vendredi 22 mars 2019

PREMIERE MONDIALE : GROUPE RENAULT EXPERIMENTE A GRANDE ECHELLE LA CHARGE BIDIRECTIONNELLE DES VEHICULES ELECTRIQUES


·         Groupe Renault, leader du véhicule électrique en Europe, lance les premières expérimentations à grande échelle sur la charge bidirectionnelle en courant alternatif des véhicules électriques.
·         La technologie basée sur un chargeur embarqué réversible permet de réduire fortement le coût des bornes de recharge associées.
·         Les expérimentations débutent aux Pays-Bas et au Portugal.



Groupe Renault, leader européen du véhicule électrique, lance les premières expérimentations à grande échelle de charge électrique réversible. Sa technologie en courant alternatif a la particularité d’embarquer le chargeur réversible dans les véhicules et ne nécessite donc qu’une simple adaptation des bornes de recharge existantes, à un coût raisonnable.
Une flotte de 15 ZOE à charge bidirectionnelle sera déployée tout au long de l’année 2019 en Europe afin d’élaborer les futures offres de charge réversible du Groupe et de préparer les standards, avec l’aide de ses partenaires. Ces expérimentations débutent dès aujourd’hui à Utrecht (Pays Bas) dans un écosystème développé par We Drive Solar et sur l’île Porto Santo (archipel de Madère au Portugal) avec Empresa de Electricidade da Madeira, fournisseur d’énergie. Suivront les déploiements en France, en Allemagne, en Suisse, en Suède et au Danemark.

« Avec cette initiative, le Groupe Renault joue pleinement son rôle de leader de la mobilité électrique pour tous et d’acteur de la transition énergétique. La charge bidirectionnelle est un pilier majeur des écosystèmes électriques intelligents développés par le Groupe Renault. Nous avons choisi une technologie embarquée qui permet aussi d’optimiser le coût de la station de recharge et donc de faciliter un développement massif. », annonce Gilles Normand, Directeur du Véhicule Electrique du Groupe Renault.  




Les bénéfices de la charge bidirectionnelle
Le principe de la charge bidirectionnelle, aussi appelée charge réversible ou vehicle to grid (du véhicule au réseau), module la recharge et la décharge de la batterie du véhicule électrique en fonction des besoins de l’utilisateur et de l’offre d’électricité disponible sur le réseau. La recharge s’effectue au maximum quand l’offre d’électricité est plus abondante que les besoins, notamment lors des pics de production des énergies renouvelables. Mais les véhicules sont également capables d’injecter de l’électricité dans le réseau lors des pics de consommation. Les véhicules électriques peuvent donc servir d’unités de stockage temporaire d’énergie et deviennent un levier clé pour développer les énergies renouvelables. Le réseau électrique optimise ainsi la fourniture d’énergie renouvelable locale et réduit les coûts d’infrastructure. Les clients, quant à eux, bénéficient d’une consommation électrique plus économique, plus verte et sont, en outre, rémunérés pour le service rendu au réseau électrique.

Préparer la future offre de charge bidirectionnelle du Groupe
La charge réversible sera testée dans plusieurs projets (écosystèmes électriques ou services de mobilités), à travers 7 pays et en collaboration avec différents partenaires, afin de préparer la future offre du Groupe Renault. L’objectif est double : mesurer la faisabilité à grande échelle et quantifier les gains potentiels. En particulier, ces tests permettront de :
  • Valider les avantages techniques et économiques d’une solution embarquée dans le véhicule électrique ;
  • Démontrer concrètement la valeur des services apportés au réseau électrique local et national, tels que favoriser la consommation solaire et éolienne, contrôler la fréquence ou la tension du réseau, ainsi que la réduction des coûts d’infrastructure ;
  • Travailler sur les cadres réglementaires d’un dispositif de stockage d’énergie mobile, en détecter les freins et proposer des solutions concrètes ;
  • Bâtir des standards communs, condition sine qua non à un déploiement à grande échelle. 

