vendredi 31 mai 2024

Les immatriculations de VE en avril 2024 sont supérieures de + 45,2 % à celles d’avril 2023 (AVERE)

lundi 20 mai 2024

Le lobbying des constructeurs automobiles contre la politique climatique menace la transition vers les véhicules électriques (InfluenceMap)

L'analyse de 15 constructeurs automobiles montre que la plupart d'entre eux sont activement engagés contre les règles climatiques promouvant les véhicules électriques tout en prenant du retard sur leur production future. 

    Une nouvelle analyse InfluenceMap publiée aujourd'hui révèle que le lobbying négatif des plus grands constructeurs automobiles du monde met en péril les objectifs climatiques mondiaux et menace la transition vers les véhicules électriques. Ce rapport analyse les stratégies d'engagement en matière de politique climatique de quinze des plus grands constructeurs automobiles mondiaux dans sept régions clés (Australie, UE, Japon, Inde, Corée du Sud, Royaume-Uni, États-Unis). Cela montre que même dans les pays où d’importantes lois sur le climat ont été récemment adoptées, comme les États-Unis et l’Australie, l’ambition de ces politiques a été affaiblie en raison de la pression de l’industrie. 

    Les quinze constructeurs automobiles, à l’exception de Tesla, se sont activement opposés à au moins une politique favorisant les véhicules électriques. Dix des quinze ont montré une intensité d’engagement négatif particulièrement élevée et ont obtenu une note finale de D ou D+ selon la méthodologie d’InfluenceMap. Toyota est l'entreprise la moins bien notée dans cette analyse, s'opposant aux réglementations climatiques promouvant les véhicules électriques à batterie dans plusieurs régions, notamment aux États-Unis, en Australie et au Royaume-Uni. Parmi tous les constructeurs automobiles analysés, seul Tesla (score B) se révèle avoir un plaidoyer climatique positif aligné sur une politique fondée sur la science. 

    L’étude montre comment les constructeurs automobiles ont utilisé leurs associations industrielles pour repousser de manière agressive des règles climatiques ambitieuses à l’échelle mondiale. Par exemple, les normes australiennes d’efficacité des véhicules neufs, annoncées en mars 2024, ont été édulcorées à la suite d’un intense plaidoyer de la Chambre fédérale des industries automobiles (FCAI). On estime que la politique finale (1) devrait aboutir à une réduction des émissions de 50 % d’ici 2029, au lieu de la réduction de 60 % initialement proposée. Aux États-Unis, le groupe industriel Alliance for Automotive Innovation a lancé avec succès des appels visant à affaiblir les normes proposées en matière d'émissions de GES. Tous les constructeurs automobiles inclus dans l'étude, à l'exception de Tesla, restent membres d'au moins deux de ces groupes, la plupart des constructeurs automobiles étant membres d'au moins cinq.


Seules trois entreprises sur quinze – Tesla, Mercedes Benz et BMW – devraient produire suffisamment de véhicules électriques d'ici 2030 pour respecter l'objectif actualisé de 1,5°C de l'Agence internationale de l'énergie, soit 66 % de véhicules électriques (électriques à batterie (BEV), à pile à combustible (FCEV). et hybrides rechargeables (PHEV)), selon l'analyse indépendante d'InfluenceMap des données standard de l'industrie de février 2024 (2) . Les prévisions actuelles de l'industrie analysées pour ce rapport montrent que la production des constructeurs automobiles atteindra seulement 53 % de véhicules électriques en 2030. Le transport est la troisième source d'énergie en importance. des émissions de gaz à effet de serre (GES) à l’échelle mondiale, et le transport routier ne parvient pas à se décarboner à un rythme comparable à celui de nombreuses autres industries. 

    Le rapport d'InfluenceMap révèle également que les constructeurs automobiles japonais sont les moins préparés à la transition vers les véhicules électriques et qu'ils s'y opposent le plus durement. Les trois constructeurs automobiles les moins bien notés en termes d’engagement en matière de politique climatique sont tous japonais (Toyota, Suzuki et Mazda), avec des stratégies de plaidoyer mondiales promouvant des politiques visant à garantir un rôle à plus long terme aux véhicules à moteur thermique, y compris les hybrides. Les quatre entreprises dont les prévisions de production de véhicules électriques sont les plus faibles en 2030 étaient également toutes japonaises : Suzuki à 10 %, Honda à 24 %, Toyota à 29 % et Mazda à 30 %. 

