Isabelle RIVIÈRE, Directrice associée de L&R Conseil,
Présidente de l’AVEM et fondatrice des Assises IRVE répondant aux questions d’Emmanuel MAUMON (Radio Côte d’Azur) présente les sujets qui seront abordés.
Quels seront les grands thèmes abordés lors de ces Assises 2015 ?
Nous aborderons la thématique de la qualité de l’air et de la santé publique pour lesquels le véhicule
électrique s’avère être un atout majeur.
Nous étudierons également les grands projets de déploiements français par le biais de cartographies
sur les bornes existantes, mais également tous les corridors électriques européens. Nous aurons des
témoignages inédits en France de ces porteurs de projets de corridors électriques.
Des questionnements sur les standards, les puissances d’aujourd’hui et de demain seront réalisés.
Nous parlerons également de l’intégration des énergies renouvelables.
Et pour finir, nous ferons des focus sur l’organisation de l’électromobilité dans des écosystèmes bien
développés tels que la Grande-Bretagne, l’Irlande et la Suisse.
Vous ferez naturellement le point sur le déploiement des bornes de recharge en France. Est-ce que
l’action du gouvernement dans ce domaine commence à porter ses fruits ?
Le gouvernement a pris un certain nombre de mesures qui favorisent véritablement le déploiement
de bornes de recharge et le partenariat entre le public et le privé. Cela est très important car
l’électromobilité n’adviendra qu’à travers la collaboration et la coopération entre le public et le privé.
Justement, le groupe Bolloré participe activement au déploiement des bornes de recharge.
Viendra-t-il expliquer sa stratégie et sa politique au cours de ces Assises ? Est-ce que l’on en saura
plus, au cours des Assises, sur leur stratégie ?
Absolument. La première matinée des Assises, le mercredi 11 février 2015 nous ferons un focus sur
les deux grands projets dont on parle beaucoup en France : celui du groupe Bolloré porté par Bluesolutions
et l’autre, non communiqué officiellement encore, porté par Sodetrel du groupe EDF. Nous
avons l’honneur d’accueillir Messieurs Cédric Bolloré et Jean-Noël Guillot (groupe EDF) pour répondre
à toutes les questions lors de cette demi-journée.
Il faut savoir que des syndicats d’énergie et des élus engagés dans des projets de déploiements de
bornes sur leur territoire seront présents et interrogeront ces deux groupes.
Le déploiement des bornes de recharge avance en France. Ou en est-on sur les projets de
cartographie de ce déploiement ?
Cela sera justement l’un des points clé des assises. Je vous invite donc à venir. Nous dévoilerons des
cartographies en partenariat avec OBSIRVE que nous avons créé, qui est l’observatoire du
déploiement. Ces cartes sont intéressantes pour les acteurs.
La technologie des bornes de recharge évolue également ? Pourra-t-on s’en rendre compte?
Oui, il y aura une table ronde le mercredi 11 février après-midi où les professionnels débattront sur
les tenants d’une charge rapide, voire sur des super-chargeurs de demain. Ils discuteront également
de la complémentarité entre le Combo et le CHAdeMo et la possibilité d’adaptateurs entre ces deux
systèmes. Mais surtout, sur une mise à jour des bornes de recharge rapides pour du multistandard
ce qui est, aujourd’hui, une évidence pour tous les acteurs de l’écosystème.
La seconde journée commencera par une matinée consacrée aux démonstrations et aux essais de
véhicules électriques ?
Oui, exactement. Et cela ne sera pas juste des démonstrations et des essais. Cela sera une
opportunité unique pour découvrir le « Vehicle to Home » qui a fait un bon extraordinaire après la
catastrophe de Fukushima au Japon. Nous aurons le privilège d’avoir les retours japonais du succès
du « Vehicle to Home » de NISSAN et ensuite nous aborderons son arrivée en Europe avec Olivier
Paturet, Directeur stratégie Zero Emission de NISSAN.
