samedi 21 juillet 2018

Présentation du futur projet de Loi d'Orientation sur les Mobilités

Nicolas Hulot, ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire et Elisabeth Borne, ministre chargée des Transports, ont détaillé aujourd’hui les engagements de l’Etat en faveur de la mobilité propre et de la qualité de l’air. 
Pour accompagner les collectivités territoriales, la loi d’orientation sur les mobilités détaille des mesures permettant de changer de paradigme et de soutenir une mobilité du quotidien plus propre et plus solidaire.

Le déploiement des zones à faibles émissions (Z.F.E.): 

En complément du soutien de l’Etat au développement des transports en commun qui sera prolongé, la loi d’orientation des mobilités offrira donc aux collectivités plusieurs outils pour adapter aux spécificités locales leur politique en faveur des mobilités propres, avec une priorité donnée au déploiement des zones à faible émission.
En France, l’instauration d’une ZFE dans les 15 territoires les plus touchés par la pollution atmosphérique est un levier clé pour leur permettre de repasser rapidement sous les seuils définis au niveau européen. L'évaluation des impacts sur la qualité de l’air diffère d’une ZFE à une autre mais, selon les cas, des réductions de concentrations dans l’air de NO2 et PM10 jusqu’à 12 % et de 15% de PM2,5 peuvent être observées. Le Gouvernement a donc proposé, en priorité aux 15 territoires visés par le contentieux européen un engagement pour le déploiement des zones à faibles émissions. L'État a proposé qu'il soit signé le 8 octobre prochain, en invitant également les autres territoires volontaires à se joindre à la démarche.
A travers cet Engagement, les collectivités territoriales s’engagent à déployer d’ici fin 2020 de premières Zones à Faibles Émissions sur leur territoire. Elles s’engagent, avec l’État, à mobiliser l’ensemble des leviers permettant de faire du déploiement de ces zones un succès pour la qualité de vie et la santé de nos citoyens, tout en veillant à garantir aux habitants des conditions de mobilité satisfaisantes et aux entreprises un environnement économique compétitif.

Développer les mobilités actives et partagées: 
Répondre aux enjeux de la mobilité du quotidien, c’est par exemple reconsidérer la marche et le vélo comme de véritables solutions de mobilité active.
Pour tous les autres déplacements, le développement des mobilités partagées - autopartage, covoiturage ou plus largement toute forme de partage de trajet ou de véhicule - est crucial dès que cela est possible. 
En zones denses, elles contribuent à réduire la congestion routière, due principalement à l'autosolisme : en semaine, le taux d’occupation moyen des véhicules reste entre 1 et 1,1 personnes par véhicule pour les trajets domicile-travail. 
En zones peu denses, elles peuvent apporter des solutions palliant l'absence de service de transport régulier, recréer du lien social et intergénérationnel et constituer d'importantes sources d'économies pour les ménages. 
➤ POSSIBILITÉ POUR LES AUTORITÉS ORGANISATRICES DE LA MOBILITÉ D'ORGANISER UN SERVICE PUBLIC DE COVOITURAGE ou de soutenir financièrement les services de covoiturage privés.
➤ CAPACITÉ DONNÉE AUX COLLECTIVITÉS DE RÉSERVER DES PLACES DE STATIONNEMENT 
➤ EXPÉRIMENTATION DE VOIES RÉSERVÉES AUX VÉHICULES EN COVOITURAGE (transportant deux ou trois occupants au minimum), dès 2019. Ces voies pourraient être partagées avec les transports en commun, ou encore les véhicules à très faibles émissions. Des expérimentations sont déjà menées en Île-de-France sur les mécanismes de contrôle des futures voies réservées au covoiturage.
➤ MISE EN PLACE D'UNE PLATE-FORME NUMÉRIQUE DE PREUVES DE COVOITURAGE pour donner accès à des avantages : subventions publiques ou utilisation de places de stationnement par exemple. 
➤ LANCEMENT D’UN APPEL À PROGRAMMES DANS LE CADRE DES CERTIFICATS D’ÉCONOMIES D’ÉNERGIE permettant de développer des solutions de mobilité et de logistique économes en énergie : covoiturage, outils pour la mobilité vélo (dont des garages sécurisés), appui financier aux ménages les plus précaires pour leur faciliter une mobilité économe en énergie.
➤ ACTUALISATION DU LABEL AUTOPARTAGE, qui permet aux collectivités d’attribuer des avantages à ces véhicules, afin d’inclure les nouvelles possibilités techniques (autopartage sans abonnement ou sans station d’attache par exemple). 
 ENCADRER LE COTRANSPORTAGE DE COLIS, pour accompagner le développement de ce nouveau service, permettant à des particuliers de transporter le colis de quelqu’un d’autre lors d’un voyage. 
➤ PARTICIPATION DES EMPLOYEURS AU FRAIS DE COVOITURAGE (voir plus loin)

Se fixer des objectifs ambitieux de transition écologique des véhicules:
La loi d’orientation des mobilités mettra en œuvre les objectifs annoncés dans le cadre du plan climat, ambitieux mais nécessaires. Ils seront atteints si la mobilisation est au rendez-vous :
➤ FIN DE VENTE DES VOITURES NEUVES émettant des gaz à effet de serre en 2040 
➤ MULTIPLICATION PAR CINQ DES VENTES DE VÉHICULES ÉLECTRIQUES d'ici 2022 par rapport à 2017 
➤ MULTIPLICATION PAR QUINZE DES VENTES DE POIDS-LOURDS À FAIBLE ÉMISSION d’ici 2025 par rapport à 2017.  
➤ DÉFINITION DE TRAJECTOIRES DE TRANSITION DES FLOTTES MARITIMES ET FLUVIALE par type de flotte (flotte de commerce, de plaisance, de pêche, de l’État...) avec les filières.

