mardi 5 novembre 2019

Progression constante des immatriculations de VE, mais insuffisante par rapport aux estimations avancées par les pouvoirs publics. .

Le nombre d'immatriculations de voitures électriques personnelles continue de croître régulièrement. Même si la part du marché de véhicules neufs progresse elle aussi, c'est à un rythme beaucoup trop lent pour atteindre les estimations et objectifs fixés par les pouvoirs publics. 

A ce jour avec ses 1500 exemplaires de moyenne mensuelle seule la Renault Zoé  se classe régulièrement dans le tiers supérieur du Top 100 des immatriculations; dans le bas du classement  la Nissan Leaf  a cédé la place à la Tesla Modèle 3. 
Par l'élargissement de l'offre , les nouveaux modèles en cours de commercialisation ne tarderont pas sans doute à accélérer le mouvement , mais le niveau de prix annoncé reste beaucoup trop élevé pour espérer combler le retard pris. 














Il est clair que des mesures beaucoup plus incitatives doivent contribuer à aider les ménages à passer à l'électrique, en remplaçant les seuils, à effet souvent dissuasifs, par des aides aux plus modestes inversement proportionnelles aux revenus. 
Au delà de la simple réaffectation des malus pour les financement des primes de bonus, le financement pourrait mobiliser une partie de la TVA sur les ventes de véhicule pour engager des actions beaucoup plus incitatives. Car n'oublions pas que lorsque l'Etat accorde 6.000 € de bonus, à coût nul pour les finances publiques puisque financés par les malus, il encaisse en plus les 20 % de TVA,  soit au moins 6.000€, sur les ventes d'un VE qui souvent dépasse 30.000 €.
Il y a certainement là des moyens financiers et une réflexion à mener sur les techniques fiscales à mobiliser pour aider nos compatriotes les moins aisés à s'engager positivement eux aussi dans la transition énergétique. 


Jean-Claude LE MAIRE

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