembre 2014

Future Nissan Leaf - Date de sortie: 2° semestre 2016 - (d'après Future Cars Review)

2016 Nissan Leaf
Nissan Leaf 2016:  le nouveau design intérieur et extérieur
2016 Nissan Leaf
La Nissan Leaf 2016 sortira en  trois niveaux de finition : S, SV et SL 
L'habitacle peut accueillir jusqu'à cinq passagers dans un espace confortable. Le siège du conducteur peut être réglé de six positions différentes, tandis que les sièges des passagers pourront être ajustés de quatre manières différentes. 
2016 Nissan intérieur Feuille

La Leaf 2016 offrira deux motorisations et finitions différentes , suivant la version de Base ou le modèle S; moteur électrique synchrone 80 kW AC avec batterie lithium-ion de 24 ou 36 kWh . 

La version 110 cv d'une autonomie de 200 km (soit 30 km de plus), une accélération de 0 à 100 km/h en 9 secondes, et une vitesse maximale de  150 km/h.
Sur le modèle SL, le moteur électrique aura une puissance d'environ 180 chevaux et une autonomie de 300 km. 
Sortie prévue au second semestre 2016 aux tarifs suivants :
Plus d'infos (anglais) en cliquant sur l'image
modèle S  -  $ 30 000 (24.700 €) 
modèle SV - $ 33 000 (27.200 €) 
modèle SL - $ 36 000 (29 600 €)


Article sur la Leaf (Le Monde du 03 01 15)

lundi 29 décembre 2014

dimanche 28 décembre 2014

Peut-on résoudre un casse-tête arithmétique du cours moyen en LEAF ?


Sachant que :

  1. La réservation du billet de train AUCH-PARIS Montparnasse prévoit un départ en autobus à 17h 30 de la Gare d'AUCH pour rejoindre à AGEN le TGV de 18h45 qui arrive à Paris à 23h33.
  2. La SNCF a avancé l'horaire du bus de 10 mn (sans prévenir mes amis voyageurs) et qu'il est donc parti d'Auch à 17h20.
  3. Apprenant la "bonne nouvelle" à 17h25 nous avons donc 5 mn de retard sur le bus. Il ne faut donc pas perdre plus de temps pour ne pas aggraver la situation.
  4. La batterie de ma LEAF étant chargée à 80%, la température extérieure de , il fait nuit, il commence à "neigeoter" et en roulant à 90 km/h je peux envisager au mieux 90 km d'autonomie restante.
  5. C'est dimanche, n'ayant que 30 km à faire, le cordon de rechargement occasionnel de la batterie étant resté chez moi :  je ne peux donc recharger nulle part.  
  6. La distance Gare d'AUCH-Gare d'AGEN est de 70,8 km.
  7. La ligne de bus compte 3 arrêts facultatifs à Preignan 8 km, Montestruc 17,3 km et Fleurance 24 km.
  8. Je dois donc impérativement rejoindre le bus avant l'arrêt de LECTOURE à 37 km.
  9. Il y a 3 zones limitées à 70 km/h , 3 villages à traverser à 50 km/h, un radar au km 16.
  10. Mon ami reprend son travail demain à Paris, son épouse est encore en congé.
  11. Qu'il n'y a AUCUNE borne de recharge rapide sur la RN21 de Tarbes à Limoges.
  12. Que dois je faire ?
SOLUTION DU PROBLEME: 
  • Arrêter de me prendre la tête au prétexte que je conduis une voiture électrique.
  • Utiliser l'assistance à la conduite de la LEAF: ordinateur, GPS et régulateur de vitesse, pour surveiller les arrêts de bus et la progression du trajet.
  • Mettre de la musique zen pour détendre l'athmosphère et profiter de la quiétude de l'habitacle procurée par la pompe à chaleur.
  • Espérer que quelques voyageurs provoqueront des arrêts intermédiaires.
  • Constater qu'au bout de 20 mn les feux de gabarit d'un bus se dessinent à l'horizon des lignes droites.  
  • Rattraper le car à l'entrée dans Fleurance et déposer mes passagers rassérénés à la station.
  • Profiter des 48% d'autonomie restante pour rentrer tranquilement à la maison.
OUF, merci ma LEAF ! 
et ... merci aux copains internautes qui m'ont prodigué une assistance riche et variée qu'on en juge par leurs suggestions: 
  • :idea: Fais le Max pour rattraper le bus. Et si tu n'as pas assez de batterie pour revenir, prends un hôtel. Ensuite aviser le lendemain. Attention, ça ne marche que si tu es retraité ou en vacances lundi.
  •  :idea: Il faut que tu trouves un Leafer (ou autre sympathique samaritain du VE) sur le Leaf Fan Club qui te dépanne d'un câble en gare d'Agen. Tu passes la nuit la bas...
  • :idea: Oui ou tu peux aussi trouver quelqu'un qui a une prise type 1 à te prêter. Au pire te faire remorquer pour recharger.
  •  :idea: Ricardo et Nicolas sont les plus proches Leafers de ta position d'après la carte... Mais qu´est-ce qui ta pris de partir sans ton câble Jean Claude? On ne sait jamais ce qui peut arriver, il faut toujours l'avoir!
  • :idea: Moi j ai 2 câbles en permanence dans la voiture le C.R.O. et un câble type 3 type 1
  • :idea: Moi, je répondrais: "acheter une Tesla" Si je n'ai pas l'argent nécessaire, acheter un vélo avec une dynamo. :mrgreen:
:lol: Et le gagnant est TopolinoLe problème du problème, c'est "Qu'il n'y a AUCUNE borne de recharge rapide sur la RN21 de Tarbes à Limoges." Sinon, si le bus s'arrête aux 3 arrêts facultatifs, tu peux espérer déposer ton ami à Fleurance et ainsi rattraper les 5 minutes de retard.

