mardi 30 avril 2019

Offensive électrique de PSA sur le véhicule utilitaire léger

  • Le Groupe PSA présente en avant-première les versions électrifiées Peugeot Boxer Electric et Citroën Jumper Electric au salon du véhicule utilitaire de Birmingham (du 30 avril au 2 mai).
  • Leader dans le segment des VUL[1] en Europe avec 24,7% de part de marché en 2018, le Groupe PSA réaffirme son ambition de proposer 100% de sa gamme avec une version électrifiée, aussi bien en VP[2] qu’en VUL :
  • Au 1er septembre 2019, le Groupe PSA dispose de tous les atouts technologiques pour franchir la nouvelle échéance Euro 6 intégrant le protocole WLTP[3]applicable aux VUL.

Philippe Narbeburu, Directeur de la Business Unit Véhicules Utilitaires du Groupe PSA : « Conformément à notre plan stratégique Push to Pass, nous poursuivons l’électrification de toute notre gamme. Cette nouvelle offre est un atout compétitif majeur pour nos marques sur un segment des VUL très concurrentiel. C’est une opportunité de renforcer notre leadership en Europe en répondant aux nouveaux besoins de roulage 0 émission sans renoncer aux prestations utiles liés aux usages exigeants de nos clients professionnels. »

Les fourgons Peugeot Boxer Electric et Citroën Jumper Electric seront proposés avec 2 niveaux d’autonomie selon la version : 225 km[4] sur cycle NEDC pour les longueurs L1 et L2, et 270 km sur cycle NEDC pour les longueurs L3 et L4. Après leur production sur le site de Sevel à Val di Sangro (Atessa, Italie), ces véhicules seront électrifiés et homologués par le partenaire BD AUTO.
Sur le segment des fourgons compacts, Peugeot Expert et Traveller, Citroën Jumpy et SpaceTourer, Opel/Vauxhall Vivaro Cargo et Vivaro Life, proposeront une version électrifiée en 2020.
Sur le segment des fourgonnettes, Peugeot Partner Tepee Electric (VP) et Partner Electric (VUL), ainsi que Citroën E-Berlingo Multispace (VP) et Berlingo Electric (VU), existent déjà depuis 1998. La nouvelle génération de ces véhicules Peugeot, Citroën et Opel/Vauxhall sera proposée en version électrique d’ici 2021.
Au 1er septembre 2019, grâce à des choix technologiques judicieux réalisés par anticipation de la réglementation (SCR « Selective Catalytic Reduction » et GPF « Filtre à particules essence »), le Groupe PSA dispose sur sa gamme VUL (véhicules base et véhicules transformés) de tous les atouts pour franchir la nouvelle étape Euro 6 intégrant le protocole WLTP plus représentatif de la consommation de carburant en usage réel.
[1] Véhicule Utilitaire Léger
[2] Véhicule Particulier
[3] Worldwide harmonized Light vehicles Test Procedure
[4] 225 km pour L1 et L2, et 270 km pour L3 et L4. Ces chiffres sont sujets à homologation et varient selon la topographie, la charge utile, le style de conduite et les conditions météorologiques

lundi 29 avril 2019

vendredi 19 avril 2019

Montée de l’inattention, progression des incivilités et excès de confiance face au risque de somnolence au volant: en finir avec le «c’est pas moi, c’est l’autre…»!

La fondation Vinci autoroutes publie la 6e édition du baromètre européen de la conduite responsable (édition France). 
À la veille du week-end de Pâques, la Fondation VINCI Autoroutes livre les résultats de l’édition 2019 du Baromètre européen de la conduite responsable. 
Réalisée par IPSOS auprès de 12418 personnes dans 11 pays européens, cette vaste enquête dresse un état des lieux des comportements et représentations des Européens au volant. Elle permet de suivre l’évolution des conduites à risque et des bonnes pratiques pour contribuer à mieux orienter les messages de prévention dans chaque pays.




































Pour Télécharger l'enquête complète cliquer sur l'image ci dessus. 

«Les conducteurs européens sont nombreux à faire preuve d’agressivité, d’excès de confiance ou d’autocomplaisance au volant en s’exonérant du respect des règles les plus élémentaires du Code de la route ou de prudence. Pourtant le constat est implacable, c’est dans les pays où les comportements responsables sont les plus partagés que le nombre de victimes sur les routes est le plus bas. Il est donc temps que chacun d’entre nous accepte de revoir sa conduite pour être acteur de sa propre sécurité et de celle des autres.» 

