lundi 27 juin 2016

"Parmi toutes les motorisations existantes, l’électrique conjugue toutes les qualités aux yeux des Français..." Mais !

Selon la 7ème édition de l’étude barométrique Aramisauto.com « Les Français et l’automobile » commanditée auprès de l’institut TNS Sofres, "Parmi toutes les motorisations existantes, l’électrique conjugue toutes les qualités aux yeux des Français..."

Extraits de l'étude : 
  • Parmi toutes les motorisations existantes, l’électrique conjugue toutes les qualités aux yeux des Français hormis celle de la performance restant l’attribut des motorisations thermiques (essence et diesel).
  • Ils estiment que dans vingt ans, 32% des automobilistes rouleront en électrique et 40% dans un véhicule hybride.
  • Les Français considèrent ces nouvelles motorisations comme un gage de respect de l’environnement (notamment avec l’électrique, 68%). 
  • Elles sont aussi associées à la notion de confort de conduite (59% pour l’électrique
  • Et sont perçues comme très innovantes technologiquement (52% pour l’électrique et 45% pour l’hybride).
"Montée des préoccupations environnementales, COP 21, restriction de la circulation dans les grandes métropoles pour certaines motorisations, sans même parler de la récente pénurie de carburant, les automobilistes s’intéressent de plus en plus aux motorisations de demain."

Pour 43% des Français, la principale motivation pour changer de motorisation réside dans le souhait de moins polluer (56% d’entre eux) et de diminuer les coûts d’utilisation (34%).
  • Pour les possesseurs d’un véhicule essence (35% du parc automobile en 2015) : 44% envisagent de changer de motorisation. Parmi eux : 19% souhaitent acheter un véhicule hybride, 18% un diesel et 5% un électrique.
  • Pour les possesseurs d’un véhicule diesel (63% du parc automobile en 2015) : 43% envisagent de changer de motorisation. Parmi eux : 21% souhaitent acheter un véhicule hybride, 16% un essence, 5% un électrique.
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Notre commentaire: Cette intéressante enquête vient souligner une fois de plus le déficit d'information relative au véhicule 100 % électrique, car, bien qu'ayant un à priori très positif sur les qualités du VE, les automobilistes interrogés en sous-estiment ses performances qui pourtant répondent largement à l'utilisation quotidienne qu'ils en font . 

A savoir:
En termes de "performances" :
  • l’autonomie actuelle des batteries ( permettant de 150 à 250 km ) répond, et de loin, aux besoins d'utilisation moyenne de la voiture. 
  • le déploiement en cours des bornes de recharge sur notre territoire en double facilement la capacité.
  • 90 % de l'énergie embarquée est restituée aux roues de la voiture - contre 25 % pour les thermiques - faisant de la voiture 100% électrique la plus économe en énergie
  • le couple délivré par le moteur électrique accroît la sécurité de conduite en fournissant, en continu, au véhicule des accélérations bien supérieures à celles de thermiques de puissance fiscale équivalente. 
  • le moteur électrique ne cale pas et élimine les inconvénients liés aux démarrages en côte.  
En termes de coût d'utilisation :
  • la voiture 100 % électrique en usage quotidien ne consomme en moyenne que 12 à 18 kWh / 100 km (soit 1,8 à 2,7 € au 100 km) .
  • l'entretien courant est "débarrassé" des contraintes liées aux moteurs thermiques : vidanges, graissages, carburation et s'en trouve d'autant diminué. 
  • l'usure des freins est diminuée par l'utilisation systématique du frein moteur qui, "cerise sur le gâteau", régénère de l'électricité pour la recharge de la batterie. 
Enfin , les millions d'euros investis dans une communication pro-hydrocarbures contribue certainement à exacerber les réticences au passage au 100 % électrique. 
 Pour "Le VE je le veux" il est utile de rappeler que les hybrides ( à l'exception de ceux qui utilisent l'électricité fournie par une pile à combustible) demeurent des véhicules thermiques à hydrocarbures sur lesquels on greffe une batterie et un moteur électrique qui ne sont finalement utilisés que dans les zones urbaines où le VE serait plus performant.
Leur contribution à une réelle transition énergétique décarbonée nous paraît très contestable mais peut également s'expliquer par la volonté des pétroliers, constructeurs et équipementiers d'exploiter le plus longtemps possible leur filon, avec le soutien de leurs lobbies.  
Quant aux détracteurs du VE,  en qui ils voient un suppôt de l'énergie nucléaire, nous les renvoyons vers les nombreux articles qui montrent que le développement du VE accompagne le recours aux énergies renouvelables pour la recharge des batteries ( hydroélectrique, photovoltaïque ...) .

Jean-Claude LE MAIRE

mercredi 22 juin 2016

Accentuer le soutien financier de l'Etat pour l'achat d'un VE y compris d'occasion ? (Propositions du comité d'évaluation des politiques publiques)

DÉPOSÉ PAR LE COMITÉ D’ÉVALUATION ET DE CONTRÔLE DES POLITIQUES PUBLIQUES sur l’évaluation des politiques publiques de lutte contre la pollution de l’air ET PRÉSENTÉ PAR MM. Jean-Louis ROUMÉGAS et Martial SADDIER Députés

