samedi 23 décembre 2023
mercredi 20 décembre 2023
Observatoire de la qualité des services de recharge sur les IRVE ouvertes au public.
Consultez le rapport |
Nous continuons dans l’observatoire qualité notre chronique historique de suivi : de l’opinion des utilisateurs d’une part, et des indicateurs numériques calculés d’autre part.
Quelles sont les observations essentielles ?
Les points prioritaires de progression attendus sont :
- L’information sur les tarifs qui doit beaucoup mieux permettre d’évaluer à l’avance le prix d’une recharge. Ceci est un sujet d’insatisfaction majeur et en croissance.
- La qualité des données publiées pour accéder plus assurément aux bornes de recharge.
- Une meilleure protection des IRVE à l’égard des contraintes météorologique (pluie, soleil sur les écrans). L’AFIREV poursuivra ses travaux et ses recommandations en conséquence des constats de l’observatoire.
dimanche 17 décembre 2023
L'offre de location longue durée de voitures électriques à 100 euros par mois ( Gouvernement )
Le leasing, qu'est-ce que c'est ?
Qui peut en bénéficier ?
- Vous êtes majeur et pouvez justifier d'un domicile en France
- Votre foyer fiscal dispose d’un revenu fiscal de référence par part inférieur à 15 400 euros
- Vous habitez à plus de 15 kilomètres de votre lieu de travail et utilisez votre voiture personnelle pour vous y rendre.
- Si vous êtes salarié, votre employeur doit vous fournir une attestation justifiant de la distance.
- Si vous n'êtes pas salarié vous devez fournir une attestation sur l'honneur ainsi qu'une preuve de l’affiliation à un régime de sécurité sociale pour l’année en cours.
- Vous effectuez plus de 8 000 kilomètres par an en voiture dans le cadre de votre activité professionnelle
Pour la location d’un modèle neuf :
- la voiture doit atteindre le score environnemental minimal
- le prix d’acquisition de la voiture doit être inférieur ou égal à 47 000 €
- son poids doit être inférieur ou égale à 2 400 kg
- La première immatriculation de la voiture, ou sa transformation en véhicule électrique, doit dater de moins de 3 ans et demi.
mercredi 13 décembre 2023
La CRE* publie ses recommandations pour accompagner le déploiement de la mobilité électrique.
👉Télécharger le rapport |
Dans ce contexte, la CRE formule des nouvelles recommandations pour accompagner un développement rapide et efficace de la mobilité électrique. Ces mesures s’appuyant sur des études externes et un large travail de concertation qu’elle a mené auprès des acteurs entre 2021 et 2023, visent à accélérer le déploiement des bornes, en maitrisant les coûts pour le système électrique, et en généralisant le pilotage de la recharge.
Un raccordement plus rapide et au meilleur prix pour les bornes ouvertes au public
111 000 points de charge sont ouverts au public, dont 18 000 à haute puissance, assurant un maillage du territoire. Ce développement rapide génèrera des coûts importants pour les réseaux électriques s’il n’est pas réalisé de façon efficace. Le raccordement des bornes ouvertes au public peut être optimisé pour réduire les coûts et les délais en :
- mutualisant les ouvrages quand c’est possible (entre deux aires d’autoroute proches par exemple) ;
- recourant à des offres de raccordement « intelligentes », afin de permettre un raccordement nettement moins cher et plus rapide en échange de limitations ponctuelles de puissance ;
- couplant les stations de recharge avec de la production renouvelable en autoconsommation et/ou des batteries pour réduire la puissance de raccordement ;
- limitant la prise en charge par la collectivité des couts de raccordement (réfaction) en niveau et dans le temps afin d’inciter les demandeurs à rechercher des optimisations au bénéfice du système électrique.
Généraliser le pilotage de la recharge individuelle
Le pilotage de la recharge du « quotidien » constitue un enjeu essentiel pour optimiser l’insertion de la mobilité électrique dans le système électrique. Or, la dernière étude comportementale d’Enedis et de l’institut BVA témoigne que seuls 26% des utilisateurs déclarent mettre en œuvre un pilotage de la recharge. La CRE alerte donc sur les conséquences qu’aurait un trop faible niveau de pilotage de la recharge à domicile de millions de véhicules électriques attendus dans les prochaines années. Elle recommande, pour les nouveaux dispositifs de recharge, l’accès systématique au premier niveau de pilotage simple selon les signaux tarifaires heures pleines / heures creuses.
