dimanche 30 décembre 2018

Au sujet du recyclage des batteries : La SNAM à Viviez (12)

L'électromobilité c'est aussi une contribution à la transition énergétique grâce à l'économie circulaire.
La SNAM (Société nouvelle d'affinage des métaux) de Viviez ( 12 ), filiale du groupe industriel belge Floridienne et leader européen du recyclage des batteries rechargeables, acteur majeur de l'économie circulaire, emploie 100 personnes. Spécialiste européen du traitement des accumulateurs, notamment automobiles (batteries des véhicules hybrides et électriques), bénéficie de financements publics (3,3 M€) destinés à accompagner des projets industriels et de recherche et développement (commissariat aux investissements d'avenir, BPI France, ADEME, collectivités régionales et locales).
Cliquer pour lire la vidéo EDF-SNAM
Disposant de deux sites industriels, en Aveyron et en Isère, certifiés ISO 14001 et modernisés à la suite d'un plan d'investissements, en matière de sécurité et de performance environnementale, de plus de 6M€, SNAM multiplie par cinq ses capacités de traitement autorisées à environ 25 000 tonnes annuelles. Forte de ses savoir faire techniques en matière de métallurgie et plus largement de chimie des métaux, l'entreprise avait déjà concrétisé plusieurs programmes de recherche et développement, notamment avec le CEA de Toulouse et Grenoble. Grâce à ces investissements, SNAM est depuis cette année 2015 en capacité d'extraire et de raffiner les « terres rares » issues des accumulateurs usagés. L'entreprise va maintenant poursuivre ses développements dans le domaine de l'extraction et de la purification des métaux nobles issus des batteries « lithium ion »SNAM a étendu progressivement son périmètre d'action géographique à travers tout le continent, en recyclant les batteries usagées provenant d'éco-organismes renommés à travers toute l'Europe. 
SNAM a également passé des accords avec plusieurs constructeurs auto-mobiles de premier plan ( Toyota, Honda, Volkswagen Group, Peugeot, Citroën, BMW... ) dont elle collecte et recycle depuis 2012 les batteries usagées des véhicules hybrides et électriques. 
La société a importé l'an dernier, en provenance de près de 35 pays, plus de 80% des batteries traitées et a exporté près de 90 % des alliages et spécialités métallurgiques produits. 
SNAM est en mesure de répondre efficacement à l'augmentation des volumes de batteries usagées attendus dans les années à venir, conséquence de la forte croissance des marchés de la mobilité électrique et des sources d'énergie portables». « Nous prévoyons d’investir 27 M€ de 2019 à 2024 dans une usine qui pourra créer jusqu’à 650 emplois en cinq ans », explique Éric Nottez, le président du groupe Snam.

samedi 29 décembre 2018

OPECST : Les collectivités locales face au défi du déploiement des infrastructures de recharge des véhicules électriques

Cliquer pour accéder à la vidéo de la séance


















La commission de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques  a abordé les questions suivantes : Quels seront les besoins en matière d’infrastructures de recharge des véhicules électriques dans les années à venir ? Quels seront les rôles respectifs des collectivités locales et des opérateurs dans leur développement ? Quelles sont les technologies disponibles ? Comment en optimiser les coûts, dans un contexte budgétaire contraint ? 
Les intervenants lotois, Jean-Clair Fayolle, directeur de la FDEL, Mme Meryl Charisse et M Philippe Issart représentants de Figeacteurs ont parfaitement introduit les problématiques rencontrées sur le terrain et mis en valeur par leurs témoignages les initiatives originales développées dans le département du Lot tant par le déploiement exceptionnel de bornes de recharge rapide que d'initiatives collectives.  

