mercredi 27 mai 2020

Le plan de soutien à l’automobile.


TéléchargerLe président de la République, Emmanuel Macron, a dévoilé mardi 26 mai en présence de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, le plan de soutien à la filière automobile. Ce plan prévoit plus de 8 milliards €  d’aides, d’investissements et de prêts. 

Objectifs : rendre l’industrie plus compétitive et décarbonée.

1ère direction : renouveler le parc automobile français en faveur des véhicules propres

  • Le bonus pour l’achat d’un véhicule électrique passe de 6000 à 7000 € pour les particuliers, pour l’achat d’un véhicule d’une valeur inférieure à 45 000 €.
  • Le bonus pour l’achat d’un véhicule électrique pour les flottes d’entreprises passe à 5 000 €, pour l’achat d’un véhicule particulier ou utilitaire léger d’une valeur inférieure à 45 000 €.
  • Mise en place d’un bonus de 2 000 € pour l’achat de véhicules hybrides rechargeables pour les véhicules d’un montant inférieur ou égal à 50 000 €.
  • La prime à la conversion passe à 3000 € pour les ménages modestes pour l’achat d’un véhicule thermique et à 5 000 € pour l’achat d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable
  • Assouplissement du critère d’éligibilité pour la mise au rebut du véhicule, en incluant les Crit’air 3 pour les ménages « très modestes » et Crit’air 4 pour les autres.
  • Le nombre de ménages éligibles à la prime à la conversion augmentera grâce au relèvement du seuil de revenu fiscal de référence passant de 13 500€ à 18 000€ pour couvrir 75 % de la population.
  • Les acheteurs publics, dont l’État, accélèreront le renouvellement de leurs flottes de véhicules. Le Gouvernement adoptera dans les prochaines semaines une circulaire relative aux flottes de véhicules imposant un objectif de 50% de véhicules électriques, hybrides ou à hydrogène pour les acheteurs publics.
  • Accélération du déploiement de bornes de recharge électrique. Le nombre de points de recharge passera à 100 000 bornes d’ici 2021 au lieu de 2022.
  • Les collectivités locales seront invitées à proposer des avantages à l’usage des véhicules en mode électrique zéro émission (gratuité des parkings publics, utilisation de voies réservées etc.).


2è direction : investir et innover pour produire les véhicules de demain

Création du Fonds d’avenir pour l’automobile doté de 1 milliard € destiné à la modernisation et la numérisation des chaînes de production, à la transformation écologique de la filière automobile et à l’innovation.
Dans le détail, 600 M€ d’investissements en fonds propres sont destinés à la consolidation de la filière. 200 M€ pour la modernisation et la décarbonation de l’outil productif. 150 M€ d’aides pour la R&D et l’innovation du secteur.

3è direction : soutenir les entreprises en difficultés et protéger les salariés

Déploiement d’un plan massif de développement de compétences
Compte tenu des perspectives d’une rentrée très difficile pour l’alternance (apprentissage et contrats de professionnalisation), un plan d’urgence sera mis en œuvre pour réduire significativement le coût d’un jeune en alternance et permettre à la filière de viser une stabilisation du niveau d’alternants

Engagements de la filière automobile

Ce plan de soutien s’inscrit dans le cadre d’un engagement collectif de l’ensemble des entreprises de la filière automobile, en particulier des constructeurs et grands équipementiers.
La filière s’engage notamment à amplifier sa stratégie tournée vers la transition environnementale et faire évoluer sa gamme de véhicules en cohérence avec les objectifs fixés par la réglementation européenne en matière de réduction des émissions de CO2. Ainsi, d’ici 2025, la production de véhicules électriques, hybrides rechargeables ou hybrides sera portée à 1 million de véhicules.
Une nouvelle charte sera signée entre les acteurs de la filière pour renforcer les bases d’une relation équilibrée entre donneurs d’ordre et sous-traitants
Poursuite de la stratégie de localisation en France des activités de recherche et de production à forte valeur ajoutée. Dans les trois prochaines années, plus d’un 1 milliard € seront investis en France par les grands équipementiers dans les technologies de la transition énergétique (batteries, chaînes de traction électriques, technologies hydrogène).


lundi 25 mai 2020

En région OCCITANIE, comme ailleurs, de nombreux électromobilistes souhaiteront " rouler au soleil ! "


La Région OCCITANIE, par l'intermédiaire de son agence AREC,  propose une solution clef en main pour le déploiement d’ombrières grâce au partenariat noué avec l’Entente des 13 Syndicats Départementaux d’Énergie de la Région et See You Sun, entreprise spécialisée dans le déploiement d’ombrières photovoltaïques et de bornes de recharge pour véhicules électriques.
La société « Ombrières d’Occitanie » finance à 100% l’installation dès 200 m² et jusqu’à 1500 m² de stationnement pour couvrir entre 15 et 100 places qui pourront en option bénéficier de bornes de recharge pour véhicules ou vélos électriques, éclairage public, vidéosurveillance, bornes wifi…
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Le VE je le veux se félicite de cette excellente initiative qui vient compléter nos démarches auprès du Conseil Régional initiées en coopération avec les 13 syndicats d'énergie d'Occitanie en 2017-18  et dont vous pourrez consulter le compte rendu publié en juin 2018 dans ces colonnes en cliquant sur l'image ci-dessous. 👇

