vendredi 28 septembre 2018

L’avenir de la voiture électrique se joue-t-il en Chine? (France Stratégie )

En dix ans, la Chine a réussi à créer un écosystème d’acteurs nationaux couvrant l’ensemble de la chaîne de fabrication et d’utilisation des véhicules électriques et pourrait devenir le leader mondial. La note analyse ce phénomène et les enjeux. Étant donné les volumes de vente et le potentiel du marché, ce basculement de la Chine pourrait bien accélérer la conversion du reste du monde à la mobilité électrique
2009, hier encore, la Chine ne produisait qu’une poignée de véhicules électriques. En 2018, elle en écoulera plus d’un million, s’adjugeant ainsi une bonne moitié des ventes mondiales. En l’espace d’une décennie, ce pays a réussi à créer de toutes pièces une filière industrielle dont l’essor spectaculaire pourrait à terme rebattre les cartes du marché mondial de l’automobile. D’autant que les Chinois ne cachent pas leurs ambitions exponentielles : 2 millions de véhicules électriques vendus en 2020, 7 millions en 2025 et 16 millions en 2030.
De fait, le pays n’a pas ménagé ses efforts, fixant les objectifs de production, multipliant les subventions à l’achat, encourageant les joint-ventures avec des entreprises occidentales, érigeant des barrières protectionnistes. Un écosystème a surgi de terre, entièrement tendu vers l’émergence de champions nationaux. Car si la diffusion du véhicule électrique doit contribuer à dépolluer les villes et à réduire la dépendance aux importations d’hydrocarbures, elle vise surtout, dans l’esprit des dirigeants, à donner naissance à une nouvelle filière industrielle — avec l’ambition d’en devenir le leader mondial. La mobilité électrique, qui remet tous les constructeurs automobiles sur un pied d’égalité, offre de fait à la Chine l’occasion de prendre un raccourci technologique, en faisant l’impasse sur le thermique.
Forte déjà de sa domination dans le secteur clé des batteries, la Chine peut esquisser aujourd’hui un tournant stratégique : fin de l’obligation des partenariats locaux pour les sociétés occidentales, baisse des taxes à l’importation, arrêt programmé des subventions à l’achat de voitures électriques, établissement de quotas de production de voitures électriques, réduction des barrières douanières. Mais sous l’apparence d’une ouverture plus grande au marché, c’est le même esprit de conquête qui est à l’œuvre. Fera-t-il naître le prochain géant mondial de l’industrie automobile ? Champions installés et start-up sont sur les rangs. Quoi qu’il en soit, compte tenu du gigantisme du marché intérieur, la politique chinoise en la matière pourrait bien contraindre les constructeurs occidentaux à revoir leur positionnement, d’abord sur le marché chinois, et sans doute à terme sur l’échiquier mondial.
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Les opinions exprimées dans cette note engagent leurs auteurs
et n'ont pas vocation à refléter la position du gouvernement

 Auteurs
Jincheng Ni
Jincheng
Ni
Développement durable et numérique

mercredi 26 septembre 2018

Le Groupe Renault lance « Advanced Battery Storage », le plus grand dispositif de stockage stationnaire d’énergie à partir de batteries de véhicules électriques d’Europe

Le Groupe Renault, leader européen des mobilités électriques, annonce aujourd’hui le lancement d’Advanced Battery Storage, une solution de stockage stationnaire d’énergie basée exclusivement sur des batteries de véhicules électriques.


A terme, elle sera capable de stocker au moins 60 MWh, ce qui en fera le dispositif le plus important dans son genre jamais construit en Europe. Les premières installations seront réalisées début 2019 sur trois sites en France et en Allemagne : sur les usines Renault à Douai (Nord) et Cléon (Seine Maritime) et sur une ancienne usine à charbon en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. 
La capacité de stockage sera ensuite progressivement étendue au fil du temps jusqu’à compter 2 000 batteries de voitures électriques. A ce stade, le dispositif aura atteint - ou plus vraisemblablement dépassé - le seuil des 60 MWh, équivalent à la consommation journalière d'une ville de 5 000 foyers.
L’objectif de ce dispositif est de gérer les écarts entre consommation et production d’électricité à un instant t et ceci afin d’augmenter la part des sources renouvelables dans le mix énergétique. Il s’agit de maintenir l’équilibre entre l’offre et la demande sur le réseau d’électricité en intégrant différentes sources d’énergie dont les capacités de production ne sont pas constantes. Le moindre écart entre consommation et production déclenche des perturbations qui peuvent compromettre la stabilité de la fréquence de l’électricité domestique (50 Hz). « Notre solution de stockage stationnaire sert à compenser ces écarts : elle délivre ses réserves à l’instant précis où un déséquilibre se crée sur le réseau pour en gommer les effets », précise Nicolas Schottey Directeur de programme Nouveaux Business Energie du Groupe Renault. En participant à l’équilibre du réseau, le stockage stationnaire renforce l’attrait économique des énergies bas carbone.

Ce stockage stationnaire est conçu à partir de batteries de voitures électriques compilées dans des containers. Le dispositif utilise des batteries seconde vie, ainsi qu’un complément de batteries neuves, stockées ainsi pour des futurs usages en échange standard lors des opérations après-vente. « Cet assemblage unique donnera au système « Advanced Battery Storage » la possibilité de libérer ou d’absorber, quasiment instantanément, une puissance de 70 MW. La forte puissance et la capacité importante de notre solution nous permettront de répondre efficacement à la majorité des sollicitations du réseau », continue Nicolas Schottey.