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b. Un soutien au véhicule électrique qui reste faible au regard de son impact sur la pollution locale et de son potentiel de développement
Souvent présenté comme la meilleure solution pour assurer une mobilité propre, le véhicule électrique reste un achat très coûteux, en dépit des aides accordées. Par ailleurs, le bilan environnemental global de ce type de motorisation, de la production au recyclage, doit être nuancé.
• Un véhicule électrique (VE) non polluant à l’usage mais onéreux
Sur leur lieu d’utilisation, les véhicules électriques ont un bilan positif en termes de qualité de l’air. En effet, ils n’émettent aucun polluant à l’échappement, tandis qu’ils permettent de réduire les pollutions dues au freinage ou aux pneus, et ce pour trois raisons : l’absence d’embrayage, le recours au freinage récupératif, qui évite 80 % des freinages en récupérant, grâce à l’accélérateur, l’énergie cinétique, et l’utilisation de pneus à faible résistance.
L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), dans une analyse du cycle de vie des véhicules thermiques et électriques, a d’ailleurs estimé qu’en cas de durcissement des normes européennes sur la qualité de l’air, le second type de motorisation présenterait, dans les grandes villes, un « net avantage » sur son équivalent thermique (114).
L’impact positif du développement des véhicules électriques dans les zones urbaines densément peuplées a été confirmé par une étude prospective réalisée par le cabinet de conseil Aria Technologies. Les modélisations effectuées indiquent qu’un parc roulant composé, en 2020, de 20 % de ces véhicules dans le centre-ville de Rome aurait pour effet de réduire, de manière substantielle, au niveau de la rue, les concentrations de plusieurs polluants : – 34 % pour le NOX, – 33 % pour le monoxyde de carbone, – 29 % pour les PM10 et – 22 % pour les PM2,5 (115).
Le recours à cette technologie se heurte toutefois au prix d’achat des véhicules électriques, qui est extrêmement élevé – soit 30 000 euros en moyenne, la batterie coûtant, à elle seule, environ 10 000 euros. Combiné à une autonomie faible, actuellement limitée à 150 kilomètres avec une seule charge (116), cet élément explique la part très faible occupée par le véhicule électrique dans le marché : en 2015, seuls 22 000 de ces véhicules ont été vendus, ce qui représente moins de 1 % des ventes totales.
La part des immatriculations de véhicules électriques augmente cependant de façon rapide. Sur le premier trimestre 2016, cette part a été multipliée par deux par rapport au même trimestre de 2015 et a atteint 1,2 % (117). En outre, à moyen terme, les deux éléments négatifs que constituent le prix du véhicule électrique et sa faible autonomie devraient progresser dans un sens favorable au consommateur. Les constructeurs ont en effet annoncé la réduction par deux du coût de la batterie d’ici 2020, tandis que l’autonomie des prochains modèles devrait, à l’inverse, doubler d’ici 2017.
Par ailleurs, l’infrastructure nécessaire à l’utilisation du véhicule électrique se développe, grâce au soutien apporté par les collectivités territoriales et l’État – pour ce dernier, via une enveloppe spécifique de 50 millions d’euros au titre du programme d’investissements d’avenir – à l’installation de points de charge : au nombre de 12 000 environ, ceux-ci devraient atteindre les 20 000 en 2017. Les entreprises participent aussi à cet effort, comme EDF, avec le projet de « corridor électrique » sur les autoroutes, ou le programme d’investissement du groupe Bolloré, qui porte sur 16 000 stations de recharge payantes.
De plus, les perspectives offertes par le recyclage de la batterie pourraient conforter le marché du véhicule électrique, en réduisant le coût de cette composante. Les constructeurs envisagent d’employer cet élément comme une unité de stockage d’électricité, afin de renvoyer l’énergie non utilisée dans le réseau ou d’alimenter la consommation domestique. De tels développements exigeront toutefois de mettre en place des dispositifs de charge bidirectionnelle et d’inventer un modèle économique, dans lequel, par exemple, l’électricité réutilisée serait achetée au propriétaire du véhicule.
Enfin, compte tenu de son coût, le véhicule électrique, qui reste stationné 90 % du temps, doit avoir un taux d’utilisation élevé pour devenir rentable. Les solutions d’auto-partage s’avèrent donc particulièrement adaptées pour ce mode de transport et le rendent, pour cette raison même, attractif pour les personnes désireuses d’instaurer un autre type de rapport à l’automobile.
Ces paramètres devraient favoriser la demande en véhicules électriques. Mais la pénétration de ce type de motorisation restera encore faible pendant de longues années. Les scénarios les plus optimistes des constructeurs tablent, en effet, sur une part de marché qui ne représenterait que 10 % des nouvelles immatriculations de véhicules particuliers d’ici 2030.
Les dispositifs d’aide publique sont donc essentiels pour soutenir la filière, jusqu’à ce que la production atteigne un volume critique et que les constructeurs puissent réaliser ainsi des économies d’échelle, qui fassent baisser le coût des véhicules électriques.
Or le soutien public au véhicule électrique, qui est important, n’empêche pas que celui-ci reste, pour de nombreux ménages, un produit de luxe, dont le prix moyen à l’achat est ultra-dissuasif.
Certes, depuis la réforme du bonus-malus de 2015, le cumul maximum du bonus et de la prime à la conversion s’établit à 10 000 euros au bénéfice des acquéreurs de voitures électriques. Mais, au final, ce montant reste très éloigné des 30 000 euros que représente, en moyenne, l’achat d’un véhicule électrique, les 20 000 euros restants n’étant pas à la portée de tous les budgets.
On observera, pour conclure, que les problématiques du véhicule hybride rechargeable sont proches. Il est vrai que celui-ci pollue lorsqu’il est fait usage, sur les trajets les plus longs, du moteur thermique, mais, avec une batterie apportant environ 60 kilomètres d’autonomie, ce type de véhicule permet un usage 100 % électrique, avec zéro émission, en milieu urbain. Le coût moyen d’un tel véhicule – 42 000 euros – est toutefois encore plus élevé que celui des modèles électriques purs, surtout lorsqu’il est rapporté à la prime spécifique de 2 500 euros à destination des acquéreurs de voitures émettant de 21 à 60 grammes de CO2/km, ce qui correspond aux véhicules hybrides n’utilisant pas le gazole.
• Un bilan environnemental global de la filière à nuancer
Le bilan écologique du cycle de vie (de la production au recyclage) des voitures électriques a été peu étudié. En effet, il n’y a pas d’autre évaluation que celle établie par l’ADEME en 2013, qui a déjà été citée. Or cette analyse conduit à nuancer l’impact positif de ce type de motorisation pour deux raisons :
– la contribution de la phase de fabrication au potentiel de changement climatique est significativement plus importante pour le véhicule électrique (69 %) que pour le véhicule thermique (15 %). La production de la batterie représente, à elle seule, 35 % de la contribution du véhicule électrique à l’effet de serre. Cependant, à l’usage, ce type de véhicule permet un gain environnemental certain. Sa contribution au changement climatique est alors estimée à 9 tonnes d’équivalent CO2, contre 22 tonnes pour un véhicule thermique ;
– le potentiel d’acidification atmosphérique du véhicule électrique, c’est-à-dire d’augmentation de la teneur en substances acidifiantes dans la basse atmosphère, à l’origine des pluies acides, est plus élevé que celui du véhicule thermique. Cette différence résulte notamment des émissions de dioxyde de soufre (SO2) provenant de la production du cobalt et du nickel utilisés dans la batterie (118).