jeudi 25 décembre 2014

Partie 2: La Revanche de la Voiture Électrique

En 2006, Chris Paine réalisait Qui a tué la voiture électrique?, un documentaire présentant l'histoire de la GM EV1, premier véhicule électrique de la compagnie de Détroit. Avec La revanche de la voiture électrique, Paine s'intéresse à la Volt, le nouveau modèle électrique de General Motors, à la LEAF, un modèle de Nissan, et à Tesla Motors, une nouvelle compagnie qui propose un modèle plus rapide que ses compétiteurs. Découvrez quels défis doivent surmonter les constructeurs pour mettre leur voiture sur le marché et pour séduire les consommateurs.

Partie 1 : Qui a tué la voiture électrique ?


L'EV1 fut la première voiture électrique de série produite par General Motors aux États-Unis et fut le seul véhicule de l'histoire de cette société à porter la marque « General Motors ». Cette voiture de deux places, construite de 1996 à 1999, était uniquement disponible en location longue durée et non à la vente1.


GM loua plus de 800 voitures EV1 sur les 1 117 produites1, les véhicules loués devant contractuellement être restitués à GM après le terme de la location de trois ans. Elles étaient disponibles en Californie et en Arizona et pouvaient être louées et entretenues chez les concessionnaires Saturn.



Le but de l'EV1 était d'une part, de satisfaire les nouvelles lois californiennes sur les véhicules à zéro émission du début des années 19902. Ce programme ZEV (pour Zero Emission Vehicle) spécifiait qu'en 1998, 2 % de l'ensemble des véhicules mis en circulation devaient ne plus émettre aucun gaz polluant, puis 5 % en 2001, et 10 % en 20033. GM dépensa plus d'un milliard de dollars pour développer et commercialiser l'EV1, bien qu'une partie de ce coût fut pris en charge par l'administration Clinton4.



En 2001, GM annula le programme EV1. Malgré des listes d'attente de clients et un retour positif des locataires, GM déclara qu'il ne pourrait écouler assez de voitures pour rendre ce programme rentable. GM détruisit la majorité de celles-ci et demeura silencieux par la suite. Le prix du véhicule utilisé pour le calcul des loyers variait de 33 995 $ à 43 995 $, ce qui représentait des loyers mensuels de 299 $ à 574 $. Un officiel de l'industrie automobile déclara que chaque EV1 coûtait à GM environ 80 000 $, incluant les coûts de recherche et de développement. Le prix de location des véhicules dépendait également des remises pratiquées par les États. À l'époque, le coût de l'électricité employée comme force motrice du véhicule revenait à environ 1/2 à 1/3 du coût en essence.


