dimanche 29 novembre 2015

Participation de Renault-Nissan à la COP 21

vendredi 27 novembre 2015

Un nouveau prototype de batterie ions sodium plein de promesses

Paris, 27 novembre 2015

Après deux ans de recherche, une équipe française, impliquant principalement des chercheurs du CNRS et du CEA, au sein du réseau RS2E (Réseau sur le stockage électrochimique de l'énergie1) vient de mettre au point une technologie offrant une alternative aux batteries lithium-ion dans certains secteurs. Ces chercheurs ont développé la première batterie utilisant des ions sodium au format « 18650 », un format industriel standard. Son principal avantage est d'utiliser un élément beaucoup plus abondant et moins coûteux que le lithium. Dotée de performances comparables aux batteries lithium-ion, cette nouvelle technologie intéresse déjà les industriels. Elle pourrait à l'avenir permettre le stockage d'énergies renouvelables.

L'idée d'employer du sodium dans les batteries remonte aux années 80. Elle avait été écartée au profit du lithium très rapidement utilisé dans les batteries équipant aujourd'hui les appareils électroniques portatifs comme les tablettes et les ordinateurs portables, mais aussi les véhicules électriques. Seul problème : le lithium est peu abondant sur notre planète. Des équipes du réseau RS2E porté par le CNRS se sont donc tournées vers le sodium, mille fois plus abondant. S'inspirant des batteries lithium-ion, elles ont conçu des batteries sodium-ion dans lesquelles des ions sodium transitent d'une électrode à l'autre dans un milieu liquide, au fil des cycles de charge et de décharge. 


La première étape a consisté à trouver la « recette » idéale de l'électrode positive (cathode) de cette batterie. Elle a principalement impliqué six laboratoires du réseau RS2E (voir liste ci-dessous), tous réunis autour du même objectif : identifier la composition adéquate de cette électrode principalement constituée de sodium. La mise au point d'un prototype a été confiée au CEA, membre du RS2E. Seulement six mois ont été nécessaires pour mettre au point le premier prototype de batteries sodium-ion au format « 18650 », celui des batteries lithium-ion actuellement commercialisées, un cylindre de 1,8 cm de diamètre sur 6,5 cm de hauteur. Cela devrait permettre un transfert facilité au sein des usines de fabrication actuelles. Plusieurs laboratoires internationaux travaillent également sur cette technologie mais aucun n'a aujourd'hui annoncé la réalisation de prototype de ce format.



Cette deuxième étape a permis de passer d'une échelle « laboratoire » (synthèse de plusieurs grammes du matériau formant la cathode) à une échelle « pré-industrielle » (synthèse d'un kilogramme). Elle a rendu possible la fabrication de cellules produisant une puissance inégalée pour ce type de batteries. Cette nouvelle technologie obtient des performances encourageantes. Sa densité d'énergie (la quantité d'électricité que l'on peut stocker par kilogramme de batterie) atteint 90Wh/kg, un chiffre comparable à celui des batteries lithium-ion à leur début. Quant à sa durée de vie, exprimée en nombre maximum de cycles de charge et de décharge sans perte significative de performance, elle est de plus de 2 000 cycles. Surtout, cette batterie est capable à la fois de se charger très rapidement et de restituer son énergie très vite. Son principal atout reste qu'elle s'affranchit du lithium, un élément dont les ressources sont très localisées sur Terre, contrairement au sodium. L'autre avantage est financier : compte tenu de son abondance, utiliser du sodium pourrait permettre de produire des batteries moins coûteuses.



L'ensemble de ces travaux a fait l'objet de plusieurs publications et brevets déposés par le CNRS et le CEA. Il a bénéficié des soutiens notamment du ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, du CNRS, du CEA, de l'ANR (Agence nationale de la recherche) et de la DGA (Direction générale de l'armement).



Compte tenu de la similitude des process industriels avec les batteries lithium, cette découverte intéresse d'ores et déjà les industriels, notamment ceux appartenant au réseau RS2E. La prochaine étape est d'optimiser et de fiabiliser les procédés en vue d'un futur déploiement industriel. 



Le Sodium, un nouvel avenir pour les batteries ! par CNRS
Huit laboratoires et entités impliqués

•    Six laboratoires du réseau RS2E

-    Institut de chimie de la matière condensée de Bordeaux (CNRS)
-    Laboratoire réactivité et chimie des solides (CNRS/Université de Picardie Jules Verne)
-    Centre interuniversitaire de recherche et d'ingénierie des matériaux (CNRS/Université de Toulouse III - Paul Sabatier/INP Toulouse) 
-    Laboratoire « Chimie du solide et de l'énergie » (CNRS/UPMC/Collège de France)
-    Institut Charles Gerhardt Montpellier (CNRS/Université de Montpellier/ENSC Montpellier) 
-    Institut de sciences des matériaux de Mulhouse (CNRS/Université de Haute Alsace) 
•    Rosa Palacin, chercheuse à l'ICMAB (Institut des sciences des matériaux de Barcelone) a contribué, aux côtés de ces six laboratoires, à l'élaboration du milieu liquide (électrolyte) de la batterie.  

