jeudi 16 mai 2024

Les réseaux de bus africains BRT (Bus Rapid Transit) s'électrifient avec le concours de la Banque Mondiale.

Grâce à leurs caractéristiques et le recours aux véhicules électriques, les réseaux de BRT offrent des capacités et des performances proches de celles d'autres moyens de transport public à technologie avancée, comme le métro ou le tramway. Où est la différence ? De construction bien moins coûteuse et plus rapide, le BRT est une solution intéressante pour les villes désireuses de se doter d'un système de haute qualité, malgré des ressources limitées en temps et en finances.
Il existe déjà des réseaux BRT à Dar es-Salaam et à Lagos, ainsi que dans les villes sud-africaines du Cap, de George, de Johannesburg et de Pretoria. Dix autres sont à l'état de projet ou en cours de construction ailleurs en Afrique. La Banque mondiale apporte son soutien financier ou technique à huit de ces projets, à Abidjan, Dakar, Dar es-Salaam (phases 3 et 4), Douala, Kampala, Kumasi, Maputo et Ouagadougou.


A Dakar, les travaux du BRT  lancés en 2020 ont permis une mise en service commerciale ce 15 Mai. Conçue de façon progressive, la liaison dessert pour commencer, sur deux voies réservées de 18 km, les 14 premières stations sur les 25 prévues  à terme pour 300.000 passagers par jour. 
L'exploitation et la maintenance du BRT est faite par Dakar Mobilité, la livraison des 121 premiers bus, sur 158, et les bornes de recharge est assurée par la société d'État chinoise CRRC. Les bus articulés et climatisés, de 18 m de long, ont une autonomie de 250 km environ. 
Le projet de 640 millions d'euros est financé par la Banque mondiale, la Banque européenne d'investissement et le Fonds vert pour le climat de l'ONU.

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