Programme et intervenants : – Ouverture de l’audition publique par M. Gérard Longuet, sénateur, président de l’OPECST et M. Cédric Villani, député, premier vice-président de l’OPECST. 
 Présidence : Mme Huguette Tiegna, députée, vice-présidente de l’OPECST, rapporteure 
M. Francis Vuibert, préfet honoraire, coordinateur interministériel pour la mobilité électrique 
M. Jean-Luc Davy, président de l’Association des maires de France du Maine-et-Loire (AMF49) et du Syndicat intercommunal d'énergies de Maine-et-Loire (SIEML) 
M. Jean-Clair Fayolle, directeur général des services, Fédération départementale d’énergie du Lot (FDEL) 
M. Emmanuel Charil, directeur général des services, Syndicat intercommunal d'énergies de Maine-etLoire (SIEML) 
Mme Meryl Parisse, en charge du projet mobilité, et M. Philippe Issart, administrateur, représentant le président, FIGEACTEURS 
Présidence : M. Stéphane Piednoir, sénateur, rapporteur 
M. Joseph Beretta, président (ou son représentant), AVERE-France
Diapo extraite de la présentation de J.Beretta AVERE  soulignant la durée des différentes solutions de recharge.
M. Gilles Voiron, chercheur CNRS, université de Nice Sophia Antipolis 
Mme Juliette Antoine-Simon, directrice générale, IZIVIA 
Mme Géraldine Paloc, chargée de mission auprès du directeur du programme mobilité, ENEDIS 
M. Jérémie Almosni, chef du service transport et mobilité, ADEME
Schéma évoquant les possibilités de changement de paradigme pour l'automobile. ADEME

mardi 18 décembre 2018

Panorama des politiques publiques en faveur des véhicules à très faibles émissions (France Stratégie)