Notes :

1Lancé en 2011 à l'initiative du CNRS et du ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ce réseau est co-dirigé par Jean-Marie Tarascon, aujourd'hui professeur au Collège de France, et Patrice Simon, professeur à l'université de Toulouse III - Paul Sabatier.


Arrivée imminente des premières voitures électriques dans des établissements sociaux du Gers.

Revoir l'article sur IME Mathalin
Réunions d'information et essais de voitures électriques initiés par  "Le VE je le veux" et la concession Nissan d'Auch auprès des responsables d'établissements sociaux du gers ont suscité un intérêt qui se traduit par les premières acquisitions de VE. 

Après l'IME Mathalin d'Auch, qui vient de s'équiper d'une Zoé Renault, c'est au tour de l'ITEP Philippe Monello à Jegun, etablissement de l'ADSEA du Gers, de commander la première Leaf Nissan de son important parc automobile. 
Fortement impliqué dans le programme de lutte contre les effets de serre, puisque les 5.000 m² du chateau de Lescout sont dorénavant chauffés par une batterie de quatre chaudières à granulés, le directeur Pascal MERCIER nous explique les motivations qui le conduisent à un tel choix. 


Il est remarquable de constater qu' au delà de l'intérêt économique, certes non négligeable en terme d'économie budgétaires, les personnels éducatifs voient à travers l'utilisation de la voiture électrique un support éducatif intéressant pour sensibiliser les jeunes accueillis dans l'établissement aux problèmatiques environnementales. 
C'est ce qu' Edouard SCHMIDT, chef de service, souligne également dans son témoignage.



En cette période d'ardentes négociations pour la préservation du climat dans le cadre de la COP 21, ces acquisitions sont de bonne augure pour la prise de conscience de l'intérêt que représente le recours à la mobilité électrique dans le milieu rural. 

Jean Claude LE MAIRE 


France, Espagne et Portugal, ensemble face au défi mondial de la Mobilité électrique

samedi 21 novembre 2015

Déploiement de bornes rapides dans les régions: Interpellez les candidats aux élections régionales.

Les 6 et 13 Décembre 2,015 nous élirons les Conseillers Régionaux. Les Nouvelles Compétences de la Région en font  l'Autorité organisatrice de l'intégralité de la mobilité interurbaine et coordinatrice pour le tourisme. Elle élabore  un Schéma   régional  d'aménagement, de Développement Durable et d'Egalité des Territoires, dans Lequel l'implantation des bornes de recharge rapide nécessaires à la mobilité à l'échelon régional et interrégional doit être prise en compte. 
Pour ce faire, "Le VE Je le veux" vous propose un modèle de courrier à expédier aux Candidats aux élections Régionales afin de connaitre Leurs intentions en matière de mobilité électrique.
 Cliquer pour accéder au modèle de courrier

mardi 17 novembre 2015

En moyenne, un véhicule électrique émet 50% moins de Gaz à Effet de Serre (GES) qu’une voiture similaire thermique


La vidéo compare deux automobiles similaires, une avec un moteur à combustion interne (thermique) et l’autre, un véhicule électrique (une Nissan LEAF, 2015 ou moins).  On a cumulé toutes les émission de GES (en tonnes) sur le cycle de vie des véhicules.
Fabrication des véhicules:
  • Thermique: 7 t
  • Électrique: 8 t
Sur la route:
  • Thermique: 50 t
  • Électrique: 20 t
Recyclage en fin de vie:
  • Thermique: 1 t
  • Électrique: 1 t
 NOTE: La batterie peut-être recyclée ou réutilisée.

Total
Thermique: 58 t
Électrique: 29 t

cf sources : article d'origine de l' "Union of scientifics concerned".


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Retour en image sur le France Electrique Tour 2015



Premier tour de France en véhicules électriques organisé par TVE avec le soutien de ERDF, Nissan, le SYDEV, la région Bertagne, Morbihan Energies, le Département de Vendée et Design Werk.
C'est une innovation dans le domaine du véhicule électrique destinée à promouvoir la mobilité durable dans son ensemble, le véhicule électrique en particulier mais aussi les infrastructures de recharge accélérée et rapide implantées ainsi que leur inter-opérabilité.
La 1ère édition a eu lieu du 5 au 8 Octobre 2015 sur un beau parcours d'environ 1300 km.

mercredi 11 novembre 2015

Plan de mobilité de la Ville de Paris : La capitale va installer sa 1ère station de rechargement hydrogène

Enjeu de santé publique, la lutte contre la pollution de l’air est une priorité de la Ville de Paris. Dans ce cadre, la capitale innove et imagine l’avenir pour sa flotte de véhicules utilitaires légers : elle attribue au Groupement Idex-McPhy Energy l’installation et la gestion de sa station de rechargement hydrogène qui sera installée à Ivry-sur-Seine.

