mardi 29 septembre 2020

NISSAN RE-LEAF : DE L’ENERGIE AU SERVICE DES SECOURS

Nissan dévoile un concept de véhicule d'intervention d'urgence 100% électrique, conçu pour fournir une alimentation en électricité mobile à la suite de catastrophes naturelles ou d'événements météorologiques extrêmes.


Appelé RE-LEAF, ce prototype fonctionnel est basé sur la Nissan LEAF
, pionnier de la mobilité 100% électrique accessible et déjà vendu à 500 000 exemplaires.

En plus des modifications nécessaires pour pouvoir évoluer sur des routes couvertes de débris, le RE-LEAF comprend des prises de courant résistantes aux intempéries montées directement à l'extérieur du véhicule, qui permettent aux appareils 110-230 volts d'être alimentés par la batterie lithium-ion haute capacité de la voiture.

Le RE-LEAF peut être conduit au centre d'une zone sinistrée et fournir une alimentation électrique entièrement mobile pour faciliter les recherches. Le système de gestion d'énergie intégré peut faire fonctionner des équipements médicaux, de communication, d'éclairage, et autres matériels de secours.

Les catastrophes naturelles sont la principale cause des pannes d'électricité. Un rapport de la Banque Mondiale de 2019 a révélé que les phénomènes naturels extrêmes et le changement climatique étaient à l'origine de 37% des pannes en Europe entre 2000 et 2017, et de 44% des pannes d'électricité aux États-Unis au cours de la même période.

Lorsqu'une catastrophe survient, le délai de restauration de l'alimentation électrique est généralement de 24 à 48 heures, selon la gravité des dommages. Pendant cette période, les véhicules électriques dont la charge est bi-directionnelle, peuvent être utilisés pour fournir une alimentation de secours mobile à zéro émission. C’est naturellement le cas de la Nissan LEAF.

Le prototype RE-LEAF a été créé pour démontrer le potentiel des véhicules électriques dans la remise en état des zones sinistrées. Au Japon, Nissan utilise déjà la LEAF pour fournir de l'énergie et des transports d'urgence à la suite de catastrophes naturelles depuis 2011. Grâce à Nissan Energy Share, les véhicules électriques agissent comme des batteries mobiles pour alimenter les foyers et les entreprises en électricité, créant un modèle d'énergie distribuable qui peut contribuer à stabiliser l'offre et la demande d'électricité.

Helen Perry, Head of Electric Passenger Cars & Infrastructure de Nissan en Europe, a déclaré : « Grâce à la vision de marque Nissan Intelligent Mobility, nous explorons constamment les moyens par lesquels les véhicules électriques peuvent améliorer nos vies, au-delà des déplacements sans émission à l’échappement. Des concepts tels que RE-LEAF montrent une application possible dans le soutien aux secours lors de catastrophes et démontrent qu’une technologie plus intelligente et plus propre peut aider à sauver des vies et à offrir une plus grande résilience. »

« Les véhicules électriques sont l’une des technologies qui peuvent améliorer la résilience dans le secteur de l’électricité. En ayant des milliers de VE disponibles en veille, soit en tant que véhicules d'assistance en cas de catastrophe, soit alimentant le réseau via Vehicle-to-Grid (V2G), ils sont capables de créer une centrale électrique virtuelle pour maintenir un approvisionnement en énergie pendant une coupure d’énergie majeure. »

Le prototype RE-LEAF utilise la capacité de charge bidirectionnelle de la LEAF, qui est une caractéristique standard de la berline 100% électrique de Nissan. Agissant comme une centrale électrique mobile, la dernière génération de Nissan LEAF e+, avec une batterie de 62 kWh, peut fournir suffisamment d'électricité pour alimenter un foyer pendant six jours.