Un documentaire diffusé sur la chaîne publique PBS en juillet 20065 met en cause les lobbies pétroliers et l'administration Bush pour pousser GM à arrêter le programme de l'EV1. Le documentaire explique, entre autres, comment GM à soudainement décidé de détruire l'ensemble des EV1, malgré les propositions d'achat faite par les consommateurs qui sont allés jusqu'à proposer 1,9 million de dollars et manifester pendant plus de 15 jours devant les 78 modèles restants dans le park de GM à Burbank6.

mercredi 24 décembre 2014

Nous aussi on veut des bornes rapides !


Dans l'article publié par AVERE le 19/12/2014 le projet CORRI-DOOR piloté par EDF ne va concerner que les autoroutes près des frontières avec l'Allemagne, la Belgique et l'Italie ! 
Or, la Moselle et l'Alsace ont déjà bénéficié de 2011 à 2013 du programme CROME.
La transition énergétique aurait-elle ses privilégiés ? 

samedi 20 décembre 2014

Nissan LEAF : Chaîne de montage à Sunderland (GB)

Yoann Nussbaumer (Automobile Propre) nous fait partager  sa visite sur la chaîne de montage des LEAF à l'usine NISSAN à Sunderland (GB). 



mercredi 17 décembre 2014

Le beau QUANTe de Noël


Pour le Salon de l'automobile de Genève ( du 3 au 15 mars 2015 ouvert au public à partir du 5 ) Nano FLOW Cell annonce des surprises pour la présentation de 3 modèles QUANT E, F et ? 
Le patron de la firme Nunzio La Vecchia,  lance même un invitation à tous les fans et détracteurs pour découvrir les capacités de la QUANT.
Il est vrai que les performances de la voiture futuriste proposée par ce constructeur ont tout pour exciter la curiosité ou alimenter la septicité mais ne peut laisser indifférent notamment elle passe de 0 à 100 km/h en 2,8 secondes, sa vitesse de pointe de 380 km/h, une consommation 20 kWh au 100 km, et une autonomie annocée de 400 à 600 km. Ses dimensions : 5,25 m de longueur, 2,2 m de large , 1,35 m de hauteur, des pneus de 22 pouces soulignent le caractère sportif de la voiture.

Présentée ainsi : 




Les longues portes en "aile de mouette", de deux mètres, donnent accès à deux sièges avant et arrière. Première quatre places dans l'histoire de l'automobile combinant avec son innovant concept de transmission, les éléments les plus avancés dans le développement de la mobilité aujourd'hui: quatre moteurs électriques, un par roue  et un nouveau système de batterie, divisant par dix la quantité d'électrolyte embarqué utilisant le principe d'oxydoréduction."

100 litres donneraient une autonomie de 400 km ce qui suppose un réseau de stations permettant la recharge d'électrolyte mais à quel prix ?

La QUANT e-Sport limousine dispose d'un système d'infodivertissement qui fournit au conducteur et aux passagers une richesse de fonctions sur son grand écran avant, large de 1,25 mètre, qui affiche les informations,  comme l'état de charge, ainsi que toutes les données utiles à la conduite et bénéficie également d'une connectivité avec tout téléphone intelligent iOS ou Android.
Souhaitons que les essais réalisés au salon de Genève et dans les mois à venir transforment ce beau conte de Noël en tangibles réalités au bénéfice de la mobilité électrique. 


lundi 15 décembre 2014

Alimentation des V.E. en "électricité verte" en Aquitaine ?

Les syndicats d'énergie d'Aquitaine regroupés dans le SDE Aquitaine lancent un appel d'offre pour la fourniture de l' "électricité verte" alimentant les bornes de recharge pour les véhicules électriques.
La nouvelle réglementation imposant la fin des tarifs réglementés de vente d’électricité au 1er janvier 2016 (pour les sites d’une puissance > 36 kva) impose aux personnes publiques (État, Collectivités territoriales…) et aux consommateurs professionnels d’anticiper et de s’organiser pour satisfaire leurs besoins et se conformer à la législation.
Afin d’apporter une réponse à cette problématique, les 5  syndicats aquitains ont créé un groupement de commandes à l’échelle régionale pour l’achat d’énergies.