Compte tenu du déploiement des compteurs communicants, la CRE considère que la solution par défaut consistera en une connexion au compteur. D’autres solutions de pilotage existent également. Quelle que soit celle retenue, elle sera moins coûteuse si elle est réalisée au moment de l’installation de la borne ou de la prise renforcée.
Simplifier l’accès aux données et le pilotage des bornes
Les bornes de recharge connectables à internet au travers d’un protocole ouvert garantissant l’interopérabilité permettraient un pilotage plus fin et optimisé.
Par ailleurs, la CRE recommande des mesures réglementaires pour encadrer la mise à disposition par les utilisateurs du niveau de charge et de la capacité des batteries des véhicules aux tiers autorisés.
Enfin, la CRE considère qu’une plateforme commune de mise à disposition de manière standardisée aux tiers autorisés des informations telles que les heures pleines/ heures creuses du contrat de fourniture et le niveau tarifaire associé serait utile.
* Commission de régulation de l’énergie (CRE) Autorité administrative indépendante, qui veille au bon fonctionnement des marchés de l’électricité et du gaz naturel au bénéfice des consommateurs finals
vendredi 8 décembre 2023
2023 double les chiffres de novembre 2022: + 53.3% pour les véhicules électriques particuliers et + 66.6% pour les utilitaires électriques. (AVERE France )
Stellantis et Ample s’associent pour une technologie d’échange de batteries modulaires
vendredi 1 décembre 2023
ENQUÊTE EUROPÉENNE AUPRÈS DES CONDUCTEURS DE VÉHICULES ÉLECTRIQUES
Bonjour Jean-claude,
Nous espérons que cette newsletter vous trouvera en bonne santé et plein d’énergie pour une opportunité passionnante d’avoir un impact réel sur l’avenir de l’e-mobilité en Europe ! 🌍⚡
📣 Votre voix compte ! Nous sommes ravis d’annoncer le lancement de l’édition 2023 du Consumer Monitor and Survey de l’Observatoire européen des carburants alternatifs (EAFO), désormais élargi à 12 pays. En tant que membres estimés de notre communauté, vos idées jouent un rôle crucial en influençant les politiques sur les carburants alternatifs en Europe, telles que le règlement sur les infrastructures de carburants alternatifs (AFIR) et en façonnant l’avenir durable que nous envisageons tous.
🤝 Comment vous pouvez aider : Cette année, nous faisons appel à notre incroyable réseau pour maximiser la portée du sondage. Si vous êtes un conducteur de VE basé dans l’un des pays ci-dessous, votre soutien pour répondre à l’enquête est un soutien incroyable, et le partage de l’enquête avec les groupes de conducteurs de VE que vous connaissez garantira que diverses perspectives sont capturées.
Consulter l'édition 2022 |
Suède : Lien vers l’enquête
Espagne : Lien vers l’enquête
Slovénie : Lien vers l’enquête
Pays-Bas : Lien vers l’enquête
Lituanie : Lien vers l’enquête
Luxembourg : Lien vers l’enquête
Italie : Lien vers l’enquête
Hongrie : Lien vers l’enquête
Allemagne : Lien vers l’enquête
France : Lien vers l’enquête 👈
Danemark : Lien vers l’enquête
Belgique : Lien vers l’enquête
🌿 Conduisons un changement durable ! Votre participation est un catalyseur de transformations positives dans le paysage de l’e-mobilité en Europe et dans votre pays. Ensemble, ouvrons la voie à un avenir plus durable !
Plus d’informations sur le Consumer Monitor and Survey.
Merci d’être un élément essentiel de cette initiative et de notre communauté, et nous avons hâte de voir l’impact que nous créerons ensemble !