Pour en savoir plus sur l’engagement de Renault sur la mobilité électrique, découvrez notre site easyelectriclife

mercredi 20 mars 2019

L'Europe déploie son "ELECTRIC ARMADA" face à Tesla. (Le Monde 19-03-2019)



RENAULT-NISSAN-MITSUBISHI lance l'ALLIANCE INTELLIGENT CLOUD sur MICROSOFT AZURE

  • L’Alliance Intelligent Cloud, déployée sur Microsoft Azure, permettra la mise en place des derniers services connectés de l’Alliance.
  • La première alliance automobile mondiale utilisera l’Alliance Intelligent Cloud pour créer une infrastructure connectée sur la quasi-totalité des 200 marchés de Renault, Nissan et Mitsubishi. 
  • à l’Alliance Intelligent Cloud, les nouvelles Renault Clio et Nissan Leaf seront équipées de services connectés, en Europe et au Japon, et cela d’ici la fin de l’année. 
Renault-Nissan-Mitsubishi, première alliance automobile mondiale, annonce le lancement de l’Alliance Intelligent Cloud, une nouvelle plateforme qui permettra à Renault, Nissan et Mitsubishi Motors de fournir des services connectés à bord des véhicules vendus sur la quasi-totalité des 200 marchés couverts par les entreprises membres de l’Alliance. Grâce aux efforts menés par l’Alliance et Microsoft, le programme de véhicules connectés le plus ambitieux de toute l’industrie automobile sera, grâce à des technologies Cloud, d’intelligence artificielle et d’Internet des objets fournis par Microsoft Azure, déployé dans le monde entier. Grâce au Cloud Azure de Microsoft, l’Alliance propose à l’ensemble de son écosystème une plateforme mondiale capable de collecter, de gérer et d’analyser un large volume de données générées par les véhicules connectés pour fournir des services intelligents.
Kal Mos, directeur véhicules connectés Alliance, souligne : « Avec la plateforme de connectivité embarquée que nous déployons aujourd’hui, les clients de Renault, Nissan et Mitsubishi vont connaître une nouvelle révolution numérique. En effet, grâce à la collaboration entre l’Alliance et Microsoft, nous avons mis en place la plateforme pour véhicules connectés la plus puissante et la plus étendue au monde. Les avantages offerts par la taille de l’Alliance nous permettent de construire une plateforme de cloud intelligent, représentant désormais un nouveau standard pour tout ce secteur industriel. »
« Renault-Nissan-Mitsubishi est un partenaire de longue date et le premier partenaire stratégique de notre plateforme Microsoft de véhicules connectés, poursuit Jean-Philippe Courtois, Vice-président exécutif et Président monde des ventes, du marketing et des opérations de Microsoft. La mise en production actuelle de l’Alliance Intelligent Cloud va permettre l’arrivée sur le marché d’une nouvelle génération de services connectés hébergés par Microsoft Azure. »
Commercialisées au Japon et en Europe, la nouvelle Renault Clio et certaines versions de la Nissan Leaf seront les premiers véhicules à embarquer la technologie Intelligent Cloud. Ces véhicules seront les premiers équipés de la technologie de Microsoft à être proposés au grand public. 
Les véhicules utilisant l’Alliance Intelligent Cloud disposeront d’un accès continu à Internet permettant de bénéficier de diagnostics détaillés à distance, d’un déploiement continu de logiciels, de mises à jour de firmware et d’un accès à des services d’info-divertissement. 
L’Alliance Intelligent Cloud est une plateforme évolutive et performante qui associera des solutions déjà existantes à des fonctionnalités actuelles et futures portant sur des services de mobilité. Fondée sur des échanges de données, la plateforme s’appuiera sur une intelligence artificielle de pointe et des scénarios analytiques pour accélérer la mise sur le marché d’innovations.
Optimisé pour être rapide et efficace, l’Alliance Intelligent Cloud proposera des fonctionnalités comprenant des services à distance, une maintenance prédictive, un système de navigation connectée, une assistance en ligne, des mises à jour logicielles plus fluides et d’autres services personnalisés.  
L'Alliance adopte une approche unique pour saisir les opportunités commerciales offertes par les véhicules connectés en possédant, exploitant et concevant sa propre plate-forme de cloud intelligent sur Azure.
A l’avenir, l’Alliance Intelligent Cloud sera capable de connecter les véhicules de l’Alliance à une infrastructure de villes intelligentes, en cours de développement, et à de potentiels partenaires. Cette nouvelle initiative permettra à tout partenaire potentiel de l’Alliance de bénéficier d’un point d’entrée unique pour l’accès aux données générées par les véhicules connectés. 
Publié par NIssan

mardi 19 mars 2019

Les émissions de CO2 du véhicule électrique :
Quel bilan ? (Union française de l’électricité)