Comme véhicule d'intervention d'urgence après un sinistre, le prototype RE-LEAF peut alimenter plusieurs appareils simultanément. Voici quelques exemples de consommations moyennes, à comparer aux 62 kWh de capacité de la batterie du prototype :

• Marteau-piqueur électrique - 24 heures : 36 kWh

• Système de ventilation à pression - 24 heures ! 21,6 kWh

• Ventilateur médical de soins intensifs - 24 heures : 3 kWh

• Projecteur LED 100 watts - 24 heures - : 2,4 kWh

Nissan RE-LEAF en détails

L’importante capacité et la grande fiabilité de la batterie lithium-ion de la LEAF garantissent une alimentation électrique stable permettant de prendre en charge plusieurs appareils. Le système de gestion de l’énergie intégré est capable de fournir la puissance de la batterie de RE-LEAF jusqu’à 230 V. Il y a trois prises - deux connecteurs externes étanches en forme de C pour un accès facile et une prise domestique montée dans le coffre.

Pour faciliter la circulation du véhicule sur des routes où il pourrait y avoir des obstacles ou des débris, la garde au sol du RE-LEAF a été augmentée de 70 mm, à 225 mm, avec un carter spécifique pour protéger le plancher de la voiture. Des voies plus larges (+ 90 mm à l'avant / + 130 mm à l'arrière), des passages de roues spéciaux, des bavettes garde-boue et des pneus tout-terrain montés sur des roues 17 pouces renforcent les qualités de franchissement du véhicule.

Les sièges arrière ont été retirés et le plancher nivelé pour permettre de ranger les équipements essentiels. Une cloison sépare les sièges avant de la zone de chargement.

Une fois que le RE-LEAF arrive dans une zone sinistrée, un bureau amovible s'étend du coffre avec un écran LED de 32 pouces et une alimentation dédiée, créant un hub opérationnel pour gérer les communications et diriger les secours.

La palette de couleurs ambrées du RE-LEAF est un clin d'œil au mot grec ancien désignant l'ambre - électron - à l'origine du mot « électricité ». Elle se marie avec le bleu de Nissan Intelligent Mobility pour faire référence aux capacités connectées du concept. Une rampe clignotante à LED montée sur le toit permet d’alerter les autres usagers de la route de l’approche du véhicule.

 

RE-LEAF Spécifications Techniques

Modèle d’origine

Nissan LEAF Tekna

Pneus

BF Goodrich Baja All Terrain 225-65/17

Roues

Compomotive MO5 8” x 17”

Passages de roue

BElargisseurs composite 40mm

Garde au sol

225mm

Voies (Avant/Arrière)

1830mm / 1890mm (vs origine : 1740mm / 1760mm)

 

Annexes

Dans un rapport de 2016 de la National Association of State Energy Officials des États-Unis, le potentiel des véhicules électriques à la suite de catastrophes naturelles a été mis en évidence : « La capacité d’apporter l’énergie là où elle est nécessaire, même à l’échelle locale, peut-être une ressource inestimable en cas d’urgence. »

En 2019, les Nations Unies ont rapporté que les catastrophes liées à la crise climatique se produisent désormais au rythme d'une par semaine et que les deux dernières décennies ont vu une augmentation de 151% des pertes économiques directes dues aux catastrophes liées au climat.

 

Références

• Groupe de la Banque mondiale, « STRONGER POWER : Improving Power Sector Resilience to Natural Hazards » (2019): https://openknowledge.worldbank.org/bitstream/handle/10986/31910/Stronger-Power-Improving-Power-Sector- Résilience aux risques naturels.pdf

• Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe« UN 20 Year Review : Les tremblements de terre et les tsunamis tuent plus de personnes alors que le changement climatique entraîne des pertes économiques » (octobre 2018): https://www.undrr.org/news/un-20 -examen-annuel-des-tremblements de terre-et-tsunamis-tuent-plus-de-personnes-pendant-le-changement-climatique

• Association nationale des responsables nationaux de l'énergie : Initiative pour la résilience de l'énergie grâce aux véhicules« Véhicules électriques et intervention d'urgence » (juin 2016) : https://www.carmart.ch/wp-content/uploads/2018/11/ iREV-EV-Case-Study.pdf

lundi 28 septembre 2020

Volkswagen ID4 : à bord du nouveau SUV 100% électrique ( Essai ARGUS )


Dans un premier temps, Volkswagen commercialisera son ID.4 avec un seul duo moteur-batterie : la version 150 kW (204 ch), placée sur l’essieu arrière, alimentée par un accu d’une capacité de 77 kWh offrant, selon Volkswagen, une autonomie de
520 km, selon le cycle WLTP. Il sera capable de se brancher sur des bornes fournissant jusqu’à 125 kW afin de récupérer 320 km d’autonomie en 30 minutes. D’autres versions, plus puissantes (plus de 300 ch) grâce à un second moteur électrique placé à l’avant, ou disposant d’une batterie de moindre capacité (entre 45 et 58 kWh) sont attendues par la suite.