    En outre, l’analyse montre que la production en augmentation rapide de véhicules de tourisme de plus grande taille continue de menacer les objectifs climatiques mondiaux. Les constructeurs automobiles devraient augmenter la production de SUV et de camions légers à l’échelle mondiale (de 57 % des ventes mondiales de véhicules légers en 2020 à 64 % en 2030), tout en faisant pression pour des réglementations favorisant les véhicules plus gros. Sachant que la consommation accrue de pétrole des SUV représenterait, selon les estimations, un tiers de la croissance totale de la demande pétrolière entre 2021 et 2022, une telle stratégie représente un problème climatique croissant. 

Ben Youriev, directeur d'InfluenceMap, a déclaré : « Les projets de véhicules électriques de qualité inférieure des constructeurs automobiles et les stratégies de plaidoyer négatives sont à l'origine de la crise climatique. Sans un changement de vitesse immédiat de leur part et de leurs associations industrielles pour réformer leur engagement en matière de politique climatique, ils continueront à s'affaiblir et à retarder leur engagement. 

Le climat règne à l’échelle mondiale, poussant le monde au bord du gouffre. Alors que les ventes de véhicules électriques continuent de croître à l’échelle mondiale, le plaidoyer négatif des constructeurs automobiles à la traîne, en particulier au Japon, pour protéger leurs investissements dans les technologies polluantes des moteurs à combustion, reste l’un des plus grands obstacles à une politique climatique fondée sur la science. "

1-https://www.abc.net.au/news/2024-03-26/vehicle-efficiency-standard-climate-laws-watered-down/103634042 ?
2- S&P Global Mobility Light Duty Vehicle Production Forecast (February 2024 Dataset)

👉  Rapport complet et analyse  👈

Pour plus d'informations ou pour organiser des entretiens, veuillez contacter : 

Kitty Hatchley, Press Office, InfluenceMap (Londres) 

T : (0) 7522953393 / kitty.hatchley@influencemap.org 

À propos d'InfluenceMap : 

InfluenceMap est un groupe de réflexion à but non lucratif fournissant une analyse objective et fondée sur des preuves de l’impact des entreprises et des institutions financières sur les crises du climat et de la biodiversité. Nos profils d'entreprise et autres contenus sont largement utilisés par un large éventail d'acteurs, notamment les investisseurs, les médias, les ONG, les décideurs politiques et le secteur des entreprises. InfluenceMap ne défend pas et ne prend pas position sur la politique gouvernementale. Toutes nos évaluations sont basées sur des critères reconnus, tels que le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat. Nos indicateurs permettant de mesurer l’influence des entreprises sur la politique climatique sont utilisés par les investisseurs, y compris le processus mondial d’engagement des investisseurs Climate Action 100+. InfluenceMap est basé à Londres, au Royaume-Uni, avec des bureaux à New York, Tokyo et Séoul. Notre contenu est open source et peut être consulté et utilisé gratuitement selon nos termes et conditions.

jeudi 16 mai 2024

Le couplage EnR/IRVE représente une technologie prometteuse ( Avere,Enerplan,SER,Wavestone )

Extrait des conclusions de l'étude réalisée et menée par l’AvereFrance, Enerplan,  le Syndicat des Energies Renouvelable (SER) et Wavestone, qui a examiné les synergies entre énergie photovoltaïque et mobilité électrique : "Nous concluons que la décarbonation du transport et le développement des énergies renouvelables ont des destins croisés. 

Télécharger

    Le couplage EnR/IRVE a connu un développement significatif au cours des trois dernières années, passant d’une perception d’innovation à la disponibilité de solutions clés en main sur le marché. 

  Le couplage EnR/IRVE représente une technologie prometteuse qui pourrait se développer exponentiellement avec les bonnes conditions réunies. 

    Cependant, des éléments réglementaires et commerciaux, ainsi que des points de rentabilité, doivent encore être résolus pour faire du couplage physique une réalité commune. Le secteur résidentiel individuel est identifié comme un terrain propice, avec des avantages potentiels tels que l’autoconsommation maximisée et des innovations comme le Vehicle-to-Everything (V2X) ou le stockage stationnaire."