Une collaboration étroite avec nos partenaires

Pionnier et leader des mobilités électriques en Europe, le Groupe Renault va au-delà de son rôle de constructeur automobile et devient un acteur des écosystèmes électriques et énergétiques intelligents, avec l’aide de ses partenaires. Dans le cadre de ce projet « Advanced Battery Storage », le Groupe Renault s’est associé à différents acteurs : la Banque des Territoires, le groupe japonais Mitsui, Demeter, via le Fonds de Modernisation Ecologique des Transports et The Mobility House.
Pour en savoir plus sur l’engagement de Renault dans les mobilités électriques : EasyElectricLife

À propos de l’écosystème électrique intelligent
La recharge intelligente, ou smartcharging, module la recharge du véhicule en fonction des besoins de l’utilisateur et de l’offre d’électricité disponible sur le réseau. La recharge s’effectue au maximum quand l’offre d’électricité est plus abondante que les besoins, notamment lors des pics de production des énergies renouvelables. La recharge s’interrompt quand la demande d’électricité est supérieure à l’offre au sein du réseau. Le réseau électrique optimise ainsi la fourniture d’énergie renouvelable locale.
Avec la recharge réversible, les véhicules sont capables d’injecter de l’électricité dans le réseau lors des pics de consommation. En plus de se charger de façon intelligente, les véhicules électriques pourront donc aussi servir d’unités de stockage temporaire d’énergie.
Même après sa « vie automobile », la batterie du véhicule électrique conserve une importante capacité de stockage. Renault peut la réutiliser dans des environnements moins exigeants, notamment le stockage d’énergie stationnaire. Avec cette seconde vie des batteries, Renault est aujourd’hui en mesure de répondre à toute la panoplie de besoins de stockage d’énergie : de la maison individuelle aux immeubles de bureaux, bâtiments professionnels ou académiques, en passant par les immeubles d’habitation, voire les points de charge de véhicules électriques.
À propos de Groupe Renault
Constructeur automobile depuis 1898, le Groupe Renault est un groupe international présent dans 134 pays qui a vendu près de 3,76 millions de véhicules en 2017. Il réunit aujourd’hui plus de 180 000 collaborateurs, dispose de 36 sites de fabrication et 12 700 points de vente dans le monde. Pour répondre aux grands défis technologiques du futur et poursuivre sa stratégie de croissance rentable, le groupe s’appuie sur son développement à l’international. Il mise sur la complémentarité de ses cinq marques (Renault, Dacia, Renault Samsung Motors, Alpine et LADA), le véhicule électrique et son alliance unique avec Nissan et Mitsubishi. Avec une écurie en Formule 1, Renault fait du sport automobile un vecteur d’innovation et de notoriété de la marque.

Les packs de batteries qui vont booster les futurs modèles électriques de Volkswagen.

Aucun composant de base d'un véhicule électrique ne coûte plus cher - ou est probablement plus important pour l'acceptation des VE - que la batterie.
Beaucoup de gens diraient que l'une des meilleures décisions que Tesla ait jamais prises était d'utiliser les cellules Panasonic 18650 dans le modèle S (et plus tard, le modèle X). Grâce en partie à une bonne gestion de l'énergie et à une planification thermique, elles se sont révélées fiables et relativement résistantes à la dégradation.

Maintenant, Volkswagen a mis au point une batterie qui pourrait alimenter des millions de véhicules, y compris la très attendue camionnette électrique ID Buzz. Fondamentalement, l’approche est différente de celle de Tesla, avec une conception indépendante du format et de la marque qui permet aux constructeurs de s’assurer qu’elle dispose d’un pack fiable, compétitif et économique pour cette nouvelle génération de «voitures de tourisme» électriques. une époque où les cellules et les produits chimiques vont probablement continuer à s'améliorer de manière significative.

Bien que la plupart des spécifications du pack n'aient pas encore été publiées, Volkswagen nous a donné un premier aperçu la semaine dernière à Dresde, en Allemagne, lors d'un événement de présentation décrivant les bases de la plate-forme électrique modulaire (MEB) de VW.

Les responsables de Volkswagen ont confirmé que le nouveau pack, que son site de Braunschweig, en Allemagne, peut produire à des volumes allant jusqu’à 500 000 batteries par an, sera proposé en trois capacités de batterie. Pour les petites applications, les batteries seront probablement disponibles en versions 48 ou 62 kW, alors qu’une version plus longue et plus longue du pack pourrait avoir jusqu’à 82 kWh.

L'une des principales différences sera que, du moins dans les premiers stades, seule la batterie à capacité maximale offrira une charge rapide en courant continu de 125 kW. Les autres versions seront conçues pour 100 kW.
Autre détail intéressant: le pack de base (48 kW) pour MEB pèse moins que le pack de 35,6 kWh de l'e-Golf aujourd'hui.

Prêt à suivre les progrès rapides
Volkswagen mise sur une évolution rapide anticipée des cellules lithium-ion pour satisfaire aux nombreuses versions énergétiques de ses nouveaux packs. Volkswagen estime que la densité énergétique des cellules - en volume et en poids - augmentera de près d'un quart entre 2018 et 2025. Le potentiel des cellules à l'état solide, vers 2030 ou un peu plus tard, pourrait augmenter la densité énergétique (en volume) de 25% , à 1 kWh par litre à partir d'un niveau actuel d'environ 0,650 kWh par litre.