A LIRE. Essai Volkswagen ID.3 : la vérité sur l'autonomie de l'ID.3 électrique

Comme à son habitude, Volkswagen propose une série de lancement composée de deux livrées, 1st et 1st Max, disponible dès la fin de l’année. Bien équipée, elle est limitée à 27 000 unités pour l’ensemble de l’Europe. Les deux versions viennent d'arriver sur le configurateur français de Volkswagen, avec un tarif fixé à 47 950 € pour la finition 1st. La version 1st Max, plus équipée, s'affiche dès 58 950 €. Le reste de la gamme est prévu « une fois que la série de lancement sera épuisée », selon Volkswagen France.

Retrouvez l'essai complet de Florian Chopin sur L'Argus.fr

mardi 15 septembre 2020

A CONTRESENS Le film qui dérange en démontant les "fausses news" et les "intox" au sujet de la voiture électrique et de ses batteries.

La voiture électrique est au cœur d'une guerre de l'information. Créer ou diffuser des fakes news permet à de nombreux lobbies ou groupes d'intérêts de ralentir des lois ou gagner du temps. Ce documentaire reprend une à une des informations diffusées dans les médias, enquête sur le terrain pour les confirmer ou les infirmer et part à la recherche de ceux qui manipulent l'information.






jeudi 10 septembre 2020

GIREVE annonce la nomination de son nouveau Président: Eric Plaquet

Eric Plaquet a été nommé Président de GIREVE, plateforme d’interopérabilité majeure pour l’itinérance de la mobilité électrique en Europe. Il succède à Bruno Lebrun pour concrétiser l’ambition de croissance de la société et son leadership international.

Le comité des actionnaires de GIREVE a exprimé ses remerciements à Bruno Lebrun, qui a présidé la société depuis sa création. Durant cette phase, GIREVE a développé une plateforme de services B to B performante, fiable et scalable, et démontré sa pertinence en tant qu’acteur central dans la chaîne de valeur du secteur de la recharge.

Eric Plaquet a consacré l’essentiel de son parcours au développement de services à forte valeur ajoutée sur le plan mondial, notamment à destination du secteur Automobile et des Véhicules Propres. Il a mis en œuvre des stratégies de création de valeur par croissance organique et M&A, au sein de groupes internationaux (PWC, LAGARDERE/MATRA, PININFARINA) ou de pépites de la French Tech (Software, IA, Big Data).

GIREVE est aujourd’hui un acteur majeur de l’itinérance pour la mobilité électrique, et une référence sur son marché. Portée par l’inflexion des politiques publiques au plan européen, le développement du VE et la montée en puissance de son offre de services, GIREVE entre dans une phase d’accélération de sa croissance et de pérennisation de son leadership.

 A propos de GIREVE

GIREVE est la plateforme d’itinérance offrant la meilleure couverture en nombre de points de recharge en Europe. Elle permet aux conducteurs de véhicules électriques de se charger facilement grâce aux partenariats mis en place entre opérateurs de mobilité et d’infrastructures. GIREVE assure un rôle d’interface contractuelle, technique et opérationnelle entre des systèmes hétérogènes. Comptabilisant plus de 100 000 points de recharge dans 25 pays, GIREVE s’attache à offrir le meilleur service au marché, par des solutions flexibles et pensées pour s’adapter aux besoins de ses partenaires. www.gireve.com

Une ombrière avec des panneaux photovoltaïques installée sur le site de LA POSTE de MAGNY-LES-HAMEAUX (Yvelines).

 Issu de l’appel à projet fonds carbone 2017, Gestion Electricité Postale Yvelines (Gepy) innove en matière de transition énergétique en installant une ombrière métallique constituée de panneaux photovoltaïques sur un site de distribution du courrier à Magny-les-Hameaux.