Télécharge la note
Avec pour objectif ambitieux la neutralité carbone à l’horizon 2050, le Plan Climat prévoit de mettre fin à la vente des voitures émettant des gaz à effet de serre, c'est-à-dire les voitures thermiques, d’ici 2040. Une petite révolution pour la filière automobile qui représente près de 5 000 entreprises, 500 000 salariés et 2,3 millions d’emplois induits en France. Bonne nouvelle : le développement du véhicule électrique est une réelle opportunité industrielle… à condition de l’accompagner dans la durée par des politiques publiques volontaristes. C’est une des conclusions du rapport que France Stratégie vient de remettre au ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire et à la ministre chargée des transports, suite à la mission d’étude des politiques publiques engagées à l’international en faveur du véhicule "propre". Un rapport qui tombe à point nommé : le contrat stratégique de la filière automobile signé mardi 22 mai 2018 avec le gouvernement vise une multiplication par cinq des ventes de véhicules 100 % électriques et la mise en place de 100 000 bornes de recharge d'ici 2022. Dominique Auverlot, Nicolas Meilhan, Bérengère Mesqui et Aude Pommeret nous livrent une synthèse des principaux résultats.
Une réelle opportunité industrielle
Les leçons des expériences étrangères
Le véhicule électrique est à coup sûr une opportunité industrielle qu’il s’agit de ne pas laisser passer. Et ce, pour au moins trois raisons. D’abord parce qu’il s’agit d’un marché d’avenir très concurrentiel : avec des ventes annuelles, en progression de 60 % par rapport à 2016, le parc automobile électrique représentera des dizaines de millions de véhicules en 2030 et un marché de plusieurs dizaines de milliards de dollars chaque année. Or la Chine représente déjà 50 % des ventes mondiales pour un marché concentré dans huit pays – Chine, États-Unis, Japon, Norvège, Royaume-Uni, France, Allemagne et Suède.
Ensuite parce que nous sommes à un tournant : « nous entrons dans une nouvelle phase de la mobilité électrique qui va nous permettre de parcourir de plus longues distances », explique Dominique Auverlot. Fini le temps où voiture électrique rimait avec petits trajets du quotidien. Les progrès récents des batteries au lithium ont non seulement divisé leur coût par deux mais également augmenté leur autonomie pour des parcours qui devraient atteindre 400 km à partir de 2020, avec une recharge de 80 % de la capacité en vingt-cinq minutes.
Enfin, parce que le développement de la voiture électrique relève d’une grappe d’innovations simultanées. Il recèle donc des effets d’entraînement potentiellement puissants. « Les batteries [par exemple] ne seront plus cet objet passif que constituait le réservoir à essence », expliquent les auteurs du rapport, « elles pourront rendre des services au réseau électrique », en fournissant à terme de l’énergie dans la maison ou au réseau en cas de pic de consommation. Autrement dit, la massification du véhicule électrique oblige à repenser l’articulation entre automobile et approvisionnement en énergie, à penser « système ».
Mais comment orienter et stimuler l’investissement dans cette direction ? Pour répondre à cette question, les auteurs ont passé en revue les stratégies de huit pays engagés dans des politiques volontaristes en faveur du véhicule "propre" : l’Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, l’Espagne, la Norvège, les États-Unis, l’Inde et la Chine. Objectif : identifier les politiques publiques et les incitations en faveur du véhicule "propre" qui marchent.
Bilan ? Trois zones dans le monde sont parvenues à ce que les véhicules électriques dépassent les 10 % des ventes de voitures neuves : la Norvège, les villes chinoises de Pékin, Shanghai et Shenzhen, et une trentaine de villes californiennes. Un chiffre à comparer aux 3 % enregistrés dans les villes françaises ou allemandes. Dans ces trois zones, le développement du véhicule électrique résulte de politiques publiques reposant non seulement sur des incitations financières élevées compensant le surcoût du véhicule électrique et maintenues dans la durée, mais également sur des avantages indirects - gratuité des péages autoroutiers pour les véhicules électriques, accès gratuit aux parkings munis de bornes de recharge, tarifs de stationnement différenciés entre véhicules thermiques et électriques… Dans deux zones, des quotas de vente de véhicules électriques sont de surcroît imposés aux constructeurs.
Partant de ces observations, le rapport recommande que la France poursuive sa politique de bonus-malus et d’incitations en faveur du véhicule électrique, tant que son coût sera supérieur à celui du véhicule thermique. Ces aides pourraient être modulées en fonction de l’autonomie réelle du véhicule électrique, voire des revenus. Nicolas Meilhan insiste en l’espèce sur la nécessité d’équiper les véhicules hybrides rechargeables d’une autonomie électrique d’au-moins 60 km pour pouvoir effectuer les trajets du quotidien et ne pas rouler majoritairement en mode thermique. Le rapport préconise également de soutenir fortement la R&D : « l’essor de la filière automobile et de ses emplois passe par des mesures de politique industrielle en faveur du véhicule électrique », souligne Aude Pommeret. L’effort devrait porter prioritairement sur les prochaines générations de batteries, dans le cadre du programme Horizon 2020 notamment, mais aussi sur des domaines plus transversaux : nouveaux moteurs et matériaux, recyclage, mécatronique, numérique et intelligence artificielle. Autant de « savoir-faire clés » dans lesquels investir signifie anticiper l’avenir.
Autre préconisation centrale : poursuivre le déploiement des bornes de recharge. Dans la perspective – ambitieuse – d’un parc de véhicules électriques de 3 à 4 millions d’unités d’ici une quinzaine d’années, on conçoit bien en effet qu’il s’agit de doter massivement de bornes les autoroutes, la voirie et les parkings publics mais aussi les garages et les parkings des immeubles collectifs. Des projets d’équipement qui doivent être entrepris « en bonne intelligence entre le public et les différents acteurs privés concernés », recommande le rapport, et ce, sans oublier le nécessaire développement des autres modes de transport pour favoriser le report modal et l’intermodalité, rappelle Bérengère Mesqui.
Enfin, parce que le véhicule électrique ne prendra son plein essor que lorsqu’il sera accessible aux ménages aux plus faibles revenus, le rapport préconise de soutenir le développement de véhicules low cost, la création d’un marché de l’occasion – ce qui implique une garantie de la batterie sur une durée de vie suffisante – et l’équipement en bornes de recharge du parc de logements sociaux.
On l’aura compris, si la France veut passer à la vitesse supérieure sur le véhicule "propre", c’est maintenant qu’il faut agir.
Céline Mareuge, journaliste web

vendredi 14 décembre 2018

Selon l'ADEME, le développement important du véhicule électrique est compatible avec un coût de l'électricité réduit générée par un développement massif des énergies renouvelables.

