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Le Conseil Economique Social et Environnemental, saisi par le 1er Ministre, a rendu son avis sur l'article 1er du projet de loi relatif à l'énergie.
Concernant la "Révision de l'objectif de baisse de 30 à 40% des consommations d'énergies fossiles à l'horizon 2030", après avoir souligné que les objectifs 2015-2018 n'ont pas été atteint , le CESE formule des préconisations pour accélérer et accompagner ces politiques.
Concernant la mobilité , il écrit :
"La décarbonation de l'économie passera notamment par une électrification des
usages, à travers en particulier un basculement rapide du parc de véhicules
personnels vers une motorisation électrique. Il conviendra là aussi de veiller à
mettre en place les mesures d’accompagnement indispensables pour aider l’industrie
automobile et le secteur de la vente et de la réparation à faire face à cette mutation
considérable. Il faudra également s’assurer que les investissements nécessaires sont
réalisés en temps et en heure en matière de réseau de distribution électrique, de
capacité de recharge et de pilotage de la demande.
Préconisation 5 :
Le CESE souligne que les objectifs fixés pour la période 2015-2018 en
matière de consommation d'énergies fossiles n’ont pas été tenus. Il demande
donc que cet objectif soit suivi beaucoup plus régulièrement à l’avenir et que
des mesures supplémentaires soient prises chaque année pour corriger la
trajectoire si des dérives sont constatées.
Préconisation 6 :
Le CESE souligne en particulier le rôle que peut jouer la Contribution climat
énergie (CCE) dans l’atteinte de l'objectif ambitieux que le gouvernement
entend fixer en matière de baisse des consommations d'énergie fossile. Il
souhaite que, à l’issue du Grand débat national engagé actuellement, le
gouvernement présente rapidement une nouvelle trajectoire de cette
contribution, en ligne avec les objectifs élevés qu’il souhaite fixer au pays en
la matière.
Préconisation 8 :
Compte tenu de l’impact écologique des véhicules électriques, bien qu’ils
soient moins émetteurs de gaz à effet de serre, le CESE souligne l’urgence pour
les pouvoirs publics d’accompagner la mutation des motorisations par des
incitations fortes à un changement plus profond des comportements de
l’ensemble des acteurs (ménages, entreprises, collectivités). Dans cet objectif,
il faudra promouvoir le développement des transports collectifs, des mobilités
actives (vélo, marche à pied), des véhicules partagés et du covoiturage, du
télétravail, des services publics de proximité et d’un urbanisme qui implique
moins de déplacements automobiles. "
Sur ces sujets voir également nos précédents articles:
Sur la PPE et sur Le Grand Débat
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