Construite sur le parking de cet établissement, l’ombrière est recouverte de panneaux photovoltaïques de fabrication française permettant de capter l’énergie solaire. Combinée au système de collecte, une solution de stockage d’énergie est utilisée pour la conservation de l’électricité.

Cet équipement permet d’alimenter en électricité soit des véhicules électriques, soit le bâtiment, et de stocker l’énergie dans un système de batterie et de revendre le surplus d’énergie suivant l’heure de la journée, ou du jour de la semaine.

Ce projet, conçu en partenariat avec la mairie de Magny-les-Hameaux et en association avec Engie qui croit en cette technologie, a également pour objectif de réaliser une étude de faisabilité portant sur l’autoproduction d’électricité solaire et les solutions technologiques de gestion de l’électricité produite dites « smart grids* ».

Faire évoluer notre mode d’approvisionnement

« Avec ce projet, nous allons encore plus loin en faisant évoluer notre mode d’approvisionnement énergétique, précise Jean-Louis Miegeville, chef de projet innovation du Groupe La Poste et à l’origine de l’idée. C’est une révolution silencieuse qui pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour La Poste. La production d’une électricité « propre » soulage d’une part sa facture énergétique et la positionne sur le marché de la revente de surplus d’énergie. La Poste se saisit également de l’opportunité qu’offre la révolution du stockage d’électricité. La taille de son patrimoine immobilier (12 000 bâtiments) constitue en outre un potentiel d’économie d’énergie non négligeable. »

 

Le système de stockage d’électricité est équipé de batteries de deuxième vie. Par ailleurs, Engie propose que le système de stockage d’électricité soit équipé de batteries de deuxième vie (recyclage de batteries de véhicules électriques Nissan « Leaf »). Cela constitue un atout supplémentaire pour ce dispositif qui comprend ainsi un volet recyclage / économie circulaire qui s’inscrit pleinement dans la politique RSE de La Poste.

Un atout supplémentaire pour ce dispositif qui s’inscrit pleinement dans la politique RSE de La Poste. De plus ce projet permet de répondre aux préconisations du plan climat et de la loi sur la transition énergétique de juillet 2017 : « en finir avec les énergies fossiles et s’engager dans la neutralité carbone à l’horizon 2050 ; Produire de l’électricité sans carbone et réduire la part du nucléaire ».

La Poste pourrait proposer aux collectivités territoriales une solution pérenne et reproductible pour leurs bâtiments publics et impulser ensemble un nouveau modèle économe.

*Smart grids : système électrique capable d'intégrer de manière intelligente les actions des différents utilisateurs, consommateurs et/ou producteurs afin de maintenir une fourniture d'électricité efficace, durable, économique et sécurisée.

mercredi 9 septembre 2020

UBER s'allie avec RENAULT & NISSAN pour électrifier ses trajets en Europe.

 Renault et Nissan, au sein de leur Alliance, ont signé une lettre d’intention avec Uber (MoU). Cet accord vise à permettre à Uber d’électrifier son offre de mobilité en Europe. Les entreprises entendent collaborer dans le cadre du partenariat une offre abordable de véhicules 100% électriques à destination des chauffeurs utilisant l’application Uber sur les marchés européens, notamment au Royaume-Uni, en France, aux Pays-Bas et au Portugal. Ce partenariat fait suite à un projet pilote réussi entre Nissan et Uber au Royaume-Uni.



La lettre d’intention (MoU) présenté aujourd’hui s’inscrit dans l’objectif d’Uber de devenir une plateforme de mobilité zéro émission. D'ici 2025, 50 % des kilomètres parcourus via la plateforme d'Uber dans sept capitales européennes (Amsterdam, Berlin, Bruxelles, Lisbonne, Londres, Madrid et Paris) seront effectués à bord de véhicules 100% électriques. Ainsi, les usagers seront en mesure de circuler dans un véhicule zéro émission dans les villes représentant 80 % des activités européennes d'Uber d'ici à la fin 2021.

Dans le cadre de cet accord, les entreprises travailleront sur la mise en place de solutions pour accélérer l'adoption de véhicules 100% électriques et le développement d’un écosystème électrique dans les villes européennes. Ils entendent à ce titre :

  • Offrir aux chauffeurs utilisant l’application Uber un accès aux véhicules 100% électriques

Renault et Nissan : Renault ZOE et Nissan LEAF, ainsi que les futurs véhicules électriques de la gamme des deux entreprises.