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a. Accélérer le renouvellement du parc par des aides plus incitatives
En aucun cas, la limitation de la diéselisation du parc, via des mesures fiscales – un sujet qui, comme on l’a vu, fait débat entre les rapporteurs – ne pourrait, à elle seule, suffire à améliorer la qualité de l’air, compte tenu du temps de renouvellement du parc.
En effet, l’âge moyen de sortie du parc est d’environ quatorze ans pour les véhicules particuliers. On estime par ailleurs que, sur environ 32 millions de véhicules particuliers, 6 millions pourraient être des diesel de plus de dix ans, soit 19 % du parc total. À Paris même, 16 % des voitures pourraient être des diesel immatriculées avant le 1er janvier 1997 (17 % en petite et grande couronnes) (135).
Au vu de ce contexte, l’enjeu premier est bien de retirer de la circulation l’ensemble des véhicules les plus émetteurs, ce qui pourrait être fait en utilisant trois outils.
• Instaurer un bonus-malus « polluants atmosphériques »
Le mécanisme du bonus-malus, qui a permis de lutter contre les émissions de dioxyde de carbone, devrait jouer aussi en faveur de la qualité de l’air, en encourageant la réduction des polluants atmosphériques.
Dans ce but, plutôt que de concevoir un outil complexe dont les conditions d’éligibilité combineraient deux paramètres, le gaz carbonique et les polluants, il serait plus simple d’instaurer, à côté du bonus-malus actuel, centré sur le CO2, un second dispositif, qui combine aide à l’achat d’un véhicule émettant peu de polluants atmosphériques et majoration du prix d’un véhicule en émettant beaucoup. Les deux objectifs – la lutte contre le changement climatique et l’amélioration de qualité de l’air – seraient ainsi traités de manière identique.
Les conditions d’éligibilité du bonus-malus « polluants atmosphériques » seraient fondées sur les critères, qui seront définis par un décret, des véhicules à très faibles et faibles émissions de polluants atmosphériques, mentionnés respectivement aux articles 36 et 37 (ce dernier étant repris à l’article L. 224-7 du code de l’environnement) de la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte. Ces véhicules bénéficieraient donc d’un bonus, tandis que tous les autres seraient « malusés ».
• Instaurer une prime à la casse ciblée
La prime à la casse est un dispositif coûteux. À titre d’illustration, celle mise en place en 2009 a mobilisé, sur deux ans seulement, plus de 1,2 milliard d’euros. Instaurer une prime à la casse dont l’objectif serait de retirer de la circulation toutes les catégories de véhicules polluants rendrait le coût « unitaire » de la réduction des émissions extrêmement élevé.
Il serait donc plus opportun d’instaurer une prime à la casse ciblée sur les véhicules les plus polluants, à savoir les poids-lourds, les véhicules utilitaires légers (VUL) et les flottes d’autocars qui roulent au gazole et dont les seuils d’émission correspondent aux normes Euro les plus anciennes.
• Étendre la prime à la conversion aux véhicules électriques d’occasion
La stratégie pour le développement de la mobilité propre fixe un objectif de 1,9 million de véhicules électriques en 2030 (2,5 millions pour les véhicules hybrides rechargeables). Le marché du véhicule électrique reste cependant un marché émergent, donc fragile. Son développement ne peut, de surcroît, s’appuyer sur la vente de véhicules électriques d’occasion, alors que les premiers d’entre eux, correspondant aux modèles immatriculés en 2010 ou 2011, sont apparus l’année dernière.
En effet, pour plusieurs raisons, qui tiennent notamment aux craintes des acheteurs relatives à la fiabilité des véhicules et à la longévité de la batterie, les véhicules électriques semblent subir une forte décote à la revente. Or, le stockage d’un véhicule invendu étant coûteux, les professionnels hésitent à vendre des modèles dont la valeur résiduelle ne permet pas de prévoir une revente rapide.
Pour lever ce blocage et inciter, dans le même temps, les ménages aux moyens limités à passer au véhicule électrique, la prime à la conversion de 3 700 euros réservée à l’achat d’un véhicule électrique neuf devrait être étendue à l’acquisition d’un véhicule d’occasion ayant cette motorisation. Bien entendu, ce nouvel avantage devrait être conditionné à la reprise d’un vieux véhicule diesel.
Proposition n° 8 : rendre les aides au renouvellement du parc des véhicules routiers plus incitatives :
– créer un bonus-malus centré sur la lutte contre la pollution atmosphérique (NOx et particules) en basant ses critères d’éligibilité sur les niveaux d’émission des polluants de véhicules ;
– instituer une prime à la casse ciblée sur les véhicules très polluants (poids-lourds, véhicules utilitaires légers et flottes d’autocars anciens roulant au diesel) ;
– étendre la prime à la conversion à l’achat de véhicules électriques d’occasion.

mardi 21 juin 2016

NISSAN multiplie les annonces d'innovations après la pile à combustible au biothéanol, la batterie 60 kWh ...

La marque japonaise annonce le développement de la toute première pile à combustible fonctionnant au bioéthanol. Cette technologie oxyde-solide est une première au sein de l’industrie automobile. Cette pile à combustible utilise la technologie solide-oxyde SOFC (Solid-Oxyde Fuel Cell).

Dans un véhicule à pile à combustible, le moteur électrique qui entraîne le véhicule est alimenté par l’énergie produite par cette pile, par réaction chimique. Les systèmes traditionnels nécessitent de faire le plein d’hydrogène directement dans le véhicule. A contrario, la pile à combustible à technologie Nissan e-Bio génère de l’électricité grâce au bioéthanol stocké dans le réservoir de la voiture. Par réaction chimique, de l’hydrogène est généré à partir de ce bioéthanol. Ensuite, c’est l’électrolyse entre l’oxygène de l’air et cet hydrogène qui produit l’électricité qui propulse le véhicule.Avec le bioéthanol, les émissions CO2 sont neutralisées au cours du processus de transformation de la canne à sucre en carburant bio, permettant d’afficher un bilan carbone neutre avec près de zéro émission de CO2.Une telle innovation permet d’afficher une autonomie comparable à celle d’un moteur à essence (environ 600 km). Par ailleurs, les avantages uniques de la conduite électrique sont évidemment présents sur le véhicule à pile à combustible e-Bio. Silence, absence de vibration, accélérations : le conducteur bénéficie du confort et du plaisir de conduite d’un véhicule 100% électrique.