Voir également :

👉Convergences entre photovoltaïque et mobilité électrique.(Enerplan & Solar Power Europe )


Les réseaux de bus africains BRT (Bus Rapid Transit) s'électrifient avec le concours de la Banque Mondiale.

Grâce à leurs caractéristiques et le recours aux véhicules électriques, les réseaux de BRT offrent des capacités et des performances proches de celles d'autres moyens de transport public à technologie avancée, comme le métro ou le tramway. Où est la différence ? De construction bien moins coûteuse et plus rapide, le BRT est une solution intéressante pour les villes désireuses de se doter d'un système de haute qualité, malgré des ressources limitées en temps et en finances.
Il existe déjà des réseaux BRT à Dar es-Salaam et à Lagos, ainsi que dans les villes sud-africaines du Cap, de George, de Johannesburg et de Pretoria. Dix autres sont à l'état de projet ou en cours de construction ailleurs en Afrique. La Banque mondiale apporte son soutien financier ou technique à huit de ces projets, à Abidjan, Dakar, Dar es-Salaam (phases 3 et 4), Douala, Kampala, Kumasi, Maputo et Ouagadougou.


A Dakar, les travaux du BRT  lancés en 2020 ont permis une mise en service commerciale ce 15 Mai. Conçue de façon progressive, la liaison dessert pour commencer, sur deux voies réservées de 18 km, les 14 premières stations sur les 25 prévues  à terme pour 300.000 passagers par jour. 
L'exploitation et la maintenance du BRT est faite par Dakar Mobilité, la livraison des 121 premiers bus, sur 158, et les bornes de recharge est assurée par la société d'État chinoise CRRC. Les bus articulés et climatisés, de 18 m de long, ont une autonomie de 250 km environ. 
Le projet de 640 millions d'euros est financé par la Banque mondiale, la Banque européenne d'investissement et le Fonds vert pour le climat de l'ONU.

mercredi 15 mai 2024

Le miniBus autonome, une solution pertinente et nécessaire pour le transport public (Renault Group)

Rien qu’en Europe, plus de 400 grandes villes vont progressivement devenir des zones à faibles émissions tout en devant continuer à assurer la mobilité de leurs populations.
Convaincu de l’intérêt du transport public autonome, Renault Group mène depuis plusieurs années des expérimentations pour définir la meilleure réponse aux besoins des collectivités territoriales, comme avec le projet Mach 2 annoncé en 2023, qui verra dès 2026 une flotte de minibus électriques automatisés intégrer le réseau de transport public de Châteauroux Métropole (France).
À terme, ces expérimentations vont déboucher sur l’offre par Renault Group d’une plateforme robotisée de miniBus électrique sur la base du Nouveau Renault Master capable d’intégrer les solutions d’automatisation de partenaires spécialisés comme EasyMile, Milla ou WeRide.

Plus flexibles, les miniBus autonomes pourront fonctionner 7 j/7 et 24h/24 en toute sécurité et seront une alternative zéro émission ou un complément efficient en coûts et CO2 / km.passager aux solutions existantes (train, tramway, bus). Les surcoûts de la robotisation et de l’automatisation pourront être compensés par l’absence d’opérateurs à bord. Une simple supervision à distance sera nécessaire pour opérer une flotte de véhicules.

WeRide, spécialiste mondial des véhicules autonomes

Aujourd’hui, Renault Group initie une nouvelle collaboration avec la société WeRide, expert mondialement reconnu de la conduite autonome pour un déploiement commercial à grande échelle de véhicules avec un niveau d’autonomie L4, c’est-à-dire pouvant gérer seuls les situations de conduite, dans un domaine opérationnel défini, avec supervision à distance, mais sans opérateur à bord.


Lorsqu’en 2018, l’Alliance Ventures[1] investit dans la toute jeune société WeRide qui souffle alors sa première bougie, elle anticipe le fort besoin à venir d’une mobilité collective autonome.

Depuis WeRide est devenue une référence mondiale du véhicule autonome avec plus de 700 véhicules autonomes en service (dont 300 miniBus) ayant parcouru plus de 28 millions de km en Asie, au Moyen-Orient et en Amérique du Nord… et bientôt en Europe avec Renault Group.