Dans une étude publiée le 10/12/2018 l'ADEME présente, suivant plusieurs scénarios, des éléments techniques et économiques permettant d'éclairer la trajectoire d'évolution du mix électrique sur les quarante prochaines années, en complément des orientations retenues dans dans la programmation pluriannuelle de l'énergie (horizon 2028).
Le système électrique français est à ce jour majoritairement alimenté par un parc électronucléaire qui dote la France d'une électricité peu chère et décarbonée.
La perspective de la fin de vie des centrales, de leur prolongation ou de leur remplacement pose la question de la stratégie d'évolution du mix de production électrique français.
Cette étude porte sur différentes trajectoires d'évolution du mix électrique. Le parti pris dans cet exercice est de rester strictement sur une logique d'optimisation économique : il s'agit d'évaluer les trajectoires qui coûteront le moins cher pour la collectivité, en prenant en compte le contexte européen.
L'étude du document par l'AFP souligne "le rôle du nucléaire historique pour accompagner la transition, avec une fermeture progressive des réacteurs à 40 et 50 ans. En revanche, si la France se lance dans un programme industriel de construction d'EPR, alors la part des énergies renouvelables baisserait autour de 75% en 2050 et le coût de production moyen de l'électricité serait globalement plus élevé. Un tel programme industriel représenterait un surcoût d'au moins 39 milliards d'euros sur la période, a évalué l'Ademe".
Développer massivement les énergies renouvelables d'ici 2050 et 2060 est la meilleure façon de produire une électricité à un coût réduit et qui soit la moins chère possible pour les Français. 
Le Président de l'Agence, Arnaud Leroy, précise "on se rend compte qu'on n'a plus besoin de subvention dès 2035, à la fois pour l'éolien terrestre et le solaire", qu'aucun besoin de stockage massif n'est nécessaire avant cette date et que ces scénarios permettent d'accompagner un développement important des véhicules électriques, comme d'assurer la stabilité du réseau électrique.

🔅🔅🔅🔅🔅

NDLR : Les auteurs précisant que cette synthèse sera complétée par la publication de 2 autres documents : 
• une présentation exhaustive des hypothèses retenues ; 
• un rapport d’analyse détaillé des scénarios étudiés.
Le VE je le veux souhaite que celles-ci intègrent la mobilité électrique et le déploiement massif du véhicule électrique non comme simplement un consommateur fatal d'énergie électrique mais comme composante à part entière de la transition énergétique contribuant :
  • à la sobriété énergétique : le parcours en VE consomme 4 fois moins d'énergie qu'effectué en véhicule thermique augmenté du même facteur par passager s'il s'agit de covoiturage; le même trajet "covoituré" par 3 personnes c'est 3x4 = 12 fois moins d'énergie consommé ! 
  • au stockage des énergies renouvelables : lors des périodes de stationnement prolongé,  au domicile, sur les aires de co-voiturage ou de rabattement vers les transports en commun, sur les parkings d'entreprise dès lors qu'elles seront équipés d'ombrières photovoltaïques ou de prises alimentées par des ENR. Il faudra aussi comptabiliser la "deuxième vie" des batteries de VE. 
  • à amortir les crêtes de consommation électrique : l'électricité stockée dans les batteries des VE stationnaires peut-être restituée sur le réseau pour alimenter le domicile ou contribuer à écrêter les pointes de consommation grâce à la technologie V2G puis être restituée au véhicule en période de basse consommation. 
  • au bénéfice de la balance commerciale de la France et de l'Europe : réduction par 4  voire 5 de la facture des hydrocarbures importés et leur transformation.
  • à l'approvisionnement durable de l'économie circulaire: dans un avenir proche au fur et à mesure que les batteries de voitures , des cellules photovoltaïques seront recyclées ce sont autant de composants et de matériaux aujourd'hui majoritairement détenus par les investisseurs et industriels chinois qui seront réutilisés localement. 
  • à la décarbonation de la mobilité : le moteur électrique est le seul qui n'émet ni CO² ni gaz à effets de serre contrairement à TOUS les véhicules thermiques ou hybrides "électrifiés". 
  • à une conception nouvelle de la voiture et de son utilisation: repenser l'architecture et les composants de la voiture autour du couple moteur électrique - batterie comme étape vers la voiture autonome; autopartage, covoiturage, auto-train en fonction des types de trajets envisagés.  

Jean-Claude LE MAIRE


jeudi 13 décembre 2018

Electromobilistes et si nous rejoignions Mobicoop ou le co-voiturage libre, citoyen et solidaire. ?