L’objectif, dans le futur, est que la pile à combustible e-Bio devienne accessible et simple d’utilisation. Sous toutes ses formes, le bioéthanol est plus facile et plus sûr à manipuler que nombre d’autres carburants.Par ailleurs, l’infrastructure de distribution du bioéthanol existe déjà; elle est largement développée sur plusieurs continents. Ainsi, la pile à combustible e-Bio dispose dès à présent des infrastructures nécessaires. D’où son potentiel de développement.Les coûts de fonctionnement seront particulièrement bas, comparables à ceux des véhicules 100% électriques actuels. Accessible et facile d’utilisation, la technologie Nissan e-Bio pourrait à l’avenir s’adresser autant aux clients particuliers qu’aux entreprises.
Vers une mobilité sans émission à l’échappement
Poursuivant son double objectif de zéro émission à l’échappement et zéro accident mortel sur les routes, Nissan continue de promouvoir l’électrification et les véhicules intelligents.La technologie de pile à combustible Nissan e-Bio contribue directement à la stratégie Nissan Intelligent Power (Performance Intelligente par Nissan). Cette stratégie vise à générer plus d’efficacité, de performances et de plaisir de conduite, grâce au développement de batteries et de véhicules 100 % électriques tels que la Nissan LEAF, voiture 100% électrique la plus vendue au monde, ou le fourgon compact 100% électrique Nissan e-NV200.Leader mondial de la mobilité 100% électrique, Nissan poursuit ainsi son objectif de rendre accessible la mobilité sans émission à l’échappement. Et ce, en multipliant les sources d’énergie décarbonée, mais également en contribuant directement aux  infrastructures de recharge à travers le monde.


Au 29° Symposium mondial du Véhicule électrique de Montréal annonce de la future batterie de 60 kWh

Poursuivant ses annonces d'innovations, le directeur de NISSAN EV , Kazuo Yasiva a évoqué avec les journalistes la future LEAF 60 KWh qui doublerait l'autonomie actuelle de la LEAF soit 350 à 400 km. 
Présentation du nouveau pack de 60 kWh.

lundi 20 juin 2016

RESEAU DE RECHARGE CORRI-DOOR VOTEZ POUR CHOISIR L’EMPLACEMENT DE LA 200ème BORNE

Sodetrel, société exploitante du réseau de charge rapide Corri-Door, et ChargeMap, spécialiste de la géolocalisation des infrastructures de recharge, s’associent pour une opération inédite dans le monde de la mobilité électrique : l’organisation d’une consultation du grand public pour déterminer l’emplacement de la 200ème borne de charge Corri-Door. Le vote a ouvert lundi 20 juin et se termine le jeudi 30 juin à 18h.   
Le réseau Corri-Door est une initiative lancée par EDF, 4 constructeurs automobiles (Nissan, Renault, BMW et Volkswagen) et Sodetrel pour équiper les principaux axes autoroutiers français en bornes de charge rapide (20 à 30 minutes). Il est financé pour moitié par la Commission européenne. Aujourd’hui, le déploiement des 200 bornes est en phase finale.  
Soucieux d’être à l’écoute des conducteurs de véhicules électriques et de leurs besoins, Sodetrel et ChargeMap lancent aujourd’hui un vote via les réseaux sociaux et auprès de leurs clients, pour déterminer la zone d’emplacement de la dernière borne Corri-Door. Sodetrel a pré-selectionné 4 sites cohérents avec son réseau existant et présentant un intérêt touristique :  
  • Le Puy du Fou, pour un spectacle en famille, entre Angers et la Roche sur Yon, 
  • Dole, ville d'art et d'histoire dans le Jura, pour relier Dijon et Besançon, 
  • Le Château de Guédelon, pour une sortie culturelle en Bourgogne,  
  • Rochefort, sur la route des îles de Ré et d'Oléron.  

Les résultats seront annoncés sur les sites de ChargeMap et Sodetrel Mobilité le 4 juillet. 



A propos de SODETREL  
SODETREL, filiale à 100 % d’EDF SA, est le partenaire des collectivités et des entreprises pour le développement de solutions innovantes de mobilité électrique. SODETREL se positionne en opérateur de service de recharge couvrant la conception, l’installation, l’exploitation et la maintenance des infrastructures de recharge pour véhicules électriques et hybrides rechargeables. SODETREL gère en temps réel plusieurs centaines d’infrastructures de charge et apporte son expertise pour proposer des solutions de recharges intelligentes, fiables et efficaces. SODETREL propose également une solution complète d’autopartage 100 % électrique, incluant l’infrastructure, les véhicules et le système de gestion. Enfin, SODETREL est un des leaders français de la location/maintenance de batteries appliquée aux transports électriques collectifs et à la livraison du dernier kilomètre en ville.  

A propos de ChargeMap  
ChargeMap est un service web et mobile destiné aux conducteurs de voitures électriques. Il leur permet de trouver l’ensemble des bornes pour recharger leur véhicule. Avec plus de 95 000 prises géolocalisées sur le continent et 60 000 utilisateurs, ChargeMap est le service de référence en France et en Europe. De nombreux constructeurs automobiles collaborent avec ChargeMap (Nissan, KIA, Mitsubishi, BMW, etc) pour présenter les bornes de recharges à leurs clients et faciliter l’adoption des voitures électriques.   

dimanche 19 juin 2016

Tesla Model S , et en plus insubmersible !

Le virage électrique du PDG de Volkswagen : "l’Europe doit montrer la voie en matière de mobilité électrique"


