mercredi 31 juillet 2019

Compétitif le 100%VE ? : Un bon dessin vaut mieux qu'un long discours !

Pour tout savoir sur l'entreprise CMJ solutions cliquez sur l'image. 
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NDLR: A certains de nos lecteurs nous faisant remarquer le coût "sous-estimé" par CMJ solutions du kWh à 0,11 €, nous rapellerons qu'à ce jour le kWh se négocie entre 0,08 et 0,16 € suivant les types de contrats. 
Pour ceux qui contestent l'aspect partiel (voire partial) de l'estimation du coût qui ne prend en compte que les coûts d'usage nous les renvoyons vers l'étude de l'association de consommateurs "Que Choisir".
Nous les invitons, parmi les offres alléchantes proposées à grand renfort de publicités ou publi-reportages, à ne pas se laisser abuser par le terme de véhicule électrifié(1) qui fait un amalgame entre véhicules réellement 100% électriques et toutes sortes de véhicules hybrides continuant à utiliser des moteurs thermiques générateurs de CO² et GES. 
Jean-Claude LE MAIRE 

samedi 27 juillet 2019

Carte postale "électrisante" de Norvège

En vacances en Norvège, mon fils et sa petite famille découvrent un environnement fortement électrifié; non seulement " Il y a des Tesla partout ! " mais ô surprise,  pour découvrir les magnifiques fjords ils ont embarqué à bord d'un navire 100% électrique "The future of the fjords". 
"The future of the fjords" catamaran 100% électrique.

















" Ce navire sans émission succède à la "Vision des Fjords", qui a été mise en service en 2016. Il a été construit à un coût d'environ 1,5 millions d'€ (14 millions de couronnes), soit 60% de plus que son prédécesseur.
Le programme de construction navale a été financé par les Fjords, tandis qu' Enova, propriété du ministère norvégien du Pétrole et de l'Énergie, a également mobilisé 2,1 millions de dollars (17,8 millions de couronnes) pour soutenir la construction du navire.

La construction du navire a commencé en mai 2017 et a été livrée aux Fjords en avril 2018. Ce navire de 40 m de long transporte jusqu'à 400 touristes dans le fjord entre Flam et Gudvangen, site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Le navire de tourisme est construit avec des matériaux composites légers en fibre de carbone afin de réduire la consommation d'énergie, ainsi que la puissance et la capacité de la batterie.
Des stratifiés sandwich au carbone léger sont présents sur la coque et les superstructures, entraînant une réduction de poids d'environ 50%. La conception de catamaran à la pointe de la technologie réduit également les vagues et se love le long des rives escarpées des étroits fjords.
Les passagers peuvent parcourir environ 80% de l'extérieur du navire et profiter de la vue spectaculaire sur les fjords. La conception extérieure unique offre un espace d'observation au premier rang pour les 400 passagers à bord.
Le design intérieur vise à créer un environnement de détente. Les matériaux naturels et les couleurs atténuées ont été utilisés dans le bateau pour le connecter à la nature. Tous les meubles sont fabriqués sur mesure pour le navire.
L'hébergement des passagers est disponible sur deux ponts. Ils disposent de grandes fenêtres panoramiques, de sièges différents, d’un restaurant raffiné et d’un grand kiosque à rafraîchissements sur le pont principal.
En plus du système de propulsion innovant, le navire intègre également des systèmes informatiques améliorés pour améliorer les services numériques destinés aux passagers.
Future of the Fjords a une longueur totale de 40 m et une largeur de 15 m.
Un aperçu de l'imposante borne de recharge à 800 kWh !


Le catamaran est propulsé par deux moteurs électriques entraînant les hélices Servogear Ecoflow par l'intermédiaire de deux boîtes de vitesses Servogear HD220H. Chaque moteur électrique est capable de générer une puissance de 450 kW à 1.180 tr / min. Le système d’hélices à pas variable Servogear offre une combinaison optimale de maniabilité, de vitesse et de traction .
L'hélice compacte a un diamètre de 1 475 mm, tandis que le diamètre de son arbre est d'environ 100 mm. Le système de propulsion réduit le  bruit  et les vibrations, ainsi que les émissions de NOx et de CO², tout en améliorant le rendement énergétique. Les capacités de mise en drapeau du système minimisent davantage la résistance et la perte de vitesse.