L’association co-voiturage-libre.fr devient « Mobicoop » et transforme sa structure en  une coopérative citoyenne pour faire du co-voiturage et de la mobilité partagée un réel bien commun. Portrait d’une structure engagée qui souhaite allier citoyenneté, mobilité, environnement et solidarité !

De l’association au modèle coopératif

L’histoire de Mobicoop démarre en 2011 alors que le site co-voiturage.fr instaure une commission sur les trajets des co-voitureurs et devient alors Blablacar. Cette évolution «  A quand même suscité un peu d’émoi chez les gens qui faisaient du co-voiturage et un certain nombre de personnes ont signifié leur désaccord  » raconte Bastien Sibille, Président de Mobicoop qui ajoute que c’est à cette époque que l’un d’entre eux, Nicolas Raynaud, bricole un petit site Internet de co-voiturage libre en opposition au modèle capitaliste de Blablacar. C’est un succès puisque très rapidement le site enregistre 100 000 trajets par an.
Quelques années plus tard et toujours autant de trajets au compteur, l’association fonctionne mais manque de forces vives dédiées au projet. Elle est reprise par Bastien Sibille et son équipe qui décident, après tout un travail de réflexion, de la transformer en coopérative afin de présenter une réelle alternative au modèle collaboratif « menacé par les plateformes de médiations qui sont dans les mains de quelques entreprises très traditionnelles dans leur fonctionnement » analyse le Président de Mobicoop qui distingue économie collaborative (Deliveroo, Airbnb, Uber…) et économie coopérative.
Plateforme numérique de co-voiturage, Mobicoop n’impose aucune commission mais proposera sans doute à l’avenir aux utilisateurs de laisser un « pourboire » du montant de leur choix s’ils le souhaitent. Ils s’engagent également à respecter les données personnelles des utilisateurs et travaillent le plus possible sur des logiciels libres. Pour le reste, même principe que sur d’autres sites : un co-voitureur peut créer un compte utilisateur, chercher un trajet, ajouter un trajet, mettre en relation deux utilisateurs, ajouter un commentaire etc.

Une plateforme de convergence entre l’écologique et le social

Le choix du modèle coopératif est certes un pari mais surtout une volonté d’allier entreprenariat avec citoyenneté, social et démocratie puisque n’importe qui peut, pour 100€, prendre une part sociale dans l’entreprise et participer à sa gouvernance. Si Mobicoop comptait, juste avant son lancement officiel, seulement 8 sociétaires, l’objectif est d’en avoir minimum 20 000 afin de dégager les 2 millions d’euros nécessaire au fonctionnement de la coopérative mais pas uniquement : « Les 20 000 sociétaires ne nous amèneront pas uniquement le capital nécessaire à notre action. Plus fondamentalement, ce seront des relais et des soutiens de notre action.  » assure Bastien Sibille qui souhaite faire de Mobicoop une vraie force citoyenne pour que le co-voiturage soit un bien commun accessible à toutes et tous.
En œuvrant pour le co-voiturage, Mobicoop entend aller plus loin et cherche également à développer le « transport solidaire » soit la possibilité, pour des personnes éloignées de la mobilité pour diverses raisons (financières, géographiques, physiques) d’avoir accès à des transports partagés de qualité tout en étant dans une démarche écologique. Pour son Président, Mobicoop « est un bel objet pour cette convergence de l’écologique et du social ». A l’heure où la France est bien trop dépendante de la voiture, «  le fait de partager la mobilité c’est une solution » ajoute Bastien Sibille.