Dans la matinée du jeudi, nous aurons droit à un café qui nous sera servi avec ma voiture tout
simplement : la box du « VtoH » sera en démonstration et nous préparera un café branché sur la
LEAF. Je vous invite à venir vivre cette expérience !
Sachez qu’il n’y aura pas que celle-ci, nous aurons aussi un lampadaire, apporté par le groupe
Bouygues Energies-Services, sur lequel on peut recharger sa voiture, qui ne nécessite pas de génie
civil pour son installation…
Après cette matinée, l’après-midi sera principalement consacrée à l’Europe. Est-ce que la
Commission Européenne est vraiment en train d’électrifier sa politique Transport ?
Avant toute chose, je salue notre partenaire de la Commission Européenne qui nous est fidèle
depuis la seconde année des Assises IRVE, Olivier ONIDI, Directeur à la DG Move. Il sera le grand
témoin pour expliquer comment une nouvelle institution INEA succède au projet TNT qui a pour
objectif de financer la création de corridors électriques, à travers l’Europe.
La première partie de l’après-midi sera réalisée sous forme d’une table ronde où seront présents des
porteurs de projets de corridors électriques transfrontaliers.
Au sein de cette table ronde, nous ferons un focus sur l’écosystème « Low Emission » en Grande Bretagne
et en Irlande et les fruits portés par cette politique gouvernementale.
Ces focus sur les pays étrangers permettent un retour d’expérience. Est-ce la spécificité et l’intérêt
de ces Assises ?
En effet, la force des Assises demeure dans le soutien que nos partenaires nous octroient depuis des
années. Ce soutien persiste car c’est aux Assises que l’on vient débattre d’un « aujourd’hui » etdécouvrir un « demain » en prenant exemple sur les pays qui sont à la pointe aujourd’hui en Europe
ou ailleurs.
Je rappelle que le cas de la Norvège dont on parle beaucoup aujourd’hui avait été introduit pour la
première fois en France aux Assises en février 2013.
Est-ce que les constructeurs automobiles continuent à jouer la carte du véhicule électrique?
Seront-ils présents pour dévoiler leurs stratégies ?
Absolument, c’est d’ailleurs une grande satisfaction pour nous, organisateur, d’avoir cette année
comme partenaire Premium le constructeur NISSAN.
Etre constructeur et partenaire Premium sur un symposium sur les bornes de recharge signifie une
réelle reconnaissance de la qualité du programme et une confiance que nous fait ce grand groupe
qui est toujours à la pointe de l’anticipation dans la direction du Zéro Emission.
Ce grand groupe est très impliqué dans le Zéro Emission mais ce n’est pas le seul. Il est rejoint par de
nombreux constructeurs aujourd’hui et c’est très bien, cela va dans le bon sens. Durant les assises,
une table ronde sera réalisée sur la stratégie électrique des constructeurs.
Enfin, véhicule électrique peut aussi être synonyme de vitesse comme en témoigne la création d’un
championnat du Monde Formule E. Vous aurez les premiers retours avec le constructeur local
monégasque Venturi qui viendra faire le bilan de cette première expérience ?
Oui, nous avons la chance d’avoir un régional de l’étape de très grande qualité comme le groupe
Venturi localisé à Monaco. Nous aurons grâce à sa présence un bilan à mi-parcours de la formule E.
Nous l’avons vu, ce programme est très dense et particulièrement riche.
Les Assises IRVE se sont
vraiment imposées comme le rendez-vous incontournable de l’électromobilité ?
Oui, les Assises sont devenues un évènement international où l’on vient essayer de comprendre ce
qui se passe en France car la France n’a pas à rougir de la façon dont la politique électro-mobile est
menée, bien au contraire. Les étrangers viennent découvrir ce qui se passe en France et les français
ont accès aux meilleures pratiques et aux expériences européennes et internationales. Je peux dire
effectivement, toute modestie mise à part, que les assises sont devenues le rendez-vous annuel des
professionnels de l’écosystème des bornes de recharges et de l’électromobilité au niveau européen.
Rendez-vous les 11 et 12 février.
Absolument, à dans 2 semaines !
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