Les batteries peuvent être chargées à l'aide de la station de chargement avancée avec une puissance d'environ 800 kWh pendant la période d'accostage de 20 minutes. Le système de propulsion permet au navire de naviguer à une vitesse de croisière de 16 km. "

mercredi 24 juillet 2019

"Devoirs de vacances" sur la mobilité électrique de demain proposés par EDF.

Cliquer sur l'image pour accéder au site et aux informations.























Dans cet "exercice" à réaliser en équipes de 2 à 5 étudiants ou jeunes diplômés, EDF propose à ces jeunes d'imaginer les solutions pour répondre aux problématiques de recharge de ces nouvelles mobilités électriques à condition que leurs idées aient au moins une des trois caractéristiques suivantes : 
- Avoir un business model innovant
- Utiliser une technologie disruptive 
- Créer un service additionnel innovant
Trois des thématiques ont évidemment retenu notre attention:

Localisation des points de charge

Pour répondre au développement des véhicules électriques, des infrastructures de recharge sont déployées. Celles-ci sont coûteuses et leur rentabilité est délicate. Pour atteindre la meilleure rentabilité, ces infrastructures doivent être situées à des endroits où les utilisateurs ont un fort besoin de charge.
Comment identifier, localiser et anticiper les besoins de charge des utilisateurs de véhicules électriques ?

Expérience Utilisateur

Un des principaux enjeux pour l'utilisateur est le "range anxiety" (la crainte qu'un véhicule ne dispose pas d'une autonomie suffisante pour atteindre sa destination). Pour pallier cette problématique, les utilisateurs contraignent leurs parcours (trajets devant passer par une borne, temps d'attente pour le chargement, recherche d'une place de stationnement avec recharge, etc...).
Comment répondre aux besoins de recharge des utilisateurs de véhicules électriques sans contraindre leurs parcours ?

Communauté
Le développement de la mobilité électrique fait émerger de nouvelles interactions sociales entre les utilisateurs qui se croisent aux bornes de recharge, et entraine des problématiques associées : incivilités, attentes, véhicules chargés qui mobilisent une borne etc... Des premières initiatives de communautés d'utilisateurs se mettent en place.
Comment créer et diffuser des bonnes pratiques et règles de bonne conduite entre conducteurs de véhicules électriques en fédérant une communauté ?

lundi 22 juillet 2019

Avec les "FFAUVE" réduisons notre empreinte carbone ...

Voilà plusieurs semaines que celà couvait. Plusieurs animateurs et responsables d'associations d'utilisateurs de voitures électriques  avaient émis le souhait de se regrouper pour faire entendre leur voix et témoigner de la pertinence de l'électromobilité pour accompagner la transition énergétique. 
Repris ci-après, le préambule des statuts de la Fédération précise l'éthique  qui sous-tend l'esprit dans lequel elle s'inscrit.

Considérant que les véhicules 100% électriques, grâce à leur sobriété énergétique et au potentiel électromécanique du couple moteur électrique batterie, sont, parmi les véhicules motorisés, les plus
·       ⏩ Ecologiques :
o   Zéro rejet de CO² et de GES à l’utilisation,
o   Moins de particules au freinage (vs métro).
o   Efficaces et sobres énergétiquement (3 à 4 fois plus que les thermiques)
·        ⏩ Economiques à l’usage
o   2 à 2,5€ au 100 km
o   Peu de contraintes d’entretien (carburation, huiles, graisse, plaquettes …)
·         ⏩ Facilitateurs de la transition énergétique
o   Optimisent les politiques de covoiturage et/ou d’autopartage par leur faible coût d’usage
o  Grâce à leurs batteries contribuent au développement des ENR dès lors qu’on investit dans le déploiement du photovoltaïque (stockage et restitution dans le réseau de l’électricité produite).
o   Offrent grâce au potentiel électromécani-que du couple moteur électrique batterie d’innombrables possibilités d’adaptation au développement des nouvelles formes de mobilité. (Roue wheel)

Différentes associations de promotion de la mobilité électrique se sont créées sur le territoire dans le but de:

  •  faire connaître, 
  • défendre, 
  • promouvoir 
  • développer 
l’utilisation des véhicules électriques dans une perspective de protection de l’environnement et de mise en œuvre de la nécessaire transition énergétique et écologique.