La communication comme premier enjeu de réussite

Le gros enjeu de la coopérative reste celui de la communication pour faire connaître son existence, trouver les 20 000 coopérateurs et disposer d’assez d’utilisateurs pour diversifier les trajets car «  aujourd’hui, les gens ne cherchent même plus le mot co-voiturage mais disent directement Blablacar  » explique le Président de Mobicoop qui a même fait des recherches sur leurs occurrences sur les moteurs de recherche.
Pour se faire, la coopérative entend s’appuyer sur ses spécificités : une communauté d’utilisateurs engagés, une présence sur les territoires et une approche solidaire du co-voiturage qui lui permettent de compter notamment sur le bouche à oreille. Mobicoop souhaite aussi s’appuyer sur le réseau des grandes entreprises de l’économie sociale et solidaire pour développer sa notoriété. «  Il va falloir qu’on soit patient » ajoute Bastien Sibille, car pour que le service soit opérationnel, il faudrait qu’il y ait entre 800 000 et 1 million de trajets postés chaque année alors que le site en compte actuellement 100 000. Utiliser Mobicoop est aujourd’hui encore un acte militant mais pourrait, demain, devenir la norme !
L’équipe compte actuellement une dizaine de salariés mais les bénévoles sont les bienvenus pour renforcer la plateforme, enrichir la réflexion et proposer des idées. La gouvernance de la coopérative, tout en étant transparente, permettra à tout un chacun d’avoir voix au chapitre : salariés, sociétaires mais aussi simples utilisateurs.
Une coopérative qui développe la mobilité partagé, inclusive, sociale et environnementale : trêve de Blabla, rendez-vous sur www.mobicoop.fr

Avec VERA, Volvo Trucks présente sa conception du camion autonome et électrique du futur


Volvo Trucks dévoile son nouveau concept « Vera », qui présente sa vision du camion du futur. Exit la traditionnelle cabine accueillant le chauffeur, l’engin est autonome et électrique, ce qui lui permet d’afficher un style révolutionnaire, beaucoup plus ramassé. Ismael Ovacik, chef du design extérieur Volvo Trucks, souligne que la partie sombre, celle située au centre au niveau du logo, abrite la technologie. A noter également les lignes fluides du camion ou encore les projecteurs imposants en forme de « V ».
Source : AUTOPLUS.FR

mercredi 5 décembre 2018

AWARD du concept-car de l’année pour le e-Legend Concept de Peugeot.


7.000 euros la voiture électrique : pourquoi Valeo parie sur un petit modèle.



Valeo est en discussions avec plusieurs constructeurs d’automobiles pour lancer la fabrication de la e-City en 2019. Le modèle électrique à deux places, présenté en janvier dernier au CES de Las Vegas, est équipé d’une batterie de faible tension (48 volts). « Avec l’équivalent de 25 chevaux de puissance, la e-City se faufile partout. Et elle possède suffisamment de reprise pour s’insérer dans le trafic du périphérique sans problème », explique Michel Forissier, patron du pôle recherche et développement de Valeo.
Source : PARISIEN

Exclu : nous avons testé une voiture 100% autonome en plein Paris (Le Parisien)