Favoriser le développement des véhicules propres: Véhicules légers 
Aujourd’hui, les voitures électriques représentent moins de 2 % des véhicules vendus. La filière automobile s’est engagée dans le contrat de filière pour être acteur de la transition énergétique et écologique avec l’objectif de multiplier par 5, d’ici à 2022, les ventes de véhicules 100 % électriques. Un soutien fort de l’État est nécessaire pour atteindre ces objectifs. 
MAINTIEN DU DISPOSITIF DE BONUS-MALUS, pour favoriser l’achat de véhicules moins émetteurs et soutenir les ventes de voitures électriques (batterie et hydrogène) : Baisse du seuil de déclenchement du malus de 3 grammes de CO2 par kilomètre en 2019, puis poursuite de la baisse après le passage à la nouvelle norme WLTP. Maintien du bonus à un niveau élevé tout en intégrant progressivement les gains technologiques et d'usage. 
 DÉPLOIEMENT DE LA PRIME À LA CONVERSION afin d’aider à l'achat d'un véhicule neuf ou d'occasion en échange de la mise au rebut d'un ancien véhicule. 95 000 ménages en ont déjà bénéficié au premier semestre 2018, dont environ 70 % de ménages non imposables.
 DÉPLOIEMENT DES BORNES DE RECHARGE POUR LES VÉHICULES ÉLECTRIQUES D’ICI 2022 : Augmentation de la prise en charge financière du raccordement des bornes de recharge au sein du budget des réseaux de distribution. Le taux de prise en charge passera de 40 % à 75 %. 
Simplification du « droit à la prise » pour les personnes physiques ou morales utilisant un parking intérieur ou extérieur dans les co-propriétés. Lors d'une construction neuve ou lors de rénovations importantes, obligation de pré-équiper les parkings pour faciliter l'installation de bornes de recharge. Installation de bornes de recharge électrique sur les autoroutes et les routes nationales, en sécurisant la contractualisation entre les gestionnaires d’infrastructures et les opérateurs de bornes de recharge. 
Financement de bornes de recharge privées ouvertes au public grâce au dispositif des certificats d’économies d’énergie. 
Plusieurs programmes, en particulier le programme Advenir permettent l'installation de plus de 12 000 points de recharge supplémentaires. Travaux en cours de finalisation pour l'harmonisation des règles de sécurité et l'accélération de l’instruction de la conversion des infrastructures à la recharge pour les bus électriques. 
 ACQUISITION DE VÉHICULES “PROPRES” PAR LES POUVOIRS PUBLICS : La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) porte des obligations minimales d’achats publics de véhicules à faible émission pour l'État (au moins 50 %) pour les collectivités territoriales (au moins 20 %) et les opérateurs de services publics de transport routier de voyageurs (seuils différenciés). La LOM mettra en place un dispositif de transparence sur l’application du dispositif pour l’ensemble des acteurs. 
Pour l’État, deux indicateurs, dans le cadre du dispositif interministériel “Administration exemplaire”, permettent le suivi du développement des véhicules propres : la proportion de véhicules propres acquis ou utilisés lors du renouvellement du parc (certains ministères atteignent 30 %) ainsi que la proportion de véhicules électriques ou hybrides acquis ou utilisés lors du renouvellement du parc. Le dispositif sera réactualisé et renforcé d'ici fin 2018. 
Des travaux sont initiés sur les modalités pratiques d’acquisition des véhicules électriques d’occasion par l’État.
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 AMORCER LE DÉVELOPPEMENT DE L'HYDROGÈNE COMME OUTIL D'UNE MOBILITÉ DÉCARBONÉE Déployer des écosystèmes territoriaux de mobilité hydrogène, qui complètent les solutions reposant sur une électrification « tout batterie », notamment pour les usages nécessitant des temps de rechargement rapides, des grands rayons d’action ainsi que pour les transports lourds : - l’introduction de 5000 véhicules utilitaires légers et 200 véhicules lourds (bus, camions, TER, bateaux) ainsi que la construction de 100 stations, alimentées en hydrogène produit localement à horizon 2023 - de 20 000 à 50 000 véhicules utilitaires légers, 800 à 2 000 véhicules lourds et 400 à 1 000 stations à l’horizon 2028 Le Programme d’investissement d’avenir soutiendra notamment, au travers d'appels à projets existants ou d'un appel à manifestation d'intérêt dédié à l’hydrogène, le développement de véhicules français lourds/de grande autonomie à hydrogène (camions, bus, bateaux, trains...), de la chaîne de composants associés, et de systèmes compétitifs de production et de stockage d'hydrogène décarboné et durable parution dès juillet 2018 d'un arrêté ministériel qui définit la réglementation applicable aux installations d'hydrogène dans les stations service, en mariant sécurité, lisibilité de la règle, capacité à intégrer l'hydrogène dans les stations-service classiques. 
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Inciter à une mobilité plus propre au travail: 
Les trajets professionnels et les trajets domicile travail représentent 30 % des déplacements en France et sont des sources régulières de stress pour beaucoup de Français résidant dans des centres urbains congestionnés et de coûts pour ceux des zones peu denses. La loi mobilités s’appuiera donc fortement sur les entreprises et leurs salariés pour favoriser des mobilités plus propres. 
 RENFORCEMENT DES PLANS DE MOBILITÉ EMPLOYEURS, ayant pour objectifs de faciliter les déplacements professionnels ou domicile travail des salariés, et d’inciter à des comportements vertueux. 
 MISE EN PLACE PAR LES AUTORITÉS ORGANISATRICES DES MOBILITÉS DE « COMITÉS DES PARTENAIRES » au sein desquels elles devront consulter les entreprises et les représentants d’usagers avant toute évolution importante de leur politique de mobilité.  
 REMBOURSEMENT DES FRAIS DE DÉPLACEMENT DOMICILE-TRAVAIL : la loi mobilités a pour ambition de renforcer les dispositifs existants. Aujourd’hui obligatoires pour les transports en commun et facultatif pour les déplacements en vélo, ils doivent être étendus au covoiturage et facilités pour être diffusés plus largement dans les entreprises.
 FACILITATION DE LA RECHARGE DES VÉHICULES ÉLECTRIQUES DANS LES ENTREPRISES, la recharge électrique fournie à titre gratuit par une entreprise à ses salariés ne sera plus considérée comme un avantage en nature et donc non fiscalisée. 