Dans les transports, les objectifs européens en matière de réduction des émissions de CO2 des véhicules concernent uniquement les gaz à effet de serre émis « en phase de roulage » (émissions dites « au pot d’échappement » ou « tank to wheel » en anglais).
Pour connaître l’empreinte énergétique et carbone globale de ces véhicules et comparer notamment les modèles électriques et hybrides, une « analyse en cycle de vie » (ACV) est nécessaire (« cradle to grave » en anglais), en intégrant notamment en amont les émissions liées à la production du véhicule et de ses composants, à la production des carburants ou de l’électricité et en aval les émissions liées au traitement des déchets.

Dans la note ci-dessus publiée sur le site de son Observatoire de l’industrie électrique, l’UFE (Union française de l’électricité) rappelle ainsi les différentes analyses possibles lorsqu’il est question des émissions de CO2 des véhicules. Il est fait référence à différentes études (Fondation pour la Nature et l’Homme, IFP Énergies nouvelles/Ademe, Carbone 4) présentant des bilans d’émissions en ACV des véhicules thermiques, hybrides et électriques. L’UFE appelle à développer ces bilans en ACV tout en soulignant qu’ils restent « complexes à mettre en œuvre en pratique dans les réglementations ».
La note de l’UFE se concentre sur les véhicules électriques - dont l'association professionnelle promeut le développement - et met en avant leur intérêt en matière de réduction des émissions de CO2 en France où la production électrique repose à plus de 90% sur des sources bas carbone. Cet intérêt se vérifie dans les bilans en ACV, intégrant entre autres les émissions associées à la production des batteries, « étape énergivore […] actuellement quasi-exclusivement réalisée dans des pays d’Asie, par un mix électrique plus carboné que celui existant en France ».
Dans l’étude de Carbone 4 que l’UFE mentionne dans sa note, il est en revanche rappelé que la substitution de véhicules thermiques conventionnels par des modèles électriques « n’est pas pertinente du point de vue de la lutte contre le changement climatique dans certains pays où l’électricité est trop carbonée », comme en Chine ou en Pologne.

Selon le cabinet de conseil Carbone 4, le rapport des émissions en ACV entre les véhicules légers électriques et thermiques en France devrait rester entre un facteur 2,5 et un facteur 4 à l'horizon 2030. 

Article paru dans Connaissance des Énergies, d’après Observatoire de l’industrie électrique, Carbone4

vendredi 15 mars 2019

La Green Expedition de Paris au Cap Nord :
Un nouveau défi réussi. (AVEM)

👉La Green Expedition de Paris au Cap Nord : Un nouveau défi réussi 👈

Présentation de l'expédition :
Le choix de cet itinéraire n'est pas anodin. Nous voulions, comme avec la Route 40 en Argentine, un défi de plusieurs milliers de kilomètres et une expédition compliquée à réaliser. D'où le choix de partir en plein hiver pour relier Paris au Cap Nord, situé bien au delà du cercle polaire. Un vrai défi technique lorsque l’on sait que les véhicules électriques ne sont pas forcément les mieux adaptés pour des températures extérieures qui pourront avoisiner les -35°C... À ces températures, l’autonomie des voiture est impactée et il y a également une grande diminution de la vitesse de recharge des batteries. Avec notre équipe de spécialistes, tout le défi sera donc de trouver les astuces et subterfuges qui nous aideront à réaliser des étapes de 300 à 400 km par jour. Ainsi, l’aventure sera belle et elle sera pionnière: imaginez ces véhicules roulant sans bruit sur les lacs gelés, le long des fjords, dans de formidables paysages enneigés avec un seul objectif: atteindre le Cap Nord en 14 jours et démontrer, encore une fois, que l’impossible n’est pas électrique ! 
De la France à la Norvège, en passant par l’Allemagne et le Danemark LE CAP NORD EN VÉHICULES ÉLECTRIQUES du 11 au 24 février 2019 
" Nous avons prouvé, lors de la première édition de The Green Expedition - ROUTE 40- 2018, que même les véhicules propres pouvaient effectuer un raid grande distance dans une nature sauvage à l’autre bout du monde. Pour l’édition PARIS - CAP NORD 2020, nous devrons encore une fois utiliser toutes les compétences et ressources d’Atypik Travel Organisation en terme d’accompagnement logistique. Nous nous engageons à ce que tous les véhicules sélectionnés et convenablement préparés aillent jusqu’au bout de l’aventure, tels que tous ceux qui ont effectué nos raids depuis 28 ans. " Bruno RICORDEAU, directeur d’A.T.O.


mardi 12 mars 2019

Panne sèche - Le crépuscule des dieux de l'automobile (ARTE)



Du Dieselgate à la mobilité connectée, tour d'horizon approfondi d'une industrie mondiale qui n'a pas, ou peu, anticipé des évolutions inéluctables.