  • Étendre le projet pilote britannique à la France d'ici fin 2020, dans l’optique d’un développement aux Pays-Bas, au Portugal et à d'autres marchés.
  • Lancer des actions conjointes de marketing et de sensibilisation afin de promouvoir les offres et les avantages du véhicule 100% électrique notamment au travers d’essais pour les chauffeurs partenaires d'Uber.

"Cet accord avec Uber est une reconnaissance de notre capacité à conquérir de nouveaux clients et à accompagner les professionnels dans leur transition énergétique. Aujourd'hui, nous capitalisons sur notre avantage concurrentiel : une offre attractive de véhicules électriques qui contribue au déploiement de la mobilité électrique à grande échelle. A cela s’ajoute, le travail en étroite collaboration que nous menons avec les autorités locales depuis plusieurs années pour proposer des solutions aux défis croissants auxquels sont confrontées les villes : transport, décarbonisation et qualité de l'air. Avec ce partenariat, nous unissons nos forces pour accélérer le mouvement", a déclaré Gilles Normand, SVP,Véhicules électriques et services de mobilité, Groupe Renault.

Jordi Vila, Directeur Commerce et Marketing de Nissan Europe, ajoute : « Grâce à nos dix ans d'expérience avec la Nissan LEAF, nous savons que les gens aiment conduire en électrique et que cette conversion peut aider les conducteurs à économiser de l'argent et à soutenir les ambitions de nos grandes villes en matière de pollution d’air. En faisant équipe avec Uber au Royaume-Uni, nous avons déjà augmenté la notoriété et l’adoption des véhicules électriques, et nous sommes impatients d’explorer la poursuite de cette initiative en Europe. »

*****

 

A propos du Groupe Renault

Constructeur automobile depuis 1898, le Groupe Renault est un groupe international présent dans 134 pays qui a vendu près de 3,8 millions de véhicules en 2019. Il réunit aujourd’hui plus de 180 000 collaborateurs, dispose de 40 sites de fabrication et 12 700 points de vente dans le monde. Pour répondre aux grands défis technologiques du futur et poursuivre sa stratégie de croissance rentable, le Groupe s’appuie sur son développement à l’international. Il mise sur la complémentarité de ses cinq marques (Renault, Dacia, Renault Samsung Motors, Alpine et LADA), le véhicule électrique et son alliance unique avec Nissan et Mitsubishi Motors. Avec une équipe engagée depuis 2016 dans le championnat du monde de Formule 1, le Groupe s’implique dans le sport automobile, véritable vecteur d’innovation et de notoriété.

A propos d’Uber

Uber est une entreprise de technologie, dont l’application pour smartphones met en relation des chauffeurs indépendants avec des passagers inscrits sur la plateforme, dans plus de 600 villes dans le monde. Aujourd’hui disponible en France dans 800 communes et 24 villes, l’application Uber permet à plus de 3 millions d’utilisateurs de se déplacer de manière fiable, sûre et économique. Elle est accessible 7j/7 et 24h/24.

A propos de Nissan Motor Co., Ltd.

Nissan est un constructeur mondial de véhicules proposant plus de 60 modèles sous les marques Nissan, INFINITI et Datsun. Au cours de l'exercice 2018, la société a vendu 5,52 millions de véhicules dans le monde, générant un chiffre d'affaires de 11 600 milliards de yen. Le siège mondial de Nissan à Yokohama, au Japon, gère les activités des six régions: Asie & Océanie; Afrique, Moyen-Orient & Inde; Chine; Europe; Amérique latine; et  Amérique du Nord. Nissan est partenaire du constructeur français Renault depuis 1999 et a acquis une participation de 34% dans Mitsubishi Motors en 2016. L'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi a vendu un total de 10,76 millions de véhicules au cours de l'année civile 2018.

mardi 8 septembre 2020

Prime à la conversion août 2020 : le nouveau barème décrypté (AVERE France )

 Victime de son succès, la prime à la conversion version « plan de relance » n’aura duré que 2 mois. Le dispositif reprend les montants en vigueur au 1er janvier 2020. Évidemment, les véhicules électriques et hybrides rechargeables restent au cœur de la stratégie de verdissement du parc automobile.