Cordialement
L’équipe de l’EAFO
lundi 20 novembre 2023
Coup d'accélérateur pour les immatriculations de VE* ( AVERE France )
vendredi 17 novembre 2023
Essai Renault Twingo 1 électrique. La bonne surprise Lormauto ( L'Argus )
vendredi 10 novembre 2023
AVERE France vient de publier un rapport semestriel sur le prix de la recharge publique - (AVEM)
mardi 31 octobre 2023
Les Français et les véhicules électriques (ADEME)
L’ADEME a réalisé une étude sur la perception et les attendus du grand public à l’égard des véhicules électriques. Les gens n’y sont pas opposés, mais estiment ne pas avoir les moyens.
5% des Français disposent d’un véhicule électrique (VE) ou hybride rechargeable (VHR). Leur profil : 35-54 ans, aisé, résidant en maison individuelle, dans de grands pôles urbains.
85% des gens interrogés considèrent que les VE et VHR ne sont pas accessibles pour eux.
25 737€ : Budget moyen pour acheter une voiture électrique (neuve le plus souvent)
12 655€ : pour une voiture thermique (acheté d’occasion dans 64 % des cas)
15% seulement des Français considèrent que leur territoire est suffisamment couvert en bornes de recharge (contre 45 % qui pensent que la couverture est beaucoup trop faible).
65% des sondés craignent que la fin des véhicules thermiques creuse encore les inégalités sociales et territoriales, avec une partie de la population qui, n’ayant pas eu accès aux véhicules électriques, se retrouve très limitée dans ses capacités de déplacements.
21% des sondés seulement pensent que les VE ont une empreinte environnementale réduite par rapport aux véhicules thermiques. Or, avec une batterie de capacité raisonnable (< 60 kWh), et à modèles équivalents, leur impact est 2 à 3 fois moindre* sur l’ensemble de son cycle de vie.
Ce qu’attendent les sondés pour être convaincus
- Un prix d’achat plus proche de celui d’un véhicule thermique
- Une autonomie plus grande des batteries (561 km minimum)
- Une meilleure couverture du territoire en bornes de recharge
- Une durée de recharge maximale d’une heure, idéalement de 30 minutes
dimanche 29 octobre 2023
A bord de la MG4 XPower (2024) pour une démonstration au Nürburgring de son potentiel ! (L'Argus)
samedi 28 octobre 2023
Plein la vue ! Nissan présente le Hyper Force concept
vendredi 27 octobre 2023
La “Next Gen” du moteur électrique développée par Renault et Valeo ... pour 2027
Une innovation made in France pour un moteur plus puissant, plus compact et plus propre. Renault Group et Valeo ont réuni leurs expertises respectives pour donner naissance à une nouvelle génération de moteur électrique. Grâce aux échanges réguliers entre le constructeur et l’équipementier automobile, ce partenariat lancé en 2021 s’est vite transformé en codéveloppement. Chacun a apporté sa pièce maîtresse (le rotor pour Renault Group et le stator pour Valeo) et son expertise en matière de développement technologique et de production. La mise au point de ce moteur électrique de haute technologie, baptisé E7A, est actuellement en cours.
Sans terre rare, un moteur électrique plus respectueux de l’environnement
Renault est pionnier et leader des moteurs électriques synchrones à rotor bobiné (technologie EESM, pour Electrically Excited Synchronous Motor), lancés en grande série avec ZOE dès 2012. Son expertise se situe dans la maîtrise à fournir pour ce nouveau moteur électrique E7A une architecture « all-in-one » le rendant 30 % plus compact à puissance équivalente que les moteurs actuels qui équipent Mégane E-Tech electric et Scénic E-Tech electric, mais également une technologie de rotor dépourvue de terres rares, ce qui permet de réduire son impact carbone de 30 %. En privilégiant le rotor bobiné face à la technologie de moteur électrique à aimants permanents, Renault offre un meilleur rendement à son moteur, sécurise son approvisionnement et conserve également son indépendance vis-à-vis de pays producteurs de terres rares et d’aimants.