"Renault Group avance afin de mettre en œuvre sa stratégie pour le véhicule autonome. Ainsi, grâce à nos expérimentations et nos partenaires, les meilleurs dans leurs domaines, nous serons en mesure, bien avant la fin de cette décennie, de proposer une offre très pertinente et décarbonée de miniBus autonomes pour répondre aux besoins croissants des territoires.”    Gilles Le Borgne, CTO Renault Group

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mardi 14 mai 2024

ATTENTION ARNAQUE ! (Communiqué de Révéo)

ATTENTION ARNAQUE !

😡Une arnaque est en cours sur les réseaux sociaux où une personne diffuse sur plusieurs groupes en lien avec les VE un faux service de recharge en utilisant la marque Révéo .     >>>>>>>>>>>>>>>>>>>

😡En premier lieu, un commentaire a été diffusé sous chaque publication  puis un post directement sur la page Facebook de Révéo.
  • Cette personne diffuse une fausse information et propose une offre frauduleuse ❌

  • En aucun cas il n'est propriétaire du compte Révéo!
  • Ne cliquez sur aucun lien et ne donnez aucune information personnelle ⛔️
  • N’hésitez pas à signaler ce profil et partager ce commentaire pour informer les autres utilisateurs.

BrèVE ☝️: Voiture électrique : ce qu'en pensent les candidats aux élections européennes ? (Caradisiac)

 

Lu sur le site de Caradisiac :

Jamais peut-être des résultats d’élections européennes n’auront été aussi attendus par les constructeurs européens que ceux du 9 juin prochain. À 20 heures ce soir-là, l’avenir de la voiture électrique ne sera pas scellé, mais selon que l’Assemblée de Bruxelles penche dans un sens ou dans l’autre, son avenir sera conforté ou entrera dans une zone d’incertitude.

Or, l’instabilité, c’est que redoutent le plus les décideurs de la filière qui, de Carlos Tavares (Stellantis) à Luc Chatel (PFA) doivent établir une feuille de route en matière d’investissements pour le premier, et porter la voix des marques pour le second.

Mais s’il est un clivage au moins aussi fort que le traditionnel gauche-droite, c’est bien le sort des autos à watts et de leur échéance en 2035. Dans le cadre des élections, on assiste à une scission entre ceux qui souhaitent effectivement basculer dans le tout électrique, les prudents et ceux qui sont franchement réticents. Et ces derniers se situent clairement à la droite de la droite. 

RN et Reconquête contre !
Marine Le Pen s’était déjà opposée à la mesure dans son programme pour la Présidentielle de 2022 et son dauphin Jordan Bardella, tête de liste RN aux élections du mois prochain, est logiquement sur la même ligne. « La fin de la voiture thermique, c'est un coup de canif dans le pouvoir d'achat des Français » a-t-il ainsi réaffirmé au cours du débat organisé par RTL, LCP, Paris Première, M6 et Le Figaro ce dimanche. Même ligne, en moins mesurée encore, pour Marion Maréchal de Reconquête ! Pour elle, il s’agit « d’un délire écologique qui consiste à imposer aux Européens de rouler avec des voitures électriques chinoises alimentées par des éoliennes chinoises ».

LR et LFI sur la même ligne ?

La droite traditionnelle n’est pas beaucoup plus fervente du tout électrique, mais en esquivant quelque peu le sujet. La tête de liste de LR, François Xavier Bellamy a fustigé les Verts « qui veulent faire de l’électrique sans nucléaire » et qui, sur FranceInfo, a souhaité « que l’on laisse travailler les industriels pour développer d’autres solutions » Lesquelles ? Mystère. Un entre-deux curieusement similaire du côté de Manon Aubry pour LFI, qui explique, dans un entretien au site Reporterre, « qu’il n’est pas souhaitable de remplacer toutes les voitures thermiques par des électriques. Nous devons développer des alternatives ». Lesquelles ? « Un grand plan de transports en commun et notamment du rail. » Soit.

Le PS, les Verts, les Macronistes et le PC sont d'accord

Pour autant, le clan des fans de la voiture électrique a encore ses vrais groupies. À commencer, évidemment par les Verts, mais aussi Valérie Hayer, tête de liste Renaissance, sur la même longueur d'onde que le gouvernement qui souhaite une accélération de la France et de l’Europe vers le tout électrique. Raphaël Glucksmann pour Place Publique et le PS est lui aussi en faveur de la bascule de 2035. La candidate du centre et celui du parti socialiste s’opposent simplement sur les moyens d’y parvenir.