Cette station sera inaugurée pendant la COP21, qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre prochain. Ce projet s’inscrit à la fois dans l’ambitieux plan de mobilité souhaité par la Ville de Paris et dans les objectifs de lutte contre la pollution et le réchauffement climatique, qui seront réaffirmés pendant la COP21.
En effet, le développement de la mobilité sans émission, à travers l’utilisation croissante des véhicules électriques alimentés par de l’hydrogène issu de l’électrolyse de l’eau, apporte une réponse particulièrement adaptée à ces enjeux.
Pour McPhy Energy, le spécialiste des équipements de production, de stockage et de distribution d'hydrogène pour les marchés de l'industrie et de l'énergie, il s’agit de la 3ème station hydrogène attribuée en France sur les deux derniers mois. Cette station fera appel aux technologies que McPhy Energy a développées pour les stations de rechargement (McFilling®).
Pour Idex, leader indépendant de l’efficacité énergétique en France, il s’agit d’assurer la mise en œuvre de cette station et son exploitation. Par ce biais, Idex affirme son intention d’être un acteur incontournable de l’ensemble des marchés existants et futurs faisant appel à l’hydrogène.
« En remportant avec notre partenaire Idex cet appel d’offres lancé par la plus  importante ville de France, McPhy Energy démontre une nouvelle fois l’adéquation de son offre de stations modulaires avec les besoins de déploiement d’infrastructures hydrogène légères facilement intégrables au niveau local dans les grandes agglomérations. Nous sommes très fiers de faire ainsi la démonstration de la pertinence de la mobilité hydrogène pour contribuer à réduire les émissions polluantes du secteur du transport à l’occasion d’une manifestation aussi emblématique que la COP21 », conclut Pascal Mauberger, Président-Directeur Général de McPhy Energy.
« Certains maillons de la chaine de l’hydrogène sont amenés à jouer un rôle majeur dans la gestion du mix énergétique de la ville durable : ENR, stockage, pile à combustible, marché de l’effacement et de capacité… sont autant de composantes qu’Idex souhaite intégrer dans ses offres de demain. Notre volonté de rester à la pointe de l’innovation sur les infrastructures et sur les bâtiments, nous impose une maitrise de l’ensemble des filières technologiques de l’hydrogène dont font naturellement partie les stations de compression ou de production par électrolyse d’hydrogène» explique Thierry Franck de Préaumont, Président d’Idex.

À propos de McPhy Energy

McPhy Energy est le spécialiste des solutions hydrogène dédiées au stockage d'énergie et aux applications industrielles. Fort de sa technologie exclusive de stockage d'hydrogène sous forme solide et de sa longue expertise dans la production d'hydrogène par électrolyse de l'eau, McPhy Energy conçoit et fabrique des équipements flexibles de production, de stockage et de distribution.
Ces solutions respectueuses de l'environnement offrent des avantages uniques de sécurité, d'indépendance et de simplicité d'utilisation. Elles s'adressent aux secteurs des énergies renouvelables, de la mobilité et de l'industrie.
Le groupe dispose de 3 sites de conception et de production en France, Allemagne et Italie, d'un laboratoire de R&D en France et de 3 filiales de commercialisation en Amérique du Nord, Asie-Pacifique et Russie-Europe de l’Est-Asie Centrale.
McPhy Energy est coté sur Euronext Paris (compartiment C, code ISIN : FR0011742329, code mnémonique : MCPHY).
www.mcphy.com

À propos d’Idex

A travers ses deux métiers liés aux énergies du territoire et aux services d’efficacité énergétique, le groupe Idex est aujourd’hui un acteur français de la transition énergétique. Sa vocation est de réduire l’empreinte carbone des territoires et d’optimiser la facture énergétique de ses clients tout en assurant leur confort thermique. Le groupe accompagne ainsi la construction de la ville durable, depuis la valorisation et la distribution des énergies locales renouvelables (géothermie, solaire, éolien, biomasse) et/ou de récupération (valorisation des déchets, data-center, eaux usées, cogénération), jusqu’à la performance énergétique et la gestion durable des bâtiments (logement, tertiaire, hôpitaux, sites industriels, ...).
Première ETI indépendante française des services énergétiques, Idex, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 686 millions d’euros en 2014, est implantée dans toute la France avec 100 agences et plus de 3600 collaborateurs, ingénieurs et techniciens spécialisés.

jeudi 5 novembre 2015

Nissan, Mitsubishi Motors et leur coentreprise NMKV annoncent la fabrication de mini-voitures électriques de nouvelle génération.