Le moteur électrique E7A « all-in-one » plus compact et dépourvu de terres rares
Plus de Puissance et d'efficience
Ce moteur électrique de troisième génération contribuera également à diminuer le temps de recharge de la batterie puisque la tension système sera portée à 800 volts, contre 400 volts en standard actuellement. Et il se montrera à la fois puissant et efficient, via le stator fourni par Valeo. Le nouveau moteur électrique E7A développera ainsi jusqu’à 200 kW : davantage de puissance sans avoir besoin d’utiliser plus d’énergie électrique. Enfin, ce moteur utilise la technologie Hairpin pour l’assemblage des fils de cuivre, une spécialité de Valeo depuis 2010.
À ce stade, ce moteur est encore en phase de développement. D’autres étapes restent à franchir avant qu’il voie la vie série. La production à grande échelle de ce moteur de nouvelle génération démarrera fin 2027 à l’usine de Cléon de Renault Group.
Bobinage d’un moteur 6AM à l’usine de Cléon, où seront produits les moteurs électriques E7A en 2027.
mardi 24 octobre 2023
Un voyage en électrique enfin cool !
Mon MG Marvel qui va avoir 1 an |
A 13h, au milieu d'un cortège d'averses diluviennes et de rafales de vent je traverse les "montagnes russes" limousines pour atteindre le chargeur de Salbris, 300 km plus loin, à 16 h. Recharge de 57 kWh (90%) afin d'assurer la fin de mon trajet et je repars à 17h pour atteindre Fontainebleau à 19 h, au terme de mes 773 km de voyage aller en consommant 159 kWh - soit 20 kWh/100 km.
La Modèle 3 de Stéphane prend la pause 😊 |
Le voyage retour 688 km bien que plus court a été aussi énergivore 138 kWh ( 20 kWh/100 km ) car la première étape s'est déroulé sur nationale et départementales.
PS/ A comparer avec cette expédition il y a 10 ans
lundi 16 octobre 2023
E-fuels : des carburants "dits verts" pour mieux nous enfumer !
La force de frappe publicitaire des lobbies pétroliers et autres promoteurs du moteur thermique multiplie les pseudo solutions afin de ralentir (voir conserver) l'usage de moteurs à combustion qui par définition sont générateurs de gaz d'échappement dont il n'est plus à prouver la nocivité pour l'être humain et son environnement.
Après avoir avoué, lors du scandale du "dieselgate", le "traficotage" de la réalité des émissions, accepté la procédure d'essai WLTP un peu plus contraignante que la NEDC, retardé le passage à l'analyse réelle des rejets en obtenant une révision à la baisse de la norme Euro 7 , tenté de proposer, en alternative, la gabegie énergétique de l'utilisation de l'Hydrogène vert les voilà qui sortent du chapeau les miraculeux carburants verts dont les e-Fuel !
Renault dévoile son nouveau Scénic électrique, nos premières impressions (L'argus)
Nouvelle Citroën C3 la première électrique française à moins de 25.000€ (L'Argus)
samedi 14 octobre 2023
jeudi 5 octobre 2023
Jusqu'à 9.000 € d'aide pour l'achat d'un VE + 10.200 € pour l'installation photovoltaïque. Qui dit mieux !
Une subvention de 10 200 euros pour les propriétaires est désormais possible
Confirmant l’énorme intérêt écologique et énergétique de la convergence entre électromobilité et autoconsommation photovoltaïque, la forte attente des "Ländais" (33 000 demandes approuvées) a déjà épuisé le budget de 300 millions d’euros accordé pour 2023. 200 millions d’euros supplémentaires seront disponibles pour 2024. Compte tenu de l'aide fédérale à l'achat de VE pouvant aller jusqu'à 9.000€, on ne peut qu'envier nos voisins allemands du soutien apporté par leurs autorités d'autant plus qu'elles font preuve d'une plus grande clairvoyance les voitures hybrides rechargeables n'étant pas subventionnées, pas plus que les voitures de société.
Malgré tout Andreas Schlumberger, le directeur général du cluster solaire Baden-Württemberg, est critiqué pour sa position: « Seules les puissances comprises entre cinq et dix kilowatts de sont éligibles au financement. Si vous avez un plus grand système photovoltaïque installé sur votre toit, vous ne recevrez aucun financement pour la partie du système qui va au-delà. Cela conduira probablement les utilisateurs du programme à opter pour des installations plus petites », car pour ses opposants cela n’a pas de sens pour plusieurs raisons.