Nouvelle évolution pour la prime à la conversion, depuis l'annonce du plan de relance de l'industrie automobile et les 200 000 demandes effectuées depuis le 1er juin. Comme attendu, le nouveau barème de la prime à la conversion est proche de celui qui avait été mis en place au premier semestre 2020 et quelques spécificités viennent toutefois s'y greffer.

Quels véhicules peuvent être mis au rebut ?


Tout véhicule léger Crit'Air 3, 4, 5 et non classé peut être mis au rebut auprès d'un centre VHU (véhicule hors d'usage) pour bénéficier de la prime à la conversion. Compte-tenu de la classification Crit'Air, il doit donc avoir été immatriculé pour la première fois avant :

  • 2011 s'il s'agit d'un modèle diesel
  • 2006 s'il roule à l'essence

  • Retour aux montants du 1er semestre 2020 ; toujours jusqu'à 5 000 euros pour un véhicule électrique


    Dans le cadre du plan de relance de la filière automobile présenté le 26 mai 2020, le Gouvernement avait augmenté les montants de la prime à la conversion. A compter du 3 août, ils reviennent aux niveaux de ceux du premier semestre 2020.

    Ainsi, la prime à la conversion peut atteindre jusqu'à 5 000 euros pour les particuliers faisant l'acquisition d'un véhicule électrique ou hybride rechargeable, sous conditions de revenus. Pour les entreprises, le montant maximal pour ces modèles est fixé à 2 500 euros.

    Abaissement du revenu fiscal de référence à 13 489 euros par part


    La principale différence concerne le plafond du revenu fiscal de référence par part (RFR) qui repasse à 13 489 euros, contre 18 000 euros auparavant. A relever également, le retour du critère cumulatif de kilométrage des « gros rouleurs » (plus de 30 kilomètres de distance domicile-travail ou plus de 12 000 kilomètres par an dans le cadre de son activité professionnelle avec son véhicule personnel).


    Les primes rétrofit et ZFE maintenues


    Les dispositifs créés en juin sont maintenus :

  • Prime au rétrofit pouvant atteindre 5 000 euros.

    • Surprime ZFE : bonification de 100 % d'une prime à la conversion versée par une collectivité territoriale, dans la limite de 1 000 euros et uniquement pour les personnes vivant ou travaillant dans une commune située au sein d'une zone à faibles émissions mobilité. Il est donc obligatoire de demander et d'obtenir l'aide locale au préalable pour en bénéficier.
    Liens vers les barêmes du Ministère  👈

    lundi 7 septembre 2020

    Les émissions de carbone des VE durant leur vie sont beaucoup plus faibles que suggérées précédemment.

    Selon une nouvelle étude de l'Université de technologie d'Eindhoven, les émissions de carbone à vie des voitures électriques sont beaucoup plus faibles que ce qui avait été suggéré précédemment. D'abord rapportée par Der Spiegel, (Nous reproduisons la traduction de cet article à la suite de celle-ci) l'étude vise également des études antérieures affirmant que les voitures électriques ont des émissions globales plus élevées que les véhicules à combustion interne.

     

    En tenant compte des émissions dues à la fois à la fabrication et à la conduite, l'étude a révélé qu'en Europe, les émissions de dioxyde de carbone d'une Volkswagen e-Golf étaient 54% inférieures à celles d'une Toyota Prius, parmi les voitures les plus économes en carburant avec un moteur à combustion interne. 

    De même, l'étude a révélé que les émissions à vie d'un Tesla Model 3 étaient 65% inférieures à celles d'une Mercedes-Benz C220d diesel. Bien que ce ne soit pas exactement une comparaison pommes à pommes, l'étude a également révélé qu'une berline Porsche Taycan S produisait 82% d'émissions inférieures à une supercar Bugatti Veyron.

     Ces résultats sont basés sur le mix actuel de production d'électricité de combustibles fossiles ou d'énergie renouvelable. Les émissions pourraient être encore plus réduites si les voitures électriques étaient chargées exclusivement d'énergie renouvelable, selon l'étude.