Cliquer pour accéder à l'article précédent. 
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Avec la mise en place des Comités départementaux de la mobilité ouverts à des associations impliquées sur les questions de la mobilité, Le VE je le veux propose à ses lecteurs électromobilistes de s'organiser pour y porter nos préoccupations et propositions concernant l'électromobilité; un groupe de travail consacré à l'électromobilité est prévu. En tant qu'usagers nous sommes biens placés pour éclairer par exemple les décideurs sur les types de points de recharge et leurs implantations les plus judicieuses.  A nous de nous organiser en partenariat avec La CoopéractiVE et la Fédération FAUVE

Cliquer pour accéder au blog de La CoopéractiVE

Nous ne manquerons pas de tenir nos lecteurs informés des évolutions et avancées de ces projets que l'actualité de sortie de crise du COVID 19 rend de plus en plus pertinents et urgents au vu des réponses à apporter en terme de sobriété énergétique et de réduction de l'empreinte écologique de la mobilité. 


Jean-Claude LE MAIRE


AMBULANCE NISSAN NV400 100% ELECTRIQUE, à Tokyo






Nissan Motor Co., Ltd. et les pompiers de Tokyo ont annoncé l'arrivée au sein de la flotte d'ambulances du quartier d'Ikebukuro, de la toute première ambulance Nissan NV400 100% électrique du Japon. Ce projet est le résultat d'une forte collaboration entre Nissan, les pompiers de Tokyo et la préfecture de Tokyo.
"Pionnier de la mobilité 100% électrique, Nissan croit fermement en la mobilité durable et s'efforce de contribuer à un monde sans émissions ", a déclaré Ashwani Gupta, directeur général en charge des opérations de Nissan. "Ce NV400 100% électrique est un bon exemple des efforts de Nissan pour améliorer l'accessibilité des véhicules sans émission à l'échappement aux particuliers, aux entreprises et aux pouvoirs publics".
La livraison de la première ambulance 100% électrique dans la flotte du service d'incendie de Tokyo fait partie de l'initiative "Zero Emission Tokyo" de la capitale japonaise.
L'ambulance Nissan NV400 électrique est équipée d'un brancard, électrique lui aussi, qui permet de faciliter les opérations pour les équipes de soignants. Grâce à sa motorisation électrique, les niveaux de bruit et de vibration dans le véhicule sont nettement inférieurs à ceux d'un véhicule thermique traditionnel, ce qui contribue à un meilleur confort de transport pour les patients.

Le véhicule est équipé de deux batteries au lithium-ion (33 kWh) et d'une batterie supplémentaire (8 kWh) pour l'utilisation stationnaire des équipements électriques embarqués et de la climatisation. Dans le cas d'une panne de courant ou d'une catastrophe naturelle, l'ambulance Nissan peut également se transformer en source d'énergie mobile.
Réalisée à partir d'un fourgon Nissan NV400 transformé, cette ambulance est une solution très économique en termes de coûts d'utilisation et d'entretien. La transformation, exécutée par le carrossier Autoworks Kyoto, est conforme à la réglementation japonaise et conçue pour répondre aux besoins des premiers secours.

Pionnier de la mobilité 100% électrique depuis 2010, Nissan a vendu près d'un demi-million de berlines Nissan LEAF dans le monde. Pour les entreprises, la marque propose depuis 2014 le fourgon compact e-NV200, vendu à 42 000 exemplaires en Europe, dont 10 000 en 2019.
NV400 ambulance de Tokyo 100% électrique : 7 places
longueur : 5,54 m, largeur : 2,07 m, hauteur : 2,49 m ; PTAC 3,5 t
Motorisation 100 % électrique : puissance 55 kW; couple 220 Nm
Batterie lithium-ion, capacité 33 kWh, charge AC200 ; recharge de type 2.
Batterie supplémentaire pour les équipements : capacité 8kWh ; charge AC100V 1,5 kW

mardi 19 mai 2020

ZITY déploie son service d'autopartage électrique à PARIS


500 Renault ZOE disponibles à la location, 24h/24 et 7j/7, dans Paris intra-muros et Clichy. Une application mobile téléchargeable gratuitement pour réserver, accéder et restituer un véhicule facilement. Une tarification compétitive et flexible, sans abonnement ni contrainte de temps, pour répondre aux différents usages des Parisiens.

Boulogne-Billancourt, le 19 mai 2020 – Groupe Renault poursuit le déploiement opérationnel à Paris du service d’autopartage ZITY. Une flotte de 500 Renault ZOE 100% électriques est proposée à partir du 20 mai en libre-service aux parisiens. La mise en service de cette offre, annoncée au mois de mars et suspendue en raison des mesures de confinement, s’effectue en plein respect des recommandations du protocole sanitaire national de sortie du confinement défini par le ministère des Transports.
Dans le contexte de crise sanitaire actuelle et de défis environnementaux majeurs, nous sommes d’autant plus convaincus de l’intérêt de proposer aux Parisiens une solution de mobilité complémentaire respectant un protocole sanitaire strict : à la fois électrique, en libre-service, mais aussi accessible et plus durable pour contribuer à lutter contre la pollution de l'air et le réchauffement climatique précise, Gilles Normand, Directeur division véhicules électriques et services de mobilités, Groupe Renault.