En effet les systèmes plus petits permettent une autoconsommation plus élevée, mais sont plus chers par kilowatt de puissance. Les systèmes plus grands, en revanche, sont beaucoup plus rentables et plus économiques sur leur durée de vie. Ils contribuent également davantage à la transition énergétique, car ils mettent l’énergie solaire respectueuse du climat à la disposition d’autres ménages et entreprises grâce à une injection de réseau plus élevée et rémunérée. Il serait donc bon de recevoir un financement d'aide à l'investissement pour la plus grande extension photovoltaïque possible sur les toits couplé au passage à la mobilité électrique.
C'est également ce que nous appelons de nos voeux au travers de la démarche CoopéractiVE.
samedi 16 septembre 2023
La Fédération FAUVE alerte sur un traitement "orienté" de l'impact environnemental des véhicules électriques .
Comme nous l'évoquions dans un précédent article, parce que trois VE sur quatre sont "importés" est-il pertinent de prendre le risque d'entraver la nécessaire conversion du parc automobile par une "réglementation discriminante et protectionniste" justifiée par un score minimal de performance environnementale ? A ces questions les chroniqueurs économique Thomas PORCHER et Dominique SEUX ont également apporté leurs contributions ( lien ci-dessous ).
Avis de FFAUVE (Fédération Française des Associations d’Utilisateurs de Véhicules Electriques) sur l’instauration d’un score environnemental introduit par les projets de décret et d’arrêté.
Cette notion de score environnemental est pertinente et nous saluons la prise en compte des référentiels issus des textes européens ainsi que la considération d’éléments importants aux yeux des utilisateurs tels que la réparabilité des batteries.
La mise en œuvre d’un conditionnement du bonus écologique à l’obtention d’un score environnemental minimal doit cependant s'appliquer à tous les types et modèles de véhicules. Pourquoi se limiter aux seules voitures électriques et seulement aux voitures particulières ? Quid dans ce cas de l’évolution du bonus écologique pour les véhicules hybrides, les utilitaires et les poids lourds ? De la même façon que ce score impactera le bonus, il doit aussi s’appliquer au malus et à toutes les autres aides sans discrimination.
L’appliquer aux véhicules, en étant d'accord sur le principe, suppose que ce soit :
- pour la détermination du bonus mais aussi pour du malus pour la totalité des véhicules,
- en prenant en compte en effet la totalité du cycle de vie, avant l’usage donc, mais aussi pendant l'usage et après, en fin de vie pour les apports de son recyclage dont il faudrait pouvoir estimer le potentiel,
- en quantifiant non seulement les émissions de CO² mais aussi celles des autres Gaz à Effet de Serre pour la revalorisation du malus appliqué aux véhicules thermiques,
- en intégrant le bilan énergétique de chaque véhicule sur une période donnée, de 15 ans par exemple.
Le niveau d’exigence imposé aux constructeurs, uniquement appliqué aux véhicules électriques, n'est-il pas contreproductif par rapport à la nécessaire transition vers la mobilité électrique et la nécessaire concurrence pour en faire baisser les coûts et les rendre accessibles à toutes les bourses ?
Pourquoi, par de telles mesures, ne privilégier que les constructeurs nationaux ou européens qui depuis 10 ans n'ont pas assez investi dans une offre 100% électrique, espérant une prolongation du « thermique » et de sa variante hybride et de leurs profits avantageux ?
Se priver de l'importation des véhicules asiatiques, n’est-ce pas aussi se priver de la ressource importante de matériaux que générera leur futur recyclage ?
A moins de revaloriser de manière très significative les montants du bonus écologique, les constructeurs américains et chinois, qui sont les seuls actuellement à dégager des résultats très bénéficiaires sur les modèles électriques et à pouvoir se permettre d’investir massivement, vont aussi être les seuls capables de baisser leurs prix, et donc se situer à des niveaux de prix inférieurs sans avoir à appliquer le bonus écologique face à des constructeurs européens appliquant le bonus écologique.