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Le Groupe Volkswagen souhaite que les entreprises industrielles et les décideurs politiques coopèrent plus étroitement sur l’avenir de la mobilité dans l’Union Européenne. « L’Europe doit prendre le leadership technologique dans les secteurs d’avenir de l’industrie automobile et coopérer avec les décideurs politiques afin de mettre en place les conditions cadres nécessaires », a expliqué Matthias Müller, Président du Directoire du Groupe, lors de la traditionnelle réception du nouvel an organisée par l’entreprise à Bruxelles.
Qu’il s’agisse de digitalisation, de conduite autonome ou de mobilité électrique, l’Europe doit montrer la voie « en termes d’infrastructures et de cadre législatif adapté », a expliqué Matthias Müller aux nombreux invités d’honneur et aux parlementaires de l’Union Européenne. « Nous ne devons pas laisser cet enjeu à la Silicon Valley. »
Le Groupe Volkswagen souhaite que les décideurs politiques et l’industrie automobile coopèrent plus étroitement dans le domaine de la transformation digitale et de la mobilité électrique. « Les efforts mis en oeuvre par notre industrie seule ne suffiront pas. Nous devons travailler ensemble pour faire en sorte que l’Europe reste innovante et compétitive en tant que pôle industriel dans un monde en perpétuelle évolution, a insisté Matthias Müller. Une véritable percée pour la mobilité électrique ne sera atteinte que si les politiques, la société et les autorités travaillent ensemble de manière plus étroite. Il a mentionné le manque d’infrastructures pour exemple : l’Europe a désespérément besoin d’un vaste réseau de bornes de recharge rapide de 150 kW. La confiance des clients dans l’électromobilité n’augmentera qu’en présence « d’infrastructures visibles et opérationnelles », a déclaré Müller convaincu.
Le Président du Directoire a promis que Volkswagen se concentrerait « plus que jamais » sur le développement durable, et que cela inclurait les produits, la stratégie et la direction de l’entreprise. Il présentera, cet été, la nouvelle Stratégie 2025 du Groupe. Les marques de l’entreprise vont notamment lancer une vingtaine de modèles électriques ou hybrides rechargeables d’ici à 2020, a annoncé le Président du Directoire.
Mathias Müller est ensuite revenu sur la question des émissions de ces dernières semaines. « Nous utilisons la crise actuelle pour réaligner fondamentalement la structure du Groupe, a-t-il expliqué aux parlementaires européens réunis à Bruxelles. Je crois fortement que nous avons maintenant la chance de construire un Volkswagen nouveau et meilleur ».
Le Président du Directoire a insisté sur le fait que le plus grand constructeur automobile européen ferait dorénavant vérifier et certifier les taux d’émissions de ses véhicules par des inspecteurs indépendants et extérieurs. Les véhicules de la société seront également testés de manière aléatoire en conditions de conduite réelles. « Nous espérons que cela nous aidera à regagner la confiance des clients », a-t-il expliqué.
« Les écarts constatés dans l’ensemble de l’industrie entre les résultats des tests officiels et les valeurs de consommation réelles ne sont plus acceptés et acceptables, a-t-il ajouté. Nous devons repartir sur de nouvelles bases. »
Le Président du Directoire a indiqué que les solutions techniques avaient été approuvées pour les 8,5 millions de véhicules concernés dans l’Union Européenne. Les modifications débuteront cette semaine. « Les clients peuvent compter sur Volkswagen, a insisté Mathias Müller à Bruxelles. Nous gérerons le rappel de la manière la plus pratique et conviviale pour tous. »
Le Groupe Volkswagen comprend 12 marques provenant de sept pays européens. Volkswagen emploie plus de 440 000 salariés dans 72 sites en Europe. Le Groupe est le plus grand investisseur industriel dans de nombreux pays de l’Union Européenne. Mathias Müller a insisté sur le fait que Volkswagen reste fidèle à l’Europe en tant que lieu de développement et de production. « Volkswagen croit en l’Europe, a-t-il expliqué. Je considère qu’il est de notre devoir et du mien de faire en sorte que l’Europe puisse à nouveau faire confiance à Volkswagen. »

samedi 18 juin 2016

Rendre son vélo électrique par un simple troc ... de la roue avant.


Depuis quelques années, une nouvelle génération de vélos a vu le jour. Électriques, connectés, intelligents, ils facilitent de plus en plus nos déplacements. Il est maintenant aussi possible de mettre à jour son ancien modèle à l’aide de roues motorisées comme la GeoOrbital Wheel par exemple. La voici ici en vidéo. (Futura Science )

Projet de décret relatif aux infrastructures de recharge pour véhicules électriques , où en est-on ?

Le projet de décret (voir article de Mars 2016) a été transmis à la commission européenne pour avis et observations éventuelles le 15 mars 2016 car, conformément à la directive (UE) 2015/1535, les États membres doivent informer la Commission de tout projet de règle technique avant son adoption. À partir de la date de notification du projet, une période de statu quo de trois mois  débute – au cours de laquelle l'État membre, auteur de la notification, ne peut pas adopter la règle technique en question – permettant à la Commission et aux autres États membres d'examiner le texte notifié et de répondre de façon appropriée.

La période de statu quo s'est achevée le 16 juin, la publication du décret ne saurait donc tarder.

Extraits du document de la CE
  • 5. Titre Décret relatif aux infrastructures de recharge pour véhicules électriques et portant diverses mesures réglementaires de transposition de la directive 2014/94/UE du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2014 sur le déploiement d'une infrastructure pour carburants alternatifs 
  • 6. Produits concernés Les aménageurs et opérateurs publics et privés d'infrastructures de recharge pour véhicules électriques, les opérateurs de mobilité, les installateurs d'infrastructures de recharge pour véhicules électriques, les gestionnaires d'une plate-forme d’interopérabilité, les fabricants de bornes de recharge et de dispositifs de connexion entre un véhicule électrique et un point de recharge 
  • 7. Notification en vertu d'une autre loi
  • 8. Menu principal:  Le présent projet de décret spécifie les exigences requises pour la configuration des points de recharge pour véhicules électriques, les dispositions relatives à la gestion de l’énergie et notamment ce qui concerne la charge intelligente, l’itinérance de la recharge, les dispositions relatives aux plates-formes d’intéropérabilité, à l’accès et au paiement de la recharge ainsi que les dispositions relatives à l’installation et à la maintenance des infrastructures. 
  • 9. Bref exposé des motifs:
 Le présent projet de décret vise à uniformiser dans un texte unique l'ensemble des dispositions applicables en France relatives aux infrastructures de recharge pour véhicules électriques et intègre formellement diverses mesures réglementaires issues de la directive 2014/94/UE du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2014 sur le déploiement d'une infrastructure pour carburants alternatifs. 
  • Titre I : L'article 1 exclut du champ d'application les dispositifs sans fil ou à induction et les dispositifs d'échange de batterie, les infrastructures dévolues exclusivement à la recharge des autobus et des autocars, ainsi que des Page 2 sur 4 EUROPEAN COMMISSION GROWTH DIRECTORATE-GENERAL Single Market for goods Prevention of Technical Barriers véhicules de type L dont la puissance maximale de recharge ne dépasse pas 2 kW, dans la mesure où aucune spécification technique n'est à ce jour prévue dans la directive. La définition du point de recharge ouvert au public (article 2 – 9°) est complétée par une précision sur la nature des points de recharge qui ne sont pas considérés comme ouverts au public. 
  • Titre II 