Bernadette Moreau, Déléguée générale de la Fondation VINCI Autoroutes

jeudi 18 avril 2019

L' utilitaire du dernier kilomètre de Renault : EZ-FLEX



Renault EZ-FLEX est un véhicule utilitaire expérimental électrique et connecté, à la fois compact et agile. Il a été créé et conçu pour la mobilité durable et l'efficacité des livraisons dans les zones urbaines. C'est plus qu'un véhicule: c'est un véritable outil de travail pour les livreurs.
  • Renault EZ-FLEX initie une nouvelle approche collaborative, innovante et sans précédent pour mieux appréhender les nouveaux défis de la livraison du dernier kilomètre. Renault EZ-FLEX sera expérimenté avec différents professionnels en Europe afin de collecter toutes les utilisations de données pertinentes afin de mieux comprendre leurs besoins associés à la livraison quotidienne en zone urbaine.
  • Le volume de marchandises transportées dans le monde devrait quadrupler d'ici 2050. Dans ce contexte, fin 2018, Renault a présenté sa vision de l'avenir de la distribution urbaine à l'horizon 2030 avec le concept-car Renault EZ-PRO autonome et connecté.
Avec EZ-FLEX, un véhicule électrique et connecté, Renault continue de se préparer pour l'avenir en explorant de nouvelles utilisations de la livraison sur le dernier kilomètre.
Renault EZ-FLEX est un véhicule compact et maniable conçu pour se déplacer de manière transparente dans les villes.
  • Il offre une empreinte optimale par rapport à son espace de chargement: sa longueur (3,86 m), sa largeur (1,65 m) et sa hauteur (1,88) sont suffisamment petites pour permettre l’accès aux parkings.
  • Sa capacité de charge de 3m3 est exceptionnelle par ses dimensions et rendue possible par un cockpit compact qui offre tout l’éventail des atouts d’un véritable véhicule utilitaire.
  • Le rayon de braquage de 4,5 m offre une excellente maniabilité dans les centres-villes.
Tout a été conçu pour répondre aux besoins des livreurs: le large accès au siège conducteur facilitant l’entrée et la sortie, un tableau de bord central très visible pour un accès rapide et facile aux informations de conduite, à la visibilité des piétons et des environnements urbains et à des commandes de conduite simples et efficaces.

L'interface homme-machine est moderne et totalement intégrée au monde des smartphones. Il offre des services et des applications liés au véhicule et peut intégrer des applications liées aux activités de divers professionnels.
Le chargement arrière est optimisé par une hauteur de chargement ergonomique (760 mm au dessus du sol) et des ouvertures permettant un accès facile à toute la surface de chargement.

Le véhicule a également été conçu pour permettre une grande variété de configurations.
Ces configurations d'espace arrière sont adaptables et conçues pour répondre aux différents besoins des professionnels qui utiliseront le véhicule.
En tant que véhicule électrique, EZ-FLEX peut accéder aux centres-villes, offrant une autonomie de 150 km adaptée aux besoins de la livraison urbaine (les livraisons urbaines nécessitent de parcourir 50 km par jour en moyenne).
Une douzaine de véhicules Renault EZ-FLEX seront prêtés à divers professionnels, entreprises, villes et municipalités d'Europe. L'expérience devrait durer environ 2 ans.
Le véhicule est équipé de capteurs pour mieux comprendre les utilisations, et les professionnels enrichiront ces données avec leurs retours d'expérience. Différents types de données seront collectés: géolocalisation, kilométrage, autonomie, ouvertures, vitesse, arrêts, etc. Ces données seront ensuite transférées via le système connecté du véhicule, en temps réel ou une fois par jour, pour comprendre la réalité quotidienne. les usages. L'analyse des données, complétée par le retour d'expérience des professionnels, permettra à Renault de concevoir des véhicules mieux adaptés aux évolutions de la logistique urbaine. L'objectif est de faire tester par les acteurs de l'écosystème un véhicule et ses services dans des conditions réelles afin d'obtenir une vision partagée de la mobilité urbaine des biens. A travers cette expérience, Renault initie une nouvelle approche pour préparer et concevoir les innovations de demain. Cette approche flexible, (1) qui constitue une avancée dans l'industrie automobile, est très proche des pratiques utilisées dans d'autres secteurs, tels que les jeux.