«L’utilisation de batteries à semi-conducteurs pourrait déboucher sur une nouvelle avancée dans la seconde moitié de la prochaine décennie», a déclaré en introduction Thomas Ulbrich, membre du conseil d’administration du groupe Volkswagen pour la mobilité électronique. Ulbrich a mentionné le développement en joint-venture de la technologie à semi-conducteurs par Volkswagen avec QuantumScape, et a déclaré qu'un test de flotte limité de véhicules équipés de cellules à l'état solide pourrait commencer dès 2023.

Les capacités initiales de 48 ou 62 kWh dépendent d’une configuration avec 7 et 9 modules respectivement, a confirmé VW. Nous prévoyons 12 modules pour le pack étendu, basés sur le chiffre de 82 kWh. 
Les modules de cellules ont à peu près la taille d'une boîte à chaussures basse, avec de longues poches orientées en longueur ou des cellules prismatiques plus courtes orientées en largeur. Selon les responsables de la chaîne d'approvisionnement, telle qu'elle a été conçue, les sachets seront toujours de LG Chem et prismatiques de Samsung SDI, et ils ont confirmé qu'il y avait 24 cellules par module, au moins dans le cas des cellules en sachets.
Mis à part les cellules, certaines des priorités du design des packs consistaient à les rendre légères et fines - faciles à installer sous le plancher du passager - mais faciles à refroidir et à adapter à différentes capacités.

Sûr et "au frais"
Le refroidissement des modules du pack provient entièrement du bas. L'eau s'écoule à travers un mince échangeur de chaleur, dans lequel le liquide de refroidissement circule dans une série de passages juste en dessous d'une plaque métallique solide (fonctionnant comme un dissipateur thermique) qui est liée à chaque module de cellule avec un adhésif thermoconducteur. La température est surveillée au niveau du module, mais la tension est étroitement surveillée au niveau de la cellule pour détecter tout signe de surchauffe. Et le pack a ses propres barres transversales de protection contre les collisions.

L'une des affirmations les plus surprenantes de Volkswagen pour ce pack est que la charge rapide en courant continu à 100 ou 125 kW n'aura pas d'impact significatif sur le pack, en termes de dégradation à long terme. 80% de la capacité totale sont utilisés pour la capacité du pack, ce qui donne une marge accrue pour couvrir la dégradation, comme dans certains autres VE.

Dr. Holger Manz, responsable de la gestion de l'énergie et des systèmes haute tension chez VW, a souligné que la marque dédiait la puissance de charge de 150 kW et 350 kW aux véhicules de luxe et de performance du groupe VW, car ce niveau de charge rapide est trop agressif par rapport à ce que le pack pouvait tolérer.
"Nous ne voulions tout simplement pas aller aux extrêmes ici, car ce serait la voiture du nouveau peuple", a déclaré Manz.
Nous sommes impatients d’apporter plus de spécifications réelles dans les mois à venir. Avec ces véhicules sur le point de devenir la marque de Volkswagen, après TDI, et de montrer au grand public comment aimer les véhicules électriques, ce groupe d’alimentation de premier plan semble bien sur la bonne voie.

Traduction Google d'un article de  Bengt Halvorson pour Green Car Reports

Participerez vous au record du REVER 2018 ? : le dossier du Midi Libre


















Le mystère de la voiture électrique . Étude internationale : 16 pays dans le monde

85% des automobilistes croient à l’avenir de la voiture électrique. 
Pour autant, de nombreux freins subsistent qui, pour le moment, ralentissent son développement. 
Les ventes de voitures électriques progressent mais restent marginales par rapport aux 97 millions de voitures neuves qui seront vendues dans le monde en 2018. Son potentiel semble important : une bonne image, des constructeurs qui accélèrent pour proposer de nouveaux modèles et des pouvoirs publics qui incitent les automobilistes à rouler en électrique. Pour autant, des freins persistent : le prix jugé trop élevé, son image de « citadine », une autonomie insuffisante et la faiblesse des infrastructures de recharge découragent des automobilistes qui restent encore peu nombreux à franchir le pas. 
Étude  disponible sur www.observatoirecetelem.com 

2018, un nouveau record absolu. 

Avec près de 97 millions de voitures neuves vendues dans le monde, l’année 2018 marquera un nouveau record pour l’industrie automobile. En moyenne, depuis l’an 2000, les ventes ont progressé de 3% chaque année et les perspectives pour 2019 restent positives (+2% attendus). En France et en Europe, la phase haussière semble arriver à son terme. Après avoir dépassé les 2,2 millions d’unités en 2018, les ventes de voitures neuves en France devraient baisser en 2019 (-3,5%) avec un recul du diesel qui va se poursuivre. 

La voiture parfaite… sur le papier. 

85% des automobilistes dans le monde (92 % en Chine, 73% en France et seulement 68% en Allemagne) croient à l’avenir de la voiture électrique. Considérée comme véhicule « propre » par une large majorité des répondants (89%), agréable à conduire (86%), renvoyant une image positive, moderne et responsable (85%), elle a tout pour plaire… Sur le papier aussi, l’autonomie des batteries est adaptée aux besoins de mobilité des automobilistes, qui parcourent en moyenne 51km par jour (53km en France). D’ailleurs, 68% d’entre eux pensent que le véhicule électrique est « réservé » aux grandes villes. 

Les points de blocage. 

Le véhicule électrique est perçu comme une voiture plus chère à l’achat que son équivalent thermique pour 86% des automobilistes dans le monde et 91% des Français. Même en incluant les coûts d’utilisation moins élévés, 73% des personnes interrogées pensent que posséder une voiture électrique coûte plus cher que son équivalent thermique. L’autonomie limitée est également un frein majeur : seuls 13% des Français imaginent pouvoir acheter une voiture électrique ayant moins de 300 kilomètres d’autonomie (30% dans le monde). De même, ¾ des répondants jugent insuffisant le nombre de bornes de recharge. 

