jeudi 21 juin 2018

Essai Autoplus de la Leaf 2.0 et comparatif réalisé par Caradisiac





« La Leaf, c’est le véhicule 100% électrique de Nissan. La première génération a été lancée en 2011 et il s’en est vendu plus de 300000 exemplaires, ce qui en fait le véhicule électrique le plus vendu au monde pour l’instant. Autant dire que cette deuxième génération est importante pour Nissan. Elle change sur plusieurs plans, d’abord au niveau du design, ensuite au niveau de la motorisation plus puissante et plus performante, un intérieur plus cossu et avec des batteries d’une capacité accrue : elles atteignent désormais 40 kWh, c’est-à-dire autant qu’une certaine Renault Zoé. L’autonomie annoncée est de 378 km en NEDC, soit pratiquement le double de la Leaf de première génération.»

L’intérieur progresse sensiblement et devient plus cossu, même si tous les plastiques restent durs, inserts décoratifs ici en cuir mis à part. On reconnaît le bloc de clim de l’ancienne génération, mais tout le reste a changé et le design est plus moderne. L’équipement comporte l’essentiel, y compris en termes d’aides à la conduite même s’il faut monter en gamme pour les obtenir en série ou en option. Un bouton permet d’activer ou non le système e-pedal, on va y revenir. A l’arrière, l’habitabilité régresse légèrement par rapport à la précédente génération pour les passagers mais reste correcte pour deux adultes. Le coffre progresse en revanche de 50 dm3 selon nos mesures et dépasse les 400 dm3 devenant assez généreux pour la catégorie.

« Dans cette Nissan Leaf, comme dans tous les véhicules électriques, on apprécie le silence, à basse vitesse en tout cas, et le couple présent tout de suite, qui fait qu’on passe de 0 à 50 km/h en ville très vite. Le moteur étant plus puissant avec 150 ch désormais, même pour passer de 110 à 130 sur autoroute, ça relance assez facilement.» En fait la puissance est passée de 109 à 150 ch et le couple de 254 à 320 Nm, pour un poids quasiment identique, ce qui permet de gagner presque 3 secondes au 0 à 100 comme au 1000 mètres départ arrêté. « Pas question de parler de sportive pour autant évidemment : cette Leaf est lourde et ça se sent au volant avec pas mal d’inertie et de mouvements de caisse. Par contre on apprécie le bon niveau de confort. Parlons maintenant d’un élément particulier que Nissan appelle le e-pedal : cela permet de conduire quasiment avec une seule pédale, celle de l’accélérateur. Dès que vous la relâchez, ça freine, et ça freine jusqu’à l’arrêt. Donc si vous anticipez la circulation, vous n’avez presque jamais besoin de toucher la pédale de frein, qui reste bien-sûr opérationnelle en cas d’urgence. A l’usage, c’est plutôt déroutant au début, mais on s’y fait assez vite car c’est plutôt bien géré. Et bien-sûr l’un des gros intérêts est que ça participe à la récupération d’énergie au freinage et augmente votre autonomie ».

L’autonomie, justement, annoncée à 378 km en NEDC et 270 km en WLTP, a été mesurée par nos soins à 200 km réels en mêlant ville, route et autoroute. C’est un peu moins bien que la Zoé mais nettement mieux que la Leaf de 1ère génération qui culminait à 150 km. Question tarif, cette Leaf oscille entre 34 et 39000 €, auxquels il faut déduire les 6000 € de bonus écologique 2018. La version haut de gamme est aussi chère que la e-Golf, qui n’existe qu’en une seule version très bien équipée. C’est également voisin d’une Zoé si vous l’achetez avec ses batteries, ce qui place très mal la Zoé en tarif. Mais cette dernière propose un prix plus léger avec la formule de location de batteries, contrairement à la Leaf.

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