Dans un monde où l'urbanisation croissante tendra à ce que plus de 60% de la population habite dans les villes d'ici 2030, la circulation des personnes n'est pas le seul aspect à repenser. Une nouvelle ère commence également pour le transport de marchandises: rapidité, flexibilité et fiabilité sont les maîtres mots des nouvelles exigences pour les consommateurs à un moment où les achats en ligne se développent rapidement. Cette demande de délais de livraison toujours plus rapides et plus précis est associée à des contraintes réglementaires de plus en plus drastiques dans les villes et les centres-villes. «Une mobilité durable pour tous, aujourd'hui et pour demain», tel est le credo du Groupe Renault. Après le concept-car Renault EZ-PRO, le Renault EZ-FLEX nous permet de poursuivre notre travail exploratoire sur la mobilité de demain.

(1) NDLR : Cette approche flexible avait déjà été explorée avec succès par COLIBUS ( Voir nos articles )

jeudi 11 avril 2019

MOBILYGREEN équipera la future plateforme logistique de la SOCAMIL de 74 bornes de recharge.



SOCAMIL (Société coopérative d’approvisionnement Midi-Languedoc) a choisi MobilyGreen pour la fourniture, l’installation et la supervision de 148 points de charge pour véhicules électriques : un projet d’envergure sans précédent pour une entreprise privée.


74 BORNES DE RECHARGE DOUBLE SUR UN MÊME SITE, UN DÉFI TECHNIQUE
Ce projet s’inscrit dans le plan de déménagement de la SOCAMIL vers leur prochaine plateforme logistique à Castelnaudary. Les bâtiments de 90 000 m2 seront construits sur une parcelle de 35 hectares (sur les 59 hectares appartenant à la SOCAMIL). Ils accueilleront plus de 350 salariés pour lesquels la SOCAMIL a prévu une flotte de 180 véhicules électriques.
En optant pour le véhicule électrique, la SOCAMIL montre clairement son engagement envers la mobilité électrique. Elle facilite, en outre, son adoption en agissant directement auprès de ses salariés.
Un projet de cette envergure occasionne des contraintes techniques et réglementaires fortes.

RESPECTER LES CONTRAINTES RÉGLEMENTAIRES IRVE ET EV READY
Depuis juillet 2017, l’installation de bornes de recharge en entreprise n’est autorisée qu’aux seules sociétés certifiées IRVE (Qualifelec ou Afnor), telles que MobilyGreen. Le nombre exceptionnel de points de charge sur un même site impose le strict respect des exigences techniques du label EV Ready pour ne pas compromettre le bon fonctionnement de l’ensemble de l’infrastructure de recharge.

L’expérience conjuguée de MobilyGreen et de Schneider Electric a été nécessaire pour proposer les solutions techniques garantissant un taux de service maximum des 148 points de charge. La recharge simultanée d’un aussi grand nombre de véhicules électriques engendre des perturbations sur le réseau électrique du bâtiment. L’offre technique de MobilyGreen supprime ces phénomènes électriques afin d’éviter des arrêts de charge intempestifs.

EXPLOITATION ET MAINTENANCE DU PARC DE BORNES DE RECHARGE
Les 74 bornes de recharge double EVLink Parking 2x7KW seront associées à un système de pilotage énergétique en temps réel. Celui-ci permet d’allouer dynamiquement la puissance disponible aux différents points de charge. Ce pilotage énergétique se fait de manière intelligente afin qu’aucun véhicule ne soit lésé dans son processus de recharge, et que chaque salarié soit assuré de pouvoir repartir chez lui avec le plein.

En outre, garantir un contrôle optimal et une maintenance efficace d’un tel parc de bornes est essentiel. La solution logicielle MobilyWeb®, proposée par MobilyGreen, permet une supervision à distance des bornes. Elle restitue une visibilité instantanée de l’état des points de charge ainsi qu’un historique détaillé des charges et des consommations électriques. Des alertes automatiques permettent une maintenance préventive efficace.

FACILITER LA RECHARGE DES VÉHICULES ÉLECTRIQUES, SUR SITE ET À L’EXTÉRIEUR
L’offre de MobilyGreen inclut la possibilité de se recharger sur plus de 45 000 bornes de recharge publiques. Les salariés de SOCAMIL disposeront pour cela de la carte MobilyPass® donnant accès à l’un des plus grands réseaux européens de stations-services électriques, dont environ 1 800 en Occitanie.

lundi 8 avril 2019

Astarac, Arros en Gascogne, une communauté de communes rurales à la pointe de la transition énergétique.