La démarche d'achat d'un véhicule zéro émissions mérite d'être soutenue sans discrimination, avec pour seule limite un pourcentage plafond du prix du véhicule (de 30%, par exemple), afin d'éviter que des véhicules très minimalistes puissent être subventionnés dans des proportions déraisonnables. Son niveau doit être fixé en fonction du montant pouvant être couvert par la collecte des malus sur les véhicules thermiques neufs. Un bonus plus substantiel devrait par ailleurs être introduit pour faciliter le rétrofit pour convertir des voitures thermiques en voitures électriques.
Plus généralement, l'intérêt des consommateurs et de l'environnement nous semble devoir être placé au-dessus de l'intérêt des industriels français ou européens, au risque d'entretenir ces industriels dans un retard de performance et d'innovation face à la compétition mondiale.
Le système de bonus écologique doit conserver sa seule finalité d'orienter les choix des consommateurs vers la transition énergétique, sans considération industrielle. Or la rédaction de ce projet apparaît clairement comme un outil visant à exclure du bonus des productions importées, et comme une réponse à une attente d'industriels français qui semblent vouloir faire payer aux pouvoirs publics le retard qu'ils ont pris dans le développement de gammes électriques capables de soutenir la concurrence mondiale. Si un soutien aux industriels locaux peut s'avérer nécessaire, il doit se faire plutôt du côté du soutien à l'innovation que du soutien à la demande locale. Seule une offre au meilleur niveau mondial assurera l'avenir des constructeurs européens.
Pascal Hureau - Président de FFAUVE - contact@ffauve.org
__________________________________________________________________________
NDLR : (*) Extraits des arguments échangés par les débatteurs :
- Le consommateur a intérêt à avoir des voitures pas chères
- Pour le climat il vaut mieux avoir le plus rapidement possible le maximum de voitures électriques moins chères.
- Les européens regardent de très près les subventions chinoises à leurs constructeurs mais ils doivent aller regarder dans leur jardin ...
- Si les industries naissantes ont besoin d'être encouragées voire protégées, comme l'ont fait les chinois en 2015, pourquoi les constructeurs français n'ont ils pas fait de même ... (1)
- La vraie question de fond c'est pourquoi nos constructeurs automobiles n'ont pas réussi à prendre le tournant électrique en Europe ? Nos constructeurs se sont accrochés au moteur thermique ... ils ont même été jusqu'à truquer des tests sur le diesel pour montrer qu'il était extrêmement propre ... et aujourd'hui ils se plaignent d'une concurrence sur les gros véhicules venant des Etats Unis avec Tesla et une concurrence venant de la Chine sur les petits véhicules ...
- Les chinois, qui n'étaient pas bons sur la voiture thermique ont été avantagé en sautant une génération de véhicule et les constructeurs européens ont été surpris par la vitesse à laquelle les ventes de VE se sont répandues en Europe.
- Les constructeurs européens ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes; ils sont actionné une logique actionnariale au maximum pour privilégier les profits de court terme afin de satisfaire les actionnaires et les salaires énormes des grands dirigeants d'entreprise; et cela en mettant en œuvre la compression des coûts, les délocalisations, la création d'instances financières au sein de l'industrie automobile,
- Quand on regarde les importations de voitures venant de Chine ( pas seulement chinoises ) 40% sont des Tesla . Quand une voiture chinoise arrive en Europe elle est taxée à 10%; quand elle arrive aux Etats unis elle est taxée à 27,5% .
- Deux solutions envisageables (2) :
- Inciter les constructeurs chinois à venir construire des VE en Europe avec les mêmes contraintes environnementales et sociales comme l'a fait Toyota à Valenciennes au risque de garder notre dépendance technologique.
- Les constructeurs européens doivent accélérer sur la construction de VE moins chers; comment faire par exemple pour construire la Dacia Spring en Europe, l'important est que les aides de l'Etat servent à construire la voiture électrique du futur.
lundi 4 septembre 2023
Gireve vient d’annoncer la publication de son protocole PNCP pour ses services de Plug & Charge.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Paris, 4 septembre
2023 - Gireve, la plateforme de
référence pour la mobilité électrique, vient de publier la description du protocole PNCP pour l’accès à ses
services Trust. Ce protocole permet aux opérateurs de
déployer le Plug & Charge avec un haut niveau de sécurité, en toute
simplicité d’intégration.