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vendredi 20 juillet 2018

La NISSAN LEAF NISMO commercialisée au Japon


Réservée au marché japonais, la Nissan LEAF Nismo sera commercialisée dans l’Archipel le 31 juillet. Elle associe pour la première fois le plaisir de conduite et les technologies avancées offertes par la voiture 100% électrique la plus vendue au monde, au dynamisme et au design des véhicules Nismo, le label hautes performances de Nissan.
La nouvelle berline Nissan LEAF 100% électrique offre à la fois le plaisir de conduire sans aucune émission à l’échappement, un design dynamique et des technologies avancées de conduite assistée telles que les fonctions e-Pedal, ProPILOT et ProPILOT Park. La Nissan LEAF Nismo se fonde sur cette nouvelle Nissan LEAF, voiture 100% électrique la plus vendue au monde et en Europe. Cette version Nismo –acronyme de NISsan MOtorsport- est uniquement commercialisée au Japon.


Issue de la LEAF Nismo Concept présentée lors du dernier salon de Tokyo, la Nissan LEAF Nismo de série sera commercialisée à partir du 31 juillet. Elle est équipée d’un système d’optimisation de l’accélération pour plus de réactivité et de progressivité. 
Des pneumatiques, des amortisseurs et un freinage spécifiques offrent également un comportement routier encore plus dynamique. L’ensemble reprend naturellement les touches de design propres aux modèles badgés Nismo, à l’extérieur comme dans l’habitacle.

La nouvelle Nissan LEAF est un élément-clé de la stratégie Nissan Intelligent Mobility, visant à transformer la manière dont les véhicules sont conduits, motorisés et intégrés à la société. Elle a remporté de nombreuses récompenses pour ses performances 100% électriques et ses technologies innovantes. Ainsi, la LEAF a été nommée « 2018 World Green Car » lors du Salon de New York. Côté sécurité, elle est la première voiture à avoir reçu 5 étoiles aux nouveaux tests de sécurité de l’EuroNCAP.

Nismo, le label hautes performances et compétition de Nissan, a inauguré sa gamme de véhicules de route avec le crossover urbain Nissan JUKE Nismo en 2013. Cette gamme s’est depuis lors étendue, avec des modèles mondiaux ou spécifiques à certains marchés. Les modèles les plus emblématiques de cette gamme sont le coupé Nissan 370Z Nismo et la supercar GT-R Nismo.

LA NISSAN LEAF NISMO EN DETAIL
Design extérieur
La Nissan LEAF Nismo bénéficie des éléments de design propres au label hautes performances de Nissan : ligne rouge courant à la base de la carrosserie, bas de caisse, spoiler avant et diffuseur arrière spécifiques, jantes Nismo 18 pouces spécifiques. Le but : améliorer l’appui de la LEAF sans pour autant modifier son coefficient de traînée. Neuf coloris de carrosserie sont proposés.

Design intérieur
L’habitacle accumule les touches de rouge caractéristiques de la gamme Nismo : sellerie, surpiqures, point milieu du volant à trois branches... Le tableau de bord reçoit quant à lui une finition spécifique type carbone, tandis que le sélecteur de marche avant / arrière arbore une finition chromée métallisée spécifique.


Performances du châssis
La Nissan LEAF NISMO est équipée de pneumatiques exclusifs Continental ContiSportContact 5 haute adhérence montés sur des jantes 18 pouces. Les amortisseurs sont également spécifiques ; l’ensemble garantissant plaisir de conduite et stabilité optimale. Sa direction à assistance électrique et son système de stabilisation en courbe, dénommé Intelligent Trace Control, offrent une tenue de route optimisée et une aide active au maintien dans la voie.