Le territoire de la Communauté de Communes est un territoire à énergie positive pour la croissance verte (TEPcv) engagé dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la production des énergies renouvelables (EnR),méthanisation et production d’électricité photovoltaïque.
Lors de notre rencontre, M.Robert SASSOLI, Vice-Président, chargé du Développement Economique et Mme Mélanie LE GOULVEN en charge du Pôle Développement, nous ont également fait part des réalisations de la CCAAG, notamment en matière de :

  • rénovation énergétique des bâtiments communaux,
  • réduction de la consommation d’énergie de l’éclairage public par installation de lampes LEDS et programmation par horloge
Après avoir acquis un premier véhicule électrique pour le service de soin infirmier à domicile - une E-UP Volkswagen – la communauté a opté pour une Nissan Leaf 40kWh et une Hyundaï Kona offrant une meilleure autonomie que la première.


Ce lundi 8 avril ce sont deux Nissan ENV200 Evalia  flambants neufs qui vont compléter le parc électrique de la communauté de communes. 
De gauche à droite: Mmes Julie Cazaux, Mélanie Le Goulven (CCAAG) , Séverine Bruchet,
et MM Julien Gracia et Bertrand Caulet (Edenauto Nissan Auch) et Robert Sassoli (CCAAG).

Affectés au transport des enfants et au service de la collectivité, ces 2 véhicules 7 places d’une autonomie de 200 km, ne vont pas manquer, n’en doutons pas, d’attirer l’attention bienveillante des curieux à l’occasion des animations écocitoyennes organisées sur le territoire.
Ces 5 véhicules ont été acquis grâce au soutien financier de l’Etat, du Conseil Départemental du Gers et de l’Union européenne.

Avec ce nouvel équipement la CCAAG s’inscrit à la pointe de la transition énergétique et apporte une preuve complémentaire, si besoin était, que le véhicule électrique est un atout pour la mobilité en milieu rural:
9 Novembre 2019: Une date à retenir dans vos agendas
  • faible coût de revient kilométrique à l'usage et en entretien, à plus forte raison quand ils seront alimentés par de l'électricité photovoltaïque. 
  • intérêt budgétaire pour la prise en charge d'activités scolaires et périscolaires dans nos territoires ruraux forcément à l'écart des facilités de transports collectifs offertes aux grandes agglomérations. 
  • sensibilisation à la sobriété énergétique et réduction de l'empreinte écologique pour les générations futures.

Jean-Claude LE MAIRE



PS : Au crédit de la transition énergétique en milieu rural il est à noter que c'est sur ce même territoire d'Astarac, Arros en Gascogne qu'exerce la boulangerie Ricourt  souvent citée dans ces colonnes.

samedi 6 avril 2019

E-Circuit de Charade le 14 Avril Rassemblement de VE.


Dans l’objectif de promouvoir le projet d’E-circuit de Charade et la mobilité de demain, nous organisons le 14 avril prochain un rassemblement de véhicules électriques au cœur des paddocks.


Un moment convivial pour les propriétaires de ces véhicules qui permettra au grand-public de découvrir, gratuitement, les différentes gammes existantes ainsi que l’avis de ses utilisateurs.

Didier Malga, Champion du Monde 2018 des Rallyes Energies Nouvelles, sera également là lors de cette matinée avec la Tesla P 100D victorieuse du e Monte Carlo 2017 (equipage Didier Malga/Anne-Valerie Bonnel) et le Red Cow racing, accompagnés par Raoul Fesquet et Yorick Muller.


Vous retrouverez au cœur des paddocks des concessions automobiles locales qui vous présenteront leurs différentes gammes de véhicules électriques ainsi que plusieurs clubs de marque : Tesla et le Leaf France Café
Propriétaires de véhicules électriques, vous aurez la possibilité de rouler sur le circuit de Charade grâce à l'organisation de plusieurs sessions de roulage.
Buvette et restauration sur place.
Entrée gratuite pour tous

jeudi 4 avril 2019

Nissan va créer un "écosystème" de véhicules électriques ( 28/11/2018 )

La vision de Nissan Energy connecte les voitures électriques aux maisons, aux entreprises et aux réseaux électriques; elle développe de nouvelles façons de réutiliser les batteries.