Une voiture méconnue. 

La voiture électrique représente une rupture technologique majeure. Les automobilistes ont besoin d’en savoir plus sur cette voiture que personne ou presque n’a eu l’occasion de tester et qui reste mystérieuse pour beaucoup. 70% des automobilistes dans le monde disent qu’ils n’ont pas suffisamment d’informations concernant cette voiture. 
Les entretiens qualitatifs ont montré que ceux qui ont franchi le pas de l’électrique n’envisagent pas de revenir en arrière. Une fois le pas franchi, l’électrique est un chemin sans retour.

Méthodologie Les analyses économiques et marketing ainsi que les prévisions ont été réalisées en partenariat avec la société d’études et de conseil C-Ways (www.c-ways.com) spécialiste du Marketing d’Anticipation. Les terrains de l’enquête consommateurs quantitative ont été conduits par Harris Interactive durant les mois de juin et juillet 2018 en Afrique du Sud, Allemagne, Belgique, Brésil, Chine, Espagne, États-Unis, France, Italie, Japon, Mexique, Norvège, Pologne, Portugal, Royaume-Uni et Turquie. Au total, 16 pays et plus de 10600 individus ont été interrogés en ligne (mode de recueil CAWI). Ces individus âgés de 18 à 65 ans sont issus d’échantillons nationaux représentatifs de chaque pays. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas (sexe, âge). 3 000 interviews ont été réalisées en France et 500 dans chacun des autres pays. Une étude qualitative – d’où sont extraits les verbatim cités dans l’étude – est venue compléter le dispositif en France. 6 groupes de discussion (focus groupes) autour du véhicule électrique ont été organisés par Harris Interactive à Paris, Lyon et Bordeaux en juillet 2018. 

L'Observatoire Cetelem L’Observatoire Cetelem est une cellule d'études et de veille économique, créé en 1985 et dirigé par Flavien Neuvy. Chaque année plusieurs études sont publiées concernant les marchés automobiles dans le monde et la consommation des ménages en Europe. Présent dans 24 pays – Afrique du Sud, Allemagne, Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Chine, Danemark, Espagne, Etats-Unis, France, Hongrie, Italie, Japon, Mexique, Norvège, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Suède et Turquie – L’Observatoire Cetelem est devenu une référence et un partenaire privilégié pour les principaux acteurs du monde de l’automobile et de la consommation avec lesquels il entretient des relations permanentes. www.observatoirecetetem.com |  

BNP Paribas Personal Finance BNP Paribas Personal Finance est n°1 du financement aux particuliers en France et en Europe au travers de ses activités de crédit à la consommation et de crédit immobilier. Filiale à 100 % du groupe BNP Paribas, BNP Paribas Personal Finance compte plus de 20 000 collaborateurs et opère dans une trentaine de pays. Avec des marques comme Cetelem, Cofinoga, Findomestic ou encore AlphaCredit, l’entreprise propose une gamme complète de crédits aux particuliers disponibles en magasin, en concession automobile ou directement auprès des clients via ses centres de relation client et sur Internet. BNP Paribas Personal Finance a complété son offre avec des produits d’assurance et d’épargne pour ses clients en Allemagne, Bulgarie, France, Italie. BNP Paribas Personal Finance a développé une stratégie active de partenariat avec les enseignes de distribution, les constructeurs et les distributeurs automobiles, les webmarchands, et d’autres institutions financières (banque et assurance) fondée sur son expérience du marché du crédit et sa capacité à proposer des services intégrés adaptés à l’activité et à la stratégie commerciale de ses partenaires. Il est aussi un acteur de référence en matière de crédit responsable et d’éducation budgétaire. www.bnpparibas-pf.com | 

lundi 24 septembre 2018

Rallye Tallin – Monte-Carlo : La Nissan LEAF partenaire de l’ELECTRIC MARATHON

  • Nissan est le partenaire officiel de l’Electric Marathon 2018
  • 10 pays, 37 villes traversés du 18 au 29 septembre en véhicules 100% électriques
  • Le tracé reprend celui du rallye Tallin – Monte-Carlo de l’Entre-Deux-Guerres
  • Aux mains d’étudiants européens, six Nissan LEAF, voiture 100% électrique la plus vendue au monde, sont engagées
  • Avec plus de 43 000 ventes en moins d’un an, la Nissan LEAF est la voiture 100% électrique la plus vendue d’Europe
Nissan, leader mondial et européen de la mobilité 100% électrique, est le partenaire 2018 de l’Electric Marathon. La marque fournit en particulier six exemplaires de la nouvelle Nissan LEAF, voiture 100% électrique la plus vendue au monde et en Europe : ces berlines sans émission à l’échappement sont engagées aux mains des équipes de six universités d’Europe.

Cette année nous avons créé deux catégories. La première est dénommée open class, et seuls certains véhicules 100% électriques y sont éligibles. Et la deuxième catégorie est dédiée à la nouvelle Nissan LEAF, et se court entre six universités européennes.” Indique S.E. Jüri Tamm, Consul Honoraire de la Principauté de Monaco, et qui preside le comité d’organisation.


“L’objectif de ce Marathon est de promouvoir l’utilisation de véhicules sans rejet à l’échappement. La cérémonie d’arrivée se tiendra sur l’esplanade du palais princier de Monaco, le 29 septembre..