Face au réchauffement climatique et à l'asphyxie des métropoles, le durcissement des régulations contre les moteurs thermiques, qui dominent encore de façon écrasante la production industrielle, est inéluctable. Mais combien d'années le tout-automobile, et les géants auxquels il a donné naissance, de Volkswagen à General Motors en passant par Renault-Nissan, ont-ils encore à vivre ? Comment le secteur se prépare-t-il aux changements majeurs qui se dessinent ? Des conséquences du Dieselgate qui a frappé la marque allemande en 2015 (onze millions de véhicules truqués pour contourner les contrôles, avec à la clé des émissions de dioxyde de carbone supérieures de 35 % à la norme autorisée) aux grands chantiers en gestation (voitures électriques, véhicules autonomes, mobilité connectée…), Dominic Egizzi parcourt la planète automobile, dont le cœur se trouve désormais en Chine, pour un tour d'horizon fouillé à la lumière du futur proche.

Paradoxes
En donnant la parole à de très nombreux acteurs, mais aussi à des observateurs et à des élus, ce documentaire livre une foule de détails méconnus sur la réalité contrastée, voire paradoxale, de l'industrie automobile aujourd'hui. L'avenir est au transport partagé et à l'économie d'énergie, mais les ventes de gros véhicules, type SUV ("sport utility vehicle") et 4 x 4, sont en plein boom. Volkswagen a durablement pâti d'un scandale dont les tenants et les aboutissants restent toujours obscurs, mais la marque a engrangé un bénéfice record de onze milliards d'euros en 2017. Alors que la généralisation de la voiture électrique poserait à son tour des problèmes écologiques majeurs, elle n'en constitue pas moins le nouveau Graal des constructeurs. Dans la foulée de Tesla, des start-up inventives, notamment en Chine, espèrent bien damer le pion en la matière aux bastions historiques… Une certitude émerge en tout cas de cet état des lieux très complet : comme les gouvernements qui les protègent, ces colosses aux pieds d'argile, dont dépendent des millions d'emplois, n'ont pas encore pris la mesure de l'urgence environnementale.

Free2Move Paris - l'Autopartage 100% électrique


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* Le service Free2Move Paris est disponible 24/7. Les voitures sont régulièrement rechargées par des équipes dédiées.

lundi 11 mars 2019

Faut-il acheter une voiture électrique ?