Nissan a pour objectif de rendre les véhicules électriques encore plus utiles aux clients en proposant de nouveaux moyens pratiques d’utiliser la capacité de leurs batteries à stocker et à partager l’énergie.
Dans le cadre de ce plan, appelé Nissan Energy, les propriétaires de véhicules électriques de Nissan pourront facilement connecter leurs voitures à des systèmes énergétiques pour recharger leurs batteries, alimenter leurs maisons et leurs entreprises, ou encore restituer de l'énergie aux réseaux électriques. La société développera également de nouveaux moyens de réutiliser les batteries de voiture électrique.
Aux Etats-Unis, au Japon et en Europe, Nissan a déjà lancé des programmes visant à créer un "écosystème" autour de sa gamme de véhicules électriques, y compris la Nissan LEAF , la voiture électrique la plus vendue au monde. Nissan Energy regroupe ces initiatives dans le cadre de sa stratégie Nissan Intelligent Mobility.
"Nissan Energy permettra à nos clients d'utiliser leurs voitures électriques pour beaucoup plus que de conduire: elles peuvent désormais être utilisées dans presque tous les aspects de la vie de nos clients", a déclaré le vice-président exécutif, Daniele Schillaci , responsable mondial du marketing, des ventes et de l'électricité. Véhicules. "Notre vision de Nissan Intelligent Mobility appelle à changer la manière dont les voitures sont intégrées à la société, et Nissan Energy transforme cette vision en réalité."
Nissan Energy établira de nouvelles normes pour connecter les véhicules aux systèmes énergétiques au travers de trois initiatives clés:
Nissan Energy Supply , Nissan Energy Share et Nissan Energy Storage . 


Les initiatives de premier plan de Nissan Energy s’étendent à divers endroits, notamment au siège social de Nissan en Amérique du Nord:


  • Franklin, Tennessee: Nissan North America pilotera l'utilisation de véhicules LEAF pour aider à alimenter les installations de son siège pendant les périodes de pointe de la demande en électricité, en anticipant des économies de coûts significatives
  • Hagen, Allemagne : les véhicules LEAF constitueront une réserve pour le réseau électrique allemand dans le cadre d'un projet pilote innovant associant Nissan, société de technologie The Mobility House, fournisseur d'énergie ENERVIE et gestionnaire de réseau de transport Amprion
  • Japon: Nissan collabore avec des partenaires tels que des sociétés d’électricité et de télécommunication et réalise des tests sur le terrain de systèmes de réseau de véhicule et de centrales électriques virtuelles afin de confirmer et de promouvoir les possibilités offertes aux véhicules électriques pour la gestion de l’énergie.

Nissan Energy Supply: Fournir les solutions de recharge connectées dont les clients ont besoin à la maison, sur la route et à destination


Les clients souhaitent recharger leurs véhicules électriques quand bon leur semble, et la majeure partie de la recharge a lieu à domicile. Les efforts de Nissan pour aider ses clients consistent notamment à vérifier si des équipements de charge, tels que des prises électriques ou des boîtiers muraux, peuvent être connectés aux véhicules électriques de Nissan en toute sécurité (en fonction du marché) .

En dehors de chez eux, les clients peuvent utiliser le réseau de charge à croissance rapide CHAdeMO, l’un des plus vastes au monde, avec plus de 22 000 points de charge rapide dans le monde.
La recherche d'emplacements de charge et le raccordement au réseau - permettant à Nissan Energy Supply de prendre vie - sont possibles grâce au système de navigation LEAF révisé et à l'application NissanConnect facilement disponible.
Nissan Energy Share: collaborer avec des partenaires pour exploiter le potentiel d'intégration énergétique


Les batteries de voitures électriques peuvent faire plus que simplement alimenter le véhicule; ils peuvent également servir de dispositifs de stockage d'énergie mobiles. Les véhicules Nissan déjà sur la route offrent un potentiel de stockage combiné supérieur à 10 GWh. Les capacités de Nissan Energy Share connectent les véhicules à l'infrastructure de la société pour leur permettre de partager la puissance de leur batterie haute capacité avec une maison ou un bâtiment connecté. Ils permettent également aux voitures de se connecter au réseau d’énergie local pour jouer le rôle de centrales électriques virtuelles, fournissant l’alimentation du véhicule au réseau et contribuant à une gestion efficace de l’énergie. Grâce à ces fonctionnalités, les clients pourront partager une capacité de batterie de secours sans compromettre leur mobilité.