Après un prologue à Helsinki, l’Electric Marathon 2018 est parti le 18 septembre de Tallinn en Estonie. Il permettra aux concurrents de traverser 10 pays européens et de s’arrêter dans pas moins de 37 villes. Les concurrents rallieront enfin Monaco le 29 septembre. Pour la première fois, l’Electric Marathon reprend le trace du rallye Tallin-Monte-Carlo couru dans l’Entre-Deux-Guerres.

Cette année, l’Electric Marathon est couru sous le haut patronage de SAS le Prince Albert II de Monaco. Sur la grille de départ au pied de l’opéra national d’Estonie, tous les possesseurs de véhicules 100% électriques du pays pouvaient prendre part à la première étape du marathon. Pas moins de 40 véhicules se sont alignés au départ.

Gareth Dunsmore, Electric Vehicle Director de Nissan Europe, a déclaré: “la nouvelle Nissan LEAF incarne parfaitement la vision Nissan Intelligent Mobility. Elle constitue un pilier-clé dans la volonté de Nissan d’un avenir durable pour tous. Le fait que la Nissan LEAF, voiture 100% électrique la plus vendue en Europe et dans le monde, prenne massivement part à ce marathon, montre à quel point cette berline 100% électrique –et ses technologies- est particulièrement adaptée à la mobilité en Europe“.

Dévoilée il y a un an au Japon, les premières livraisons de Nissan LEAF sont intervenues l’hiver dernier en Europe. Véritable berline 5-portes 5-places sans rejet à l’échappement, la nouvelle Nissan LEAF est la voiture 100% électrique la plus vendue au monde et en Europe.

À propos de Nissan en Europe
Avec l’une des plus fortes implantations sur le continent de tous les constructeurs étrangers, Nissan emploie plus de 17 000 personnes en Europe à travers ses centres locaux de design, R&D, production, logistique, ainsi que ses activités commerciales et ses opérations de marketing. L'an dernier, l'entreprise a produit dans ses usines au Royaume-Uni, en Espagne et en Russie, plus de 640 000 véhicules dont des crossovers primés, des utilitaires, et la Nissan LEAF, véhicule 100% électrique le plus vendu au monde. La vision Intelligent Mobility de Nissan est conçue pour guider la technologie et le développement produit de la marque. Cette approche à 360° du futur de la mobilité permettra d’engager d’importantes actions concernant la façon dont les véhicules seront alimentés, conduits et intégrés à la société. Nissan ambitionne de devenir la marque asiatique la plus attractive en Europe.

dimanche 23 septembre 2018

De l'organisation, de l'aide au financement des nouvelles mobilités, du covoiturage.dans le projet de loi d'orientation des mobilités (2)

Ces nouvelles dispositions précisent le rôle de la région comme chef de file de la politique de mobilité ainsi que sa contribution à la conception et à la mise en place d’infrastructures ainsi que le rôle des entreprises de plus de 250 salariés et des collectivités locales dans la participation au financement du covoiturage.

CHAPITRE II 
RENFORCEMENT DE LA COORDINATION DES POLITIQUES DE MOBILITE 
AU SERVICE DE L’INTERMODALITE 
Section 1 
Coopération entre autorités organisatrice des mobilités 
Article 4 I. – Le code des transports est ainsi modifié : 
1° Le titre Ier du livre II de la première partie est complété par un chapitre V ainsi rédigé : 
« CHAPITRE V 
« MODALITES DE L’ACTION COMMUNE DES AUTORITES ORGANISATRICES DE LA MOBILITE 


« Art. L. 1215-1. – Dans les conditions prévues aux articles L. 1111-9 et L. 1111-9-1 du code général des collectivités territoriales, et pour l’exercice des missions définies au II de l’article L.1111-9 du même code, la région est chargée d'organiser, en qualité de chef de file, les modalités de l'action commune des autorités organisatrices de la mobilité, notamment : 
« 1° Les différentes formes de mobilité et l’intermodalité, en matière de desserte, d’horaires, de tarification, d’information et d’accueil du public ; 
« 2° La création, l’aménagement et le fonctionnement des pôles d’échanges multimodaux et des aires de mobilité en milieu rural, ainsi que le système de rabattement et de diffusion associé à ces pôles ; 
« 3° Les modalités de gestion des situations dégradées afin d’assurer la continuité du service rendu au quotidien ; 
« 4° Le recensement et la diffusion des pratiques de mobilité et des actions mises en œuvre en particulier pour répondre aux enjeux de cohésion sociale et territoriale ; 
« 5° La contribution à la conception et à la mise en place d’infrastructures ou de services de mobilité par les autorités organisatrices de la mobilité.
« Ces actions s'exercent à l'échelle de bassins de mobilité que la région définit. » ; 

2° Après l’article L. 1231-4, il est inséré un article L. 1231-5 ainsi rédigé : 
« Art. L. 1231-5. – Les autorités mentionnées aux articles L. 1231-1 et L. 1231-3 créent un comité des partenaires rassemblant notamment les représentants des employeurs et des associations d’usagers ou d’habitants. Elles le consultent avant toute évolution substantielle de l’offre de mobilité mise en place, de la politique tarifaire, sur la qualité des services et l’information mise en place. 

« L’autorité mentionnée à l’article L. 1231-1 le consulte également avant toute instauration ou évolution du taux de versement mobilité et avant l’adoption du plan de mobilité mentionné à l’article L. 1214-1. « Lorsqu’elle intervient en application du I de l’article L. 1231-1, la région crée le comité des partenaires à l’échelle maximale d’un bassin de mobilité et associe les représentants des communes. » ;
.../...