Les services Trust : compatibles ISO-15118 et accessibles en open
source
Les services Trust de Gireve, accessibles via le protocole
PNCP (Plug aNd Charge Protocol), couvrent les fonctions de PKI compatibles avec
un écosystème multi-root CA et des services de pool. Un environnement de test est également à disposition
des utilisateurs. Tous ces services sont compatibles avec la norme
ISO-15118 et les préconisations des groupes de travail réglementaires
techniques et de standardisation ainsi que ceux de la commission Européenne.
PNCP est un protocole Open Source (Creative Commons
Attribution- NoDerivatives 4.0 International Public License) dont
l'utilisation est ouverte à tous.
Retrouvez la description du protocole : https://gireve-apis.stoplight.io/docs/pncp/v3gkufmodn2cr-features-overview
Simplicité et flexibilité au cœur de la conception des services
La simplicité d’intégration a été particulièrement soignée,
par la reprise de concepts techniques et fonctionnels mis en œuvre dans les
protocoles standards de l’électromobilité tels qu’OCPI, mais aussi des
standards de la cybersécurité comme RFC 7030 et RFC
8295, et des PKI.
« Les CPO, eMSP et constructeurs automobiles
retrouveront dans PNCP tout ce qu’ils maîtrisent déjà » Jean-Marc Rives,
Directeur Technique, Gireve
Pour les équipes techniques de Gireve, l’objectif était
d’intégrer la complexité du Plug&Charge
et de l’ISO 15118, de l’encapsuler pour ne finalement exposer que des
interfaces très simples. Chaque acteur
n’a ainsi qu’une ou deux interfaces à implémenter pour faire fonctionner le
Plug&Charge. Le protocole PNCP intègre plusieurs principes du protocole
OCPI pour réduire le coût de la mise en œuvre. Il permet aux opérateurs
d’accéder à tous les services nécessaires pour l’implémentation du Plug &
Charge de Gireve par une connexion unique : services de PKI (V2G Root CA,
Services de Certificate-Provisioning, révocation et renouvellement), services
de signature (CPS) et services de Pool (Provisioning-certificate-pool,
Contract-certificate-pool, RootCA-certificate-pool). Gireve reste attaché à la
notion de flexibilité déjà démontrée dans nos autres services et PNCP permet
aussi des implémentations plus modulaires.
« Nous
avons souhaité apporter au marché un protocole sécurisé et évolutif. Le
déploiement du Plug&Charge démarre et le marché est en train de
s’organiser. Nous participons depuis 2018 à des groupes de travail (*) pour
définir les bonnes pratiques et les règles partagées par tous les acteurs, ce
qui nous donne une visibilité sur les évolutions à venir du marché. Nous avons
donc travaillé sur un protocole qui pouvait s’adapter aux différents scénarios,
tout en respectant notre vision d’un marché ouvert, libre, robuste et
équitable. » Margaux Vandeville, Product Director
(*) : Sustainable Transportation Forum, Mobena, CharIN, etc.
Au cœur de la mobilité électrique, Gireve connecte les
acteurs via sa plateforme digitale, pour permettre les échanges contractuels et
l’itinérance de la recharge. Gireve traite et enrichit les données sur les
bornes de recharge et les comportements des conducteurs pour fournir des
services d’analyses et de conseil. Les acteurs de la mobilité électrique font
appel à Gireve pour obtenir un état des lieux de la recharge sur un territoire,
construire une stratégie de développement sur un nouveau marché, réaliser la
transition énergétique de leur entreprise, étendre leurs services ou anticiper
les problématiques à venir. Avec sa plateforme digitale, Gireve référence
plus de 390 000 points de recharge dans 25 pays d’Europe, opère plus de 8
000 contrats d’itinérance et gère des millions de transactions dans ses
systèmes chaque année.