Accélérations et reprises optimisées
Un système d’optimisation des performances a été développé pour la Nissan LEAF Nismo. Il permet de fortes accélérations tout en assurant leur progressivité. Le but : procurer un réel plaisir de conduite dans toutes les conditions.


Caractéristiques de la Nissan LEAF NISMO   commercialisée au Japon
Extérieur :   éléments spécifiques
Habitacle
  • Logos NISMO à l’avant et à l’arrière
  •   Feux LED diurnes exclusifs
  •   Calandre spécifique
  •   Pare-chocs avant et arrière spécifiques
  •   Rétroviseurs latéraux noirs
  •   Protection latérale et bas de caisse   spécifiques
  •   Diffuseur arrière avec feu antibrouillard central
  •   Jantes alliage Nismo 18 pouces et   pneumatiques Continental ContiSportContactTM 5

  •   Volant à trois branches, en cuir véritable   et Alcantara® avec point milieu rouge et surpiqures rouges
  •   Sélecteur de marche avant-arrière   spécifique
  •   Combiné d’instruments spécifique badgé   Nismo et finition chromée
  •   Finition spécifique à décor carbone sur tableau   de bord
  •   Touches de finition rouges  sur les aérateurs et le bouton de démarrage
  •   Sellerie et garnitures intérieures   spécifiques, tons gris et rouge
Châssis/autre
  •   Direction à assistance électrique spécifique,   à assistance variable selon la vitesse du véhicule
  •   Amortisseurs spécifiques
  •   Gestion des performances optimisée
  •   Intelligent Trace Control
  •   Réglages spécifiques de l’ABS, du contrôle dynamique   du véhicule (VDC) et du contrôle de traction (TSC)

NISMO, contraction de « NISsan MOtorsports », est le label haute performance et compétition de Nissan. Sa gamme de produits inclut des technologies innovantes et des véhicules sportifs pour une clientèle grand public. NISMO a enfin la responsabilité du programme de compétition de Nissan. Les voitures siglées NISMO offrent une expérience de conduite sportive caractérisée par un aérodynamisme et un style inspirés du monde de la course, une maniabilité améliorée et une agilité accrue. Dans le monde de la course automobile, NISMO est présent en GT et dans les championnats du plus haut niveau, tels que les Super GT Series au Japon, tout en fournissant des voitures et des moteurs de courses à ses clients.
Nissan sera le premier constructeur japonais à faire son entrée dans le championnat de Formule E (saison 5), fin 2018. 

A propos de Nissan Motor Co., Ltd.
Nissan propose une gamme complète de véhicules de plus de 60 modèles sous les marques Nissan, Infiniti et Datsun. Au cours de l’exercice fiscal 2017, Nissan a vendu plus de 5,77 millions de véhicules à travers le monde, générant un chiffre d'affaires de 92,1 milliards d’euros environ (11 951 milliards de yens). Au 1er avril 2017, l’entreprise s’est engagée dans le plan Nissan M.O.V.E. to 2022, un plan sur six ans avec pour objectif une croissance de +30% du chiffre d’affaires annuel pour atteindre 130,6 milliards d’euros (16 500 milliards de yens) d’ici la fin de l’année fiscale 2022, et générer au cumul 19,8 milliards d’euros (2 500 milliards de yens) de free cash flow automobile. Dans le cadre de Nissan M.O.V.E. to 2022, l’entreprise prévoit d’étendre son leadership dans le domaine des véhicules électriques, symbolisé par le véhicule 100% électrique le plus vendu au monde de l’histoire, la Nissan LEAF.
Basé à Yokohama au Japon, le siège social de Nissan est responsable de six régions différentes : Asie & Océanie ; Afrique, Inde & Moyen Orient ; Chine ; Europe ; Amérique Latine ; Amérique du Nord. Nissan emploie 247 500 collaborateurs et est partenaire du constructeur français Renault depuis 1999. En 2016, Nissan a acquis 34% des parts de Mitsubishi Motors. Renault-Nissan-Mitsubishi est aujourd'hui le premier constructeur automobile mondial, et représente presque 10,6 millions de véhicules vendus sur l'année calendaire 2017.

• Renault et ADA annoncent leur intention de lancer ensemble un service de mobilité électrique "free-floating" à Paris et dans sa périphérie


Renault, leader du véhicule électrique en Europe, et ADA, filiale du Groupe Rousselet, leader de la location de véhicules de proximité avec plus de 100 agences en Ile de France, unissent leurs forces et leurs compétences pour la mise en place de Moov’in.Paris by Renault, service d’auto-partage en free-floating, basé sur le véhicule électrique. 

 A compter de septembre, 100 Renault ZOE et 20 Renault Twizy seront mises en service dans les XIe et XIIe arrondissements de Paris, ainsi qu’à Clichy dans les Hauts-de-Seine. Cette première étape permettra de tester et d’ajuster le fonctionnement du service, pour en assurer une qualité optimale.
Renault fournira les véhicules électriques et en assurera la maintenance et la réparation. La société ADA proposera son expertise grâce à son application digitale dédiée à la location de véhicules de très courte durée. Elle assurera également les opérations de repositionnement et de recharge des voitures électriques. Son service client gèrera le service après-vente ainsi que la facturation pour le compte de Renault.