Section 2 
Favoriser les expérimentations des nouvelles mobilités 

Article 15 I. – Dans les conditions prévues à l’article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisé à prendre par ordonnance, dans un délai de deux ans à compter de la promulgation de la présente loi, toute mesure à caractère expérimental relevant normalement du domaine de la loi, dans les conditions de l’article 37-1 de la Constitution, visant à faciliter les expérimentations d’innovations de mobilités afin de : 

1° Proposer une offre de mobilité plus sobre et plus respectueuse de la santé et de l’environnement, en visant à réduire les nuisances environnementales, permettre, faciliter ou encourager le report vers des modes moins polluants, optimiser l’usage et l’occupation des véhicules en circulation, réaliser des économies d’énergie ; 

2° Faciliter la mobilité connectée, en visant à tester des prototypes et pilotes de solutions numériques pour la mobilité, accélérer le déploiement d’outils et de services numériques ; 

3° Réduire les fractures sociales et territoriales, en visant à proposer des solutions de mobilité pertinentes en zones peu denses ou des solutions de mobilité à faible coût ou accessibles à des publics spécifiques présentant des difficultés d’accès à la mobilité comme, par exemple, les personnes à mobilité réduite ou les demandeurs d’emploi ; 

4° Permettre l’intermodalité, en visant à coordonner, ou regrouper l’offre de mobilité proposer des solutions intégrées de tarification ; 

5° Mettre en œuvre une mobilité plus sûre, en visant à réduire l’accidentalité de tous les modes, faciliter l’intervention des services d’assistance, de secours et de sécurité publique ; 

6° Assurer une gestion publique de la mobilité plus efficace, en visant à permettre la prise en compte dans leur budget par les acteurs publics de nouveaux modèles économiques, adapter la gouvernance de la mobilité à la prise en compte de l’innovation, faciliter et sécuriser la prise en compte de l’innovation par la commande publique. 

II. – Les ordonnances établissant ces dispositions à caractère expérimental limitent leur durée à cinq ans au plus et en organisent l’accès pour en faciliter l’évaluation. Chacune de ces ordonnances fait l’objet d’un projet de loi de ratification déposé devant le Parlement dans un délai de six mois à compter de sa publication. 

Section 3 
Réguler les nouvelles formes de mobilité 

Article 16 I. – Les deux dernières phrases de l’article L. 1231-15 du code des transports sont remplacées par les dispositions suivantes : « Elles peuvent également, de manière non-discriminatoire, prendre part aux frais de covoiturage, moduler leur participation aux frais de covoiturage en fonction de la nature des trajets parcourus et prendre toutes mesures pour favoriser ou créer un ou des services de covoiturage ou créer un service public de covoiturage. »

Article L2213-2 
Le maire peut, par arrêté motivé, eu égard aux nécessités de la circulation et de la protection de l'environnement :
1° Interdire à certaines heures l'accès de certaines voies de l'agglomération ou de certaines portions de voie ou réserver cet accès, à certaines heures, à diverses catégories d'usagers ou de véhicules ;
2° Réglementer l'arrêt et le stationnement des véhicules ou de certaines catégories d'entre eux, ainsi que la desserte des immeubles riverains ;
3° Réserver sur la voie publique ou dans tout autre lieu de stationnement ouvert au public des emplacements de stationnement aménagés aux véhicules utilisés par les personnes titulaires de la carte “mobilité inclusion” portant la mention “stationnement pour personnes handicapées” mentionnée à l'article L. 241-3 du code de l'action sociale et des familles et aux véhicules bénéficiant du label " autopartage "« ou aux véhicules bénéficiant d'un signe distinctif de covoiturage » ;
« 4° Réserver certaines voies ou certaines portions de voies communales, de façon temporaire ou permanente, à diverses catégories d’usagers, de véhicules ou à certaines modalités de transport. Les modalités d’application du présent alinéa, notamment les catégories d’usagers, de véhicules et les modalités de transport, sont définies par un décret en Conseil d’Etat. »    (nouvelle formulation)

De la recharge des véhicules électriques dans le projet de loi d'orientation des mobilités (1)

Pour information et éventuellement intervention auprès de vos parlementaires nous vous proposons les extraits du projet de loi d'orientation des mobilités qui va être débattu au Parlement dans le courant du mois d'Octobre  2018 : 

1- La recharge des véhicules électriques



CHAPITRE II 
DÉVELOPPER DES INFRASTRUCTURES 
POUR LE DÉPLOIEMENT DES VÉHICULES PROPRES 

Article 19 
I. – Une partie des coûts de raccordement aux réseaux publics d’électricité des infrastructures de recharge de véhicules électriques ouvertes au public sont couverts par les tarifs d’utilisation des réseaux mentionnés à l’article L. 341-2 du code de l’énergie

II. – Par dérogation, le niveau maximal de la prise en charge du coût de raccordement prévue au 3° de l’article L. 341-2 est porté à 75 % pour ces infrastructures. 

III. – Le niveau de prise en charge peut être différencié en fonction des caractéristiques de l’infrastructure de recharge et de son niveau de puissance. Il est arrêté par le ministre chargé de l’énergie après l’avis de la Commission de régulation de l’énergie. 