Nissan a déjà mis en place des programmes pilotes Energy Share au Japon, aux États-Unis, en Europe et sur d'autres marchés, en collaboration avec plusieurs sociétés et organisations. Une fois les tests pilotes terminés, Nissan sera prêt à commercialiser rapidement les systèmes.
  • Véhicule à domicile (V2H): Nissan collabore avec des partenaires pour mettre sur le marché des équipements peu coûteux destinés à populariser le V2H. Grâce à V2H, les propriétaires de véhicules électriques Nissan peuvent utiliser leur voiture comme source d’énergie pour le ménage afin d’économiser de l’argent sur leurs factures d’électricité ou comme source d’alimentation de secours en cas de panne de courant ou d’urgence. Cela permet d'utiliser des énergies renouvelables lorsqu'elles sont disponibles ou lorsque l'électricité est moins chère.
  • Véhicule à bâtiment (V2B): semblable au V2H, le V2B utilise des batteries de véhicules électriques pour stocker de l'énergie pour les bâtiments et les entreprises. Cependant, un système V2B peut impliquer des centaines de véhicules, permettant ainsi à une entreprise de réaliser d'importantes économies. Des essais à grande échelle des systèmes V2B ont déjà commencé dans de nombreux pays et Nissan collabore avec des partenaires dans le but de commercialiser ces systèmes en 2019.
  • Véhicule-réseau (V2G): Nissan a formé des partenariats avec des entreprises de services publics et des gouvernements pour exploiter les capacités V2G. Lors d'essais menés en Europe, les voitures Nissan fournissent de multiples services au réseau électrique, contribuant ainsi à équilibrer les réseaux d'énergie et à intégrer les énergies renouvelables. En collaboration avec ses partenaires, Nissan met à l'essai des moyens permettant aux clients de gagner un revenu supplémentaire en partageant l'énergie de leurs véhicules lorsqu'ils ne sont pas utilisés autrement, sans affecter les besoins de mobilité du client ou la santé de ses véhicules.
Stockage d'énergie Nissan: Donner une seconde vie à la batterie d'un véhicule électrique 
La durée de vie d'une batterie de véhicule électrique Nissan n'est pas terminée une fois que celle-ci est sous tension. La batterie peut être recyclée et remise à neuf pour différentes utilisations - de l’alimentation des chariots élévateurs et générateurs électriques à l’alimentation en énergie d’un stade sportif. Alors que de plus en plus de clients optent pour les voitures électriques, la disponibilité des batteries lithium-ion usagées devrait augmenter de manière significative à mesure que les propriétaires remplacent leurs véhicules.

Voici quelques-uns des programmes de stockage d'énergie de Nissan à ce jour:
  • Japon: en 2010, Nissan s'est associé à Sumitomo Corp. pour créer 4R Energy Corp., qui réutilise les batteries lithium-ion des voitures électriques pour de nouvelles utilisations . La première usine 4R Energy a ouvert ses portes en mars 2018. En utilisant les capacités de réusinage de batteries de 4R Energy Corp., Nissan est en mesure de réutiliser des batteries pour des applications EV, de stocker de l'énergie ou de faire fonctionner des équipements lourds, entre autres utilisations.
"Nissan propose désormais à ses clients un véritable écosystème EV avec Nissan Energy", a déclaré Schillaci. "C'est ce que nous pensons être la" nouvelle norme en matière d'électrification "- il ne s'agit pas seulement de posséder un véhicule, mais de tirer parti de tous les avantages associés, pour le client et pour la société en général."

mercredi 3 avril 2019

L’électrique regarde dans le rétro (Le Monde 2 Avril 2019)

Transformer un modèle ancien en véhicule "zéro émission": le "rétrofit" non reconnu en France, a pourtant le vent en poupe. 