  1. L'article 4 impose d'équiper chaque station de recharge normale ouverte au public au minimum d'un socle de prise de courant de type E normalisé, afin d'assurer l’universalité de la charge notamment pour les véhicules électriques légers, les véhicules électriques d'ancienne génération, les véhicules hybrides rechargeables, en cohérence avec le considérant 33 de la directive. Egalement en cohérence avec le considérant 33 et afin de permettre un accès égal aux bornes de recharge rapide aux véhicules qui étaient déjà en circulation avant l'entrée en vigueur du présent texte ainsi qu’à ceux actuellement commercialisés, 
  2. l’article 5 impose un triple standard pour la recharge rapide dans les infrastructures ouvertes au public : type 2 (en courant alternatif), Combo2 et CHAdeMO (en courant continu), comme cela est recommandé dans le Livre Vert et déjà appliqué par les collectivités territoriales et par les opérateurs de réseaux bénéficiant des dispositions de la loi n° 2014-877 du 4 août 2014. L'obligation de la présence d'un connecteur CHAdeMO est applicable pour les infrastructures installées ou remplacées jusqu'au 31 décembre 2024. Afin d’éviter des surcoûts importants dans l’adaptation des produits et une charge économiquement insupportable, le texte permet une flexibilité dans la façon de mettre en œuvre ce triple standard, en permettant de l’offrir par une ou des solution alternative(s), sur la même station, à proximité immédiate du point de recharge concerné. Cette disposition permet en outre de charger plus d’un véhicule à la fois, augmentant par là-même l’accessibilité effective du public à la recharge rapide. L'obligation du triple standard ne s'applique pas dans les lieux non ouverts au public. Le principe défendu est de ne pas imposer des surcoûts économiquement déraisonnables en obligeant de déployer des composants qui n'auraient pas vocation à être utilisés du fait des caractéristiques des véhicules en service dans ces lieux non accessibles au public. La définition restrictive des infrastructures non ouvertes au public limitera, de fait, la portée de cette mesure. 
  • Titre III Les dispositions du titre III relatives à la gestion de l’énergie seront complétées par arrêté du ministre de l’énergie. 
  • Titre IV Ce titre traite de l’itinérance de la recharge, de l’accès aux informations relatives aux caractéristiques, à la localisation et à la disponibilité des points de recharge ouverts au public et de l’interopérabilité nécessaire entre les différents opérateurs, ainsi que des moyens pour y parvenir. Ces dispositions sont déjà en vigueur sur le territoire national. 
  • Titre V Les dispositions ne découlent pas directement de la directive mais résultent de retours d'expérience et sont conformes aux exigences de sécurité en vigueur au niveau national. 
  • 10. Documents de Référence - Textes de base Références aux textes de référence: - Arrêté du 15 juillet 2014 relatif à l’approbation du cahier des charges « Déploiement d’infrastructures de recharge pour les véhicules hybrides et électriques – édition juin 2014 » - Loi n°2014-877 du 4 août 2014 facilitant le déploiement d’un réseau d’infrastructures de recharge de véhicules électriques sur l’espace public - Décret n°2014-1313 du 31 octobre 2014 pris pour l’application de la loi n°2014-877 du 4 août 2014 - Dispositif d’aide du Programme Véhicule du futur (édition Juillet 2014) relatif au déploiement d’infrastructures de recharge pour les véhicules hybrides et électriques Page 3 sur 4 EUROPEAN COMMISSION GROWTH DIRECTORATE-GENERAL Single Market for goods Prevention of Technical Barriers - Annexe 5 (du dispositif supra) relative aux recommandations pour la conception et l’aménagement de l’infrastructure de recharge - Mise à jour du volet technique du Livre vert sur les infrastructures de recharge ouvertes au public pour les véhicules « décarbonés » 
  • 11. Invocation de la procédure d'urgence Non 
  • 12. Motifs justifiant le recours à la procédure d'urgence
  • 13. Confidentialité : Non 
  • 14. Mesures fiscales : Non 
  • 15. évaluation d'impact
  • 16. Aspects OTC et SPS Aspect OTC : NON - Le projet n’a pas un effet notable sur le commerce international. Aspect SPS Non - Le projet n’est pas une mesure sanitaire ou phytosanitaire. ********** 



vendredi 17 juin 2016

Model X, deuxième étage de la fusée Tesla ( Le Monde 17 juin 2016)

Cliquer sur l'image pour accéder à l'article du Monde.
Depuis 2012, Tesla a commercialisé un peu plus de 100 000 voitures. C'est peu au regard des objectifs que se fixe la marque américaine, qui veut atteindre une production annuelle de 500 000 unités d'ici à 2018, mais cela aura été suffisant pour conférer une aura mondiale à ce constructeur de modèles électriques qui veut se poster à l'avant-garde du luxe automobile. Le Model S, jusqu'alors unique modèle de la gamme, est une berline ; à la firme californienne, il manquait un SUV, catégorie dont les ventes en Europe sont deux fois et demie plus importantes sur le segment. C'est chose faite avec le Model X, tout juste commercialisé aux Etats-Unis et dont les ventes débuteront en France le mois prochain.
Accélérations dantesques
Cette voiture – véritable arlésienne, présentée avec plus de deux années de retard – n'a pas renoncé à ce qui fait le sel de la marque. Un design en décalage, des accélérations spectaculaires, la possibilité d'enrichir à distance le contenu technologique du véhicule, tel un smartphone, et un tarif clairement élitiste (à partir de 90 600  euros, prime écologique de 6 300  euros déduite).
Le Model X n'a rien de tapageur. Alors que les autres SUV montrent les dents, tous chromes dehors, la nouvelle Tesla adopte un style épuré avec une élégante calandre pincée qui lui permet de gagner en aérodynamique. 
.../...

jeudi 16 juin 2016

PARI RÉUSSI POUR LE BUS ÉLECTRIQUE DE 12M À AUTONOMIE ILLIMITÉE


La solution innovante « WATT system » de PVI testée par Transdev pour l’Aéroport Nice Côte d’Azur : bilan d’une expérimentation inédite ! 



C’est un bilan très positif qu’ont partagé les protagonistes de l’expérimentation inédite en France du premier bus électrique à autonomie illimitée, équipé de la technologie WATT system de PVI et exploité par Transdev sur l’Aéroport Nice Côte d’Azur.
Au terme de 18 mois d’expérimentation, le bus électrique de 12m de PVI aura transporté plus de 65 000 passagers sur plus de 12 000 km et permis une économie 4400 litres de carburant.
Un vrai succès tant sur le plan énergétique, économique qu’environnemental.
Ce projet, en partie, financé par l’ADEME, confirme la faisabilité d’une telle opération partout en France et le savoir-faire d’un acteur incontournable des solutions de transports électriques.

mercredi 15 juin 2016

Les voitures électriques envahissent les milieux ruraux ( TF1 )


Aujourd’hui, une voiture électrique sur deux est vendue à la campagne. Matthieu Richard en possède une depuis deux ans et effectue chaque jour 100 kilomètres au milieu des champs. Il recharge son véhicule dans son propre garage grâce à l’installation d’une borne. Certains villages investissent également dans ce genre d’équipement. L’énergie est locale et gratuite pour les usagers.

mardi 14 juin 2016

Après la Silicon Valley, Renault poursuit sa stratégie d’innovation en créant un Open Innovation Lab en Israël. Il est destiné à promouvoir le véhicule électrique et favoriser la créativité autour de la mobilité de demain.