Si tous deux admettent qu’il faut investir massivement pour parvenir à ce changement, Glucksmann souhaite que les plus riches passent à la caisse, alors que Hayer s’y refuse. Mais ce clan est rejoint par un membre que l’on ne pensait pas trouver là. Il s’appelle Leon Deffontaines et il est en tête de la liste du PC pour les Européennes. Lui, soutient bel et bien la voiture électrique : à condition qu’elle soit française et pas chère. Une idée qu’il est même allé défendre devant l’usine de Flins au mois de janvier. 

Des Macronistes qui ont un avis proche des communistes et du PS, une droite républicaine à l’opinion similaire à celle de LFI : la voiture électrique crée décidément de bien curieux rapprochements. Elle a au moins un mérite : faire sortir les partis de leurs lignes traditionnelles.



vendredi 10 mai 2024

Salon de la mobilité & des Transports 29-30 mai 2024 à Toulouse


FFAUVE sera présent sur le salon 


Salon professionnel, Mobility Solutions Show présente les solutions qui répondent aux nouveaux usages de mobilité, de tous, au quotidien. En plus de regrouper les acteurs publics et privés de la mobilité, M2S adresse tous les types de transports, terrestres, maritimes, aériens, pour les biens et les personnes.

LES OBJECTIFS
  • Découvrir les solutions et services de mobilité adaptés à tous les secteurs d’activité
  • S’informer et découvrir les nouveautés, les dernières tendances
  • Développer le business entre les professionnels du secteur
  • Réunir l’ensemble des acteurs de la filière mobilité et favoriser la rencontre entre offreurs de solutions et de services et donneurs d’ordres issus des secteurs public et privé



 

jeudi 9 mai 2024

BrèVE ☝️: "Pourquoi ce que dit Jordan Bardella est dangereux ! " (MSN.finances)

Dans sa rubrique finances le site MSN  titre :

"Voitures électriques : les arguments anti-VE de Jordan Bardella ne tiennent pas la route, voici pourquoi "

Extraits : "Jordan Bardella, candidat aux élections européennes 2024 pour le Rassemblement National, a exprimé à plusieurs reprises des critiques à l’encontre des voitures électriques. Démêlons le vrai du faux dans ses déclarations et explorons les enjeux réels de la transition énergétique dans le secteur automobile.../...

.../... Les critiques contre les voitures électriques, comme celles exprimées par Jordan Bardella, peuvent vraiment freiner nos efforts pour combattre le changement climatique et pour réduire notre dépendance aux énergies fossiles.

Les voitures électriques sont clés pour diminuer les émissions des gaz à effet de serre, surtout dans le secteur des transports qui pollue beaucoup. Si on ralentit cette transition, on risque de continuer à dépendre des combustibles fossiles et de passer à côté des engagements pris, comme ceux de l’accord de Paris.

Tout à l'inverse de la sobriété énergétique,  les autres dangers
latents sont constitués par le recours aux hybrides ainsi qu'aux
e-carburants ou e-fuels et autres bio carburants. Informez-vous! 
En plus, cette résistance au changement prolonge notre dépendance au pétrole qui doit être importé, ce qui n’est ni économique ni sûr. Brûler ces carburants fossiles, c’est aussi libérer des particules fines qui, selon Santé Publique France, tuent prématurément 40 000 personnes par an en France et réduisent l’espérance de vie des Français de huit mois.

La France a aussi tout à gagner à promouvoir l’électricité verte. Grâce à son expertise en nucléaire et ses investissements dans les renouvelables, elle pourrait devenir un leader dans la production de véhicules électriques propres. Cela aiderait non seulement à réduire notre empreinte carbone, mais aussi à renforcer notre industrie automobile et à positionner la France en leader sur le marché international.

