La mobilité ne se réduit pas aux services de transports car l'utilisation de la voiture demeure, hors métropoles, le vecteur de mobilité le plus utilisé.
Comment l’articuler avec les autres vecteurs ?
L’intermodalité nécessite de concevoir des stations
intermodales dédiées donnant accès aux moyens de transports les plus
pertinents en terme d’usage, d’impact écologique, de sobriété énergétique et
d’avantage économique, en particulier à la mobilité électrique.
Atouts de l’électromobilité :
Dans une logique de sobriété énergétique, le passage aux véhicules électriques constitue une avancée significative car, pour un même trajet, la dépense énergétique est 3 à 4 fois moindre qu'en utilisant un véhicule thermique.
Par contre coup cet avantage énergétique constitue un avantage économique qui peut encore être optimisé par le recours :
–à l'autopartage,
–au co-voiturage
–ou au transport à
domicile.
En terme écologique l’impact bénéfique de la voiture électrique sur les externalités :
o Zero émission de
GES
o Empreinte carbone (du
puits à la roue) elle est de 2 à 6 fois moindre par rapport au véhicule
thermique de même catégorie.
L’utilisation
d’une batterie qui se recharge sur le secteur où sur des bornes contribue
au stockage des ENR ( hydraulique, photovoltaïque, éolien …) et
à l’amortissement des pics de consommation si elles sont
associées aux solutions V2H ou V2G
Déployer ces moyens de recharge pendant les longues périodes de stationnement (au travail, au domicile ou sur des stations intermodales) constitue une incitation à l’installation de photovoltaïque afin d'accroître l’autonomie énergétique et la décarbonation de l’énergie.
Dans leur fonction d'Autorités Organisatrices de la Mobilité, les régions doivent veiller au déploiement de bornes de recharge rapide en fonction d'un maillage à 50 km.
Jean Claude LE MAIRE
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