Meghan Markle et le prince Harry, juste après leur cérémonie de mariage, à bord d’un cabriolet Jaguar Type-E

 de 1968 équipé d’un moteur électrique, à Windsor (Royaume-Uni), le 19 mai 2018. (
NOAM GALAI/GC IMAGES)

Cette Austin Mini a visiblement fait l’objet d’une restauration très soignée. Point de trace de rouille ni de tôle cabossée malgré son âge respectable et une peinture impeccable, zébrée noir et blanc. A y regarder de plus près, on remarque que la trappe à essence comme le pot d’échappement ont disparu.
Lorsque l’on tourne la clé, il se confirme que cette Mini des années 1990 n’a pas seulement été rénovée dans les règles de l’art mais métamorphosée. Electrifiée même. Il n’en émane ni bruit ni vibration.
La puissance de son tout petit moteur logé sous le capot (l’équivalent de 47 ch) n’excède pas celle de son ex-quatre-cylindres mais les accélérations sont plus vigoureuses. La direction apparaît moins pesante (le train avant est plus léger de 80 kg) et la nouvelle répartition des masses imposée par la présence des batteries à l’avant, et, surtout, dans le coffre, rend la voiture plus équilibrée sur la route.
Laurent Blond et Roland Schaumann, qui se sont côtoyés chez Renault dans les équipes dévolues à la formule 1, ont créé la société Ian Motion, installée au Mans et spécialisée dans la transformation de voitures anciennes, une opération qui inspire de plus en plus de start-up à travers l’Europe et porte un nom : le rétrofit. La batterie de 18 kWh de leur Mini autorise une autonomie de 150 km pour une vitesse maximale de 90 km/h. Recharger ce modèle vintage zéro émission impose de prendre son temps ; sept heures environ sur une prise classique, à peine moins sur un chargeur rapide. Malgré l’addition, plutôt salée (40 000 euros environ), Ian Motion a engrangé près de dix commandes fermes.
« Nous avons opté dans un premier temps pour des Mini, car ces voitures attirent la sympathie et l’espace y est tellement compté que transformer d’autres modèles sera forcément plus facile », explique Laurent Blond. De fait, l’ensemble batterie-moteur et le contrôleur qui permet d’en assurer le fonctionnement sont susceptibles d’être adaptés à bord de presque tous les véhicules anciens. « Notre idée, précise Roland Schaumann, est de proposer ce kit à un réseau de petits garages qui pourront en assurer le montage et l’entretien. »
La start-up du Mans s’inscrit dans un processus d’économie circulaire. Ecologiquement parlant, électrifier une vieille auto est a priori plus efficace que de la détruire et de la remplacer par une neuve. Ses concepteurs ont, de surcroît, veillé à ce que la composition de la batterie lithium-ion n’inclue qu’un minimum de métaux issus de terres rares (pas de nickel, de manganèse ou de cobalt).
Cette jolie Mini électrique parfaitement utilisable au quotidien doit faire face à un problème : elle est invendable en France. Autorisé sur simple déclaration au Royaume-Uni (et, après vérification auprès d’un organisme agréé, partout ailleurs en Europe), le rétrofit demeure de facto interdit dans l’Hexagone, compte tenu des obstacles administratifs (il faut notamment solliciter l’avis technique du constructeur d’origine) qui lui sont opposés. Afin de pouvoir circuler en France, la plupart des modèles convertis par la société seront donc homologués en Allemagne.

Un sacrilège pour certains
Regroupant une poignée de sociétés œuvrant à l’électrification de modèles aussi divers que des Volkswagen Coccinelle ou Combi, Peugeot 504, Citroën DS et Vespa 400, Renault Twingo et autres Fiat 500, l’association Acteurs de l’industrie du rétrofit électrique (AIRe) s’est lancée dans un intense lobbying afin d’obtenir un assouplissement de la réglementation.
La loi d’orientation sur les mobilités discutée prochainement pourrait, espère l’association, être l’occasion d’autoriser et d’encadrer le rétrofit. Pas forcément de modèles destinés à la balade dominicale mais aussi de véhicules vieillissants, voire d’utilitaires qui renonceraient au diesel. « Ce qui est en jeu, c’est la constitution d’une lière française », plaide Arnaud Pigounides, coprésident d’AIRe et fondateur de Retrofuture, entreprise spécialisée dans ce domaine. « Si l’on parvient à 1/2 amorcer le mouvement et diviser par deux le prix des batteries dans les prochaines années on pourrait transformer 60.000 véhicules en quatre ans» ne craint-il amorcer le mouvement et diviser par deux le prix des batteries dans les prochaines années, on pourrait transformer 60 000 véhicules en quatre ans », ne craint-il pas d’affirmer.
Reste une interrogation. Est-il bien raisonnable de muer d’un coup de baguette magique une vieille gloire des années 1950 ou 1960 en un vertueux quatre-roues «zéro émission»? Pour certains, transformer une 2 CV ou une Mini en un véhicule silencieux et sans odeur, à la conduite lissée par des accélérations parfaitement linéaires, constitue un sacrilège. L’électrification, c’est moins de cambouis sur les mains et la promesse d’un taux de pannes nettement inférieur à celui d’une voiture ancienne « dans son jus ». C’est aussi renoncer à ces trépidations qui font communier avec la machine, à ces grondements venus d’une autre époque, inimitable signature sonore qui fait se retourner les passants dans la rue. "Chacun fait comme il veut, nous ne formulons pas de jugement de valeur, mais il faut savoir qu’un modèle électrifié ne peut prétendre à une carte grise de voiture de collection. La règle est formelle : avoir été fabriqué il y a plus de trente ans et n’avoir subi aucune transformation notable », rappelle Laurent Hériou, directeur général de la Fédération française des véhicules d’époque. « Il faut protéger les voitures anciennes mais, admet-il, il est devenu nécessaire de trouver un statut pour les véhicules électrifiés ou les répliques modernes de modèles anciens. » Deux pratiques dans lesquelles certains constructeurs, comme Jaguar, sont passés maîtres.
Jean-Michel NORMAND Envoyé spécial du Monde au Mans