    "Si nous spéculons sur un avenir dans lequel la production et la conduite seront faites avec des énergies renouvelables, cela entraînera au moins dix fois moins d'émissions que ce qui est réalisable avec des moteurs à combustion utilisant des combustibles fossiles", indique le résumé de l'étude.

    En supposant que les véhicules électriques ne deviendront pas plus propres au cours de leur vie, car plus de capacité de production d'énergie renouvelable est l'une des six «plus grandes erreurs» dans les études qui montrent que les véhicules électriques ont des émissions de gaz à effet de serre similaires à celles des voitures à essence et diesel, ont déclaré les chercheurs. 

    D'autres études exagèrent également les émissions de la production de batteries ou minimisent les émissions de la production de combustibles fossiles, selon cette étude. Parmi les autres «erreurs» mises en évidence, citons la sous-estimation de la durée de vie de la batterie, l'utilisation de tests d'émissions en laboratoire soutenus par le fabricant et l'ignorance de l'espace limité pour l'amélioration de l'efficacité de la technologie de combustion interne.

    Les données de l'Union of Concerned Scientists (UCS) ont souligné que les véhicules électriques sont plus propres que lagrande majorité des véhicules à essence à l'heure actuelle, en supposant le réseau électrique actuel et en incluant l'impact carbone supplémentaire de la fabrication. Étant donné que le réseau électrique deviendra plus propre, les véhicules électriques auront une empreinte de cycle de vie beaucoup plus faible. De nombreuses études ont tenté de réfuter cela, mais elles n'ont pas été basées sur des hypothèses reflétant le monde réel.

    Bien qu'il existe peu d'endroits dans le monde où la production d'électricité est plus sale que les émissions d'essence, ce sont des valeurs aberrantes. Une étude récente a révélé que les voituresélectriques sont déjà plus propres que les voitures à essence dans 95% dumonde.

    Pour ceux qui souhaitent approfondir leurs connaissances sur l'impact carbone, il y a aussi des tangentes liées à l'utilisation des terres et à l'activité humaine à considérer.


    Traduction de l'article du SPIEGEL :

    Les voitures électriques génèrent beaucoup moins de CO qu'on ne le pensait auparavant

    Les voitures électriques sont en plein essor, mais des doutes sur leur utilité pour le climat sont maintes fois soulevés. Une nouvelle étude renforce désormais les promoteurs: selon elle, les véhicules électriques sont responsables d'émissions de CO bien plus faibles qu'on ne le pensait auparavant.

    Les voitures électriques sont en demande comme jamais, la prime d'appel supérieur a baissé la demande pour les streamers de monter en flèche . Dans le même temps, les véhicules deviennent de plus en plus moins chers: à partir de 2024, les voitures de milieu de gamme électriques à batterie d'une autonomie de 300 kilomètres seront même moins chères que des modèles comparables à moteur thermique, selon une étude du cabinet de conseil en management PwC. Malgré le boom, cependant, les critiques contre les voitures à batterie sans émissions continuent d'être fortes - en particulier à propos de leur probablement seul bon équilibre écologique.

    Une étude de l'Institut Ifo, par exemple, a confirmé qu'une Tesla Model 3 avait un bilan CO pire qu'une Mercedes Classe C avec un moteur diesel - mais ignorait la part croissante des énergies renouvelables. Une étude réalisée par l'Université technique d'Eindhoven pour le compte du groupe parlementaire vert, à la disposition de SPIEGEL, revient désormais sur l'éco-équilibre des véhicules électriques et aboutit à une conclusion complètement différente.

    Tesla Model 3 émet 65% moins de CO²  qu'une Classe C

    Selon cela, les voitures électriques actuellement vendues émettent beaucoup moins de gaz à effet de serre que les moteurs à combustion - même si vous prenez en compte la production de la batterie et la consommation d'énergie.