Bref, le discours de Jordan Bardella contre les voitures électriques est dangereux, car il ignore les enjeux environnementaux, de santé publique, d’innovation, de compétitivité et d’indépendance énergétique, et risque de freiner la transition vers un modèle de mobilité plus durable et respectueux de l’environnement. "

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A lire également " le paradis énergétique» de Jordan Bardella,  article de Nicolas Goldberg

responsable du pôle énergie de Terra Nova 

repris par le blog de TECSOL.



mercredi 8 mai 2024

Animations gilets bleus 2024: Faciliter le Chargement des Véhicules Électriques sur Autoroute (FFAUVE)


L’essor des véhicules électriques représente un changement majeur dans le paysage automobile, offrant une alternative écologique et durable à la mobilité traditionnelle. Cependant, la transition vers cette nouvelle technologie comporte son lot de défis, notamment en termes de recharge, surtout lors de longs trajets sur autoroute.

Pour répondre à ce défi, comme en 2023, cette année 2024, la société d’autoroute VINCI s’est associée à la Fédération Française des Associations d’Utilisateurs de Véhicules Électriques (FFAUVE) pour mettre en place l’opération « Gilets Bleus ».

Celle-ci vise à accompagner les utilisateurs de véhicules électriques lors de leurs trajets sur autoroute en facilitant l’accès à des stations de recharge rapide et en fournissant une assistance personnalisée pour optimiser l’utilisation de ces infrastructures.

En savoir plus : 👉Opération « Gilets Bleus »👈


samedi 4 mai 2024

L'offensive de charme de MG pour ses 100 ans.



Au salon de Genève, MG, la centenaire anglaise passée sous le giron de BYD, a révélé de nouveaux détails sur le très attendu cabriolet Cyberster.
La Cyberster, avec son double moteur électrique et sa transmission intégrale, confirme son statut de voiture de série la plus rapide et la plus puissante à porter le logo emblématique de MG.La voiture passe de 0 à 100 km/h en 3,2 secondes. La puissance est de 536 CV (400 kW) avec un couple maximum de 725 NM (535 lb ft).

Le monomoteur Cyberster développe 340 ch (250 kW) avec un couple maximal de 475 Nm. L’accélération de de 0 à 100 km/h se fait en 5,2 secondes. ​

DIMENSIONS : Largeur 1,91 m - Hauteur 1,33 m - Longueur 4,54 m -Empattement 2,69 m

CARACTERISTIQUES :

0 à 100km/h : 3 s - Puissance 536 CV ou 400 Kw - Vitesse max 200 km/h - Conduite semi-autonome (niveau 2) - Couleur Rouge - Prix entrée de gamme 57000 euros - Nombre de places 2 - Nombre de portes 2 - Date de sortie 21/06/2024

Le style remarquable du Cyberster est encore rehaussé par une gamme évocatrice de couleurs de peinture et de finitions. ​ 

La couleur de lancement Dynamic Red sera rejointe par le New English White et deux couleurs de peinture métallisée, Camden Grey et Cosmic Silver. Le jaune Inca, très voyant, sera proposé en option. Les modèles Cyberster seront également dotés de toits noirs ou rouges.


La Cyberster sera rejointe par la MG4 Electric XPOWER 👈 et  la MG9 👈tout électrique, un monospace de luxe à 7 places. ​

Ces deux modèles illustrent parfaitement l’attrait dont jouissent les modèles MG dans le monde entier et démontrent la capacité de la marque à offrir à ses clients une sélection complète de modèles allant de la nouvelle supermini hybride MG3 à un monospace luxueux et spacieux comme la MG9.

Ce salon fût également l’occasion de découvrir pour la première fois les SUV et berlines haut de gamme technologiquement avancés de MG IM, y compris la première mondiale de la IM L6.

Les modèles de MG IM, qui seront disponibles en Europe d’ici 2025, se caractériseront par l’utilisation de technologies de pointe en matière d’aide à la conduite et de services intelligents et connectés au conducteur, ainsi que par des groupes motopropulseurs EV à la pointe de l’industrie.

La nouvelle IM L6 👈 entièrement électrique, devrait offrir des performances époustouflantes, avec une accélération de 0 à 100 km/h en moins de 3 secondes, ainsi qu’une autonomie exceptionnelle de plus de 600 kilomètres et 800 kilomètres dans deux versions différentes. (L’autonomie prévue de la berline IM L6 est basée sur la norme WLTP et s’élève à plus de 800 km (batterie solide) et plus de 600 km (batterie lithium-ion)).

vendredi 3 mai 2024

BrèVE ☝️: Technologies de batterie, CATL annonce une révolution.