lundi 1 avril 2019

Il faut se rendre à l’évidence, la voiture électrique est une impasse.

Nous envisageons donc de remplacer notre Nissan LEAF par une voiture à essence. Mais avant de décider, nous avons quelques questions pour confirmer que c’est la bonne solution :
1. J'ai entendu dire que les voitures à essence ne peuvent pas être ravitaillées à la maison. 
Est-ce correct ? Combien de fois dois-je faire le plein ailleurs, est-ce que ce sera plusieurs fois par an ? Et y aura-t-il des options pour faire le plein à la maison à l’avenir ?

2. Quel type de pièces nécessitera un entretien et à quelle fréquence ? 
Le vendeur de voitures a mentionné une « boîte de vitesses », des « embrayages, vannes egr, pompes, bougies… ». Qu'est-ce que c’est ? - et est-ce que je serai averti par un indicateur au moment de remplacer ces pièces ? ça coute cher et ça immobilise la voiture longtemps ?
3. Puis-je accélérer et freiner avec la pédale unique comme je le fais aujourd'hui avec ma voiture électrique ? Vais-je récupérer du carburant en ralentissant ? 
Je suppose que oui car cela serait aberrant de perdre toute cette énergie en chaleur de freinage (et ça userait beaucoup les freins, non ?)
4. La voiture à essence que j'ai testée a eu un certain retard à réagir lorsque j'ai appuyé sur l'accélérateur. Est-ce commun avec toutes les voitures à essence ? 
De plus, l’accélération elle-même n’était pas trop impressionnante. Peut-être qu'il y avait un problème avec la voiture que j'ai testée ?
5. La voiture thermique que j’ai essayée vibrait et faisait beaucoup de bruit. 
Pensez vous que c’est un défaut de cette voiture ? Ou alors les essences font toutes cela ?
6. A l'heure actuelle, nous payons environ 2,30 € pour 100kms en électricité. 
Avec l'essence, ils disent que ce sera environ 11 euros ! Si je conserve cette voiture essence jusqu’à 100.000 kms cela veut dire que j’aurai payé 8500 € de plus en fait ?? Cela me semble disproportionné, il y a une erreur ?
7. Est-il vrai que l'essence est inflammable ? 
Et si oui, devrais-je vraiment la garder dans le réservoir quand la voiture est garée dans notre garage, ou dois-je l'extraire et la stocker ailleurs ? Existe-t-il une fonction automatique pour l'empêcher de s'enflammer en cas d’accident ?
8. J’ai aussi compris que l’essence vient du pétrole.
 Est-il vrai (probablement car je l’ai lu sur FB) que l'extraction, le transport et le raffinage du pétrole sont associés à des problèmes environnementaux locaux et mondiaux, ainsi qu'à des conflits et à des guerres à grande échelle qui, au cours des cent dernières années, ont causé la perte de dizaines de millions de vies humaines ? Et y a-t-il une solution en vue pour ces problèmes ?
Je suis perplexe, la voiture à essence est un peu moins chère que l’électrique mais si mes calculs du point 2 et 6 sont bon elle revient plus cher, non ?


(Texte original américain trouvé sur internet, traduit et adapté par Cyril Touchet)