Ces associations, tout en gardant leur identité propre, afin de coopérer, mutualiser leurs moyens et d’échanger et partager des informations et leurs bonnes pratiques, ont décidé de se fédérer en créant l’association FFAUVE. 


La Fédération Française des Associations d'Utilisateurs de Véhicules électriques (FFAUVE) est donc née et s'est donné comme buts de :

Répondre aux besoins et attentes communes aux associations d’utilisateurs de véhicules électriques afin de :
  1. Bénéficier d’une visibilité et d’une notoriété accrue.
  2. Disposer de plus de moyens pour réaliser leurs missions.
  3. Partager des savoir-faire et des expériences.
  4. Coordonner leurs actions.
  5. Mieux comprendre ensemble comment évoluent le VE et la mobilité électrique.
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La dispositions de la loi mobilités ayant pour objectifs 
  • d'apporter des solutions de mobilité à tous et dans tous les territoires, 
  • d'accélérer la croissance des nouvelles solutions de mobilité, 
  • de réussir la transition écologique des mobilités, 
prévoient que les usagers soient consultés pour la mise en oeuvre des plans de mobilité dans des "comités de partenaires" à créer par les collectivités territoriales ( Métropoles , Régions, Intercommunalités ...) mais également dans les entreprises.
Souhaitons que FFAUVE encouragera et aidera les électromobilistes à s'organiser (1) pour être présents dans ces instances et y porter les propositions et revendications spécifiques à la mobilité électrique.
Jean-Claude LE MAIRE

1 - Pour contacter FFAUVE 👈

dimanche 21 juillet 2019

Raz de marée de voitures électriques d’ici à 2025 en Europe (Eric Béziat, Le Monde 20/07/2019)

La production de véhicules à batterie rechargeable sur une prise, qu’ils soient hybrides ou 100 % électriques, sera multipliée par six.

La montée semble inexorable. Elle commence cette année et devrait culminer dans six ou sept ans à des niveaux tout à fait inédits. Un rapport commandé à la société d’étude IHS Markit par la fédération d’ONG bruxelloise Transport & Environment (T & E), et publié jeudi 18 juillet, annonce une « poussée de l’électrique » (c’est le titre de l’étude), qui devrait changer durablement la face de l’industrie automobile européenne.

Une nouvelle analyse montre que le nombre de modèles de voitures électriques sur le marché européen devrait plus que tripler d'ici trois ans. Après plusieurs années de croissance timide, les constructeurs automobiles de l'UE proposeront 214 modèles électriques en 2021-contre 60 sur ceux disponibles fin 2018.
Transport & Environment (T & E) publie l'analyse utilisant des données provenant de la source faisant autorité IHS Markit. 👉Lire ici tous les détails de l'enquête👈
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Selon le rapport, la fabrication de véhicules à batterie rechargeable sur une prise (qu’ils soient hybrides ou 100 % électriques) va être multipliée par six d’ici à 2025 pour atteindre les 4 millions de voitures, soit 22 % de la production totale de l’industrie automobile européenne, contre 4 % aujourd’hui. Le nombre de modèles disponibles va passer de 60 au total à la n de 2018 à 176 en 2020, puis 214 en 2021, pour atteindre les 333 en 2025. Une accélération digne d’une Tesla !

Cette révolution électrique et son caractère historique ne sont pas vraiment une surprise. Le big bang est même prédit régulièrement, soit dans la foulée de l’annonce choc d’un constructeur, soit dans les études annuelles des sociétés de conseil qui rappellent que, pour faire face aux exigences de réduction de CO2 prescrites par l’Union européenne dès 2021, les industriels n’ont d’autre choix que de se lancer massivement dans le véhicule rechargeable. Mais ce nouveau rapport a le grand mérite de fournir une photographie précise, constructeur par constructeur, année par année, de ce grand changement sur la base d’un travail de recherche approfondi. 
Qui sont les grands acteurs de la transformation ? Chez les constructeurs, on notera l’effort colossal consenti par ceux qui, jusqu’à l’affaire du «dieselgate», en 2015, n’avaient pas vraiment pris le virage de l’électrique. 