L’Alliance a sélectionné Israël qui se situe dans le top 5 des écosystèmes favorables pour les start-up, et qui incluent notamment des structures de recherche universitaires tout aussi reconnues. L’Open Innovation Lab a été inauguré à Tel-Aviv, en Israël. Ce lieu de créativité s’installe au cœur de la Porter School of Environmental Studies, célèbre University de technologie de Tel-Aviv. 
Le Lab œuvrera sur les thématiques du véhicule électrique, de l’après-vente et de la cyber securité. La création d’Open Innovation Labs fait partie de la culture et de la stratégie d’innovation de L’Alliance Renault-Nissan. Ce laboratoire d’innovation est le fruit de la collaboration entre Renault, dans le cadre de l’Alliance Renault-Nissan, Carasso Motors (importateur Renault en Israël) et The Institute of Innovation in Transportation de Tel-Aviv.

Le développement des voitures électriques aidera à fermer les centrales nucléaires ? - vidéo Dailymotion

lundi 13 juin 2016

Marco Mattiacci, ancien directeur de Ferrari, rejoint la start-up Faraday Future (véhicules électriques)

Marco Mattiacci  assumera le rôle de Responsable de la marque FARADAY et des ventes manageant tous les aspects de l'image de marque, le marketing, communications, la distribution, les ventes, et de l'expérience utilisateur / client. Marco siégera également aux comités stratégie, produits, conception, et de ressources humaines.
Mattiacci, originaire de Rome, a occupé des postes exécutifs internationaux dans l'automobile et industrie du sport automobile pour les 20 dernières années. Il a servi en tant que président-directeur général de Ferrari North Amérique de 2010 à 2014; sous sa direction, Ferrari a presque doublé son chiffre d'affaires dans le Nord et le Sud les marchés américains.
Avant cela, Mattiacci servi en tant que président-directeur général de Ferrari Asie-Pacifique 2006-2010.
Mattiacci apportera son expertise et la connaissance de l'industrie automobile chinoise à Faraday avenir - un atout précieux pour FF, comme aux États-Unis et la Chine devraient être les principaux marchés pour la compagnie.
Plus récemment, Mattiacci servi comme directeur général et directeur de l'équipe de la Scuderia Ferrari Formule 1 de l'équipe de course. 
Leeco, partenaire stratégique de Faraday Future, a félicité FF de joindre Marco  à l'équipe.
"M. Mattiacci est l'un des plus exceptionnels cadres dans l'industrie automobile aujourd'hui. Son
nouveau rendez-vous à Faraday Future parle à la capacité de la société à attirer le talent et la popularité d'une approche futuriste à la mobilité ", a déclaré Ding Lei, co-fondateur, vice-président mondial et directeur général de Super Ecosystem Electric Leeco (de SEE)plan. 

Faraday Future est une société de mobilité de pointe centrée sur l'utilisateur dont le siège social dans la Silicon Valley en Californie du Sud. Notre équipe mondiale exploite les talents de grands chercheurs et créateurs passionnés de la technologie et de l'industrie automobile des véhicules électriques.

COMMISSION D’ENRICHISSEMENT DE LA LANGUE FRANÇAISE : Vocabulaire de l’automobile (liste de termes, expressions et définitions adoptés)

·         Assurance au kilomètre                 Domaine : Assurance-Automobile.          
o    Définition : Contrat d’assurance d’un véhicule dont la prime est ajustée en fonction du nombre de kilomètres parcourus durant une période donnée.
o    Équivalent étranger : pay-as-you-drive (PAYD), pay-as-you-drive insurance, PAYD insurance. 
·         Multimarquage, n.m.                    Domaine : Automobile-Économie et gestion d’entreprise.
o    Définition : Stratégie d’entreprise qui consiste à concevoir et à commercialiser un véhicule sous plusieurs marques, chaque marque assurant la différenciation des véhicules par des modifications d’aspect. Voir aussi : remarquage.
o    Équivalent étranger : crossbadging. 
·         Remarquage, n.m.                        Domaine : Automobile-Économie et gestion d’entreprise.
o    Définition : Stratégie d’entreprise qui consiste à commercialiser sous une marque différente un véhicule proposé jusqu’alors à la vente sous une autre marque. Voir aussi : multimarquage.
o    Equivalent étranger : badge engineering, rebadging. 
·         Suspension anticipative                Domaine : Automobile.
o    Définition : Système qui adapte en permanence les réglages de la suspension grâce à l’évaluation, par des capteurs, du relief de la chaussée en avant du véhicule. Note : « Magic body control », qui est un nom de marque, ne doit pas être employé. Voir aussi : suspension adaptative.
o    Équivalent étranger : -
·         Système d’aide à la conduite         Domaine : Automobile.
o    Définition : Système embarqué d’assistance et d’information destiné à faciliter la conduite du véhicule et à la rendre plus sûre. Note : On trouve aussi le terme « système avancé d’aide à la conduite ». Voir aussi : avertisseur de sortie involontaire de voie, surveillance des angles morts.
o    Équivalent étranger : advanced driver assistance system (ADAS). 
·         Véhicule autonome                          Domaine : Automobile.
o    Définition : Véhicule connecté qui, une fois programmé, se déplace sur la voie publique de façon automatique, sans intervention de ses utilisateurs. Voir aussi : véhicule connecté, voiturier automatique.
o    Équivalent étranger : autonomous vehicle, self-driving vehicle. 
·         Véhicule connecté                             Domaine : Automobile.
o    Définition : Véhicule automobile doté de technologies lui permettant d’échanger en continu des données avec son environnement. Note : Un véhicule connecté peut échanger des données avec des centres de services automobiles spécialisés, avec des systèmes de géolocalisation, avec d’autres véhicules ou encore avec divers dispositifs de l’infrastructure routière. Voir aussi : véhicule autonome.
o    Équivalent étranger : connected vehicle. 

jeudi 9 juin 2016

Easytrip – Alphabet : un projet commun pour soutenir le développement des Flottes de véhicules électriques et hybrides rechargeables.