mardi 4 décembre 2018

NISSAN E.DAMS : les pilotes confirmés en championnat de Formule E

Oliver Rowland rejoint Sébastien Buemi pour la compétition de Formule E 100% électrique. Mitsunori Takaboshi et Jann Mardenborough seront respectivement pilote de test/réserve et pilote de simulateur.
Oliver Rowland rejoindra Sébastien Buemi en tant que pilote dans l’équipe de Formule E Nissan e.dams et fera ses débuts à l’occasion de la cinquième saison du championnat de courses de monoplaces 100% électriques.
La composition de l’équipe a été annoncée lors de la présentation officielle de l’équipe au Nissan Crossing, à Tokyo, à la veille du 21e NISMO Festival au Fuji International Speedway. L’événement a également été l’occasion de présenter la toute nouvelle Nissan LEAF NISMO RC 100% électrique dédiée au circuit.
La monoplace de Formule E Nissan et la LEAF NISMO RC étaient toutes deux sur la piste ce week-end au NISMO Festival, le rendez-vous annuel des fans de Nissan. Les premiers tours de roues des deux véhicules 100% électriques ont montré aux fans le volet performance de la stratégie Nissan Intelligent Mobility, vision de la marque qui définit la manière dont les voitures sont conduites, motorisées et intégrées dans la société.
« La Formule E et le NISMO Festival sont d’excellentes occasions de montrer aux fans et aux clients la puissance et les performances de nos voitures électriques », a déclaré Roel de Vries, Global Head of Brand and Marketing de Nissan, qui a annoncé la composition de l’équipe de Formule E. « Cette équipe expérimentée va animer la passion générée par Nissan Intelligent Mobility. »
Mitsunori Takaboshi a été annoncé comme pilote d’essai et de réserve de l’équipe. Il est le premier ressortissant japonais à faire partie d’une équipe de Formule E. Jann Mardenborough, ancien lauréat de la Nissan GT Academy sera le pilote de validation du simulateur officiel de l’équipe. 
Une équipe de pilotes expérimentés
Sébastien Buemi, 30 ans, a passé les quatre dernières saisons en tant que pilote chez e.dams, le partenaire de Formule E de Nissan. Il a remporté le titre de champion 2015/2016 et établi de nombreux records, notamment le plus grand nombre de victoires, de pole positions, de tours les plus rapides, de victoires consécutives, de victoires sur une saison, d’arrivées consécutives rapportant des points, et de tours et de courses en tête.
« Le lancement au Japon est une étape importante dans le cadre de l’entrée de Nissan en Formule E », a déclaré Sébastien Buemi. « Cela fait six mois que nous travaillons très dur au sein de Nissan e.dams, et j’espère que ce travail acharné de la part de l’équipe et de Nissan va payer. »
Oliver Rowland, 26 ans, a piloté pour l’équipe lors des derniers essais de début de saison à Valence en Espagne. Il remplace Alex Albon, précédemment annoncé, libéré de son contrat pour saisir une autre opportunité dans le sport automobile.
« Le championnat de Formule E regroupe certains des meilleurs pilotes au monde et c’est un honneur d’avoir été choisi par Nissan e.dams pour les représenter lors de la cinquième saison », a déclaré Oliver Rowland.
« Pouvoir travailler aux côtés de Sébastien est également une chance incroyable. Je suis impatient ! »
Mitsunori Takaboshi, 25 ans, a testé la voiture de Formule E de la quatrième saison pour e.dams en janvier à Marrakech, au Maroc, et conduira la voiture de Formule E au NISMO Festival ce week-end. Il est actuellement pilote GT-R dans le championnat Super GT au Japon. Il a remporté le championnat japonais de Formule 3 en 2017 et a également concouru pour Nissan en Europe lors de la Blancpain GT Series Endurance Cup en 2016.
Jann Mardenborough, 27 ans, en plus de sa participation au Super GT pour Nissan, sera pilote de simulateur. Il a remporté la Nissan GT Academy en 2011 et vient de terminer une troisième saison à temps plein au Japon.
« En Formule E, l’entraînement, les qualifications et la course se font sur une seule journée ; il est donc très important de travailler avec des outils parfaitement aboutis, comme le simulateur en amont », a-t-il déclaré. « Je suis impatient d’aider l’équipe à ce poste. »
Sébastien Buemi et Oliver Rowland feront leurs débuts pour Nissan le 15 décembre, lors de la première course de la cinquième saison du championnat, en Arabie saoudite.
# # #
A propos de Nissan Formule-E
Nissan sera la première marque automobile japonaise à participer au championnat FIA Formule-E entièrement électrique à partir de la fin de 2018. Nissan, le leader mondial de la mobilité 100% électrique, s'appuiera sur ce championnat pour promouvoir sa stratégie Nissan Intelligent Mobility, vision de la marque quant à la manière dont les voitures sont conduites, alimentées et intégrées à la société.
L'entrée en compétition de Nissan en Formule-E coïncide avec l'introduction d'une nouvelle monoplace et l'entrée en vigueur d'un nouveau format de courses.
La saison 5 de la Formule-E débutera en décembre 2018 dans les principales villes du monde, notamment New York, Paris, Berlin, Rome, Zurich et Hong Kong. Nissan avait annoncé sa participation en Formule-E lors du dernier Salon Automobile de Tokyo. La marque avait ensuite révélé la livrée de sa monoplace au Salon de Genève, en mars 2018.

dimanche 2 décembre 2018

Contribution à la COP 24 à Katowice (Pologne)




Un convoi de  véhicules va traverser pendant 7 jours plusieurs pays Européen pour transporter une torche photovoltaïque de Monaco vers la Pologne où va se tenir la COP24.

Cette torche se veut être le symbole des COPs comme peut l'être la torche Olympique pour les jeux Olympiques.