D’abord Volkswagen, puis PSA. 
L’offre la plus fournie en 2025 viendra ainsi d’abord du groupe Volkswagen, par qui le scandale était arrivé il y a quatre ans (47 modèles 100 % électriques à venir + 27 hybrides rechargeables), suivi du champion du moteur diesel, le groupe PSA (23 électriques et 14 hybrides rechargeables). 
Pour compléter le top 7, arrivent ensuite Toyota (12 + 15), Daimler (16 + 10), BMW (12 + 14), Fiat Chrysler (8 + 17) et RenaultNissan-Mitsubishi (13 + 10). 
Dans la mécanique industrielle européenne, en 2025, les véhicules 100 % électriques à batterie devraient représenter 2,4 millions de voitures produites (13 % du total du continent), et les hybrides rechargeables 1,6 million d’unités (9 % de la production européenne). 

En revanche, selon l’étude, les autres technologies zéro ou basses émissions (voitures à hydrogène ou dotées d’un moteur biogaz ou GPL) ne décollent pas vraiment d’ici à 2025, ne dépassant pas plus de 1 % de la production. 

Voilà donc un paysage à venir envahi par l’offre électrique. Mais qu’en sera-t-il de la demande ? 
Le rapport ne fournit pas de données sur ce sujet mais souligne le risque pris par les industriels, qui ont prévu d’investir dans les cinq à dix prochaines années 146 milliards d’euros dans le véhicule électrique et les batteries, selon un chiffrage de Reuters repris par l’étude. C’est même, pour eux, un sujet de préoccupation majeure. 
Photocopie d'un article du "Monde" du 20/07/19
La petite phrase du patron de la recherche et développement de BMW, Klaus Fröhlich, lors d’une table ronde organisée au siège de la marque, le 25 juin, a fait l’effet d’un pavé dans la mare dans le landerneau de l’industrie auto. « Il n’y a pas de demande des clients pour les voitures électriques. Aucune », a-t-il déclaré, relançant l’inquiétude et redonnant de la voix aux détracteurs de la batterie. 
« Alors que les prévisions des constructeurs prédisent un avenir brillant aux voitures électriques, il n’est pas garanti qu’elles seront présentes sur les routes après 2021 », avertit lui aussi le rapport. Ce dernier fait donc des recommandations pour éviter à la transition électrique de dérailler.
L’étude suggère une politique fiscale proactive : mesures d’incitation pour les flottes par une surtaxation des véhicules thermiques associée à une baisse de TVA pour l’électrique, aides financières à l’achat concentrées sur les ménages modestes… Elle insiste aussi sur l’importance d’un déploiement d’une infrastructure de charge omniprésente, universelle et d’usage simple et pratique, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui. « Il reste encore beaucoup à faire si l’usage du véhicule électrique devient massif », conclut l’étude.
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NDLR: Les graphes sont extraits de l'enquête citée par Le Monde