« Les entreprises cherchent à développer des produits plus compétitifs en optimisant l'allocation des ressources et leurs rôles et responsabilités respectifs. Nissan sera davantage impliqué dans les opérations de développement, tels que le développement de la conception et les tests. En plus de ses rôles de planification de produits et de développement de projets, NMKV va consolider ses capacités de gestion par l’ajout d’un nouveau département dans le but d’améliorer la collaboration entre les activités d'ingénierie et de fabrication. La production des véhicules se poursuivra à l’usine Mizushima de Mitsubishi.
Nissan Dayz

Nissan et Mitsubishi ont mis en place NMKV en juin 2011 pour se spécialiser dans la planification et la fabrication de mini-voitures. Leurs modèles conçus conjointement, la Nissan Dayz et la Mitsubishi eK Wagon, ont été lancés en juin 2013, suivis par le lancement de la Nissan Dayz Roox et de la Mitsubishi eK Space en février 2014. 
Mitsubishi eK Space
Fin septembre 2015, les ventes totales de véhicules produits dans le cadre de ce projet commun avaient atteint les 500 000 unités, preuve de la réussite de cette collaboration. 
Cette nouvelle entente amènera le partenariat à un niveau supérieur. De plus, la planification et la fabrication d’une mini-voiture EV est aussi en cours grâce à ce partenariat. L'annonce des détails du véhicule et du calendrier de lancement de la EV, et d’autres mini-voitures de nouvelle génération, sera faite à une date ultérieure. »
Hiroto Saikawa, directeur délégué à la compétitivité chez Nissan a déclaré :
« L’implication plus marquée de Nissan dans les opérations de fabrication de mini-voitures de nouvelle génération facilitera l'application des technologies de sécurité avancée et respectueuses de l'environnement dans les plus grands véhicules. Cette nouveauté nous permettra de livrer aux consommateurs des voitures toujours plus concurrentielles, tout en améliorant notre gamme de produits par le renforcement de notre partenariat et la combinaison de l’expertise des deux entreprises. »
Le président et chef des opérations de Mitsubishi, Tetsuro Aikawa, a indiqué :
« Pour Mitsubishi, les mini-voitures sont un secteur clé qui représente plus de la moitié de nos ventes totales au Japon. En combinant les forces de chacun à travers NMKV, nous allons continuer à offrir des produits attrayants sur le marché. La production des nouveaux modèles à notre usine de Mizushima, après la fin de la production des modèles en cours, nous aidera à accélérer les activités d'amélioration sur lesquelles les trois entreprises ont travaillé ensemble dans les domaines des coûts de production, de l'efficacité et de la qualité, ce qui nous amènera à présenter des produits plus compétitifs. »
Le président et PDG de NMKV, Junichi Endo, a communiqué :
« Ce nouvel accord montre que nos efforts mènent à des progrès constants et que la collaboration permettra de les étendre davantage. Nous prenons les devants dans ce projet en combinant le savoir-faire de Mitsubishi dans l’élaboration et la fabrication de mini-voitures avec les technologies de Nissan. »
Schéma de la coopération. Document NMKV.

Plus de 60 000 véhicules électriques en circulation en France, + 1757 en Octobre, d'après l'AVERE

lundi 2 novembre 2015

Les gersois invités à essayer des VE pendant le mois de l'ESS.

En partenariat avec la MAIF et la MGEN, Le VE je le veux invite les gersois à essayer des voitures électriques durant le mois de l'Economie Sociale et Solidaire.

Pour accéder au bulletin d'inscription cliquer sur la photo ci dessus.
Pour clore le mois de l’ESS,une conférence débat se tiendra :
Le 25 novembre à 18h30,  Salle du Mouzon - 1er étage 32000 AUCH
 Au Programme :
- Retour d’expérience de la découverte de la voiture électrique et  témoignages d’utilisateurs membre du collectif «  Le V.E. je le veux » ;
-  Présentation du Plan Gersois de Déploiement du Réseau des 33 bornes de recharge des véhicules électriques par le Directeur du Syndicat départemental de l’Energie du Gers ;
- Avantages et inconvénients de l’utilisation des véhicules électriques, leur impact sur l’environnement et la santé ;
- Contribution  à l’économie du partage : autopartage, covoiturage, …. avec la participation d’un  responsable de Koolicar