Cliquer sur l'image pour voir la vidéo de présentation.
Nous ne manquerons pas de vous informer dans les prochains jours de la progression des plans de développement de l'implantation des bornes de recharge le long de la RN 21 en Lot et Garonne et Dordogne notamment.

dimanche 14 décembre 2014

A quoi roulera la voiture de demain ?


Energies alternatives et chute du pétrole : à... par 7pmTV

Au sommaire de l’émission 7pm Auto : les énergies alternatives ! Retrouvez sur le plateau, Nicolas Meihlan (Frost & Sullivan), Véronique Saubot (Coronelli International), John Laurie (energieduthorium.fr) et Jean-Luc Ledys (SunPartner Technologies).





Samedi 13 septembre 2014, lors de la 4ième causerie de l’association Avenir Climatique, John Laurie a donné une présentation sur « La Voiture Nucléaire ».

samedi 13 décembre 2014

Il y a du vent dans les voiles des "ZElectro-trouvetout"


L'Arbre à Vent conçu par NewWind implantée Trégueux est un système éolien en forme d'arbre dont les feuilles agissent comme autant de mini éoliennes. Inspiré du biomimétisme, objet design, silencieux, il est en mesure de s'implanter partout, aussi bien en ville qu'à la campagne, en toute harmonie avec son environnement.

Cet arbre est en mesure de fournir 2,5 kW d'électricité et coûte environ 20.000 €.
L'arbre à vent de NewWind inauguré à Pleumeur-Bodou le 23 avril 2014
Un reportage d'Armor Tv, la télé des Côtes d'Armor
En savoir plus sur l'actualité de l'Arbre à vent
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GreenEnergyResearch développe et crée des éoliennes à axe vertical et des générateurs Hydro.

jeudi 11 décembre 2014

Pour les voitures "zéro émission" de Nissan, la poussière est l'ennemi - ( Sciences et Avenir )



Sunderland (Royaume-Uni) (AFP

Entrée par des sas spéciaux ,  obligation de porter des vêtements dignes d'une opération de décontamination  et propreté maniaque: à l'usine de batteries pour les véhicules électriques de Nissan à Sunderland (Royaume-Uni), la poussière et l'humidité sont des ennemis.
Dans ce complexe industriel du nord-est de l'Angleterre où Nissan produit des véhicules depuis le milieu des années 1980, le constructeur japonais monte aujourd'hui quatre modèles, dont le "crossover" à succès Qashqai et, sur la même ligne, la voiture électrique Leaf.
Pour ce véhicule leader du marché mondial de la voiture particulière "zéro émission", avec quelque 150.000 exemplaires vendus depuis fin 2010, Nissan a choisi de produire ses propres batteries.
Alors qu'à l'autre bout de l'usine des presses hydrauliques crachent des pièces dans un vacarme infernal, les salles où s'élaborent les batteries s'apparentent à des laboratoires de recherche médicale.
Sauf que dans ce "Saint des Saints" pour la première fois ouvert cette semaine à des journalistes, ce ne sont pas les matériaux manipulés qui sont dangereux, mais les visiteurs qui représentent un danger pour l'intégrité des matériaux.
"Nous sommes les contaminants les plus importants, avec l'air que nous exhalons et la sueur que nous produisons", explique Tim Wilkinson, responsable de la production, en guidant un petit groupe dans les travées de cette "salle blanche" presque totalement automatisée.
Avant d'entrer, il faut revêtir une combinaison, enfiler des gants et des chaussures spéciales, puis passer dans un sas où de l'air pulsé et un sol collant arrachent la poussière des semelles et des vêtements. Même les feuilles des calepins sont plastifiées pour éviter que des fibres ne se répandent. Et dans cet endroit "top secret", les appareils photo n'entrent pas...

mardi 9 décembre 2014

CORRI-DOOR, le projet de 200 bornes de recharge rapide, validé par l'Union Européenne.