samedi 20 juillet 2019

Un nouveau matériau pour les batteries du futur, inventé par l' UCLouvain

EN BREF :
• Le défi des énergies renouvelables ? Le stockage de l’énergie verte. Soit garder l’énergie lors de sa production et pouvoir l’utiliser ensuite quand on en a besoin
• La découverte des chercheur·euses de l’UCLouvain ? Un nouveau matériau ultra-performant et sûr, le LTPS, capable d’augmenter la vitesse de charge et décharge d’une batterie, à une vitesse encore jamais observée jusqu’à aujourd’hui. Ces résultats sont publiés dans la prestigieuse revue scientifique Chem du groupe Cell Press
• Concrètement, si les premiers tests se confirment, ce nouveau matériau permettra de concevoir les batteries du futur (stockage de l’énergie plus important, charge rapide, solidité renforcée) pour les smartphones, vélos ou voitures électriques.
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Les sources d’énergies renouvelables comme l’éolien ou le photovoltaïque sont par nature intermittentes. Et, les pics de production ne correspondent pas nécessairement aux pics de consommation. Un des grands défis posés par la transition énergétique est donc le stockage de l’énergie verte lorsqu’elle est produite (en journée pour le photovoltaïque ou lorsque le vent souffle suffisamment pour l’éolien) afin de pouvoir l’utiliser lorsqu’on en a besoin.
Nous montrons ici que LiTi 2 (PS 4 ) 3 présente un coefficient de diffusion Li-ion 
d'environ un ordre de grandeur supérieur à celui des conducteurs superioniques
 Li les plus récents. Nous rationalisons cette observation par la structure cristalline
 inhabituelle de LiTi 2 (PS 4 ) 3, qui n'offre aucun site tétraédrique ou octaédrique
 régulier à occuper favorablement par Li. Cela crée un paysage énergétique lisse
 et frustré ressemblant davantage aux paysages énergétiques présents dans les
 liquides que dans les solides classiques. Ce paysage énergétique frustré conduit 
à un coefficient de diffusion élevé, combinant une faible énergie d'activation et 
un pré-facteur élevé.

Ce qui existe aujourd’hui :
En termes de stockage par batterie, la technologie ion-lithium est actuellement la plus performante. Cette technologique est utilisée dans la petite électronique (smartphone, ordinateurs portables) et considérée comme la meilleure option pour les voitures électriques. Inconvénient ? Ces batteries ion-Li présentent, dans certains cas (erreur de fabrication), des risques d’inflammation. En cause, la présence dans la batterie d’un liquide organique indispensable, l’électrolyte, mais aussi hautement inflammable.

La solution ? Remplacer cet électrolyte liquide et inflammable par un solide (c’est-à-dire passer à l’utilisation de batteries dites « tout-solide »). Une étape difficile à franchir entre autres parce que les ions lithium dans les solides sont moins mobiles que dans les liquides. Ce qui limite les performances de la batterie en matière de vitesse de charge et de décharge.

La découverte des chercheur·euses UCLouvain
Les scientifiques recherchent donc depuis plusieurs années des matériaux qui permettraient d’inventer cette batterie du futur, dite tout-solide. Un matériau du futur qu’ont aujourd’hui découvert les chercheur·euses de l’UCLouvain. 

Son nom ? Le LiTi2(PS4)3 ou LTPS. Les chercheur·euses de l’UCLouvain ont observé dans ce matériau le plus grand coefficient de diffusion du lithium (une mesure directe de la mobilité) jamais mesuré dans un solide. LTPS présente un coefficient de diffusion largement supérieur aux autres matériaux connus. Des résultats (1) publiés dans la prestigieuse revue scientifique Chem du groupe Cell Press.La découverte ? Cette mobilité du lithium provient de la structure cristalline unique (l’arrangement des atomes) du matériau. La compréhension de ce mécanisme ouvre de nouvelles perspectives dans le domaine des solides conducteurs de lithium et, au-delà du LTPS, ouvre la voie à la recherche d’autres matériaux ayant des mécanismes de diffusion similaires.

La suite ? Les chercheurs doivent analyser plus en amont ce nouveau matériau, pour garantir sa commercialisation dans le futur. Cette découverte constitue néanmoins un pas important dans la compréhension des matériaux à haute mobilité de lithium et vers le développement in fine des batteries du futur, offrant une alternative plus sure aux batteries actuelles. 

L’usage pour le grand public ? Des smartphones en passant par les vélos et voitures électriques, le LTPS pourrait être utilisé dans de nombreux outils technologiques de notre vie quotidienne.
Cette découverte a été réalisée grâce, notamment, à un financement et une collaboration avec Toyota (l’entreprise automobile est fortement intéressée à utiliser ce nouveau matériau pour mettre au point une nouvelle génération de voitures électriques, plus sures et davantage autonomes). Les chercheur·euses UCLouvain ont également déposé un brevet, garantissant leur rôle d’inventeur en lien avec ce nouveau matériau.