Chronique d' Adair Turner dans Alternatives Economiques

Les voitures de tourisme ne représentent que 8 % des émissions totales de dioxyde de carbone (CO2) dans le monde, et si vous chargez un véhicule électrique avec de l’électricité produite par des centrales électriques au charbon inefficaces, l’effet immédiat sera une augmentation des émissions de CO2 par rapport à la conduite d’une voiture à essence ou diesel moderne. Il est donc important de souligner, comme l’a fait Fatih Birol, directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), à Davos en janvier, que les voitures électriques à elles seules ne permettront pas d’éviter un changement climatique catastrophique. Néanmoins, l’électrification des véhicules est essentielle pour réduire les émissions. Si vous vous souciez du climat, la prochaine voiture que vous achetez doit être électrique.
Efficacité
Les moteurs électriques sont intrinsèquement plus efficaces que les moteurs à combustion interne : tandis qu’un moteur à essence ou diesel gaspille généralement plus de 70 % de l’énergie qu’il utilise en chaleur indésirable, un moteur électrique transforme 95 % de l’énergie consommée en énergie cinétique. De plus, lorsque les coûts des batteries tomberont sous les 100 dollars par kilowatt-heure (kWh) – ce que Bloomberg New Energy Finance (BNEF) prévoit pour 2024 – les voitures électriques ne seront pas seulement moins coûteuses à exploiter, mais aussi moins chères à acheter. Alors, les véhicules électriques finiront par dominer le marché – et beaucoup plus tôt que de nombreuses projections ne le prédisent – que nous nous préoccupions du climat ou non.
A la condition que l’électricité utilisée ait une intensité en carbone inférieure à environ 800 grammes par kWh, les voitures électriques réduisent les émissions de carbone. En France (avec une intensité moyenne d’environ 80 grammes), au Royaume-Uni (environ 250 grammes et en diminution rapide), aux États-Unis (environ 400 grammes) et même en Allemagne qui est fortement carbonée (encore environ 500 grammes), les voitures électriques réduiront sans aucun doute les émissions, si toutefois les utilisateurs évitent de les charger à des moments où l’intensité marginale est la plus élevée.
En Chine et en Inde, en revanche, où l’électricité présente une intensité en carbone moyenne qui oscille autour du seuil de 800 grammes, une croissance très rapide des véhicules électriques pourrait avoir un effet défavorable au départ. Mais ce qui importe est l’intensité en carbone de l’électricité utilisée tout au long de la vie du véhicule. La stratégie optimale est donc d’encourager l’électrification de l’automobile tout en mettant en œuvre une décarbonation rapide de la production d’énergie, que l’effondrement du coût des énergies renouvelables rend désormais possible. Comme des rapports récents de la Transitions Energy Commission le démontrent, l’Inde pourrait réduire l’intensité en carbone de son électricité à 550 grammes par kWh d’ici 2030, tout en doublant sa consommation d’électricité – et sans frais pour les consommateurs.
Camions et autobus

En outre, la possibilité de réduire les émissions de CO2 par l’électrification des transports est beaucoup plus grande que ce que suggère le chiffre de 8 %. Une quantité équivalente d’émissions supplémentaires provient des camions et autobus, et l’avenir est électrique pour ces véhicules également. Ici, le rythme de l’électrification reflétera en partie le nombre de personnes qui choisissent d’acheter des voitures électriques. Les investissements massifs dans l’innovation pour les batteries et dans l’échelle de fabrication, encouragés par les prévisions d’achats de véhicules électriques, génèrent une réduction des coûts et une augmentation de la densité de l’énergie, qui rendent de plus en plus concurrentiels les bus et les camions électriques à courte distance alimentés par batterie.
Concernant le camionnage longue distance, les piles à combustible à hydrogène peuvent être la clé pour assurer une autonomie adéquate, mais les moteurs seront électriques, offrant des améliorations spectaculaires de la qualité de l’air urbain et la réduction des émissions de CO2 (si l’électricité provient de sources moins carbonées). Les technologies de batterie ou celles combinant électrique et hydrogène joueront également un rôle important dans le transport maritime et l’aviation sur les distances les plus courtes.
En même temps, les innovations dans les batteries initialement encouragées par la croissance des véhicules électriques réduiront le coût de la décarbonation de l’énergie. BNEF estime que le prix des batteries pourrait tomber à 62 dollars par kWh en 2030, permettant au secteur des services publics de déployer des systèmes de batteries totaux à moins de 150 dollars par kWh, avec des batteries assurant un stockage de nuit rentable au sein de systèmes électriques dépendant de plus en plus des sources solaires et éoliennes. Cela permettra ensuite d’atteindre l’intensité en carbone plus faible nécessaire pour rendre les véhicules électriques bénéfiques pour la planète.
D’autres technologies, en dehors de celles de la production d’électricité, des batteries et des piles à combustible à hydrogène, sont bien sûr essentielles pour réduire les émissions. Dans les secteurs industriels où les émissions sont plus difficiles à réduire, tels que l’acier, le ciment et les produits chimiques, des sources de bioénergie et des systèmes de capture du carbone seront également nécessaires.
Biocarburants
Dans l’aviation, les batteries seront beaucoup trop lourdes pour alimenter les vols intercontinentaux, à moins d’améliorations spectaculaires et actuellement improbables – une multiplication par six ou plus – de la densité en énergie des batteries. Des carburéacteurs synthétiques produits à partir d’électricité à faible émission de carbone pourraient devenir économiques, et les biocarburants sont également susceptibles de jouer un rôle important.
Cependant, bien qu’une combinaison de technologies soit nécessaire, tous les scénarios possibles pour parvenir aux objectifs de l’accord sur le climat de Paris montrent qu’une augmentation massive du rôle de l’électricité est essentielle. Le « scénario Sky » de Shell, publié récemment, estime que l’électricité représentera plus de 60 % de la demande finale d’énergie à la fin de ce siècle, contre environ 20 % aujourd’hui. Si nous n’électrifions pas autant que possible l’économie et ne décarbonisons pas aussi rapidement que possible la production d’électricité, nous n’avons aucun espoir d’éviter des changements climatiques extrêmement dangereux dans le futur.
Bien sûr, les véhicules électriques sont disponibles en différents types et tailles. Plus la voiture électrique que vous achetez est grosse et plus vous utilisez inutilement sa capacité d’accélération supérieure, plus le risque augmente que l’impact immédiat du tournant vers l’électrique se solde par une augmentation des émissions. Malheureusement, les offres actuelles de voitures électriques sont orientées vers les plus grosses voitures et les SUV, tandis que les modèles petits et de taille intermédiaire sont moins nombreux, alors que ce sont ces derniers qui peuvent offrir les plus grandes réductions d’émissions. Cela reflète la recherche de bénéfices des entreprises automobiles, les difficultés de parvenir à une autonomie suffisante au moyen de petites batteries et le manque d’infrastructures de charge suffisamment répandues. Or, l’infrastructure de charge peut et doit être construite, et une gamme de plus en plus large de tailles d’automobiles deviendra disponible avec le temps.
Un levier puissant
Donc, si vous vous souciez du climat, votre prochaine voiture devrait être électrique, de préférence une taille ou deux en-dessous de celle que vous aviez d’abord imaginée. Et, pour vous assurer que vous êtes vraiment en train de contribuer à sauver la planète, vous devez combiner votre décision d’achat personnelle avec un soutien politique en faveur de mesures pour une décarbonation rapide de l’électricité et des investissements dans des infrastructures de charge à grande échelle. Acheter des véhicules électriques ne peut pas sauver la planète en tant que tel, mais cela constitue un levier puissant pour viser des changements aussi larges que possible.
Adair TurnerEconomiste britannique, directeur de l'Institute of New Economic Thinking