Le projet CORRI-DOOR de déploiement de 200 bornes de recharge rapide présenté par EDF associée à Renault SASNissan West Europe SAS, l'Institut des Sciences et Technologies de Paris – ParisTechVolkswagen AG, et BMW vient d'être validé par la commission Européenne et se voit attribuer 5 millions d'€ soit 50 % du budget estimé.























L'objectif global du projet est de favoriser le déploiement du véhicule électrique (EV) en France dans un délai court. 
Il se développerait en partenariat, en respectant les exigences environnementales et technologiques pour l'utilisateur final  afin de permettre la viabilité d'un réseau de recharge rapide, interopérable, en France et en Europe. 

Trois objectifs spécifiques, sont poursuivis, à savoir:


  1. Réaliser un test de l'utilisation des infrastructures pour EV le long des principaux axes transeuropéens RTE-T et des autoroutes françaises reliant ensemble les grandes zones urbaines et centres de population de banlieue. Cet objectif sera atteint par le déploiement, les tests, l'exploitation et la surveillance d'un échantillon pilote de 200 nouvelles stations de recharge rapide, interopérables et multi-standard .
  2. Assurer une interopérabilité nationale complète au sein du réseau à l'échelle des 200 stations pilotes de recharge rapide. Des recommandations sur les connexions interopérables avec les réseaux déjà existants dans d'autres pays et les pays voisins seront être mises en place afin d'assurer la pleine reproductibilité à travers l'Europe.
  3. Développer et valider des modèles commerciaux innovants soutenant le déploiement d'une infrastructure de recharge rapide. Cet objectif sera atteint en comparant les données traitées pendant le projet pilote avec les repères d'autres pays européens  (Systèmes d'infrastructure EV).
Les résultats consolidés du projet seront largement diffusés au niveau national et au niveau européen. Ils fourniront une feuille de route pour la France, et éventuellement d'autres États membres, et la prise de décisions à l'échelle nationale sur les déploiements de infrastructure EV .

lundi 8 décembre 2014

L’avenir du V.E. ils y phosphorent

Présentation du séminaire par Claire Martin sur le site de l'IMD 

Claire Martin
Invité au séminaire des 5 ans de l’Institut de la Mobilité Durable, pour y témoigner de ma pratique de militant de la voiture électrique, j’ai durant cette riche journée pu cerner les approches pluridisciplinaires mobilisées autour de la mobilité électrique.

Romain Beaume
La journée introduite par Claire Martin, directrice Responsabilité Sociale et environnementale du groupe Renault, Romain Beaume, directeur de l’IMD, et Alain Bamberger, direction de Paris Tech a permis aux différentes équipes de chercheurs d’exposer l’avancée des travaux réalisés en coopération avec les équipes et ingénieurs de RENAULT.
Orientés vers l’aide à la décision et au développement ces travaux bénéficient du mélange d’ingrédients tels la pluridisciplinarité, la pluralité des métiers, des expertises et des générations d’acteurs ; entrepris dans une approche paritaire, égalitaire et une démarche gagnant-gagnant ils permettent d’explorer des thèmes aussi vastes que :

  • r      les enjeux mondiaux de la mobilité durable, ses évolutions possibles sur les différents continents.
  • r      les interactions que le développement du V.E. engendrera sur les territoires et leurs équipements et dans la société et son organisation
  • r      les modèles économiques à expérimenter pour favoriser et accompagner le développement de la filière d’une façon durable.
  • r      les piste explorées par la Recherche fondamentale aussi bien qu’appliquée pour améliorer la technologie des batteries.
Cette journée a également été ponctuée par Yves Dubreil, « historique » Renault, qui a accommodé à l’humour décapant sa « salade prospective » pour nous inviter à sortir du OU exclusif pour passer au ET inclusif et ainsi, en l’absence de solution miracle, nous inciter à optimiser et hybrider des solutions multiples.
INSTITUT DE LA MOBILITÉ DURABLE : 5 ANS EN 5 QUESTIONS sur le site du Groupe Renault

Au terme des communications un échange très fécond s’est instauré avec les représentants du Comité exécutif de Renault  G. Gascon, T. Bolloré, B. Ancelin, C. Martin, J-P Vanot et A. Bramberger.