    • Selon l'étude, une Tesla Model 3 produit 91 grammes d'équivalent CO par kilomètre - 65% de moins que les 260 grammes d'une Mercedes C 220d.
    • Cela comprend la fabrication des deux véhicules et les émissions provenant de la production d'électricité et de carburant. Selon l'étude, la Tesla a déjà compensé son résidu de CO après 30 000 kilomètres en raison de la production de la batterie.
    • Avec 51 grammes d'équivalent CO par kilomètre, le processus de fabrication de la voiture électrique est beaucoup plus nocif pour le climat du véhicule électrique que celui de la Mercedes avec 32 grammes. En conduisant, cependant, il n'y en a que 40 grammes par kilomètre - contre 228 avec le diesel Mercedes.
    • La situation est similaire pour les petits véhicules. Selon l'étude, une VW eGolf émet 78 grammes d'équivalent CO par kilomètre - 54% de moins qu'une Toyota Prius de 168 grammes. Cela signifie que l'eGolf a déposé son sac à dos CO après avoir produit la batterie après 28 000 kilomètres.

    Les auteurs expliquent les valeurs nettement inférieures par rapport aux études plus anciennes principalement à travers plusieurs différences par rapport aux études précédentes. De nombreuses études ont supposé que produire un kilowattheure de capacité de batterie se traduirait par 175 kilogrammes d'équivalent CO. Cependant, cette valeur issue d'une étude suédoise controversée de 2017 est désormais considérée comme obsolète.

    Des données plus récentes sur la production de batteries font la différence

    Cette étude a été mise à jour en 2019 - et était basée sur seulement 85 kilogrammes d'équivalent CO par kilowattheure. Sur la base des dernières publications et données du constructeur de voitures électriques Tesla, les auteurs de la présente étude supposent une moyenne de 75 kilogrammes d'équivalent CO par kilowattheure de capacité de batterie.

    «L'étude a été menée correctement et explique clairement à quel point les avantages d'une voiture électrique sont aujourd'hui importants», explique Christian Bauer, spécialiste des systèmes environnementaux à l'Institut Paul Scherrer, l'un des plus grands instituts de recherche technique de Suisse. Les meilleures performances du Stromer par rapport aux modèles à combustion ne sont pas seulement dues à une production de batteries moins dommageable pour le climat.


    mardi 1 septembre 2020

    La Commission Européenne consulte les citoyens au sujet de sa stratégie de mise en oeuvre d'une mobilité durable et intelligente.

     Date limite 23 Septembre avant minuit


    Objectifs de la consultation :

    La Commission travaille sur une stratégie globale pour une mobilité durable et intelligente. Tout en tenant compte de l'impact de la pandémie COVID-19 sur le secteur, la stratégie ouvrira la voie au secteur vers les transitions durables et numériques, construisant un système de transport résilient et à l'épreuve des crises pour les générations à venir et réalisant l'ambition énoncées dans le Green Deal européen et Europe Fit for the Digital Age Communications.

    Dans ce contexte, la consultation publique vise à recueillir les points de vue des citoyens (1) et des parties prenantes sur les éléments de la stratégie. Le questionnaire examine également comment le cadre actuel défini dans le Livre blanc de 2011 a fonctionné jusqu'à présent.

    Public consulté :

    Tous les citoyens et organisations sont invités à contribuer à cette consultation. Les parties suivantes pourraient avoir un intérêt particulier à le faire: • administrations nationales, régionales et locales; • d'autres acteurs du secteur public; • les organisations représentant les partenaires sociaux, la société civile, les consommateurs et les passagers; ONG traitant en particulier de la mobilité, de l'accessibilité et de l'environnement; • les acteurs du secteur privé (et leurs associations); • recherche et université; institutions et organisations d'enseignement et de formation.

    Répondre au questionnaire :

    Vous pouvez contribuer à cette consultation en remplissant le questionnaire en ligne. Si vous ne parvenez pas à utiliser le questionnaire en ligne, veuillez nous contacter en utilisant l'adresse e-mail ci-dessous.

    Les questionnaires sont disponibles dans certaines ou toutes les langues officielles de l'UE. Vous pouvez soumettre vos réponses dans n'importe quelle langue officielle de l'UE.

    Pour des raisons de transparence, les organisations et les entreprises participant aux consultations publiques sont invitées à s'inscrire au registre de transparence de l' UE .

    👉 RÉPONDRE AU QUESTIONNAIRE 👈

    Date limite 23 Septembre avant minuit

    1- Au sujet du Green Deal, a Fédération FAUVE a déjà formulé des propositions pour la recharge des véhicules électriques