Des formules flexibles et adaptées aux différents besoins :
Un service accessible 24h/24 et 7j/7 dans Paris et Clichy ;
Une inscription gratuite validée sous 24/à 48h, sans obligation d’abonnement, ni durée forfaitaire minimale ou maximale ;
Un tarif de lancement de 0,29€/ minute ;

Des forfaits temps, avec des tarifs fixes, pour un usage prolongé :
 24h : 35€
 48h : 55€
 72h : 65€ 

Des « packs économies » : du crédit-temps utilisable en plusieurs fois pour un usage régulier *:
Pack Malin 30€ permettant de bénéficier de 35€ de crédit sur l’application ;
Pack Malin 50€ soit 60€ de crédit ;
Pack Malin 80€ soit 100€ de crédit ;
Les crédits achetés sont aussi valables à Madrid où le service est également réactivé à compter du 20 mai, et à termes dans d’autres villes où l’offre ZITY pourrait être étendue.
Zity propose également une tarification « stand-by » permettant de conserver le véhicule à un coût préférentiel de 0,13€/minute le temps d’un stationnement de courte durée.
En fonction de son parcours, l’usager se voit proposé automatiquement le tarif le plus avantageux, à la minute comme au forfait.
Ce service d’autopartage électrique fonctionne en stationnement libre et gratuit dans Paris sur les places de voirie autorisées.

Les avantages du service Zity :
Grâce à l’application mobile ZITY, les usagers visualisent sur une carte, à toute heure du jour et de la nuit, le véhicule le plus proche de leur position. La réservation est instantanée et le véhicule se déverrouille via l’application. Pour mettre fin à la location, le véhicule doit être garé dans Paris, sur n’importe quelle place publique en surface et verrouillé.
Les voitures offrent 5 vraies places et sont équipées de caméra de recul, capteurs de proximité, GPS, écran tactile et d’un régulateur de vitesse.
Des sièges enfants sont présents dans plus de 150 véhicules et ceux qui en sont équipés immédiatement visualisables via l’application mobile sans frais supplémentaire.
Un niveau de batterie garanti affiché grâce à la technologie embarquée dans les Renault ZOE ZITY permet de faire remonter, en temps réel, toutes les informations du tableau de bord, dont le niveau de la batterie. En deçà du niveau minimum requis, le véhicule n’est plus disponible à la location et pris rapidement en main par les équipes ZITY pour en assurer le rechargement.
La disponibilité et le positionnement intelligent des véhicules : le haut niveau d’autonomie des batteries des ZOE permet des recharges moins fréquentes et par conséquent un plus grand nombre de véhicules disponibles dans les rues. Très performante, la plate-forme informatique de ZITY permet un repositionnement intelligent et rapide des véhicules après leur entretien. La garantie pour l’utilisateur de trouver un véhicule facilement et à faible distance.

Le protocole sanitaire :
Conformément au protocole sanitaire national défini par le ministère des transports, les équipes Zity sont équipées de masques de protection et doivent respecter la distanciation sociale à la prise et la dépose des véhicules, ainsi que pendant les trajets.
Lors des opérations de recharge et de maintenance, elles procèdent systématiquement pour chaque véhicule, au nettoyage désinfectant (solutions antivirales et antimicrobiennes) des parties en contact avec les mains des usagers.
Au cours du processus de réservation, il est également recommandé aux utilisateurs du service de porter un masque, de se laver les mains avant et après chaque trajet avec du savon ou gel hydroalcoolique et de respecter les recommandations et les gestes « barrières » indiqués par le gouvernement et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour protéger les autres clients ainsi que les équipes opérationnelles.
Ce protocole de nettoyage et de désinfection des véhicules a été éprouvé pendant le confinement dans le cadre du dispositif de prêt de véhicules mis en place auprès des soignants de l’AP-HP et des bénévoles de la Croix-Rouge à Paris (voir communiqué/+lien).
En accord avec ces organismes, le dispositif de prêt est progressivement interrompu et remplacé par une offre à -25%, mise en ligne sur la plateforme Hoptisoins de l’AP-HP.


*Tarification des packs valable jusqu’au 31/12/2020


Enfin des bornes de recharge pour VE pour le Grand Paris (hors Paris) : 3 084 points de charge (dont 252 de recharge rapide).

Télécharger le dossier de présentation.

Patrick OLLIER, Président, et Daniel GUIRAUD, Vice-président délégué à la mise en œuvre de la Stratégie environnementale et au Développement des réseaux énergétiques ont présenté le groupement d’entreprises françaises Métropolis (composé de SPIE CityNetworks, E-TOTEM et SIIT) auprès du Conseillers métropolitains qui l’ont désigné comme le lauréat de l’appel à initiatives privées pour l’installation et l’exploitation de 3 084 points de charge (dont 252 dédiés à la recharge rapide) pour véhicules électriques sur voirie dans les communes de la Métropole (hors Paris).
Lancé en juillet 2019, cet appel à initiatives privées portait sur la valorisation et le réemploi des bornes Autolib’ laissées à l’abandon depuis le 31 juillet 2018.
« La Métropole va ainsi faciliter l’émergence d’une offre de recharge pour véhicules électriques au maillage pertinent, économiquement robuste et lisible pour l’usager. La mise en place de ce réseau de bornes de recharge sur voirie publique, fondé sur des principes de continuité territoriale et d’égalité de traitement entre les communes, est essentielle pour répondre à la problématique de charge électrique à laquelle sont confrontés quotidiennement les habitants et les professionnels de la Métropole » indique le Président de la Métropole.
De manière précise, ce dispositif n’entraînera pas le moindre transfert de compétence et n’aura pas d’incidence financière pour les communes qui percevront en revanche des redevances d’occupation du domaine public. Le groupement autofinancera le service en totalité, en investissement (à hauteur de 15 millions d’euros) comme en exploitation.

lundi 18 mai 2020

Bruno Le Maire a annoncé ce lundi qu'il présentera "sous 15 jours" un plan de soutien au secteur automobile et à l'achat de véhicules électriques.