Christophe Plonevez, Directeur général du Groupe ADA, souligne :
« A l’heure où les enjeux de mobilité n’ont jamais été aussi importants, la voiture reste incontournable pour les franciliens. Ada a placé l’innovation au cœur de ses enjeux en développant son application de véhicules connectés en libre-service. Notre association avec Renault nous permet de développer rapidement une solution d’auto-partage pour la très courte durée en complément de notre offre de location moyenne durée, de la demi-journée au mois. Les franciliens pourront ainsi se déplacer au quotidien avec des véhicules propres mais aussi s’évader de la ville pour le week-end ou les vacances. »

Philippe Buros, Directeur commercial France du Groupe Renault a déclaré :
« Cet accord témoigne des avancées du Groupe en matière de nouvelles mobilités. Avec l’appui d’ADA, acteur reconnu du marché, nous souhaitons proposer des services fiables et de qualité à nos clients. »
A compter de janvier 2019, le service sera progressivement déployé à plus grande échelle.
 Un service de mobilité est dit « free-floating » lorsque les utilisateurs peuvent louer un véhicule sans réservation à l’avance, ni station, et terminer la location en garant le véhicule sur la place de stationnement de leur choix à l’intérieur d’un périmètre donné.

A propos du Groupe Renault

Constructeur automobile depuis 1898, le Groupe Renault est un groupe international présent dans 134 pays qui a vendu près de 3,76 millions de véhicules en 2017. Il réunit aujourd’hui plus de 180 000 collaborateurs, dispose de 36 sites de fabrication et 12 700 points de vente dans le monde. Pour répondre aux grands défis technologiques du futur et poursuivre sa stratégie de croissance rentable, le groupe s’appuie sur son développement à l’international. Il mise sur la complémentarité de ses cinq marques (Renault, Dacia, Renault Samsung Motors, Alpine et LADA), le véhicule électrique et son alliance unique avec Nissan et Mitsubishi. Avec une nouvelle écurie en Formule 1 et un engagement en Formule E, Renault fait du sport automobile un vecteur d’innovation et de notoriété de la marque.

A propos du Groupe ADA
Créée en 1984, ADA est une société du Groupe Rousselet implantée partout en France, n°1 de la location de proximité. Son objectif est d’offrir le meilleur service de location de véhicules de tourisme et utilitaires, sous les enseignes ADA et POINT LOC. Organisé exclusivement en franchise et en licence de marques, le réseau ADA compte 350 agences ADA et 700 agences Point Loc en France métropolitaine. En 2017, ADA a lancé le tout connecté et propose désormais des véhicules en libre-service, accessibles 24h/7j avec l'application ADA. Le client peut désormais géolocaliser et réserver son véhicule, procéder à l'état des lieux et le démarrer grâce à son smartphone.

mercredi 18 juillet 2018

NISSAN LEAF : La plus vendue d'Europe , c'est ELLE !


Plus de 18 000 clients ont reçu leur nouvelle Nissan LEAF 100% électrique entre janvier et juin 2018.
La nouvelle Nissan LEAF est le véhicule 100% électrique le plus vendu en Europe. La berline zéro émission à l’échappement continue de conquérir le cœur de nouveaux clients dans toute la région.

Plus de 18 000 nouvelles Nissan LEAF ont été immatriculées en Europe entre janvier et mai. Au total, ce sont 37 000 LEAF qui ont été commandées en Europe depuis la commercialisation du modèle.
Avec un design extérieur dynamique et des technologies avancées de conduite assistée, la nouvelle Nissan LEAF séduit de plus en plus de clients. Le véhicule 100% électrique le plus vendu en Europe offre un réel plaisir de conduite, tout en émettant zéro émission l’échappement. La nouvelle batterie de 40 kWh augmente l’autonomie de la nouvelle Nissan LEAF, permettant ainsi au conducteur de parcourir jusqu’à 270 km en cycle mixte, selon la nouvelle norme européenne WLTP.
La berline 100% électrique a remporté plusieurs récompenses pour ses performances et ses technologies de pointe. Ainsi, la Nissan LEAF a été nommée « 2018 World Green Car » lors du Salon de New York. Côté sécurité, elle est la première voiture à avoir reçu 5 étoiles aux nouveaux tests 2018 de lEuro-NCAP.
La nouvelle Nissan LEAF incarne parfaitement la vision Nissan Intelligent Mobility, qui vise à transformer la manière dont les véhicules sont alimentés, conduits et intégrés dans la société. Elle est équipée de nombreuses technologies innovantes, telles que la e-Pedal et les systèmes Nissan ProPILOT et ProPILOT Park, qui rencontrent un franc succès auprès des clients. À ce jour, 72% des clients de la nouvelle Nissan LEAF ont choisi d’équiper leur véhicule du système de conduite assistée ProPILOT.
Au cours des six premiers mois de l’année, la nouvelle Nissan LEAF a fait l’objet d’une forte demande renforçant ainsi sa position de voiture 100% électrique la plus vendue au monde, avec plus de 340 000 exemplaires vendus dans le monde depuis le lancement de la première LEAF en 2010. Récemment, Nissan a livré la 100 000e Nissan LEAF à un client européen.
« L’engouement pour les voitures électriques continue de croître, s’est réjoui Gareth Dunsmore, Electric Vehicle Director de Nissan Europe. La nouvelle Nissan LEAF a transformé l’expérience de conduite, grâce à des technologies telles que la e-Pedal, qui permet au conducteur de conduire 90% du temps à l’aide de la seule pédale d’accélérateur. Ces nouvelles technologies démontrent encore un peu plus les avantages de la mobilité 100% électrique proposée par Nissan ».