1 Découverte des chercheur·euses de l’UCLouvain, en collaboration avec des scientifiques de l’Université de Marburg, de l’Université technique de Münich et de l’Université de Graz
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A propos des travaux de l'UCLouvain:  Révolutionner les batteries grâce aux polymères

vendredi 19 juillet 2019

Pétition en faveur d'un réseau fiable de bornes de recharge rapide publiques initiée par le Leaf France Café

Cliquez sur l'mage pour accéder à la pétition et la signer.
Voiture électrique : de nombreux réseaux de bornes et aucune assurance d'arriver à bon port.
Charger un véhicule électrique (V.E.) sur l’espace public est un parcours du combattant. Les longs trajets en VE relèvent du chemin de croix.
Les bornes de recharges publiques se multiplient dans certaines régions, d’autres restent des déserts énergétiques pour les Véhicules Electrique. Mais même dans les zones bien pourvues en bornes, le manque cruel de fiabilité et de maintenance, l’impossibilité de paiement par carte bancaire ou espèces, la myriade d’opérateurs, rendent l’écosystème du VE complexe et anxiogène.
Les déplacements en véhicules thermiques sont aisés. Une pompe en panne ? Pas de problème, la pompe d’à côté fonctionne. La station est fermée ? Il y en a une autre 5 km plus loin sur le trajet. Je pourrai payer facilement par carte bleue sans surtaxe car je ne suis pas abonné chez ce fournisseur.
Dans l'état actuel du réseau, la voiture électrique ne peut se démocratiser. Les habitants vivant en appartement ou en zone rurale ne voient pas la voiture électrique comme une solution à leurs déplacements. Ceux pouvant recharger chez eux relèguent les voitures électriques au rôle de citadines. Continuant à acheter ou louer des véhicules thermiques pour les déplacements supérieurs à 100 km ou qui sortent du quotidien.
Nous demandons au ministère de la transition écologique et solidaire:
  • D'imposer une qualité de service minimale aux sociétés gestionnaires des réseaux de charges par la fiabilité et la disponibilité des bornes
  • De rendre obligatoire la possibilité de paiement par carte bancaire sur toutes les bornes sans nécessité de compte utilisateur.
  • D’interdire la facturation « au temps passé » uniquement, rendant les coûts complétement aléatoires, pour une facturation au kWh consommé assorti d’une amende ou astreinte au temps pour éviter le phénomène des « voitures tampons ».
  • De rendre la possibilité de paiement en espèces obligatoire dans les stations pourvues de personnels.
  • D'interdire les frais d’interopérabilité entre les sociétés gestionnaires de réseaux comme cela a été fait dans la téléphonie mobile depuis très longtemps.
  • De participer au financement de bornes de recharges dans les déserts énergétiques (Limousin, Cantal…).
  • D'améliorer le maillage des bornes en mettant en adéquation les puissances de charge avec les besoins : aucun conducteur en France ne devrait tomber en panne ou devoir prendre une nuit d’hôtel pour recharger son véhicule.
  • D’établir un calendrier obligeant les stations-services à proposer, à terme, la recharge rapide des véhicules électriques comme elles proposent le sans-plomb ou le gazole.
  • Mettre l’accent sur le développement des bornes rapides tri-standards qui permettent les longs trajets et de recharger 20 fois plus de véhicules sur une même période.
  • D’accélérer le développement du « smart-grid » au profit des énergies renouvelables et en prévision de la demande soutenue sur le réseau dès lors que des millions de véhicules électriques voudront se recharger.
C'est avec ces conditions remplies que la voiture électrique pourra se substituer à la voiture thermique. L'augmentation de l'autonomie et la baisse des prix ne suffiront pas.

En signant et partageant cette pétition, nous pourrons remonter le problème que seuls les utilisateurs actuels connaissent et nous pourrons peser lors des rencontres entre les pouvoirs publics et les associations d’utilisateurs de VE.
Sébastien GALL, pour le Leaf France Café,

jeudi 18 juillet 2019

Les premières évaluations de Green NCAP le nouveau consortium d'évaluation de la "propreté" des véhicules.