Ecouter l'extrait entre 5'30" et 6'15"
Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a annoncé  sur France Info, lundi 18 mai, qu'il présenterait "sous 15 jours" un plan de soutien au secteur automobile,  et à l'achat de véhicules qui émettent le moins de CO², aux véhicules électriques .

"J'annoncerai un plan de soutien au secteur automobile sous 15 jours, et le plus vite sera le mieux, de façon à relancer la consommation et la transformation vers un modèle plus durable et encourager les français à acheter ces véhicules qui sont aujourd’hui trop cher pour eux, je pense en particulier au véhicule électrique...", a déclaré le ministre sur Franceinfo, après avoir réuni récemment les responsables de cette filière.

Il nous parait très important que le Ministre ait a plusieurs reprise précisé véhicules électriques et non pas le mystificateur vocable de véhicules électrifiés que tente d'imposer les lobbies du pétrole et des constructeurs qui n'ont pas fait l'effort d'investir dans l'électrique.

Pourquoi il est en effet nécessaire de privilégier les véhicules 100% électriques ? 

  • Ce sont les seuls qui n'émettent pas de CO², de NO² et de GES. 
  • A contrario les hybrides, véhicules thermiques, qui ne roulent en électrique que la cinquantaine de kilomètres que leur permet leur batterie, contribuent énormément aux émissions polluantes comme le soulignent les utilisateurs qui ont témoigné à la suite de mon interview sur la chaîne de Tesla Riviera ci-dessous.
Voir la vidéo

  • Les règles du bonus et les avantages fiscaux ne doivent strictement favoriser que les VE 100% électrique.
  • Il faut cesser d'entretenir une niche fiscale pour les flottes d'entreprises "électrifiées" à grand renfort de gros SUV hybrides parfois plus polluants que la version thermique. La chute des prix des carburants consécutive au COVID serait un encouragement supplémentaire à continuer à rouler en thermique. Dans cette sortie de crise, on peut tout simplement ne pas leur appliquer de malus mais surtout pas leur octroyer de bonus.
  • Comme le souligne le Ministre c'est le moment d'aider financièrement les français à acquérir ces VE "trop cher pour eux", et donc flécher vers eux l'utilisation de l'argent public en prenant en compte également le marché de l'occasion qui devient de plus en plus intéressant. 
  • Au niveau européen il faut également résister à la pression allemande des constructeurs de grosses berlines pour entraver le passage à la procédure d'essai RDE (émissions en conditions de conduite réelles) !
Jean-Claude LE MAIRE
PS : A l'appui de mes affirmations je reproduis en exemple la relation de l'interview faite dans une certaine presse spécialisée ou le terme électrique formulé 2 fois dans le passage par le ministre est systématique omis ou supprimé.

Le locataire de Bercy a également précisé certains axes de ce futur plan. Sans réelle surprise, la transition écologique et donc les véhicules propres seront au centre du dispositif  "Cela veut dire soutien à l'achat de véhicules propres. Il faut que l'on fasse de cette crise un levier pour accélérer la transition écologique et pour encourager les Français à acheter des véhicules qui sont encore aujourd'hui trop chers pour eux", a-t-il indiqué

vendredi 15 mai 2020

Nouveau fourgon Nissan e-NV200 XL Voltia : volume utile quasi-doublé pour le fourgon 100% electrique.

  • Le fourgon 100 % électrique de Nissan, idéal pour la logistique urbaine, gagne en volume
  • Sa capacité de chargement est portée de 4,2 à 8m3 pour davantage de chargement et des trajets rationnalisés
  • Déjà vendu à plus de 42 000 exemplaires en Europe –dont 10 000 en 2019- c'est le véhicule idéal pour des livraisons flexibles sur le dernier kilomètre
  • Pour les marchés de l'Europe de l'Ouest, c'est le carrossier Gruau qui assure cette transformation en France