À propos de Nissan en Europe
Avec l’une des plus fortes implantations sur le continent de tous les constructeurs étrangers, Nissan emploie plus de 17 000 personnes en Europe à travers ses centres locaux de design, R&D, production, logistique, ainsi que ses activités commerciales et ses opérations de marketing. L'an dernier, l'entreprise a produit dans ses usines au Royaume-Uni, en Espagne et en Russie, plus de 640 000 véhicules dont des crossovers primés, des utilitaires, et la Nissan LEAF, véhicule 100% électrique le plus vendu au monde. La vision Intelligent Mobility de Nissan est conçue pour guider la technologie et le développement produit de la marque. Cette approche à 360° du futur de la mobilité permettra d’engager d’importantes actions concernant la façon dont les véhicules seront alimentés, conduits et intégrés à la société. Nissan ambitionne de devenir la marque asiatique la plus attractive en Europe.

A propos de Nissan France
Filiale à 100% de Nissan Europe, Nissan France gère la distribution des véhicules Nissan en France depuis 1972.
La large gamme de véhicules proposée par Nissan en France va des crossovers – dont la marque est pionnière – aux citadines, en passant par les véhicules utilitaires ou la supercar GT-R. Les crossovers QASHQAI et JUKE sont les best-sellers de la marque. Nissan est également leader mondial et européen du marché des véhicules 100% électriques avec la berline LEAF et le fourgon compact e-NV200. Nissan participe enfin au développement de la mobilité 100% électrique via l’installation du premier réseau de bornes de recharge rapide en France et en Europe. Depuis 2017, la MICRA, la citadine emblématique de Nissan, est fabriquée en France.

vendredi 13 juillet 2018

G2mobility choisi par AccorHotels France pour ses solutions de recharge de véhicules électriques

Vélizy-Villacoublay, le 12 juillet 2018 — G2mobiIity, concepteur de solutions de recharge pour véhicules électriques, vient de signer avec AccorHoteIs France un contrat pour mettre en place ses solutions (bornes de charge et système de gestion) d'électromobilité au sein des hôtels du groupe.
A ce titre, G2mobiIity propose aux 500 hôtels du Groupe AccorHoteIs en France (franchisés et managés), une solution dédiée à l'accueil des véhicules électriques. L'offre intègre la mise à disposition des bornes et leur supervision, et selon les besoins des hôteliers, l'installation des bornes, avec leur partenaire installateur agréé Bornes Solutions. Des solutions de paiement sont également disponibles en option et la mise en avant du service sur différents canaux de distribution.
Pour Pierre Clasquin, Président-directeur général et co-fondateur de G2mobiIity, « Nous sommes particulièrement fiers d'avoir été retenus par AccorHote/s pour les aider à réaliser ce projet. G2mobi/ity a été choisi par AccorHote/s pour ses qualités de conseil, d'accompagnement et d'ouverture, pour sa vaste expérience dans la recharge de véhicules électriques ainsi que pour la qualité de ses bornes et le choix d'un circuit court de fabrication permettant de minimiser l'empreinte carbone. Ce succès est le fruit d'une année de travail pendant laquelle nous avons pris le temps de comprendre les besoins des hôteliers. Nous avons fait et nous faisons évoluer nos solutions pour mieux y répondre, dans une logique de partenariat et de co-construction d'une offre innovante. »
Pour AccorHoteIs, cette collaboration est en parfait accord avec son programme de développement durable Planet 21 ActingHere, dont l'une des priorités à horizon 2020 est d'engager les hôtels dans la transition énergétique en impliquant toutes les parties prenantes. Près de 20 0/0 des établissements AccorHoteIs à travers le monde disposent déjà d'une borne de recharge pour véhicules électriques et le groupe hôtelier mise sur G2mobiIity pour améliorer ce résultat. AccorHoteIs souhaite ainsi faire vivre à ses clients une expérience de voyage toujours plus responsable et les engager à agir à ses côtés.
Trois hôtels ont équipé leur parking de bornes de recharge et plusieurs dizaines de sites sont actuellement à l'étude.


À propos de G2mobility Créée en 2009, G2mobiIity est le leader français du smart charging. La société conçoit, produit et met en place des solutions qui intègrent la fourniture de points de charge adaptés aux différents environnements, la gestion et la supervision centrale de la recharge à partir de son outil logiciel en SaaS G2smart et la gestion locale des points de charge avec sa G2box intégrée dans les bornes ou placée à proximité sur le site.Les produits et services de G2mobiIity sont tous compatibles avec le protocole de communication OCPP défini par l'Open Charge Alliance, organisme international dont G2mobiIity est membre du board depuis 2015.