Green NCAP est une initiative européenne indépendante qui encourage le développement de voitures propres, économes en énergie et sans danger pour l'environnement. Son objectif est d'améliorer la qualité de l'air que nous respirons, d'optimiser l'utilisation des ressources utilisées pour le transport de passagers et de réduire le réchauffement de la planète.
Cliquer pour accéder aux premières évaluations des VE 

Télécharger les tests : Nissan LEAF 40kWh ; BMWi3  ; Hyundai Ioniq Electric


Les conditions de Tests :

Comment sont choisis les véhicules :

Les modèles choisis pour être testés par Green NCAP couvrent une gamme de marques de plusieurs pays et incluent certaines des voitures les plus vendues dans leurs segments. Les variantes choisies représentent des types de moteurs courants et un mélange de véhicules à combustion interne et de véhicules électriques.

Pour commencer, seules quelques voitures ont été notées mais, à terme, Green NCAP vise à évaluer autant de voitures que possible, à couvrir une large gamme de véhicules et à informer les consommateurs sur les modèles les plus populaires. 
Bientôt, les véhicules hybrides seront ajoutés car il s'agit d'un secteur important pour ceux qui s'intéressent à la conduite propre.
Pour les tests d'émissions, il est important d'utiliser des voitures complètement rodées, idéalement sur quelques milliers de kilomètres, afin de s'assurer, par exemple, que les soupapes d'échappement se ferment correctement sur leurs sièges et que le catalyseur fonctionne plus efficacement. 
Actuellement, Green NCAP utilise des voitures de location comme véhicules d’essai. Ce sont des véhicules bien entretenus et à faible kilométrage, représentatifs des véhicules que l’on verrait couramment sur la route. 
Les voitures d'essai de Green NCAP ne sont pas fournies par les constructeurs automobiles, afin de s'assurer qu'elles n'ont pas été altérées et que leurs systèmes de limitation des émissions sont exactement les mêmes que les véhicules fournis aux clients.
Les laboratoires qui testent les véhicules :
Les voitures sont testées dans l'un des laboratoires indépendants de Green NCAP. Ces laboratoires n'appartiennent pas aux constructeurs automobiles. ils appartiennent à des organisations telles que des clubs automobiles, des programmes d’information des consommateurs ou des universités. Green NCAP a veillé à ce que tous ces laboratoires fournissent des résultats équivalents, ce qui permet une véritable comparaison entre les véhicules testés. Les laboratoires sont situés dans divers pays européens: Royaume-Uni, Espagne, Suisse, Autriche, Allemagne, France, Italie et Pays-Bas.
Les laboratoires sont affiliés à au moins une des organisations membres faisant partie du consortium unique de Green NCAP. 
Les membres sont décrits plus en détail dans la page du consortium Green NCAP . 
Tous ont intérêt à promouvoir des transports plus propres et plus efficaces, et aucun n'est affilié à l'industrie automobile.
Les tests en laboratoire :
Les tests de laboratoire de Green NCAP sont basés sur la procédure de test WLTC mais avec des conditions limites plus réalistes. Tous les tests sont effectués à une température ambiante d’environ 14 ° C, ce qui est beaucoup plus proche de la moyenne européenne que celle utilisée dans le cycle d’essais législatif. De plus, le conditionnement de la voiture correspond davantage au monde réel: le test est conduit avec une charge utile réaliste et avec l'activation de systèmes de véhicules typiques tels que les phares et la climatisation.
Les tests routiers :
En plus des tests effectués en laboratoire, Green NCAP effectue également un test de conduite dans le monde réel, au cours duquel les émissions d'échappement sont collectées et échantillonnées. La base de ce test est l'évaluation Real Driving Emissions (RDE), introduite dans la législation en 2018 pour tenter de contrôler et de réduire l'écart entre les valeurs des émissions mesurées en laboratoire et celles émises dans le monde réel. Green NCAP élargit le RDE pour le rendre plus difficile et le tester dans des situations de trafic moins fréquentes mais réalistes. La vision de Green NCAP est qu'un moteur doit être propre et économe en énergie à chaque point de fonctionnement sous la courbe de couple. Des exemples de ces conditions limites améliorées du test PEMS + par rapport au test réglementaire RDE sont 0-1300 m d'altitude vs 0-700 m ou une température ambiante comprise entre -7 et 35 ° C au lieu de 0 et 30 ° C.