Pionnier de la mobilité 100% électrique depuis 2010, Nissan renforce encore sa gamme avec une toute nouvelle version de son fourgon compact 100 % électrique e-NV200. Baptisé e-NV200 XL Voltia, celui-ci voit son volume utile presque doublé, passant de 4,2 à 8 m3. Les deux versions sont désormais proposées au catalogue.
Les entreprises peuvent donc prévoir davantage de livraisons lors de chaque tournée, afin de rationaliser les opérations et de gagner du temps. Le fourgon e-NV200 confirme sa réputation de véhicule idéal pour les livraisons en ville, grâce à sa conduite silencieuse et à son absence d'émission à l'échappement, deux atouts très appréciés des opérateurs comme des résidents.
« En dépit de normes plus strictes en matière d'émissions et d'un accès restreint aux centres-villes, la demande de livraisons urbaines sur le dernier kilomètre ne faiblit pas. Les entreprises de toutes tailles se doivent de rester compétitives et de trouver une solution pour optimiser leurs opérations de livraison », explique Manuel Burdiel, General Manager, LCV Sales and Business Development.
Priorité à la polyvalence
Le nouveau-né de la gamme Nissan e-NV200 donne la priorité à la polyvalence et à la praticité. Longueur et hauteur utiles ont été accrues, permettant non seulement davantage de chargement mais également aux opérateurs qui chargent et déchargent, de se tenir debout, pour plus de confort de travail. Sa largeur hors-tout demeure inchangée, permettant au Nissan e-NV200 d'être toujours aussi manœuvrable, qualité pour laquelle le fourgon compact Nissan est plébiscité. De même, il est également très manœuvrable grâce à un angle de braquage optimisé qui le rend idéal en ville.
Le Nissan e-NV200 XL Voltia reprend la batterie 40 kWh et la motorisation 109 ch. / 240 Nm du fourgon compact Nissan e-NV200. Cette chaîne cinématique éprouvée s'inspire de plus de 10 ans de leadership de la marque, pionnière de la mobilité 100% électrique avec la LEAF vendue à plus de 450 000 exemplaires.
S'y ajoute un port de recharge rapide CHAdeMO  de série. Standard ou XL Voltia, tous les Nissan e-NV200 acceptent la recharge rapide. Les utilisateurs pourront donc, notamment, se recharger sur les quelque 350 bornes de recharge installées en France par Nissan et ses partenaires, en bénéficiant de 30 mn gratuites à chaque session de recharge.
Outre sa motorisation elle-même, la technologie de gestion intelligente de l'énergie vient renforcer l'efficience du fourgon Nissan e-NV200 XL Voltia. Le mode B optimise le freinage régénératif pour recharger la batterie pendant les déplacements, tandis que le mode ECO permet de gérer la puissance pour préserver l'autonomie de la batterie. Utilisées conjointement, ces deux technologies contribuent à accroitre l'autonomie du véhicule.
Le Nissan e-NV200 est un véritable succès auprès des entreprises notamment en France, où il a été choisi par Chronopost ou DHL, mais aussi par de multiples collectivités via l’UGAP (Union des Groupements d’Achats Publics) et de très nombreux artisans. Le fourgon Nissan e-NV200 a été vendu à 42 000 unités en Europe depuis son lancement. Pour la seule année 2019, pas moins de 10 000 exemplaires ont été vendus.
Le Nissan e-NV200 est construit à l’usine Nissan de Barcelone. Développée par l’entreprise slovaque Voltia, la transformation du Nissan e-NV200 XL Voltia est assurée par celle-ci pour les marchés d’Europe de l’Est. Pour l’Europe de l’Ouest, c’est en France, chez Gruau, que cette transformation est réalisée.
Le Nissan e-NV200 XL Voltia est d’ores et déjà commercialisé en France. Il est proposé à partir de 42 080 € HT, hors aides gouvernementales et locales. Le Nissan e-NV200 fourgon 4,2 m3 est, quant à lui, proposé dans l’Hexagone à partir de 31 490 € HT, également hors aides gouvernementales et locales.

jeudi 14 mai 2020

Utilisateurs de VE en Région Sud-PACA : votre avis intéresse la Région Sud-Provence-Alpes-Côte-d’Azur et l’ADEME, et l’Association AVEM

Cliquer pour accéder à cette enquête.
Dans le cadre de la réalisation d’une étude soutenue par la Région Sud-Provence-Alpes-Côte-d’Azur et l’ADEME, l’Association AVEM souhaite recueillir votre retour en tant qu’utilisateur de véhicule électrique.

Attention : ce questionnaire est réservé aux personnes se chargeant ou ayant fait des recharges dans la région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur.


mardi 12 mai 2020

CHAdeMO 3.0 est sorti dénommé ChaoJi, le nouveau plug est harmonisé avec le GB/T chinois


Le 24 avril 2020, l'Association CHAdeMO a publié le dernier protocole CHAdeMO (CHAdeMO 3.0) à ses membres réguliers, spécifiant les exigences pour la conception des chargeurs CHAdeMO de nouvelle génération («papier technique»), en utilisant la toute nouvelle prise identique à celle de la Chine. Protocole GB / T, permettant un courant maximum de 600A.