Rapport de la CRE sur les perspectives de développement des mobilités propres ( Juillet 2018 )

Le Président de la Commission de Régulation de l’Energie, Monsieur Jean-François CARENCO, a créé à l’automne 2017 un Comité de Prospective rassemblant les grands acteurs du secteur afin d’éclairer le régulateur français sur les perspectives à moyen terme du secteur de l’énergie en France.Trois groupes de travail ont été mis en place à cette occasion, composés d’une trentaine de représentants de haut niveau d’acteurs industriels, associatifs ou institutionnels. Le groupe de travail n°1 a été chargé de travailler sur les perspectives de développement des mobilités propres et leurs impacts sur le mix énergétique.
Pour télécharger le rapport cliquer sur l'image ci contre 👉


Nous reprenons ici quelques extraits du résumé du rapport relatifs au véhicule électrique.

La montée des préoccupations environnementales s’illustre ainsi de plusieurs manières. Elle est portée au niveau local par une mobilisation citoyenne conséquente, particulièrement forte depuis le dieselgate, et par la prise de conscience d’un nombre croissant de collectivités, notamment de grandes métropoles, de la nécessité d’accompagner une transformation radicale non seulement de l’offre de transports collectifs mais également de la mobilité individuelle. Ces mobilisations se traduisent, au niveau international et européen par un durcissement des normes d’émission de polluants et de GES dans tous les secteurs du transport, l’Europe apparaissant nettement en pointe. Les progrès technologiques jouent aussi un rôle déterminant. Ce changement annoncé de paradigme devrait ainsi se traduire par un développement, en parallèle, de nouveaux moyens de transports fonctionnant à l’électricité, au gaz ou encore à l’hydrogène ou aux biocarburants. Il s’appuie sur des progrès importants, qui rendent désormais possible ce qui pouvait sembler hier un horizon encore incertain. Deux exemples typiques peuvent illustrer ce propos : d’une part, la baisse continue du coût des batteries électriques et son corollaire, l’augmentation de l’autonomie des véhicules, qui représente une étape essentielle à leur développement; .../...

En matière de transport de personnes, les travaux du groupe ont notamment mis en évidence les perspectives du développement rapide de ventes de véhicules électriques. Cette perspective, appuyée en France par un faible coût de l’électricité et une mobilisation des acteurs du secteur, se traduit dans de nombreux scénarios modélisant la pénétration, à horizon 20 ans, du véhicule électrique. L’ensemble des scénarios étudiés par le groupe laissent entrevoir un parc minimal de 3 millions de véhicules en 2035, pouvant monter à 15 millions dans les hypothèses les plus ambitieuses
De nombreuses conditions semblent toutefois devoir être réunies pour y parvenir : la réduction du coût des véhicules, le développement de points de charge adaptés aux différents besoins (selon les territoires, les axes routiers et les usages), ainsi qu’une réflexion approfondie sur les impacts d’une pénétration massive des véhicules électriques sur les besoins en charge. L’ensemble des acteurs convergent ainsi pour affirmer que le développement du véhicule électrique ne se traduira pas par une augmentation majeure de la consommation d’électricité. Par contre il peut avoir un impact signification sur l’appel de puissance. 
Des progrès technologiques couplés à l’adoption d’une tarification dynamique doivent être mis en œuvre pour permettre de lisser la charge. .../...

 

vendredi 6 juillet 2018

L’électrification des véhicules : une solution efficace pour réduire l’empreinte environnementale des transports

L’ADEME et Institut Français du Pétrole Energies nouvelles publient ce jour les résultats d’une « Étude Économique, Énergétique et Environnementale pour les technologies du transport routier français » (E4T).
     
Alors que le transport est le premier émetteur de Gaz à effet de serre (GES) en France avec plus de 30 % des émissions totales du pays, cette étude analyse les grandes tendances de l’électrification des véhicules, son efficacité et sa capacité à réduire les impacts environnementaux du transport.
  
   

Les véhicules thermiques conventionnels, un avenir limité à horizon 2030*

Depuis les annonces du Plan Climat de Nicolas Hulot il y a un an, la France s’inscrit dans une quête ambitieuse pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le plan Climat fixe notamment l’objectif de mettre fin à la vente de voiture à essence ou au diesel en 2040. De plus, l’Union européenne impose aux constructeurs des seuils d’émissions de plus en plus contraignants. Un premier jalon en 2021 imposera aux constructeurs de commercialiser une flotte de véhicules émettant moins de 95 gCO2/km en moyenne, sous peine de devoir s’acquitter de « malus » conséquents. Les discussions en cours à la Commission européenne pourraient acter d’une réduction supplémentaire de 30 à 50 % de la consommation entre 2021 et 2030, poussant ainsi les industriels à intégrer davantage d’innovations sur leurs véhicules et motorisations.
     

Qu’a-t-on analysé ?
Véhicules étudiés :
  • Véhicules particuliers, véhicules utilitaires, poids lourds et bus,
  • Groupes motopropulseurs thermiques, hybrides, hybrides rechargeables et tout électrique (à batterie).
Évaluation pour chaque catégorie de véhicule de :
  • La consommation énergétique,
  • La viabilité économique (coût total de possession),
  • Les impacts environnementaux sur l’ensemble du cycle de vie (incluant la production de l’énergie nécessaire au véhicule mais également sa fabrication).
    