IV. – Le chapitre IV du titre III du livre III du code de l’énergie est complété par une section 3 ainsi rédigée :
« Section 3

L’activité de recharge de véhicule électrique 

« Art. L. 334-4. – L’activité de recharge, pour laquelle l’opérateur s’approvisionne en totalité, pour les besoins de cette activité, auprès d’un fournisseur titulaire de l’autorisation prévue à l’article L.333-1, ne constitue pas une activité d’achat pour revente aux clients finals au sens de l’article L. 333-1 mais une prestation de service. » 
NDLR : Cet article autorise de la prestation 
de service de recharge au kWh.

V. – Les articles L. 111-5-3 et L. 111-5-4 du code de la construction et de l’habitation sont remplacés par les articles suivants : 

« Art. L. 111-5-3. – Le pré-équipement d’un parc de stationnement est défini comme l’ensemble des dispositions hors câblage des installations, qu’il convient de prendre en compte pour faciliter économiquement et techniquement l’installation ultérieure de l’infrastructure de recharge électrique. La mise en place de gaines techniques, de tranchées, ou de chemins de câble permet de satisfaire à l’obligation. 

« Art. L. 111-5-4. – Tous les bâtiments nouvellement construits ou rénovés de façon importante, équipés de parc de stationnement de plus de dix places, comprennent un prééquipement de tout ou partie des places de stationnement permettant une mise en place ultérieure d’infrastructure de recharge pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables. 

« Pour les ensembles d’habitation, toutes les places de stationnement sont pré-équipées, et l’installation permet un décompte individualisé des consommations

« Pour les bâtiments dont l’usage principal n’est pas l’habitation, une place sur cinq devra être pré-équipée et 2 % de ces places sont réservées et dimensionnées pour être accessibles aux personnes à mobilité réduite, avec un minimum d'une place. Dans ces bâtiments, au moins une place, dont le dimensionnement permet l’accès aux personnes à mobilité réduite, est équipée pour la recharge des véhicules électriques et hybrides rechargeables. » 

VI. – Après l’article L. 111-5-4 du code de la construction et de l’habitation, il est inséré un article L. 111-5-5 ainsi rédigé : « Art. L. 111-5-5. – Les bâtiments existants étant soumis à l’obligation prévue à l’article L.111-5-4 sont ceux faisant l’objet d’une rénovation concernant le parc de stationnement ou les infrastructures électriques du bâtiment et dont le montant des travaux afférents représente un quart de la valeur du bâtiment hors coût du terrain qu’il occupe. 

« La réalisation des travaux relatifs aux infrastructures de recharge des véhicules électriques et hybrides rechargeables est facultative si ceux-ci génèrent des coûts dépassant 7 % du montant total des travaux de rénovation du bâtiment. 

« La réalisation des travaux n'est pas obligatoire lorsque les bâtiments sont situés dans les départements et régions d’outre-mer ou dans les zones non interconnectées au réseau métropolitain continental. Cette exemption vaut si la réalisation de ces travaux est susceptible de créer des problèmes majeurs pour le système énergétique local et de compromettre la stabilité du réseau local. 

« Les bâtiments alimentés par un micro réseau isolé au sens de la directive européenne 2009/72/EC peuvent-être également être exemptés de la réalisation des travaux.» 

VII. – Les dispositions du II du présent article sont applicables jusqu’au 1er janvier 2022.


NDLR : A suivre dispositions relatives au co-voiturage

samedi 22 septembre 2018

Une journée du patrimoine branchée sur un avenir énergétique vertueux.

Photos : Tobias 
Douze places disponibles et pas de passager locaux. Rendez-vous manqué avec le public. Dommage ! 
Pourtant, Marc (1), Thimotée, Florian de Dordogne, Delphine, Nicolas, Tobias et Merlin (2) de Toulouse, Eric de Gimont,  et bien sur Pascal, Thierry (3), Christine, du Grand Auch  avaient, eux aussi exercé "l'art du partage" thème de la 35° édition des Journées Européennes du Patrimoine.
La concession Nissan de Auch avait également apporté sa contribution en mettant à notre disposition un rutilant exemplaire de la nouvelle Leaf .
C'était l'occasion, comme chaque année de se retrouver pour faire découvrir notre riche patrimoine  mais également par l'auto-partage solidaire, le VE, ce véhicule du futur, qui par l'absence d'émissions de gaz potentiellement corrosifs et son silence n'agresse ni les édifices ni ceux qui les contemplent. 
Pour les participants, la journée fût très enrichissante, après le rassemblement à CIRCA, ils purent apprécier le concert de la chorale pavienne dans la magnifique Maison de la culture de Pavie qui fêtait ses 10 ans. 
L'après-midi, à l'invitation d'Eric, nous découvrions avec surprise la magnifique transformation de l'ancienne gendarmerie d'Auch, autrefois bâtiment de l'Evêché, sous la conduite experte d'Alain Castells , gérant et fondateur de la société ADDENDA assurant également la maîtrise d'ouvrage de la réhabilitation de ces bâtiments que sa société partage avec le CNFPT.