vendredi 8 mars 2019

L'Assemblée nationale consulte les citoyens sur les freins à la transition énergétique














Sept grandes thématiques ont été retenues pour la consultation :
–  les freins à la mobilité durable ;
–  les freins aux économies d’énergie ;
–  le rôle des filières énergétiques et industrielles ;
–  les freins au développement des énergies renouvelables ;
–  les freins au changement des pratiques ;
–  les freins économiques et fiscaux ;
–  et enfin, les questions de méthode et d’organisation.


NDLR : La Mission d’information sur les freins à la transition énergétique à procédé à de précédentes auditions :

Fin 2018, nous avions aussi fait état de l'audition de la commission de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques :


La région Occitanie apporte un coup de pouce complémentaire pour l'achat d'un VE d'occasion. Jusqu'à 2.000 € en sus de la prime à la conversion d'Etat.

Poursuivant sa politique de soutien aux modes de transport propres, la Région Occitanie  a institué un "Eco-chèque mobilité", dispositif d’aide financière, incitant ses administrés à acquérir un véhicule électrique. 
  • Le montant de l’aide est de 30 % du coût d’acquisition, plafonnée à 2 000 €, pour une personne physique majeure non imposable ou 30 % du coût d’acquisition, plafonnée à 1 000 €, pour une personne physique majeure imposable
  • Le VE doit être d’occasion et avoir été acheté à compter du 1er janvier 2019, auprès d’un professionnel exerçant son activité professionnelle sur le territoire de la région Occitanie.
  • L'aide est cumulable avec la prime à la conversion accordée par l'Etat 👈
  • Le demandeur doit être une personne physique majeure domiciliée en région Occitanie et ne doit pas avoir déjà bénéficié d’une aide au titre du présent dispositif.
  • Le véhicule d'occasion doit avoir une valeur d'acquisition inférieure à 30.000 €


Plus d'informations sur le site de la Région Occitanie

lundi 4 mars 2019

DS 3 CROSSBACK E-TENSE : confort feutré et conduite dynamique 100 % électrique

Premier B-SUV premium 100 % électrique du marché, DS 3 CROSSBACK E-TENSE propose des performances électrisantes dans un cocon raffiné signé DS Automobiles.