Quel bilan pour le béotien, électromobiliste que je suis ?

Tout d’abord sur le plan personnel, outre l’occasion de faire des infidélités à ma LEAF avec une ZOE et une TESLA, un immense plaisir de solliciter mes vieux neurones pour tenter de suivre les chemins prospectifs qui nous ont été proposés.

Mais aussi le réconfort de constater au travers de différentes interventions une résonance avec certaines options, défendues ou présentées dans ces colonnes, comme : 

Des interrogations sur des souhaits émis pour travailler en coopération avec des start-up sur des sujets comme la livraison de marchandise du dernier kilomètre, ou la carte des bornes de recharge alors que par ailleurs COLIBUS et CHARGE MAP ont été entravé ou écarté ?
Et pour le moins surpris que Renault ait baptisé sa voiture électrique du même nom que la première pile atomique : ZOE ! et offert un prétexte aux adversaires du V.E.

Un espoir en apprenant que le groupe de travail d’I.M.D. va être élargi à NISSAN et que cette acculturation sera vraisemblablement bénéfique à l’échange de « bonnes pratiques » des deux entités de l’Alliance.

Jean Claude LE MAIRE

dimanche 7 décembre 2014

Recharger ailleurs peut être très pédagogique ! (Philippe Guiton, Chauffagiste)

PAVE vous propose aujourd’hui le témoignage Philippe Guiton, Chef d’entreprise Chauffagiste à Besançon utilisateur de 6 véhicules électriques également mis à disposition de ses salariés. Vous trouverez dans ce témoignage s’appuyant sur un vécu de plusieurs années l’illustration des propositions concrètes que PAVE formule pour la transition énergétique.

PAVE : Pouvez vous expliciter votre témoignage intitulé « Recharger ailleurs peut être très pédagogique ! »

Philippe Guiton : Je suis chauffagiste, chef d’entreprise (de 10 personnes) à Besançon. Je travaille en partie avec des VE, 3 MIA en interventions mais aussi 3 Czéro en déplacements routiers domicile/travail et autre. Primo j’ai appris à organiser les déplacements en tournées étudiées le plus méticuleusement possible en terme de kilométrage pour faire la journée avec une seule charge. Mes techniciens rentrent chez eux manger et certains ne peuvent pas charger entre 12 et 14h.
On retrouve ainsi un énorme gain de productivité puisqu’on ne passe plus qu’une heure en déplacements au lieu de 3 !! Ça aurait pu être fait avant mais avec le VE on se  contraint à devenir intelligent !!
Lorsque qu’un client est à 25/30 Kms, en principe dans un pavillon. Mon intervention pour réviser une chaudière ( au fioul, juste pour taquiner !!) dure de 1 h à 1h30.
Avant, sans aucun problème je branchais mon matériel (aspirateur lampe, compresseur, matériel de mesure), très naturellement chez le client, sans jamais aborder le problème de l’utilisation de son électricité.
Maintenant, après avoir vérifié que son installation le permet, je peux demander au client, en accompagnant ma demande d’un peu de pédagogie, de brancher ma MIA, en plus de mon matériel. Connecté à son installation par l’intermédiaire d’un compteur (ce que je ne faisais pas avec juste mes outils), les gens sont très surpris du peu d’euros que je leur consomme et que je leur propose bien sûr de déduire de leur facture.
Ça les fait réfléchir à leurs coûts de déplacement pour aller travailler, c’est concret.

Ceci permet aussi d’envisager l’usage de l’utilitaire électrique bien en dehors d’un usage urbain. Une intervention chez un client dure entre 1 et 2 heures. Pendant ce temps, en particulier avec une MIA, j’ai largement rechargé mes 25/30 Kms, voir plus. Un tel véhicule peut tout à fait être utilisé par des artisans qui font du chantier, une journée complète, jusqu’à une distance autour de leur base frisant leur autonomie maximum. Pendant la journée, sur le chantier, il auront rechargé de quoi rentrer et combien d’artisans prennent des chantiers à plus de 100 Kms ?