Fonctionnant sous le protocole de communication CHAdeMO, CHAdeMO 3.0 est la première publication de la norme de charge ultra-haute puissance de nouvelle génération, co-développée par le China Electricity Council (CEC) et l'Association CHAdeMO avec le nom de travail «ChaoJi. »
La version chinoise, fonctionnant sous le protocole de communication GB / T, devrait également être publiée l'année prochaine.
Cette dernière version du protocole CHAdeMO permet une charge DC avec une puissance supérieure à 500kW (courant maximum 600A), tout en garantissant que le connecteur soit léger et compact avec un câble de plus petit diamètre, grâce à la technologie de refroidissement liquide ainsi qu'à la suppression du mécanisme de verrouillage du connecteur côté véhicule. La compatibilité descendante des véhicules conformes CHAdeMO 3.0 avec les normes de charge rapide CC existantes (CHAdeMO, GB / T et éventuellement CCS) est assurée; en d'autres termes, les chargeurs CHAdeMO d'aujourd'hui peuvent alimenter à la fois les véhicules électriques actuels et les futurs véhicules électriques via un adaptateur ou avec un chargeur multi-standard.
Lancé en tant que projet bilatéral, ChaoJi est devenu un forum de collaboration international, mobilisant l'expertise et l'expérience de marché d'acteurs clés d'Europe, d'Asie, d'Amérique du Nord et d'Océanie. L'Inde devrait bientôt rejoindre l'équipe, et les gouvernements et les entreprises de la Corée du Sud et des pays d'Asie du Sud-Est ont également exprimé leur vif intérêt.
Le Japon et la Chine ont convenu de continuer à travailler ensemble sur le développement technique et de promouvoir cette technologie de charge de nouvelle génération à travers de nouveaux événements de démonstration technique et le déploiement d'essai des nouveaux chargeurs.
Les exigences de test pour la spécification CHAdeMO 3.0 devraient être publiées d'ici un an. Les premiers VE ChaoJi seront probablement des véhicules commerciaux et devraient être lancés sur le marché dès 2021, suivis par d'autres types de véhicules, y compris les VE de tourisme.

dimanche 10 mai 2020

Baromètre mensuel de la mobilité électrique (AVERE)


samedi 9 mai 2020

La voiture électrique est-elle bénéfique pour la santé publique ?

Et si, en plus d'être efficace pour l'environnement, utile pour le développement des énergies renouvelables, la voiture électrique était bénéfique pour la santé publique ?
C'est à cette question de Jérémy que répond Thierry Ziegler auteur du blog Acti-VE.org.



vendredi 8 mai 2020

Une mutation grave du virus qui fait passer de confiné à con fini !

À Düsseldorf en Allemagne, le parking d’un cinéma drive-in a accueilli jeudi 30 avril dernier un soirée d'un festival avec DJ sur scène, accompagné de feux d’artifices , ronflements de moteurs,  gaz d'échappement à volonté et assourdissant vacarme de klaxons 
Un prochain rendez-vous  serait prévu le 20 mai ?
 Les scientifiques évoquaient bien les mutations possibles du virus !

mercredi 6 mai 2020

# 7 - En sortie de crise il va falloir stopper la débâcle !


Chaque semaine, le développement de la crise du Coronavirus confirme la complexité croissante de la débâcle - au sens propre comme figuré - à laquelle nous sommes confrontés. 

Elle est aussi l’occasion de réinterroger nos modes de vie et de déplacement.



La débâcle révélée par COVID 19 est alimentée par une double crise :
La pandémie du coronavirus, avec ses composantes sanitaires, sociales et économiques, se superpose au dérèglement climatique engendré par les excès et emballements d’un développement économique mu par la seule logique du profit financier maximum.

Le réchauffement du globe engendre la débâcle des calottes glaciaires, les effondrements de pans de montagne jusque là solidifiés par le gel, la libération du méthane et de micro-organismes enfouis dans le pergélisol, des incendies gigantesques, des glissements de terrain et des submersions et inondations à répétition.  Les énormes quantités de vapeur d’eau injectées dans l’atmosphère contribuent au dérèglement de la « machine thermodynamique » en générant de plus en plus de phénomènes climatiques violents.

Débâcle également des organisations internationales qui sous les coups de boutoir des « empires » spéculatifs et/ou totalitaires distendent , voire dissolvent, les liens et mécanismes démocratiques que des générations avaient patiemment tissés pour faire société et construire les solidarités nécessaires pour lutter contre fléaux et catastrophes et améliorer le bien-être des populations. 
En témoigne l’indice de développement humain (IDH) du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) qui permet de mesurer le progrès humain en rassemblant sous une seule variable des informations relatives à la santé, à l’éducation et aux revenus de la population.                                                  

La dispersion de virus et de maladies est, entre autres, liée à la déforestation pour des productions destinées à l’exportation au détriment des cultures vivrières ; elle entraîne l’expropriation et la migration des populations vers des mégapoles régionales et les mouvements migratoires économiques vers nos pays « développés ». Parallèlement la migration des espèces animales chassées de leur habitat naturel, outre les atteintes graves à la biodiversité, génère les mutations génétiques dont le Coronavirus semble être un nouvel exemple. 

La pollution de l’air s’avère être un facteur aggravant, car les particules fines peuvent servir de vecteur de propagation au virus. Paradoxalement, en Europe, d’après le Centre de Recherche sur L’énergie et l’Air Pur (CREA) sur les 400.000 morts prématurés estimés chaque année, le premier mois d’épidémie du Covid19 aurait permis d’éviter 11.00 décès liés à la diminution de cette pollution ( -40% de NO² et -10% de particules).  « Les bienfaits inattendus des mesures prises contre le coronavirus montrent à quel point la pollution de l’air est nuisible à notre santé et à quel point ses effets sur la santé sont négligés, commente pour Le Monde, Lauri Myllyvirta, analyste en chef au CREA. Une fois cette crise du Covid-19 terminée, il faudra pérenniser cette amélioration de la qualité de l’air en mettant en place des systèmes de transport et d’énergie propres. ».