Lors de ce "road trip" certaines villes comme Paris ou Bonn seront des points de passage obligatoire en mémoire de leur accueil des COP précédentes. Un challenge conducteurs  mettra du piment sur ce trajet ou la consommation sera la variable la plus importante. 

Durant ces 7 journées, Monaco, Genève, Paris, Luxembourg, Bonn, Stuttgart, Munich, Vienne, Prague et Katowice auront le plaisir de voir la torche. 
Nous publierons les cartes postales de Richard, Stéphane, Fabien et James
La voiture électrique va sortir des villes pour explorer le monde qui est autour d'elle.


Départ de Monaco direction Genève via Turin :
 L’image contient peut-être : ciel, nuage, océan, arbre, plein air et nature L’image contient peut-être : voiture, ciel, route, plein air et nature

Direction Paris via Beaune :
Aucun texte alternatif disponible.L’image contient peut-être : voiture et plein air

Etapes pédagogiques :
L’image contient peut-être : 3 personnes, personnes assises et intérieurL’image contient peut-être : une personne ou plus, voiture, arbre, ciel et plein air

L’image contient peut-être : 5 personnes, personnes souriantes, foule, voiture et plein airAucun texte alternatif disponible.

La ville lumière :
L’image contient peut-être : voiture, nuit et plein air L’image contient peut-être : une personne ou plus et nuit

Une fois ... avec modération !
Aucun texte alternatif disponible.L’image contient peut-être : 3 personnes, personnes souriantes, personnes assises, table et intérieur

L’image contient peut-être : 6 personnes, personnes souriantes, personnes assises, table et intérieurL’image contient peut-être : 1 personne, assis, boisson et intérieur

Bonn Nations Unies :
L’image contient peut-être : voiture, gratte-ciel, ciel et plein air L’image contient peut-être : ciel, nuage et plein air

Direction Munich :
L’image contient peut-être : ciel et plein air L’image contient peut-être : ciel et plein air

Sono Motors à Munich :
L’image contient peut-être : 4 personnes, personnes souriantes, personnes debout L’image contient peut-être : voiture et plein air

Chez BMW :
Aucun texte alternatif disponible. L’image contient peut-être : voiture et plein air

Chez Tesla :
L’image contient peut-être : 1 personne, voiture Aucun texte alternatif disponible.

Vienne Autriche :
L’image contient peut-être : voiture, nuit et plein air L’image contient peut-être : ciel, arbre, plein air et nature

En Pologne via la Tchéquie :
L’image contient peut-être : plein air L’image contient peut-être : voiture et plein air

COP 24 à Katowice
 L’image contient peut-être : 3 personnes, personnes debout L’image contient peut-être : 1 personne
Aucun texte alternatif disponible. L’image contient peut-être : ciel et plein air

Retour vers Toulouse : Station Eon + Tesla en Autriche
L’image contient peut-être : plein air



samedi 1 décembre 2018

Ventes de véhicules électriques en France, il se passe quelque chose… (Autoactu)

L’emballement de ces dernières semaines sur la hausse des prix des carburants n’est probablement pas la raison majeure de la croissance des ventes de véhicules électriques en France. Cependant, le niveau des immatriculations des Renault Zoé et Nissan Leaf en octobre est le signe que les choses bougent. 

 Les chiffres d’octobre montrent un niveau de vente des véhicules électriques en France qui pour le deuxième mois consécutif est significativement supérieur à 1,5% (1,8% en septembre, 1,65% en octobre avec 2 861 immatriculations).
Certes c’est encore faible, mais ce marché ne compte réellement que deux modèles généralistes disponibles avec la Renault Zoé et la Nissan Leaf qui représentent 75% du total d'octobre (respectivement 61% et 14%).
Tous les autres sont soit premium (Smart Fortwo, BMW i3, Jaguar I-Pace) ou en contrainte de disponibilité (VW eGolf, Hyundai Ioniq et Kona, Kia Soul) pour ne citer que les principaux.

Il y a donc eu 1.745 immatriculations de Zoé en octobre (+125%) et 410 immatriculations de Leaf (+75%).


Lire la suite sur : autoactu.com - l'information automobile professionnelle