PAVE : Pour votre entreprise et pour votre personnel vous recommandez l’usage de la voiture électrique, qu’en pensent vos collègues ?

Philippe Guiton : En dehors d’une simple étude sur la rentabilité, pour une entreprise, d’adopter des VE pour certaines missions, je préconise par exemple à d’autres chefs d’entreprise d’installer des bornes de rechargement ou de simples prises adaptées sur leurs parkings pour que leurs salariés puissent en bénéficier lorsque leurs conditions de logement ne permettent pas le rechargement à la maison. Admettons même que ce soit le cas général.
Ces chefs d’entreprises découvriront que le coût en électricité est moins élevé que la participation qu’ils doivent accorder à leurs salariés pour venir travailler (au passage notons que le transport en commun…électrique serait bien entendu plus vertueux).
Installer une prise ne coûte rien. Il est plus facile d’installer d’abord une prise de courant, et d’être ainsi prêt pour la suite, que d’acheter d’abord un VE ;  quand tout le monde dit : Mais ou  chargerez-vous c’est se donner une bonne raison de ne pas faire le pas !
Le salarié de son côté constatera que son employeur finance la majorité de ses transports pour venir au travail, mais aussi pour faire les courses et passer au club de gym, aller au ciné. Progressivement, des gens se diront qu’ils n’ont plus forcément besoin d’un véhicule thermique (en propriété) pour quelques Week-end ou vacances. Bien sûr c’est un gros changement des mentalités, mais ce n’est qu’une histoire de temps, pas de choix !!

PAVE : Comme nous, vous soutenez les initiatives en faveur du développement de la voiture électrique quels souhaits aimeriez vous formuler aux législateurs pour la transition énergétique ?

Philippe Guiton : Je soumets l’idée qu’on attribue la super prime de 10 000 euros envisagée par le gouvernement pour la mise en place d’un abri à VE couvert en photovoltaïque ou de toute installation locale de production d’électricité permettant de compenser sa consommation d’électricité liée en particulier à ses déplacements. Et ainsi inciter à la production et à l’autoconsommation, et au rachat systématique du surplus éventuel au tarif de vente, en l’indexant sur les évolutions de ce tarif dans l’avenir.

Si je voulais être encore plus juste je dirais, d’aller jusqu’au tarif X 2.5 qui est environ le coefficient appliqué * pour estimer la consommation d’énergie primaire par rapport à l’énergie consommée à domicile, pour des raisons techniques qui ne varieront pas même dans les années à venir, elles !!!

NDLR: * Le coefficient de 2,5 correspond aux pertes en ligne dues à l'acheminement entre la centrale de production et le client final: pour 2,5 kW produits, 1 seul arrive à destination. La production locale annulant ces pertes en ligne, le kW pourrait donc être rémunéré 2,5 fois plus. 

jeudi 4 décembre 2014

Passez à l'action, évaluez le niveau de pollution de votre véhicule avec l' outil ADEME

Transport et mobilité : améliorer la qualité de l’air et réduire le bruit

Les politiques de transports mises en place les territoires ont un impact sur le bruit et la pollution de l’air. À travers ses études et outils, l’ADEME émet des préconisations utiles aux acteurs locaux pour les accompagner dans leurs choix.

L’outil Priorit’air

Afin de cibler les véhicules les plus polluants, l’ADEME a mis en place l’outil internet PRIORIT’AIR. Son objectif est d’aider les particuliers et les professionnels à connaître le niveau de pollution émis par leur véhicule (véhicules particuliers, utilitaires, bus, poids lourds…), pour les inciter à agir sur leurs déplacements et ainsi contribuer à améliorer la qualité de l’air.
Priorit’air est un outil pédagogique dans lequel il suffit d’indiquer les informations figurant sur la carte grise (date de 1ère immatriculation, type de véhicule et carburant). Chacun peut ainsi connaître en quelques clics la catégorie à laquelle appartient son véhicule (de 1 à 5, la catégorie 5 étant la moins polluante).