Dans ce contexte, l’électrification devient une nécessité pour pouvoir répondre aux enjeux climatiques et de santé publique. Ainsi, en dehors des poids lourds routiers pour lesquels l’électrification semble une solution difficile à déployer, la motorisation thermique conventionnelle sera fortement concurrencée par les technologies électrifiées, que ce soit du point de vue de son impact environnemental mais également de son coût global.
   

Le véhicule hybride rechargeable, une solution écologiquement pertinente à moyen terme pour les particuliers

Pour les véhicules particuliers, mais aussi les utilitaires professionnels, la solution hybride rechargeable possède tous les atouts pour réduire la pollution locale et les émissions de GES. Ces véhicules doivent cependant être utilisés très régulièrement de façon à amortir l’impact de la fabrication de la batterie. Celle-ci doit être rechargée quotidiennement pour maximiser l’utilisation du véhicule en mode électrique. Sur des trajets quotidiens (inférieurs à 50 km), cette technologie améliore l’impact environnemental par rapport aux autres véhicules étudiés, grâce à la taille de la batterie, plus petite que celle d’un véhicule tout électrique et une utilisation intégralement en électrique sous condition d’assurer une recharge quotidienne. Actuellement, le déploiement de cette technologie en grande série est limité du fait du coût élevé de fabrication des batteries qui vient s’ajouter à celui d’une motorisation conventionnelle et d’incitation à l’achat réduite. Ce coût devrait se réduire d’ici 2030, ce qui permettra de démocratiser cet usage et le rendre véritablement concurrentiel.
   

L’électrique, plus adapté à un usage intensif et aux transports en communs

Les véhicules électriques sont des solutions efficaces pour réduire la pollution locale et les émissions de GES, d’autant plus si elles sont très utilisées (à l’instar des bus ou des offres servicielles) de façon à amortir l’impact de la fabrication de la batterie par l’usage. Néanmoins, la rentabilité économique de ces solutions reste limitée actuellement (ou le devient grâce aux aides à l’achat) mais devrait le devenir d’ici 2030 avec la réduction annoncée du coût des batteries. Cependant, la tendance actuelle à l’accroissement de la taille de batteries pour augmenter l’autonomie des véhicules électriques particuliers, est préjudiciable pour l’impact environnemental de ces véhicules. Ce point devra faire l’objet d’une attention particulière à l’avenir.
   
Parmi les véhicules étudiés, pour se déplacer en ville, le bus électrique est la solution pour laquelle les contributions aux impacts environnementaux sont les plus faibles, tous impacts confondus. Outre le fait qu’il s’agit d’un mode de transport en commun, parcourir beaucoup de kilomètres (en moyenne 40 000 km/an) permet d’amortir les impacts de la fabrication de la batterie. Mais bien qu’il soit plus vertueux sur le plan environnemental, le bus tout électrique reste pour le moment une solution chère à mettre en œuvre. Le bus hybride s’avère donc à court terme une solution intermédiaire représentant une bonne alternative au bus conventionnel roulant au Diesel.
   

De nouvelles technologies de transport au service de la nécessaire évolution des usages

C’est avant tout un changement plus global des habitudes et le déploiement de services de mobilité adaptés aux besoins des utilisateurs finaux qui permettra de répondre aux défis environnementaux du transport. Ces nouvelles technologies, auxquelles pourront s’ajouter d’autres carburants alternatifs tels que le GNV/BioGNV ou l’hydrogène, sont à même d’accompagner ces transformations car elles permettent de répondre à chaque besoin par un type de transport adéquat et de transiter vers des nouveaux modes de mobilité, plus fortement lié à l’usage qu’à la possession.
* L’étude sera complétée en évaluant d’autres systèmes énergétiques à base d’hydrogène, de biocarburants ou de GNV (non pris en compte dans cette étude), que ce soit sur les segments actuels ou d’autres, comme les véhicules 2 à 3 roues par exemple. Il conviendra aussi d’intégrer le coût des infrastructures (bornes de recharge électrique, stations d’approvisionnement en hydrogène) notamment pour ces nouvelles filières.
Pour aller plus loin :
L’ADEME en bref
L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME) participe à la mise en œuvre des politiques publiques dans les domaines de l'environnement, de l'énergie et du développement durable. Elle met ses capacités d'expertise et de conseil à disposition des entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public, afin de leur permettre de progresser dans leur démarche environnementale. L’Agence aide en outre au financement de projets, de la recherche à la mise en œuvre et ce, dans les domaines suivants : la gestion des déchets, la préservation des sols, l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables, les économies de matières premières, la qualité de l'air, la lutte contre le bruit, la transition vers l’économie circulaire et la lutte contre le gaspillage alimentaire.
    
L'ADEME est un établissement public sous la tutelle conjointe du ministère de la Transition écologique et solidaire et du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
IFP Energies nouvelles en bref
IFP Energies nouvelles (IFPEN) est un acteur majeur de la recherche et de la formation dans les domaines de l’énergie, du transport et de l’environnement. De la recherche à l’industrie, l’innovation technologique est au cœur de son action, articulée autour de trois priorités stratégiques : mobilité durable, énergies nouvelles et hydrocarbures responsables.