samedi 1 mai 2021

Voilà 10 ans qu'on vous l'explique, il faut sortir de la dépendance aux hydrocarbures !


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Méfiez vous des variants de véhicules thermiques

dits hybrides ou véhicules électrifiés !






Si, en 2019, le transport routier a représenté de l’ordre de 12%, de 54% et de 40% des émissions moyennes métropolitaines respectivement de particules fines PM2,5, d’oxydes d’azote (NOx) et de carbone suie, ces proportions peuvent être localement plus importantes en particulier à proximité d’axes à fort trafic routier. De plus, il est à noter que ces rejets polluants se produisent généralement à proximité de zones habitées et au niveau du sol, ce qui entraîne un fort potentiel d’exposition de la population aux émissions polluantes du trafic routier.
Selon des études épidémiologiques, un lien existe entre la distance d’habitation par rapport aux grands axes routiers et différents effets sanitaires :
- un lien avéré avec une exacerbation de l’asthme chez l’enfant ;
- un lien suggéré a avéré dans l’apparition de l’asthme chez l’enfant : habiter à proximité de grands axes de circulation serait responsable d’environ 15 à 30 % des nouveaux cas d’asthme de l’enfant selon une étude portant sur 10 villes européennes et une étude menée sur l’agglomération parisienne ;
- un lien suggéré dans la survenue de symptômes respiratoires non asthmatiques, de troubles de la fonction pulmonaire et de pathologies cardiovasculaires (infarctus aigu du myocarde…), ainsi que dans une diminution de la survie des personnes (toutes causes et pour causes cardiovasculaires) ;
- un lien suspecté dans la survenue de leucémies (leucémies de type myéloblastiques, leucémies aiguës myéloïdes et leucémies lymphoïdes aiguës) chez les enfants. Ainsi, une étude française a mis en évidence une fréquence des leucémies de type myéloblastiques plus élevée de 30% chez les enfants habitant à moins de 150 mètres d’une route à fort trafic.

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