Encourager le développement des véhicules lourds zéro émission
- 50 000 € pour les camions
- 30 000 € pour les autobus et autocars.
Agréablement surpris par la réception vendredi 18 décembre de l'e mail avec le message ci-dessous.
Pour plus d'informations
CE QU’ILS EN PENSENT
Le décret n° 2020-1526 du 7 décembre 2020 relatif aux aides à l'acquisition ou à la location des véhicules peu polluants modifie les conditions d'attribution et les montants du bonus et de la prime à la conversion :
Article 1 :
👉Ce décret introduit, à compter du mercredi 9 décembre 2020, une prime pour l'achat d'une voiture électrique d'occasion réservée aux personnes physiques domiciliées en France, et s'applique pour tout achat ou location en occasion d'une voiture particulière ou d'une camionnette dont les émissions de CO2 sont inférieures ou égales à 20 g/km.La prime ne concerne que les véhicules d'occasion dont la première immatriculation a eu lieu depuis au moins deux ans à la date de facturation ou de versement du premier loyer. L'acquéreur s'engage à ne pas céder le véhicule dans les deux ans suivant son acquisition.
👉ce sont les véhicules essence ou hybride répondant aux normes Euro 4(du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2010) véhicules diesel répondant aux normes Euro 5 et Euro 6(à partir du 1er janvier 2011.
Les dernières études réalisées et
publiées par Enedis et le Réseau de Transport d’Electricité (RTE) en 2019
démontrent que l'intégration de la mobilité électrique au sein du système
électrique français ne présente pas de difficultés particulières pour le
réseau, ni au niveau local, ni au niveau national. Le développement des
véhicules électriques et des infrastructures de recharge peut donc se
poursuivre de manière fluide, en préservant un bon rapport qualité prix pour le
réseau public de distribution d’électricité.
L'absence de difficultés d’intégration n’exclut toutefois pas la nécessité de mettre en œuvre des efforts conséquents d'optimisation. En effet, à moyen terme, le pilotage de la recharge des véhicules électriques devrait permettre de réduire l'impact sur le système électrique, et de diminuer le coût de mise à niveau des réseaux électriques dont les investissements sont financés in fine par le consommateur. Autre avantage de la recharge pilotée : des économies pour l'utilisateur final.
Dans ce contexte, Enedis est un acteur Bonne nouvelle : le
pilotage de la recharge des véhicules
électriques peut être générateur de valeur, dès aujourd’hui pour l’utilisateur
final, comme pour l’écosystème électrique et ses parties prenantes à plus long terme.
majeur dans l’écosystème pour le pilotage de la recharge et des flexibilités,
grâce notamment aux services qu’elle met en œuvre, via le compteur communicant
Linky ; ce dernier offre en effet des opportunités en matière de pilotage de la
recharge de véhicules électriques ou encore via le « contrôle du réalisé » des
effacements.
Sur les onze premiers mois de l’année 2020, le Groupe Renault a vendu près de 100 000 véhicules électriques, dont 84 000 ZOE. Un record historique dont se félicite Gilles Normand, SVP Véhicules électriques et Services de mobilité du groupe. Pour lui, 2020 restera l’année de la bascule en faveur de l’électrification en Europe.
Extrait des propos recueillis par Emmanuel Genty
Malgré la crise sanitaire, l’année 2020 s’annonce comme record pour les ventes de véhicules électriques en Europe et particulièrement
pour Renault.
Sur les onze premiers mois de l’année 2020, le Groupe
Renault a vendu près de 100 000 véhicules électriques, dont plus de 84 000 ZOE.
Qu’est-ce qui explique ces excellents résultats ?
Ces résultats sont plus qu’excellent, ils sont historiques !
Tout comme l’inflexion générale du marché automobile vis-à-vis de l’électrique, ils résultent, en grande partie, du travail de pionnier que le Groupe Renault a mené depuis plus de dix ans sur la technologie électrique. Nous avons progressivement levé les freins qui pouvaient dissuader les clients d’opter pour cette motorisation grâce notamment à la formation de nos vendeurs qui sont en mesure de démontrer aux clients que le coût d’usage d’un véhicule électrique est moindre que celui d’un véhicule thermique. Mais aussi, grâce aux progrès réalisés en matière d’autonomie des batteries – le cap a été franchi avec la ZOE de deuxième génération qui revendiquait 300 km d’autonomie, presque 400 aujourd’hui avec celle de troisième génération– mais également en travaillant sur des applications disponibles dans le véhicule et sur son smartphone.
Celles-ci permettent de repérer facilement les points de recharge opérationnels pour planifier son parcours sans crainte. Nous retirons aujourd’hui les bénéfices de tout ce travail.
D’autres facteurs ont-ils contribué à cette envolée des ventes des véhicules électriques ?
Bien sûr, et en premier lieu, le contexte réglementaire qui durcit le seuil des émissions de CO2 via la norme CAFE (Corporate Average Fuel Economy) a accéléré cette croissance. Elle a obligé les constructeurs à intégrer des modèles électriques dans leur gamme et donc la concurrence à se développer. Mais paradoxalement, cette multiplication de l’offre ne nous a pas pénalisé. Au contraire, elle a permis le développement de nos ventes car certains clients attendaient d’avoir du choix pour se décider à acheter un véhicule électrique. Et souvent, ils ont opté pour ZOE, le leader historique du marché en Europe et qui présente un meilleur rapport autonomie/prix/équipement que ses concurrentes.
Après ZOE sur le segment des petites berlines polyvalentes, le Groupe Renault se lance sur le segment des citadines électriques avec Twingo Electric et Dacia Spring. N’y a-t-il pas un risque de concurrence interne sur le marché ?
Finalement l’année 2020 sera-t-elle l’année de la bascule en
faveur de l’électrification ?
Je le répète, un palier significatif vient d’être franchi,
c’est certain. Il arrive même qu’à certaines périodes et sur certains marchés,
un véhicule électrique passe devant une voiture thermique. C’est ce que nous
avons vu en Allemagne sur le mois d’octobre lorsque les ventes de ZOE ont
dépassé celles de la Golf !
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