![]() |
Présentation du séminaire par Claire Martin sur le site de l'IMD |
![]() |
Claire Martin |
Invité au séminaire des 5 ans de l’Institut
de la Mobilité Durable, pour y témoigner de ma pratique de militant de
la voiture électrique, j’ai durant cette riche journée pu cerner les approches
pluridisciplinaires mobilisées autour de la mobilité électrique.
![]() |
Romain Beaume |
La journée
introduite par Claire Martin, directrice
Responsabilité Sociale et environnementale
du groupe Renault, Romain Beaume,
directeur de l’IMD, et
Alain Bamberger, direction de Paris Tech
a permis aux différentes équipes de chercheurs d’exposer l’avancée des travaux
réalisés en coopération avec les équipes et ingénieurs de RENAULT.
Orientés
vers l’aide à la décision et au développement ces travaux bénéficient du
mélange d’ingrédients tels la pluridisciplinarité, la pluralité des métiers,
des expertises et des générations d’acteurs ; entrepris dans une approche paritaire,
égalitaire et une démarche gagnant-gagnant ils permettent d’explorer des thèmes
aussi vastes que :
- r les enjeux mondiaux de la mobilité durable, ses évolutions possibles sur les différents continents.
- r les interactions que le développement du V.E. engendrera sur les territoires et leurs équipements et dans la société et son organisation
- r les modèles économiques à expérimenter pour favoriser et accompagner le développement de la filière d’une façon durable.
- r les piste explorées par la Recherche fondamentale aussi bien qu’appliquée pour améliorer la technologie des batteries.
Cette
journée a également été ponctuée par Yves
Dubreil, « historique » Renault, qui a accommodé à l’humour décapant
sa « salade prospective » pour nous inviter à sortir du OU exclusif pour passer au ET inclusif et
ainsi, en l’absence de solution miracle, nous inciter à optimiser et hybrider
des solutions multiples.
Au terme des
communications un échange très fécond s’est instauré avec les représentants du
Comité exécutif de Renault G. Gascon, T. Bolloré, B. Ancelin, C.
Martin, J-P Vanot et A. Bramberger.
Quel bilan pour le
béotien, électromobiliste que je suis ?
Mais aussi
le réconfort de constater au travers de différentes interventions une résonance
avec certaines options, défendues ou présentées dans ces colonnes, comme :
- la mobilité électrique est parfaitement adaptée à la ruralité,
- le prolongateur d’autonomie d’avenir du VE est la pile à combustible à hydrogène, et peut-être tout d’abord dans sa version eP Tander,
- la voiture électrique est une solution d’avenir quand 85%du solde déficitaire commercial français, entre 2044 et 2012, est dû aux importations d’hydrocarbures
- il faut changer le paradigme de la mobilité.
Des
interrogations sur des souhaits émis pour travailler en coopération avec des
start-up sur des sujets comme la livraison de marchandise du dernier kilomètre,
ou la carte des bornes de recharge alors que par ailleurs COLIBUS
et CHARGE
MAP ont été entravé ou écarté ?
Et pour le
moins surpris que Renault ait baptisé sa voiture électrique du même nom que la
première pile atomique : ZOE ! et offert un prétexte
aux adversaires du V.E.
Un espoir en
apprenant que le groupe de travail d’I.M.D. va être élargi à NISSAN et que cette acculturation sera
vraisemblablement bénéfique à l’échange de « bonnes pratiques » des
deux entités de l’Alliance.
Jean
Claude LE MAIRE
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire