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L’Union française de l’électricité (UFE), vient de publier une note de conjoncture dans laquelle elle évoque les conditions de déploiement de la mobilité électrique au sein des véhicules lourds, pour lesquels elle note les points clés suivants :
• Représentant au moins de 2 % du parc total de véhicules en France, les
véhicules industriels (véhicule de marchandises, autobus, autocar) ont
généré 23 % des émissions de CO2
en 2017.
• A l’instar des véhicules légers, les véhicules industriels électriques présentent
un triple intérêt : ils n’émettent, au pot, ni CO2 ni polluant atmosphérique et
permettent de réduire drastiquement le bruit de ce type de tranport.
• 187 véhicules poids lourds 100 % électriques neufs ont été immatriculés en
France en 2019, ce qui représente moins de 0,01 % des ventes totales. La
majorité de ces poids lourds neufs immatriculés sont des bus électriques.
• Du fait d’un cadre réglementaire favorable, le renouvellement des flottes
d’autobus par des véhicules à faibles émissions, dont ceux électriques, s’opère
en France. A titre d’exemple, la RATP a lancé la reconversion de son parc de bus
afin d’atteindre deux tiers de bus électriques dans sa flotte à l’horizon 2025.
• En dépit de l’arrivée sur le marché de véhicules de marchandises électriques,
la part de marché de ces véhicules demeure actuellement très faible. Une
étude de la Fondation Européenne pour le Climat estime qu’en 2050 les
camions électriques pourraient occuper 80 % du marché européen.
• L’infrastructure de recharge des camions électriques est le nœud gordien du
déploiement de ces camions sur le marché. En effet, selon l’Association des
constructeurs européens d’automobiles (ACEA), au sein de l’Union Européenne il
n’existe actuellement aucune station de recharge publique pour les poids lourds.
• Ce marché devrait se développer dans les prochaines années du fait des
normes climatiques et anti-polluantes. Ainsi, l’encadrement européen des
émissions de GES des poids lourds que devront respecter les constructeurs
vient d’être adopté et sera appliqué en 2025. En France, le contrôle des
émissions de polluants atmosphériques se fait au moyen de l’instauration
de zones à faibles émissions ainsi que grâce aux normes Crit’Air.
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