Parallèlement au développement de ses partenariats avec les grands constructeurs automobiles, Easytrip, spécialiste des services à la mobilité routière et leader sur le marché de l’électromobilité poursuit son expansion et s’associe à Alphabet, un des principaux acteurs de la location longue durée (LLD) inscrit dans une politique forte de développement durable.
Ce partenariat permet à Easytrip de déployer sa nouvelle offre KiWhi Pass® dédiée aux Flottes de véhicules 100% électriques et hybrides rechargeables. Cette offre est très simple pour le client : elle s’appuie sur un modèle identique à celui des cartes carburant. Elle facilite également la vie des gestionnaires de flottes : suivi des transactions, une seule facture, etc. Grâce à Easytrip, Alphabet peut proposer un service de recharge sur les infrastructures privées et publiques qui se développent en ce moment en France. 
Ceci est de nature à lever les freins liés à la recharge.
« Nous sommes très heureux de ce nouveau partenariat car nous avons la volonté de nous associer aux meilleurs dans leur domaine. Alphabet a su anticiper, tenir compte des nouveaux comportements et développer une solution globale pour le déploiement des véhicules 100% électriques au sein des flottes d’entreprises. Comme Easytrip, Alphabet propose de nombreux services pour faciliter la vie des utilisateurs et lever les freins à l’adoption des véhicules électriques. Le choix de la carte KiWhi Pass® n’est pas anodin : c’est une solution simple, efficace et abordable pour les gestionnaires de flottes et très utile pour les utilisateurs. En effet, ils peuvent avec une seule carte interopérable se recharger en toute facilité sur des réseaux de bornes de recharge différents qu'ils soient publics ou privés.
Notre expérience, notre importante diffusion, le maillage de notre réseau en France et en Europe en croissance sont de vrais atouts pour attirer de nouveaux clients professionnels et particuliers vers les véhicules électriques », précise Claude MULLER, Directeur Général France d’Easytrip.
Alphabet devient ainsi le premier loueur longue durée à proposer une solution complète, baptisée AlphaElectric, permettant d’intégrer facilement des véhicules 100% électriques dans les flottes d’entreprise. Cette offre permet aux clients de bénéficier d’un accompagnement qui inclut un audit de leur parc (pour en définir le potentiel d’électrification), le choix des véhicules, l’installation de bornes de recharge et la mise à disposition de services spécifiques comme un véhicule thermique à la demande et/ou une carte d’accès et de paiement aux bornes de recharge. Avec AlphaElectric, les freins habituellement rencontrés tombent un à un ! La mobilité électrique se démocratise et les entreprises franchissent le pas. Ainsi, En 2015, Alphabet a représenté 40% des immatriculations LLD de véhicules électriques.
Jean-Sébastien DURAND, Directeur Commercial et Marketing d’Alphabet précise :
« Alphabet est reconnu aujourd’hui comme LE loueur qui a su comprendre l’enjeu de la mobilité électrique pour les entreprises en déployant une solution unique et très complète. Les réponses que nous proposons à nos clients sont toujours conçues sur-mesure de façon à prendre en compte l’ensemble de leurs contraintes en termes de déplacements. Pour une entreprise, le fait d’électrifier tout ou partie de sa flotte s’inscrit souvent dans un projet de grande ampleur, très impliquant, et nous sommes fiers d’y participer avec AlphaElectric ! ».
St-Quentin, le 9 juin 2016
• A propos d’Alphabet :
Leader des solutions de mobilité en Europe et en Australie, Alphabet accompagne et conseille les entreprises pour la mise en oeuvre de solutions de mobilité économiques et durables.
Fondé en 1997 en tant que division du BMW Group, Alphabet dispose aujourd’hui d’une expertise reconnue en matière de gestion de flotte et de location longue durée, à l’échelle locale et internationale. Au-delà du conseil et du financement, Alphabet propose des produits et des services innovants et sur-mesure permettant de répondre précisément aux besoins des entreprises pour la gestion de leur flotte.
Aujourd’hui, Alphabet gère un portefeuille de plus de 600 000 véhicules de toutes marques pour ses clients et occupe la 4ème place sur le marché de la location longue durée. Fort de son expertise et maitrisant parfaitement les nouvelles technologies, Alphabet est un pionnier de la création de solutions de mobilité innovantes, comme AlphaElectric, une solution complète pour l’intégration de véhicules électriques dans la flotte des entreprises, ou AlphaCity, une offre d’autopartage spécialement conçue pour les entreprises.
Alphabet est présent dans 18 pays et son siège est à Munich, en Allemagne.
• A propos d’Easytrip France :
Easytrip, spécialiste des services à la mobilité routière en France, conçoit et commercialise le seul bouquet de services, à destination des professionnels et des particuliers, utilisateurs de véhicules jusqu’à 3,5T.
Easytrip propose des solutions « à la carte » pour faciliter les déplacements urbains, routiers et autoroutiers et en optimiser leur gestion :
• carte d’accès et de paiement aux bornes de recharge : KiWhi Pass® by Easytrip ;
• badge Liber-t péage et parking ;
• cartes carburants.
Déjà leader dans les services à l’électromobilité avec KiWhi Pass®, Easytrip a pour projet de devenir un acteur incontournable sur le marché des services à la mobilité routière, en déployant le plus large bouquet de services générateur de valeur ajoutée et de sérénité pour les clients.
Easytrip est filiale du groupe Egis, un groupe international de conseil, d’ingénierie, de montage de projets, d’exploitation et de services, adossé à la Caisse des Dépôts.
Easytrip est présidée par Emmanuel MICHAUX et dirigée par Claude MULLER en France.
Données-clés Easytrip France 2016 :
Création en juillet 2014 - 20 collaborateurs
50 000 badges Liber-t utilisables sur toutes les autoroutes et dans 400 parkings en France 1 000 cartes carburant Easytrip utilisables dans 3 000 stations des réseaux Intermarché et Shell 22 000 cartes KiWhi Pass® by Easytrip, avec un réseau d’acceptabilité en forte croissance en France avec 2 000 points de recharge, dont plus de 500 points de recharge rapide accessibles et bientôt en Europe avec 20 000 points
de charge.
La solution KiWhi Pass® est embarquée dans tous les grands projets de l’ADEME.
Octobre 2015 : arrivée de Claude MULLER au poste de Directeur Général France.