lundi 15 juillet 2019

La campagne de Renault pour la mobilité durable en Espagne :" Le bonheur ne se trouve pas au hasard, il se construit" (El Mundo)

Renault promeut les drapeaux bleus dans les quartiers

La marque qui cumule le plus de ventes de voitures électriques en Espagne veut évaluer leur qualité de vie.
Renault a présenté le projet Bandera FeliZiudad , qui cataloguera la qualité de vie des quartiers au même titre que les drapeaux bleus sur les plages. Cette opération s'inscrit dans sa stratégie de soutien à la mobilité durable, pour laquelle elle parie depuis des années sur ses voitures électriques. 


Pour ce faire, il s'est associé à InnoEnergy , qui dépend de l'Institut européen d'innovation et de technologie, lui-même tributaire de l'Union européenne. Ensemble, ils définiront des critères d'évaluation de la qualité de vie des quartiers des villes dans le but de valoriser les différentes initiatives pouvant être mises en place par des organisations, des associations ou même des individus dans chacune d'elles.
Dans la première phase, les équipements proposés pour la mobilité durable, les bâtiments, les espaces publics et l'habitabilité seront évalués; et la cohésion sociale qui existe en eux.
Le respect de ces critères dépendra d'une certification qui sera un pionnier en Espagne sur la qualité de vie des quartiers et qui offrira la possibilité, comme les plages, d'agiter le drapeau FeliZiudad , au moins pour une période d'un an.
Le projet est déjà dans la première phase. Afin de recueillir les propositions des citoyens à cet égard, la plate-forme numérique feliziudad.renault.es a été créée . Selon les responsables de la marque, son accueil dépasse les attentes. À ce jour, plus de 37 initiatives citoyennes, issues de la Communauté de Madrid, de la Catalogne, du Pays basque, de la Galice, de la Communauté valencienne ou d'Aragon , ont déjà bénéficié du soutien de Renault et figurent déjà sur ce site Web. Vérifiez vos réalisations.
Ensuite, passez à la certification des quartiers qui auront différents niveaux bien qu’ils n’aient pas spécifié combien. Dans cette première phase de développement d'EIT InnoEnergy, de modèles d'évaluation et de systèmes de certification officiels, il a été décidé de travailler avec cinq quartiers correspondant au même nombre de villes dans le but d'étendre les drapeaux FeliZiudad à travers le pays avant d'un an et demi.
Pour le moment, le projet est centré sur l'Espagne, mais Renault est disposé à l'étendre à toute l'Europe.
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NDLR : Pour Infos prix et conditions de ventes de la Zoé en Espagne:
A noter les avantageuses CONDITIONS JURIDIQUES POUR LES ÎLES CANARIES 
PRIX: 15 400 €
** Offre valable aux îles Canaries pour les particuliers et les indépendants qui passent une commande de financement Renault ZOE Life 40 R90 par Préférence auprès de RCI Banque Sucursal en Espagne, SA, du 1er au 31 juillet 2019, et livrent un véhicule de toute marque de la nouvelle Renault acquise. Inclut les taxes, le transport et les promotions offertes par RECSA. Montant minimum pour financer 6 000 €. Séjour minimum 36 mois. Incompatible avec d'autres offres financières. Il ne comprend pas la location de la batterie qui doit être formalisée avec OVERLEASE selon des conditions et des prix établis. Il inclut un SAVE ZE Ready de 3,7 kW et le coût de son installation standard par des installateurs agréés tels que ZE Ready. Modèle présenté: Renault ZOE Limited 40 avec peinture métallisée et jantes en alliage 43 cm (17 ") Techrun. PVPR aux îles Canaries: 17 400 €
AIDES DE L'ETAT et de l'EUROPE pour l'achat de VE