La chaîne de traction électrique de DS 3 CROSSBACK E-TENSE se compose d’un moteur électrique de 100 kW
 (136 ch) et 260 Nm, associé à une batterie Lithium-ion de 50 kWh et d’un système de récupération d’énergie à la décélération et au freinage. L’autonomie est de 320 km (cycle WLTP), soit 430 km selon le cycle NEDC. Et les performances révolutionnent également la conduite avec des accélérations de 0 à 50 km/h en seulement 3,3 secondes.

Le confort fixe de nouveaux standards grâce à un traitement exceptionnel des bruits de roulement et à l’absence de vibrations du moteur. Le comportement routier est conforté par un positionnement centré et abaissé de la batterie compacte intégralement placée sous le plancher. La masse de la batterie est en partie compensée grâce à un gain de 50 kilogrammes sur d’autres éléments par rapport à un DS 3 CROSSBACK équivalent.
Trois modes de conduite sont proposés : « ECO » pour maximiser l’autonomie, « NORMAL » et « SPORT » avec un surplus de couple. Ils sont agrémentés de deux solutions de récupération d’énergie, héritées de la Formule E, pilotables par le conducteur : « NORMAL » pour simuler le comportement d’un moteur thermique ou « BRAKE » qui applique une décélération de 1,2 m/s2.
L’autonomie est maximisée par la possibilité de pré-conditionner la température de l’habitacle et de la batterie avant le départ et par la présence d’une pompe à chaleur d’un excellent rendement.
La charge rapide 100 kW permet de gagner 9 kilomètres par minute et d’atteindre 80 % de charge en 30 minutes. Afin d’effectuer la charge de la batterie à domicile, la marque DS propose la DS Smart Wallbox connectée dont la version triphasée autorise une charge complète en seulement 5 heures. Une autre version monophasée permet de charger 100 % de la batterie en 8 heures. Le service de diagnostic personnalisé est intégré dans l’offre afin d’évaluer l’installation électrique du client et de le guider vers le meilleur choix.
Dans cette version 100 % électrique, DS 3 CROSSBACK E-TENSE se distingue par des chromes satinés et l’intégration de signatures E-TENSE. Le bouclier arrière est également spécifique. Des jantes alliages 18’’ exclusives KYOTO et la nouvelle teinte Cristal Pearl sont proposées.
Afin d’accompagner l’ouverture des commandes de DS 3 CROSSBACK E-TENSE, DS Automobiles présente une édition limitée de lancement DS 3 CROSSBACK E-TENSE La Première avec l’Inspiration RIVOLI Gris Galet offrant un volant clair, des coques de rétroviseurs et une décoration de toit spécifiques. Cette édition La Première est également ouverte à la réservation en ligne avec un mode de livraison à domicile DS Delivery Valet offert.
Pour prendre l’exemple du marché français, le coût total d’utilisation de DS 3 CROSSBACK E-TENSE est équivalent à celui d’un DS 3 CROSSBACK PureTech 130 chevaux Automatique de finition équivalente.
En France, DS 3 CROSSBACK E-TENSE est commercialisé au tarif de 39 100 euros (hors aides gouvernementales), en finition So Chic, soit 445 euros TTC par mois (48 mois / 40.000 km)

Citroën Ami One... Concept ? ou un "avatares" de la Mia !

La marque au chevron a vraiment du mal avec la transition énergétique. Le patron de PSA entonne une nouvelle fois sa complainte de victime de décisions européennes souhaitant réduire de 40 % les émissions de CO² d'ici 2030 ! Comme si en 12 ans l'industrie automobile française n'était pas capable d'intégrer ces nouvelles contraintes et de damer le pion à nombre de ses rivaux comme le fait l'Alliance! 
Balivernes que ces complaintes ! Là comme pour le glyphosate il s'agit de traire la vache à lait des véhicules à hydrocarbures en "faisant pisser les investissements obsolètes" jusqu'à la lie, au prix de la santé de la planète et de ses habitants.    
Se prétendre "pleinement engagé dans la transition énergétique" grâce à des véhicules "électrifiés" qui à l'usage comme tous les hybrides  continueront à cracher des rejets toxiques ne trompe personne. 
 Et voici qu'apparaît un ridicule véhicule électrique qui sous une allure de MIA - en moins fonctionnel - prétend révolutionner la mobilité urbaine. 100 km d'autonomie à 45 kM/h maxi ? 


Franchement on préfère le revamping des  CV comme "Marguerite"