La production d’électricité par les centrales à charbon et les transports victimes expiatoires ?
Et le janusien nucléaire,  et l’exploitation du pétrole … jusque sous la banquise, et celle des gaz de schistes, et les immenses parcelles agricoles affectées à la production de bio-carburants ?  
Comme d’habitude, la recherche de boucs émissaires évite d’approfondir la recherche des causes et surtout de solutions adaptées au bien-être des populations et des territoires.
Loin de moi l’idée de soutenir les sources de ces pollutions ou à contrario de prôner des formes de décroissance. Plutôt que de « jeter le bébé avec l’eau du bain » plaçons nous dans une logique de sobriété énergétique et vertueuse pour la planète et ses habitants.

L’énergie que nous envoie le soleil représente un potentiel d’environ 6.500 fois les besoins de la consommation énergétique mondiale annuelle.  S’il est une source d’énergie inépuisable c’est bien celle que le soleil nous transmet à travers les effets de son rayonnement ( photovoltaïque, éolien , hydraulique …) permettant de produire de l’électricité.

L’Europe de l’énergie a posé sa première pierre en 1951 avec la CECA ( Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier ), une seconde en 1957 avec la CEEA ( Communauté Européenne de l’Energie Atomique ), puis il faut attendre le Plan Climat-Energie de 2008 et 2016 pour que soit posé le principe d’une énergie propre pour les européens et d’une réduction de 50% des émissions des gaz à effet de serre pour 2030 .

Vers des transports décarbonés : En France la loi mobilité a confié aux régions, et par délégation à leurs agglomérations et communautés de communes, la mission d’organiser les mobilités sur leurs territoires de compétence. Cette organisation, articulée autour des transports en commun et des mobilités douces, est souvent présentée comme des plans « anti-bagnole ». Absurde !. Oui, bien sûr, la voiture est source de nuisances - encombrement et pollution - , mais aussi source de liberté tant pour le travail que pour les loisirs .

Eliminons les nuisances pour conserver le bénéfice des libertés.

Réduire les encombrements générés par l’hyper urbanisation, l’autosolisme, l’utilisation abusive de la voiture notamment en ville et pendant les périodes de grande migration suppose de prendre en compte l’intermodalité et le stationnement.

Une intermodalité efficiente suppose qu’elle soit co-construite avec les usagers, en y affectant des stations dédiées, facilitant, selon leur environnement, l’accès aux transports en commun, aux 2 roues, à l’autopartage, au co-voiturage et à l’auto-train. 

Sur ces aires, comme lors des stationnements de longue durée, le remplacement des véhicules thermiques par des véhicule 100% électrique transformera la stérile utilisation de l’espace en capacité de stockage dès lors que les batteries de VE pourront être connectées à des alimentations en électricité issue d’énergies renouvelables .

Autant de sujets sur lesquels nous reviendrons prochainement.

Jean-Claude LE MAIRE

mardi 5 mai 2020

Après l'ancien (moteurs thermiques), voici le nouveau (mobilité zéro émission) ( Transports & Environnement )

Portrait de Julia Poliscanova
Cet éditorial de Julia Poliscanova
a été publié pour la première fois
par EurActiv le 4 mai 2020

Près de deux mois après le confinement de la plupart des Européens et l'arrêt de l'économie, la vie revient lentement à la normale. Notre cœur va à tous ceux qui ont perdu des êtres chers. Mais à côté de la crise sanitaire, une autre morosité entre dans nos vies, la récession économique.

Pour beaucoup, les temps difficiles continueront.
De nombreux gouvernements et l'UE mettent en place à la hâte de lourds programmes de relance publics pour relancer l'économie et ramener des emplois. Mais nous ne devons pas revenir aux affaires fossiles comme d'habitude qui ont conduit le climat et la nature de notre planète au bord de l'effondrement. Les ONG, de nombreuses entreprises et la majorité des ministres de l'environnement de l'UE ont tous demandé que la reprise soit verte.

Qu'est-ce que ça veut dire?

Prenons l'exemple des voitures. Des gouvernements comme l' Allemagne réfléchissent déjà à un soutien financier, connu sous le nom de programmes de mise à la casse, pour garantir que l'industrie automobile puisse revendre des voitures. Mais quiconque a suivi de telles mesures au lendemain de la crise financière de 2009 vous dirait que c'est un gaspillage de l'argent des contribuables . Les personnes à faible revenu ou qui viennent de perdre leur emploi ne sortent pas acheter de nouvelles voitures, même avec un rabais. Au lieu de cela, ceux qui auraient acheté une nouvelle voiture de toute façon avancent simplement leur achat.
Le confinement a frappé de manière disproportionnée les petites entreprises, les magasins, les clubs d'art et les restaurants. Au lieu de dons pour payer de nouvelles voitures, un moyen plus juste et plus efficace de redémarrer l'économie serait de soutenir les secteurs les plus durement touchés. Cela renforcera le pouvoir d'achat global des consommateurs. Ensuite, les gens achèteront à nouveau des marchandises, y compris des voitures.

Alors, comment les gouvernements devraient-ils soutenir l'industrie automobile?

Le confinement a montré à beaucoup à quoi peuvent ressembler nos villes (et nos cieux !) Sans les fumées toxiques des moteurs à combustion des véhicules. L'argent de récupération ne devrait pas ramener la pollution et nous enfermer dans la technologie des combustibles fossiles, même les dernières voitures Euro 6d qui peuvent encore être très polluantes . Il serait ridicule de payer des gens pour acheter des voitures que les villes veulent interdire peu de temps après.