Vous en trouverez une présentation très détaillée dans le diaporama ci-joint réalisé lors de l'inauguration.
                                          👉CLIC👈


Intégration d'une installation de panneaux photovoltaïques



L'installation de 100 m² de  panneaux photovoltaïques va dans un avenir proche permettre la pose de points de recharge offrant aux véhicules électriques de l'entreprise ou des clients d'améliorer significativement la performance énergétique de l'entreprise.
Chapeau aux concepteurs, artistes et artisans qui par une réalisation remarquable ont transformé une "épave énergétique en immeuble à énergie positive " ; une prouesse que nous espérons voir se reproduire et se multiplier.
Jean-Claude LE MAIRE

(1) Marc Louchart , Président du Club Elecmobile24
(3) Thierry Président de La Maison du Temps libre de Preignan
(4) «L'énergie positive» d'Alain Castells irradie l'ancienne gendarmerie .

vendredi 21 septembre 2018

Le Groupe RENAULT dévoile la première île intelligente de France à Belle-Île-en-Mer

  • Le Groupe Renault, Morbihan Energie, les Cars Bleus et Enedis créent FlexMob’Île, un programme innovant pour favoriser la transition énergétique de Belle-Île-en-Mer.
  • Cet écosystème électrique intelligent s’appuie sur trois piliers : véhicules électriques en autopartage, le stockage stationnaire d’énergie solaire et la recharge intelligente.
  • Avec FlexMob’ïle, le Groupe Renault poursuit le déploiement des îles intelligentes (smart islands) initié à Porto Santo au Portugal.
Crédits : Yannick Brossard
Acteur majeur dans les écosystèmes électriques, le Groupe Renault et ses partenaires, la Communauté de Communes de Belle-Île-en-Mer, Morbihan Energies, Les Cars Bleus et Enedis dévoilent aujourd’hui leur projet commun, FlexMob’ïle. Cet écosystème électrique intelligent a pour objectif d’accompagner la transition énergétique de Belle-Île-en-Mer. Cette nouvelle initiative s’inscrit dans la continuité du programme innovant Smart Fossil Free Island, en cours de développement depuis février 2018 sur l’île de Porto Santo (archipel de Madère, Portugal).
Pendant 24 mois, le Groupe Renault et ses partenaires publics et privés vont développer un écosystème électrique intelligent visant à réduire l’empreinte carbone et favoriser l’indépendance énergétique de l’île.
« Nous sommes ravis de nous associer à la Communauté de Communes de Belle-Île-en-Mer, Morbihan Energie, les Cars Bleus et Enedis pour développer ce projet inédit en France. Notre objectif reste le même que lors du déploiement de Porto Santo : concevoir des solutions globales, avec des technologies déjà bien éprouvées et d’autres qui sont plus nouvelles, pour répondre à des besoins locaux. Les optimisations mises en place à Belle-Île-en-Mer sont réplicables sur d’autres îles, mais aussi à l’échelle de villes ou de quartiers. » déclare Gilles Normand, Directeur du Véhicule Electrique du Groupe Renault.

Frédéric Le Gars, Président de la Communauté de Communes de Belle-Île-en-Mer ajoute : « Lorsque Jo Brohan, le Président de Morbihan Energies m'a présenté le projet, il m'est apparu comme une évidence que nous devions ensemble, au côté du groupe Renault, être au coeur de l'innovation pour la construction d'un nouvel éco-système de la mobilité durable. »

Mobilité électrique et énergie renouvelable pour une consommation d’énergie optimisée
Dès 2019, les résidents comme les visiteurs de Belle-Île-en-Mer pourront profiter d’une flotte de voitures électriques mises à leur disposition sous la forme d’une location en libre-service. Cette offre s’intègre dans la vision du Groupe Renault d’assurer une mobilité durable pour tous qui passe notamment par le développement des nouveaux services de mobilité partagée. Ces Renault ZOE et Kangoo Z.E. seront alimentés par un réseau de bornes de recharge installées à proximité des principaux points d’intérêt de l’île.
Ce nouveau service d’autopartage profitera du surplus d’énergie produit par les panneaux solaires installés sur le toit des principaux bâtiments publics. « Grâce au système de recharge intelligente, nous pourrons déclencher la recharge des voitures électriques quand le bâtiment produit plus d’énergie qu’il n’en consomme », précise Gilles Normand, Directeur du Véhicule Electrique du Groupe Renault. Par exemple, les panneaux solaires installés sur le toit de l’école chauffent et éclairent les salles de classe en semaine. Mais l’énergie produite le week-end ou pendant les vacances scolaires sera utilisée pour charger les voitures.

La transition énergétique au service de l’économie locale
En favorisant le recours à une énergie renouvelable produite sur place, FlexMob’Île offre aux acteurs économiques locaux un surcroît de flexibilité et la promesse d’économies substantielles.
Le Groupe Renault va notamment fournir au principal village-vacances de l’île des batteries de seconde vie issues de ses voitures électriques. Celles-ci permettront de stocker l’électricité produite pendant la journée par des panneaux solaires avant de la restituer le soir, essentiellement sous forme de chaleur destinée aux bungalows des vacanciers. Le village devrait ainsi pouvoir étendre sa période d’ouverture, alors qu’il était jusqu’ici limité par les frais de fonctionnement de son chauffage central.

Pour en savoir plus sur l’engagement de Renault dans les mobilités électriques : EasyElectricLife

A propos de Groupe Renault

Constructeur automobile depuis 1898, le Groupe Renault est un groupe international présent dans 134 pays qui a vendu près de 3,76 millions de véhicules en 2017. Il réunit aujourd’hui plus de 180 000 collaborateurs, dispose de 36 sites de fabrication et 12 700 points de vente dans le monde. Pour répondre aux grands défis technologiques du futur et poursuivre sa stratégie de croissance rentable, le groupe s’appuie sur son développement à l’international. Il mise sur la complémentarité de ses cinq marques (Renault, Dacia, Renault Samsung Motors, Alpine et LADA), le véhicule électrique et son alliance unique avec Nissan et Mitsubishi. Avec une nouvelle écurie en Formule 1, Renault fait du sport automobile un vecteur d’innovation et de notoriété de la marque.