De nombreuses bactéries nagent en utilisant des flagelles, une longue queue attachée à des petits moteurs en protéines, de quelques dizaines de nanomètres de largeur. Ils font tourner les flagelles, qui fonctionnent comme des hélices, à l’échelle nanométrique, pour propulser la bactérie vers l’avant. L'utilisation récente d'un nouveau et puissant micoscope électronique a permis à une équipe de l' Impérial College de London d'analyser ces moteurs en détail en découvrant que c'est l'arrivée de protons sur les stators (tubes au centre) qui engendre la mise en rotation des rotors (disques blancs) qui transmettent ensuite le mouvement aux flagelles. Ils estiment l'apparition de ce processus complexe chez les bactéries à environ 2 milliards d'années.
Pour en savoir plus : lire l'article et également paru dans Science&Vie de Août 2016
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