Il est essentiel de garantir l'emploi des travailleurs. Cela signifie que les 5 milliards d'euros que le gouvernement français a remis à Renault ne doivent pas être utilisés pour payer des dividendes ou racheter des actions, mais pour soutenir l'emploi. Cela signifie également que seuls des groupes motopropulseurs à l'épreuve du temps devraient être soutenus pour protéger ces emplois à l'avenir. Le principe ne devrait être aucune garantie d'aide d'État pour produire davantage de moteurs diesel ou à essence.

Le redémarrage de la demande est également crucial pour la reprise de l'industrie automobile. Mais aucun sou ne devrait être dépensé pour l'achat de moteurs émettant du CO2. Les constructeurs automobiles doivent se conformer à la norme européenne de CO2 de 95 g en 2020-2021. Il serait irresponsable de la part des gouvernements (ou même de l'UE) de promouvoir des programmes qui rendent plus difficile la réalisation de ces objectifs juridiquement contraignants. Cela comprend le diesel, l'essence et le gaz naturel; vieux et nouveau. Il ne s'agit pas uniquement d'incitations à l'achat initial. Il s'agit également d'allégements fiscaux cachés, y compris une idée en Allemagne de réduire les taux des avantages en nature pour les voitures à combustion. 

Ce n'est pas le moment d'accorder une remise aux nouveaux SUV diesel !

Le seul soutien public acceptable est d'accélérer l'adoption de solutions propres et zéro émission. 

Ça signifie:
  • Incitations à cibler uniquement les modèles zéro émission, notamment les véhicules électriques à batterie, avec un soutien spécial pour les acheteurs à faible revenu et les véhicules électriques d'occasion;
  • Soutenir les flottes privées et publiques pour l'achat de nouvelles voitures et camionnettes électriques;
  • Stimuler les dépenses dans les transports publics et la mobilité partagée, par exemple dans les bus électriques;
  • Investir les investissements publics dans les infrastructures de recharge dans les bâtiments privés et publics, les plates-formes de recharge rapide pour les taxis, les véhicules et les fourgonnettes et sur le réseau routier de l'UE;
  • Lorsque des aides d'État sont accordées directement aux constructeurs automobiles en difficulté, elles devraient être assorties de conditions (pas de développement de nouveaux moteurs à combustion) et soutenir la production de voitures électriques et les chaînes d'approvisionnement telles que les batteries.

Comment cela aidera-t-il l'industrie automobile?

Avant que COVID-19 n'arrête l'économie, le marché des voitures électriques en Europe était en plein essor. C'était en réponse aux règles de l'UE sur le CO2 des voitures, car 95% des voitures vendues tout au long de 2020 doivent être inférieures à 95 g de CO2 / km. En Allemagne et en France, les ventes de voitures électriques ont atteint en mars un record de 9,2% et près de 12% respectivement. Les ventes ont grimpé ailleurs sur les plus grands marchés automobiles européens.

Il n'est pas surprenant que l'une des premières usines VW rouvertes se trouve à Zwickau où est fabriquée la voiture électrique emblématique de VW, l'ID.3. Partout en Europe, les constructeurs automobiles investissent des dizaines de milliards dans les chaînes d'approvisionnement d'électromobilité et de véhicules électriques. Environ 3,5 millions de voitures électriques devraient être produites en Europe en 2020-2021, et une douzaine de gigafactories de batteries d'ici 2023. Tout comme COVID-19 a frappé, les constructeurs automobiles européens ont finalement réduit l'écart avec la Chine et Tesla (dont le stock est évalué plus que VW, mais il fabrique une fraction des véhicules). Ce n'est pas le moment de ralentir et de revenir aux moteurs. Il est maintenant temps de doubler l'électrification.

Chaque voiture électrique vendue crée une demande de points de charge chez nous et au travail, crée une analyse de rentabilisation pour la chaîne d'approvisionnement des batteries et rembourse l'énorme investissement en R&D que l'Europe a déjà réalisé. Ainsi, soutenir une récupération ancrée dans la mobilité et l'électrification zéro émission est également une politique industrielle intelligente.

Green Deal comme stratégie de croissance

Avec une activité toujours bloquée et d'énormes investissements publics investis dans le redémarrage de l'économie, c'est maintenant l'occasion de façonner la reprise et de construire le système de mobilité que nous voulons en tant que société. Mais vert ne doit pas être un vain mot que les entreprises et les politiciens ajoutent à la technologie qu'ils souhaitent. Étant donné que les programmes d'aides d'État et de récupération sont annoncés dans toute l'Europe, la Commission devrait garantir que seul le soutien aux technologies et infrastructures zéro émission est autorisé.

Il est temps de mettre l'argent où les grands mots sont. Le ravitaillement des voitures fonctionnant sur des moteurs à combustion rendra le modèle économique de l'industrie automobile obsolète. En 2009, nous avons dépensé des milliards pour de nouvelles voitures dont on nous avait promis qu'elles étaient propres, pour être remboursées par le scandale Dieselgate quelques années plus tard. Ne faisons pas deux fois la même erreur. Sortez avec le vieux moteur sale et entrez avec le nouveau moteur zéro émission.