Suite à la réunion du comité stratégique de la filière automobile qui s’est de
nouveau réuni, par audioconférence, sous la présidence de
Luc CHATEL et en présence de la secrétaire d’État auprès du ministre de
l’Économie et des Finances, Agnès PANNIER-RUNACHER, nous avons reçu, de la Plateforme de la Filière automobile,
le communiqué dont nous extrayons et surlignons les propositions ci-après.
le communiqué dont nous extrayons et surlignons les propositions ci-après.
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Dans ce contexte, la filière automobile a élaboré des
propositions pour la relance de l’activité, structurées autour de trois grands
axes :
Un plan de relance pour faire face et accélérer la sortie de crise
👉 Stimuler le marché pour une reprise rapide en sortie de crise, afin de limiter l’effondrement sur l’ensemble de l’année, à travers un effet de relance ayant de l’impact sur l’ensemble des entreprises de la filière.
Ces mesures de relance de la demande devraient répondre à
trois principes :
- se mettre en place rapidement, pour faire face à l’urgence, sur une durée limitée et avec une sortie progressive ;
- avoir un spectre suffisamment large pour avoir un impact significatif sur le tissu d’entreprises de la filière ;
- être coordonnées et partagées le plus possible au niveau européen.
- se mettre en place rapidement, pour faire face à l’urgence, sur une durée limitée et avec une sortie progressive ;
- avoir un spectre suffisamment large pour avoir un impact significatif sur le tissu d’entreprises de la filière ;
- être coordonnées et partagées le plus possible au niveau européen.
Une telle mesure pourrait s’appuyer sur le dispositif existant de prime à la conversion (PAC), que se sont déjà approprié les consommateurs, permettant ainsi de stimuler à court terme le marché, tout en accélérant la baisse des émissions de CO2 du parc de véhicules en circulation.
Des mesures de même nature devraient également être prises
pour le marché des véhicules industriels.
👉 Faire de la transition écologique un levier de relance en soutenant le décollage du marché du véhicule électrique, par un soutien accru aux acheteurs de véhicules électrifiés et un plan d’investissement permettant d’accélérer le déploiement des infrastructures de recharge.
Il s’agirait, notamment, de réévaluer le niveau de bonus
pour l’achat d’un véhicule électrique pour le marché des professionnels (qui représente
plus de la moitié du marché), dont le montant avait été divisé par deux en 2020
(de 6000 à 3000 € depuis le 1er janvier 2020), et d’ouvrir un bonus à hauteur
de 2000 € pour l’achat d’un véhicule hybride rechargeable.
👉 Enfin, de manière plus structurelle, soutenir l’innovation et renforcer la compétitivité des sites industriels basés en France
Il s’agit de répondre aux difficultés économiques et
financières auxquelles nos entreprises vont être confrontées, à travers :
Un soutien à la R&D autour de grands programmes
technologiques (batteries, électronique de puissance, véhicule connecté et
automatisé, hydrogène), qui devrait s’accompagner d’aides à l’implantation de
sites nouveaux ou à la reconversion de sites existants pour se doter en France
des moyens de production nécessaires au fort développement des véhicules
électrifiés, connectés et autonomes.
Des mesures de soutien aux investissements via, par exemple,
des dispositifs de suramortissement, pour accélérer la robotisation et la
digitalisation des sites de production, clé de leur compétitivité future.
« Nous devons tout faire pour éviter un ralentissement des
efforts d’investissement et de R&D, parce que l’avenir de notre industrie
en France est d’abord lié à sa capacité à continuer à innover sur les grands
enjeux technologiques de l’automobile et des mobilités du XXIème siècle.
Il y a d’ailleurs, au cœur de cette crise, l’opportunité
historique, non-seulement de soutenir la compétitivité de notre tissu
industriel, mais aussi, en faisant le choix d’une baisse décisive des impôts de
production, de renforcer durablement la compétitivité du site France », a
souligné Luc Chatel.
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Autant nous pouvons comprendre et soutenir les attentes en faveur de l'environnement pour accélérer la baisse des émissions de CO² et donc les encouragements à passer au 100% VE et faciliter leur recharge, autant il est incohérent de prétendre réduire ces mêmes émissions - et aussi celles de NO² et autres polluants dont on mesure aujourd'hui la nocivité - en continuant à produire des véhicules hybrides qui même en les affublant du "faux nez de virus* électrifiés" brûlent des hydrocarbures sur la plus grande partie de leurs kilomètres parcourus.
Les règles du bonus ne doivent strictement favoriser que le 100% électrique et cesser de constituer une niche fiscale pour les flottes d'entreprises "électrifiées" à grand renfort de gros SUV hybrides parfois plus polluants que la version thermique .
Nous avons également beaucoup de mal à comprendre comment demander toujours plus d'aide financière de secours à un Etat et vouloir toujours payer moins d'impôts.
Notre avis :
Autant nous pouvons comprendre et soutenir les attentes en faveur de l'environnement pour accélérer la baisse des émissions de CO² et donc les encouragements à passer au 100% VE et faciliter leur recharge, autant il est incohérent de prétendre réduire ces mêmes émissions - et aussi celles de NO² et autres polluants dont on mesure aujourd'hui la nocivité - en continuant à produire des véhicules hybrides qui même en les affublant du "faux nez de virus* électrifiés" brûlent des hydrocarbures sur la plus grande partie de leurs kilomètres parcourus.
Les règles du bonus ne doivent strictement favoriser que le 100% électrique et cesser de constituer une niche fiscale pour les flottes d'entreprises "électrifiées" à grand renfort de gros SUV hybrides parfois plus polluants que la version thermique .
Nous avons également beaucoup de mal à comprendre comment demander toujours plus d'aide financière de secours à un Etat et vouloir toujours payer moins d'impôts.
Jean-Claude LE MAIRE
(*) Un virus est un agent infectieux nécessitant un hôte dont il utilise le métabolisme et les constituants pour se répliquer.
Par similitude on peut considérer l'hybride comme agent infectieux de la dépendance aux hydrocarbures qui utilise l'alibi d'une électrification - dérisoire ( 50 km maximum d'autonomie ) - pour entretenir la polluante gabegie énergétique et entraver le développement de la mobilité électrique.
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