En aout 2023 CATL, le leader mondial chinois du marché de la batterie, avait présenté la batterie Shenxing offrant une autonomie CLTC * possible de 700 kilomètres; huit mois plus tard, il affirme que sa nouvelle batterie, Shenxing Plus moins sensible aux variations de température - Lithium-Fer-Phosphate (LFP) -, qui atteindrait une autonomie de 1 000 kilomètres et permettrait une recharge de 600 km en 10 mn.
Autre avantage de cette nouvelle batterie, en plus de son coût inférieur, une plus grande longévité et la possibilité d'être chargées à 100 % régulièrement sans dégradation significative.

* Le CLTC qui simule les conditions de conduite spécifiques à la Chine, telles que les embouteillages urbains, les routes de montagne, les autoroutes est 15 à 20% plus optimiste que le WLTP qui utilise un profil de conduite plus général, et inclut des accélérations, des décélérations, des arrêts et des vitesses de croisière. 

Proposition de loi visant à accélérer et contrôler le verdissement des flottes automobiles ( Assemblée nationale )


Cliquer pour accéder au compte-rendu.

Extrait des débats :
M. Damien Adam, rapporteur. 
Les voitures hybrides simples dont parlait M. Thiébaut ne sont pas classées parmi les véhicules à faibles émissions, pas même dans le périmètre des véhicules émettant moins de 50 grammes par kilomètre. 
M. Jean-Louis Bricout évoquait la transparence des prix en station. Répondant à M. Guy Bricout, j’indiquais tout à l’heure qu’une réglementation européenne s’appliquera à compter du 13 avril aux bornes de recharge au-dessus de 50 kilowatts nouvellement installées, qui devront disposer d’un terminal de paiement par carte bancaire et afficher les prix en toute transparence. 
Un plan de financement de l’État est en cours, qui doit permettre l’installation de bornes de recharge dans les stations-services, notamment rurales. Pour disposer de bornes, tant sur les routes nationales et départementales qu’en milieu urbain – des zones blanches existant aussi en cœur de ville, du moins en ce qui concerne les bornes de recharge rapide –, il nous faut travailler à une planification d’ensemble traitant ces problèmes. Une mission des services de l’État s’y emploie ; le fonds Advenir de l’Agence de la transition écologique (Ademe) et de l’Association nationale pour le développement de la mobilité électrique (Avere) finance l’installation de bornes de recharge. Nous devons encore réfléchir au maillage, confié aux régions par la LOM, à travers les schémas régionaux d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (Sraddet). Six ans plus tard, force est de constater que les régions n’ont pas été à la hauteur.
 Vous soutenez, monsieur Millienne, que le biogaz serait neutre en CO2. Ma proposition de loi reprend pourtant les catégories de faibles émissions et de très faibles émissions fixées dans la loi « climat et résilience » : si le biogaz émettait moins de 20 grammes par kilomètre, il serait intégré dans la réglementation. Que les industriels prouvent que tel est le cas et, sans en changer un mot, ces carburants se retrouveront dans le périmètre défini par mon texte, qui ne mentionne pas les véhicules électriques, mais ceux à très faibles émissions, c’est-à-dire émettant moins de 20 grammes par kilomètre. 
Quant à la trajectoire, les véhicules électriques représentaient 18 % des ventes de véhicules neufs en 2023. Je propose d’arriver à 20 %, non dès 2024, mais en 2025. Vous ne pouvez pas affirmer que ces véhicules représenteront moins de 20 % des ventes en 2025 ; sur la base de leur progression observée, je peux affirmer le contraire. 
M. Bruno Millienne (Dem). Non, vous ne le pouvez pas. 
M. Damien Adam, rapporteur. Concernant les carburants synthétiques, la clause de revoyure européenne vise justement à pouvoir intégrer à la trajectoire de tels carburants s’ils s’avéraient très peu émissifs – le texte est neutre vis-à-vis des différentes motorisations. Il n’y a donc pas lieu de faire croire que la trajectoire serait horrible : la plupart des constructeurs présents sur le territoire européen n’offriront plus que des véhicules électriques en 2030 ; prévoir l’électrification d’un véhicule sur deux, au-dessous de l’offre sur le marché à ce moment-là, est donc raisonnable, quoi que vous puissiez en dire. 
.../...
Poursuite des débats du 30 Avril 2024 👈